Catégories
Analyse Essai Terrorisme

21 Décembre 1988 – Explosion d’un Boeing 747 au-dessus de Lockerbie, en Écosse

Pan Am Flight 103 Fast Facts | CNNCatastrophe de Lockerbie : une bombe terroriste détruit le vol Pan Am 103 en vol, au-dessus de l’Écosse ; tue les 259 passagers et membres d’équipage à bord et 11 personnes au sol https://s.france24.com/media/display/c6b5daf8-7974-11ed-a89b-005056a97e36/w:1280/p:16x9/AP22345522427926.jpgAttentat de Lockerbie : Implication de l’Iran ?parlare regolare costantemente pan am flight 103 cantare Agnes Grey Operazione possibileL’explosion d’un Boeing 747 de la compagnie Pan Am au-dessus du village de Lockerbie, en Écosse, entraîne la mort de 270 personnes. Une enquête révélera qu’il s’agit d’un attentat. Tous les occupants de l’avion, 259 personnes incluant les membres de l’équipage, ainsi que 11 villageois frappés par les débris, succombent des suites de cette tragédie qui survient quelques jours avant les célébrations de Noël. Du nombre, on compte 170 Américains. L’hypothèse d’un attentat est rapidement considérée par les enquêteurs et une chasse lancée afin de connaître les auteurs de cet acte ainsi que ceux qui l’ont planifié.

Faits : Le 21 décembre 1988 à 19h01, le Boeing 747 du vol 103 de la Pan American world Airways, reliant Londres à New York, explose en vol, au-dessus de Lockerbie, petite ville d’Ecosse. L’avion est désintégré et de nombreux débris endommagent les habitations du village. Rapidement, la piste de l’attentat est privilégiée, des traces d’explosifs étant retrouvées sur des morceaux de l’appareil.ImageLes victimes : Les passagers et membres de l’équipage. L’avion transportait 243 passagers dont 2 français et 16 membres d’équipage parmi lesquels figurait un français. Tous ont péri dans l’explosion. Les habitants de Lockerbie

La chute des débris de l’appareil a causé la mort de 11 habitants du village de Lockerbie.ImageUlrich Lumpert, l’un des principaux témoins à charge contre la Libye dans l’attentat contre un Boeing 747 de la Pan Am, affirme avoir menti à la police écossaise chargée de l’enquête. Cette déposition remet en cause la responsabilité de la Libye dans cet attentat qui a fait 270 morts. Cette déposition innocente Abdelbasset al-Megrahi, haut responsable des services secrets de Tripoli, qui purge une peine de prison à vie près de Glasgow, et relance la piste dite iranienneImage

Révélations sensationnelles sur l’attentat aérien de Lockerbie survenu en 1988Aviation Safety Network (ASN) no Twitter: "30 Years ago today Pan Am flight 103, a Boeing 747-100, crashed at Lockerbie, Scotland following the detonation of an improvised explosive device and subsequent in-flightLa justice écossaise a-t-elle jugé « le » vrai responsable de la tragédie de Lockerbie ?Image

Pourquoi la piste libyenne a-t-elle été privilégiée alors qu’une autre, crédible, conduisait au Front populaire de libération de la palestine-Commandement général d’Ahmed Djibril et à son commanditaire, l’Iran. Autant d’interrogations sans réponses, pour l’heure. La Commission de révision des affaires criminelles, saisie du cas d’al-Megrahi, pourrait, 17 ans après les faits, relancer l’enquête si elle devait conclure à l’iniquité du procès.

