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Femmes dans l'histoire

28 octobre 1791 – Présentation de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à l’Assemblée nationale

Grasse Mat' - Déclaration des droits de la femme et de la citoyenneOlympe de Gouges présente la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à l’Assemblée nationale.Ministère de la Justice on Twitter: "5 septembre 1791 : la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » est le premier texte évoquant l'égalité juridique et légaleLa Révolution et l’exécution d’Olympe de Gouge ImageMarie Gouze, dite Olympe de Gouges, née le 7 mai 1748 à Montauban et morte guillotinée le 3 novembre 1793 à Paris, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du droit des femmes. « Une femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune » disait Olympe de Gouges. Plus que jamais inspirée par les événements de la Révolution française, elle publie des ouvrages pour l’égalité des droits et la fin de l’esclavage, jusqu’à sa fameuse Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en 1791 à la suite de l’adoption de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le 26 août 1789. ImageRosa Luxemburg – Rebelle et visionnaire disait : « La liberté est toujours la liberté de penser autrement. » Elle a été l’une des rares femmes actives en politique à une époque où les femmes n’avaient même pas le droit de vote. Elle a obtenu un doctorat en économie à une époque où peu de femmes fréquentaient l’université. Elle n’a pas vécu en tant qu’épouse de quelqu’un, à une époque où cela constituait une provocation extraordinaire. Un être humain qui n’a pas le droit d’exprimer son opinion et d’exprimer ses pensées n’est pas considéré comme un être vivant. Le monde dans lequel l’être humain doit chanter l’hymne de la mort pour prouver ses moindres droits est un monde ignoble, un monde paradoxal.Chronologie des droits des femmes | vie-publique.frFemme de lettres et femme politique, Olympe de Gouges est considérée comme une pionnière du féminisme. Très investie dans la révolution française, elle rédige en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qu’elle adresse à la reine Marie-Antoinette, en écho à celle de 1789. Elle lutte pour l’émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique. Elle milite également pour l’abolition de l’esclavage. Proche de Condorcet, elle rejoint les Girondins en 1792. Condamnée par le Tribunal révolutionnaire, elle est guillotinée le 3 novembre 1793. À décréter par l’Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine législature.

Préambule

Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous. En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.

Les femmes et la Révolution

La participation politique des femmes aux événements s’est affirmée durant la Révolution. Tantôt dans la rue, tantôt dans les tribunes des clubs, sociétés ou assemblées, les femmes ont occupé le terrain de l’action militante à plusieurs reprises. Tout en participant activement aux délibérations politiques, ces militantes s’engagent sur tous les fronts : lutte contre la misère et la faim parallèlement à ces combats, un mouvement de défense des droits de la femme se fait jour, les femmes revendiquent la liberté de la femme et l’amélioration de sa condition sur les plans civil, social ou économique.

La révolte des femmes charismatiques contre l’ordre établiCalaméo - Déclaration Des Droits De La Femme Et De La Citoyenne« Les philosophes des Lumières voulaient établir les droits inaliénables de chaque individu, du seul fait qu’il est né homme. C’est ce qu’on entend par droits naturels et qui bien souvent s’opposent aux lois en vigueur dans tel ou tel pays. Et c’est au nom de ce droit naturel que des personnes ou des couches de la population se révoltent pour conquérir un peu plus de liberté et d’indépendance. La révolution de 1789 établissait un certain nombre de droits qui valaient pour tous les citoyens. Il est clair qu’on entendait surtout par-là les hommes. — Et qu’en est-il du droit des femmes alors ? — Cependant, c’est précisément sous la Révolution française que nous voyons les premiers mouvements de lutte des femmes.

Ce n’était pas trop tôt, mais dès 1787, le philosophe Condorcet publia un écrit sur les droits des femmes, où il déclare que les femmes ont les mêmes droits naturels que les hommes. Sous la Révolution, les femmes furent fort actives dans le combat contre l’Ancien Régime. Elles étaient par exemple à la tête des manifestations qui contraignirent le roi à s’enfuir du château de Versailles. À Paris, il y eut plusieurs salons tenus par des femmes qui revendiquaient les mêmes droits politiques que les hommes, mais aussi des réformes concernant le mariage et le statut social de la femme. Est-ce qu’elles obtinrent gain de cause ? Non, comme bien souvent, ces questions étaient liées au contexte général d’une révolution. Dès la Restauration, on revint à l’ordre social traditionnel avec la domination masculine habituelle. C’est toujours la même chose. Une de celles qui luttèrent pour l’égalité des droits entre hommes et femmes fut Olympe de Gouges (1748 – 1793). En 1791, deux ans donc après la Révolution, elle publia une Déclaration sur les droits des femmes, puisqu’elles n’avaient pas eu voix au chapitre dans la fameuse Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ensuite, elle fut guillotinée en 1793 et toute action politique fut désormais interdite aux femmes.

Il fallut attendre le XIXe siècle pour qu’il y eût un nouveau mouvement des femmes en France et dans toute l’Europe. Petit à petit, les femmes gagnèrent du terrain, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir quand on voit ce qui se passe dans certains pays. »

En effet, la psychologie de l’humiliation, ou, pour le moins, la vie déloyale et lâche, sera un chapitre mémorable de l’histoire de ce jour. Il faut crier et exprimer le désespoir de l’homme devant l’absurdité de l’existence. Le pouvoir des cris est si grand qu’il peut briser la violence des commandements antihumains. Les femmes peuvent être fières et honorées de ne pas avoir participé à l’écriture d’une seule ligne des livres saints ou sacrés.

On trouvera un moyen pour les pensées progressistes des femmes de la génération actuelle de permettre aux jeunes femmes de la prochaine génération de jouer un rôle remarquable dans le progrès de la société. Les chercheurs du chemin de la liberté qui, à travers leur lutte et leur combat, ont fait du concept de culture humaine l’objet de notre vitalité et la nécessité de l’évolution sociale. Les femmes ne succombent pas à l’oppression et à la coercition, mais tentent de voler avec une double force : la force de l’amour et de la liberté. Elles étaient faites pour une autre planète, mais elles se sont trompées de destination. « Même dans sa maison, au milieu de ses enfants, la femme, entourée d’honneurs simulés, endure un mépris mille fois plus lourd que les pires misères. » Dans un monde où le pouvoir est entre les mains des ignorants, nous devons apprendre, pas seulement pour l’amour de la connaissance, mais surtout pour que nous puissions nous défendre au mieux contre leur humiliation.

Quand une telle existence n’est pas soutenue par un sentiment ou par un moral exceptionnel, c’est une mort vivante. C’est un enfer. Les rêves sont tissés de nos objectifs lointains. L’espoir est la lumière dans le port de nos rêves. L’espoir est la lumière que nous voyons dans l’obscurité. L’être humain vrai est celui qui, lorsque le ciel est couvert de nuages sombres, n’oublie pas les rayons du soleil qui brillent sans aucun doute. L’acier conserve son histoire thermique.Olympe de Gouges - La CliothèqueLes théories de la société se sont effondrées et ne répondent plus, comment alors penser l’avenir ? Quelle alternative pour la société de demain ? Les femmes sont toujours libres, alors qu’elles regardent dans les yeux des serviteurs et des dirigeants menteurs et hypocrites du pouvoir. Il n’est pas surprenant que ni hier ni aujourd’hui, les serviteurs et les mercenaires du pouvoir n’aient jamais eu de réponse à cette question. Mais la réponse réside dans la même lutte que celle lancée par Olympe de Gouge il y a plus de trois siècles : toutes les femmes ont évolué sur des valeurs irréductibles dans leur lutte pour la liberté et la justice sociale.

https://gallica.bnf.fr/essentiels/anthologie/declaration-droits-femme-citoyenne-0

https://www.editions-saint-honore.com/produit/la-symphonie-de-levolution-femmes-les-fleurs-des-reves/

Révolution en Iran et la nouveauté du leadership des femmes

La symphonie de l’évolution – Femmes, Les Fleurs des Rêves

https://nimareja.fr/la-symphonie-de-levolution/

La symphonie de l’évolution

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