Lockerbie bomb suspect in US custody was 'abducted from home' by warlord | Lockerbie plane bombing | The GuardianLe doute s’installe au Royaume-Uni. De nouveaux éléments du dossier et une révélation sensationnelle viennent tarauder le bien-fondé du verdict qui, en janvier 2001, a condamné le Libyen Abdel Basset Ali al-Megrahi à 27 ans de détention pour 270 meurtres : les 259 passagers et membres d’équipage du vol PanAm 103 et 11 résidents du village de Lockerbie, en Écosse. Agent des services de sécurité du colonel Muammar al-Kadhafi, al-Megrahi n’a cessé de clamer son innocence. Il a été reconnu coupable, par une cour écossaise siégeant aux Pays-Bas, d’avoir disposé une radiocassette truffée d’explosif Semtex, activée par un détonateur sophistiqué, dans une valise introduite le 21 décembre 1988 dans la soute à bagages du Boeing 747 de la PanAm. L’avion, qui assurait la liaison Londres-New York, avait explosé au-dessus de la petite ville écossaise de Lockerbie, 38 minutes après le décollage. L’expertise scientifique a tenu un rôle déterminant dans l’argumentation de l’accusation. Alan Feraday, l’un des quatre experts en explosifs commis par la justice, avait reconstitué la machine infernale dissimulée dans le bagage grâce à un fragment de circuit intégré de la radio cassette. Toutefois, « cette pièce à conviction, décisive, est la seule ayant été visiblement altérée » relève Jim Swire, père d’une victime et porte-parole des plaignants de Lockerbie.Legacy of Flight 103: SU Honors Lives Lost in Special WeekLa compétence d’Alan Feraday, ancien employé du Royal Armaments Research and Development Establishment, est contestée par la justice elle-même. Sept ans avant le procès du drame de Lockerbie, le Lord Chief Justice (président de la Cour de cassation) avait tonné contre l’expert infondé, selon lui, à se présenter comme « un expert en électronique ». Dans deux autres cas – le dernier en date, en juillet dernier – des condamnations prononcées sur la foi de ses expertises ont, aussi, été cassées.  La déclaration d’un policier écossais « de haut rang » – mais anonyme – ayant participé à l’enquête et, aujourd’hui, à la retraite, renforce la suspicion. Selon lui, et à l’appui du témoignage transmis par un ancien agent de la CIA aux avocats d’al-Megrahi, la centrale de renseignements américaine aurait « écrit le scénario » accablant la Libye dans l’attentat. L’indice identifié par Alan Feraday comme étant un élément du détonateur aurait, dit-il, été « fabriqué » et « planté » par des agents de la CIA qui enquêtaient sur la tragédie.  Pourquoi l’ancien policier a-t-il tardé à se manifester ? Il avance d’une part « la peur d’être vilipendé en n’apparaissant pas solidaire ». Il exprime, d’autre part, « la conviction », au moment où il s’est avisé du magouillage, que la perspective d’un procès était « rien moins qu’une certitude ».How 25 airlines became Delta, United and American: Then & NowA la question de savoir pourquoi la CIA aurait induit sciemment les enquêteurs en erreur, le policier n’apporte pas de réponse. Mais, il est vrai que l’activité des agents américains soulève bien des questions. Ainsi, ils ont occupé le terrain de Lockerbie – avec préséance sur les inspecteurs écossais – dans la recherche d’indices. Ils ont récupéré la valise d’un des leurs, victime de la tragédie, ils l’ont vidée, avant de la restituer, dûment nettoyée, comme « preuve matérielle ».  Pourquoi la piste libyenne a-t-elle été privilégiée alors qu’une autre, crédible, conduisait au Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général d’Ahmed Djibril et à son commanditaire, l’Iran. Autant d’interrogations sans réponses, pour l’heure. La Commission de révision des affaires criminelles, saisie du cas d’al-Megrahi, pourrait, 17 ans après les faits, relancer l’enquête si elle devait conclure à l’iniquité du procès.Lockerbie Attack: Remembering Philadelphia area victims of 1988 Pan Am bombing 34 years later - 6abc Philadelphia«Les révélations » tardives sur l’attentat de Lockerbie sont en rapport avec l’éjection de la Troïka des «négociations» sur le nucléaire iranien. Bons nombres de procès qui impliquent les services secrets du régime des Mollahs avaient été mis en sommeil ces dernières années pour plaire aux Mollahs et créer la «Confiance» si nécessaire pour aboutir à un accord sur le nucléaire. Dans différents pays, on assiste à la réouverture de dossiers sur des meurtres, enlèvements ou attentats. L’affaire de Lockerbie en est la plus spectaculaire illustration. Une fois de plus la recherche de la justice n’est pas le but visé, mais bien de mettre une pression sur le régime des Mollahs ou de préparer l’opinion à une avalanche de sanctions vis-à-vis de l’Iran. Soyons-en satisfaits tant pour les familles des victimes que pour les iraniens eux-mêmes qui sont les grands oubliés de l’histoire de l’humanité.ImageQuelques faits 

En juin 2000, un transfuge des services secrets iraniens confirmait l’implication des Mollahs dans cette affaire comme cela avait déjà été dit.Rouhani Pan Am 103Le 24 février 1992, le « Sunday Times » publiait un rapport secret de l’OLP affirmant que l’Iran, et non la Libye, était à l’origine de l’attentat de Lockerbie qui fit 270 morts en décembre 1988. L’explosion en vol d’un avion de ligne de Pan Am, aurait été ordonnée et financée par Ali Akbar Mohtashami en représailles de la destruction par les Américains d’un Airbus civil iranien au-dessus du Golfe en juillet 1988*. La bombe de Lockerbie aurait été fabriquée par Khaisar Haddad, connu sous le nom d’Abou Elias, un chrétien libanais. L’OLP estime qu’Abdel Baset Ali Mohamed El Megrahi et El Amin Khalifa Fhimah, deux Libyens soupçonnés par les Américains et les Britanniques d’être les auteurs de l’attentat, ne sont que des « techniciens » de bas niveau, bref des lampistes. Il faut se rappeler que la première piste d’enquête dans l’attentat de Lockerbie conduisait au FPLP-Commandement Général (groupe terroriste financé par les mollahs) qui a aussi son siège à Damas. Cette piste avait été abandonnée en 1990-91, quand il fallut intégrer la Syrie à la «Coalition de la 1e guerre du Golfe». FPLP-CG est également soupçonné dans le cas de l’attentat du DC10 de l’UTA, qui a explosé au-dessus du désert du Ténéré, causant 170 morts, le 19 septembre 1989.U.S. charges Libyan man in 1988 Pan Am Flight 103 bombing | ReutersPierre Péan s’intéressa à cet attentat dans son livre « Manipulations africaines : qui sont les vrais coupables de l’attentat du vol UTA 772 ? ». Selon Pierre Péan, le juge Bruguière a orienté l’enquête de manière intentionnellement erronée sur demande de l’appareil d’Etat pour accuser à tort la Libye et disculper l’Iran et la Syrie, les véritables auteurs de l’attentat via l’Hezbollah. « Mais la désignation du bouc émissaire libyen n’a pas soulagé seulement les Etats-Unis, elle a constitué une aubaine pour quelques hommes politiques français empêtrés dans de délicates transactions clandestines afin de faire libérer nos otages au Liban contre promesses faites à l’IRAN et au Hezbollah », Péan, (4e de couverture). « Avec le recul, il est effectivement intéressant de souligner que la piste libyenne s’est imposée au même moment dans les deux dossiers, Lockerbie et le DC10 UTA, alors que dans les deux cas, tous les services de renseignements occidentaux privilégiaient l’implication du FPLP-CG. Dans les deux cas, une preuve scientifique confortait l’implication d’Ahmed Jibril : le Toshiba pour Lockerbie, la valise d’Abou Ibrahim pour le DC10, p.68 ».  Nous espérons que dans l’intérêt des victimes et du peuple iranien, les européens utiliseront tout ce dont ils disposent comme preuves contre les Mollahs pour imposer des sanctions très significatives contre leur régime afin d’aider indirectement le soulèvement du peuple iranien soumis. .Lockerbie bombing: when was Pan Am Flight 103 disaster?*La destruction par les Américains d’un Airbus civil iranien au-dessus du Golfe en juillet 1988 | selon nos sources, l’aviation militaire de la République Islamique voulait lancer une attaque de type kamikaze sur un porte-avion américain en utilisant l’Airbus de l’aviation civile comme un écran. L’airbus était utilisé pour masquer l’image radar des chasseurs bombardiers de la République Islamique. Le porte-avions américain a fait feu sur l’Airbus et tous les passagers avaient péri. Bien avant le 11 septembre 2001, l’utilisation d’un avion de ligne dans un acte de guerre est une innovation des services secrets des Mollahs.The haunting details of Lockerbie bombing revealed in devastatingly moving minute-by-minute account | Daily Mail OnlineL’horreur de Lockerbie : Quand le vol Pan Am 103 a exploséImage

L’horreur de l’explosion de Lockerbie, lorsque le vol Pan Am 103 a explosé lors de l’attaque terroriste la plus meurtrière du Royaume-Uni, persiste 30 ans plus tard. Il s’agit de l’attaque terroriste la plus meurtrière jamais perpétrée sur le sol britannique.  La paisible ville de Lockerbie, en Écosse, située à 120 km au sud-ouest de Glasgow, porte encore les cicatrices d’un horrible accident d’avion, trente ans plus tard.

C’était le 21 décembre 1988, lorsque la Pan Am 103 explosa au-dessus du petit village, tuant 270 personnes, dont 11 personnes au sol. Plus de civils américains sont morts dans l’accident que dans toute autre attaque terroriste (jusqu’au 11 septembre) – sur 270 personnes, 189 étaient américaines.Pan Am Flight 103: Robert Mueller's 30-Year Search for Justice | WIREDCela a conduit à soupçonner que la Libye, à l’époque fortement en conflit avec les États-Unis, était impliquée dans l’attentat.  Mais il faudra des années avant que la vérité ne soit enfin révélée. Des témoins décrivent les suites de l’accident comme une zone de guerre. Même trois décennies plus tard, les photos du site du crash sont toujours absolument choquantes.  Il y a eu des années de scandales et de théories du complot : les proches des victimes ont longtemps affirmé qu’ils avaient enduré des années d’écoute téléphonique et que l’enquête sur l’accident avait été bâclée. Mais une chose était certaine, le bombardement du vol Pan Am 103 était un acte de terreur.Lockerbie farmer tells of horror moment '98 bodies rained down' on her land - Daily RecordC’était quatre jours avant Noël lorsqu’une bombe dans la soute du Boeing 747-121 a explosé au-dessus de Lockerbie, vers 21 heures, heure locale.  Alors que l’avion était trop haut pour que quiconque au sol entende l’explosion, la ville a rapidement été frappée par des centaines de gros morceaux de métal, des milliers de débris, y compris la vue déchirante de cadeaux de Noël.  Et, le plus dévastateur de tous, il y avait 259 corps.

L’épave a atterri dans une zone couvrant 2 200 km2, détruisant 21 maisons. Les maisons qui n’ont pas été rasées ont vu leurs toits arrachés, leurs fenêtres et leurs portes brisées.Lockerbie plane crash pan am hi-res stock photography and images - AlamySelon Alan Dron, alors journaliste pour le journal The Scotsman, les habitants de Lockerbie lui ont dit avoir entendu un son semblable au grondement du tonnerre qui s’est transformé en un rugissement assourdissant. Puis un morceau d’épave traînant des flammes de ce qui deux minutes plus tôt avait été un avion s’écrasa sur le sol comme une météorite.

Dron a écrit : « Quelques secondes plus tard, les ailes, contenant près de 200 000 livres de carburant, se sont écrasées verticalement sur Sherwood Crescent, une rangée de bungalows, et se sont enflammées lors de l’impact. Les corps de certains résidents n’ont jamais été retrouvés, effacés par l’incendie. »Everything you need to know about the Lockerbie disaster | ITV News - YouTubeL’avion avait disparu du radar 38 minutes seulement après son décollage de Londres, alors qu’il s’apprêtait à entamer la partie océanique de la route : Francfort à Détroit via Londres et New York.

Les contrôleurs aériens ont rapporté plus tard que les pilotes d’autres avions les alertaient de la vue de boules de feu.

Alors que l’avion atteignait une hauteur d’environ 9 500 mètres, une bombe déclenchée par minuterie a explosé. Construite avec l’explosif plastique inodore Semtex, la bombe a été habilement cachée dans un lecteur de cassette à l’intérieur d’une valise. Personne ne soupçonnait que la valise non accompagnée causerait bientôt des ravages massifs et des années d’intrigues internationales. Les résidents du paisible village de Lockerbie se trouvaient directement sur le chemin des débris d’avion qui tombaient. C’était une nuit froide et venteuse, avec la plupart des résidents à la maison, beaucoup regardant des émissions spéciales de Noël à la télévision ou emballant des cadeaux.Alors que la plus grande partie de l’avion tombait sur des maisons en contrebas, l’explosion a créé un cratère de 47 mètres de long qui a envoyé une énorme boule de feu dans le ciel.Lockerbie Disaster: When was Pan Am Flight 103 bombing, who were the Lockerbie bombing victims, who is Abu Agila Masud?Des témoins ont décrit l’explosion comme ressemblant au « nuage champignon » d’une bombe atomique. Lorsque des morceaux de l’avion sont tombés sur Lockerbie, des dizaines d’incendies se sont déclarés. Onze habitants ont été tués, âgés de 10 à 82 ans. La scène a été décrite par beaucoup comme « l’enfer sur terre » était un mur de flammes, l’odeur du kérosène, des maisons aplaties et des corps éparpillés dans le quartier et les champs voisins, sur les trottoirs et sur les toits. Un habitant de Lockerbie a décrit une maison de voisins qui a été complètement écrasée comme ressemblant à « un énorme marteau avait martelé le toit ». Parmi les débris se trouvaient quatre moteurs Pratt & Whitney JT9D-7A qui tournaient encore à plein régime lorsqu’ils ont atterri au sol.Pan Am Flight 103 Bombing (Lockerbie, Scotland | December 21, 1988) – Rewards For JusticeLa déclaration d’un policier écossais « de haut rang » – mais anonyme – ayant participé à l’enquête et, aujourd’hui, à la retraite, renforce la suspicion. Selon lui, et à l’appui du témoignage transmis par un ancien agent de la CIA aux avocats d’al-Megrahi, la centrale de renseignements américaine aurait « écrit le scénario » accablant la Libye dans l’attentat. L’indice identifié par Alan Feraday comme étant un élément du détonateur aurait, dit-il, été « fabriqué » et « planté » par des agents de la CIA qui enquêtaient sur la tragédie.

Pour les habitants de Lockerbie, il leur faudrait plusieurs heures avant de réaliser que c’était un avion qui avait explosé et s’était écrasé sur la ville, tuant 11 personnes sur le coup. Au lendemain de l’accident, les enquêteurs ont trouvé une minuterie, ainsi que des fragments d’un circuit imprimé – preuve qu’une bombe a fait exploser l’avion et non une panne mécanique. Maintenant, la chasse aux bombardiers était ouverte. Mais il ne fallut pas longtemps avant que les doigts ne soient pointés sur la Libye.Pan Am Flight 103LA CONNEXION LIBYENNEImage

En mars 1986, les tensions entre les États-Unis et la Libye avaient atteint leur paroxysme lorsque les deux hommes se sont tirés dessus au large des côtes libyennes, dans des eaux contestées.

Quelques semaines plus tard, à Berlin-Ouest, une bombe a explosé dans une boîte de nuit remplie de militaires américains, tuant deux Américains et une femme turque. Plus de 200 autres ont été blessés.

Une fois que les États-Unis ont reçu des informations indiquant que la Libye était impliquée, ils ont répondu par des frappes aériennes. Le président américain Ronald Reagan a alors déclaré : « Nous pensons que cette action préventive ne diminuera pas seulement la capacité de Mouammar Kadhafi (dirigeant libyen) à exporter la terreur, elle lui fournira des incitations et des raisons pour modifier son comportement criminel.

Mais plutôt que de forcer Kadhafi à reculer, les procureurs ont déclaré plus tard que les frappes aériennes l’avaient incité à prendre de nouvelles mesures – à bombarder le vol Pan Am 103.

LES SUITES DE L’ACCIDENTImage

Les Américains qui ont perdu des êtres chers dans l’attaque ont exigé des réponses et ont été implacables dans leur quête de la vérité. De nombreuses familles ont témoigné devant le Congrès américain et, en 1990, une commission présidentielle a publié un rapport critiquant le système de sécurité de l’aviation civile américain pour « ne pas avoir fourni le niveau de protection approprié au public voyageur ».

Le père britannique d’une des victimes est allé plus loin.Image

Il voulait tester les règles de sécurité en mettant une fausse bombe radiocassettes dans une valise lors d’un vol.

La fausse bombe a réussi à voyager sans être détectée de Londres à New York, puis à bord d’un deuxième avion de New York à Boston. Le Congrès américain a rapidement adopté un projet de loi établissant de nouvelles normes de formation pour le personnel de sécurité des aéroports ainsi qu’une méthode d’avertissement des passagers sur les menaces terroristes.

Pan Am a assumé une grande partie du blâme pour l’attaque et a été frappé de plusieurs poursuites pour violation des règles de sécurité. La compagnie aérienne a déclaré faillite en 1991 et a cessé ses activités peu de temps après.

Une enquête de trois ans, impliquant des experts des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Allemagne, a interrogé plus de 15 000 personnes dans 30 pays. Ils ont recueilli des milliers d’éléments de preuve qui ont abouti à l’émission de mandats d’arrêt, en 1991, contre deux ressortissants libyens ; Agents de renseignement libyens, Abdelbaset al-Megrahi et Lamen Khalifa Fhimah.

Les enquêteurs pensaient qu’al-Megrahi et Fhimah avaient fabriqué la bombe à partir d’explosifs plastiques Semtex, avaient caché la bombe dans un enregistreur à cassette placé dans une valise. La valise a ensuite été embarquée à bord d’un vol d’Air Malta, voyageant de Malte à Francfort, en Allemagne. On pense que le sac non accompagné a été transféré sur un vol Pan Am à destination de Londres avant d’être placé à bord du vol 103.

Au début, Kadhafi a refusé de remettre les deux hommes aux autorités mais, après des négociations et des sanctions de l’ONU, il a accepté un accord dans lequel les hommes seraient jugés aux Pays-Bas neutres, en vertu de la loi écossaise. Trois juges écossais ont présidé ; il n’y avait pas de jury.

En 2001, al-Megrahi a été emprisonné à vie après avoir été reconnu coupable de 270 chefs de meurtre.

Fhimah a été déclaré non coupable.

En 2003, Kadhafi a accepté la responsabilité de l’attentat – mais il n’a jamais reconnu sa culpabilité – et a versé des indemnités aux familles des victimes (environ 11 millions de dollars australiens par victime). Mais il a toujours soutenu qu’il n’avait jamais donné l’ordre de l’attentat.

Des questions subsistaient et certains enquêteurs américains pensaient que l’Iran était impliqué dans l’attaque, peut-être pour se venger d’un incident de juillet 1988 au cours duquel un navire de guerre américain a accidentellement abattu un avion d’Iran Air, tuant 290 passagers.

Après avoir purgé seulement sept ans de prison, al-Megrahi a été libéré par le gouvernement écossais pour des raisons de compassion après avoir reçu un diagnostic de cancer.

Sa libération a provoqué l’indignation aux États-Unis et au Royaume-Uni. Lorsqu’il est décédé trois ans plus tard, en 2012, à l’âge de 60 ans, il était la seule personne à avoir été reconnue coupable de l’attentat terroriste.

Ces jours-ci, une grande partie de l’épave peut être vue dans un parc à ferraille à Tattershall, au nord de Londres.

Le logo distinctif bleu et blanc de la Pan Am est toujours visible parmi le tas de métal brisé. C’est un rappel inquiétant de la dévastation, du gaspillage et de la perte de vies humaines.Will we finally discover the truth about Lockerbie? | Kenan Malik | The Guardian

https://jcdurbant.wordpress.com/2007/08/28/lockerbie-attention-un-attentat-peut-en-cacher-bien-dautres-behind-lockerbie-an-iranian-911-type-suicide-attack-on-a-us-cruiser/

https://www.nzherald.co.nz/world/the-horror-of-lockerbie-when-pan-am-flight-103-exploded/NP4OB75SIQRJGXTA7BXOWAMG7Q/

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1079

https://www.afvt.org/attentat-de-lockerbie-en-ecosse/

https://www.iran-resist.org/article324

https://www.theweek.in/news/world/2020/01/08/did-iran-president-admit-to-1988-airline-bomb-cryptic-tweet-raises-eyebrows.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *