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6 décembre 1957 – Robert Esnault-Pelterie, ingénieur français et pionnier de l’aviation

ESA - Robert Esnault-PelterieRobert Esnault-Pelterie a contribué aux premiers vols plus lourds que l’air en EuropeREP type K - Musée de l'Air et de l'EspaceRobert Esnault-Pelterie (1881-1957) de Genève, Suisse, membre à vie de l’EB, est décédé en décembre 1957. M. Esnault-Pelterie effectue son premier vol au printemps 1907 sur son propre aérodrome de Toussus-le-Noble (Seine et Oise).  Il était titulaire de la licence de pilote française N.4 (1908). A effectué son service militaire aux Sapeurs-Télégraphistes Mont-Valérien Paris sous le commandement du Commandant Ferrie et a été fait Officier de la Légion d’Honneur. Il était l’un des premiers concepteurs d’avions français les plus connus et avait plusieurs inventions à son actif.Robert ESNAULT-PELTERIE - Biographie avionslegendaires.netLe 10 octobre 1907, Robert Esnault-Pelterie fait voler son premier avion motorisé, le REP 1, qui peut s’envoler en titubant pendant de brefs passages. Mais on se souvient mieux de lui pour ses innovations et ses inventions, comme sa conception de « joystick » pour les commandes de l’avion. Cette innovation l’opposera à Louis Blériot, l’inventeur des commandes « cloches » ; les tribunaux ont tranché en faveur d’Esnault-Pelterie.

Ciel fertile en FranceFile:Aerodrome de Toussus le Noble, Robert Esnault-Pelterie pilote par M Marie dans la REP.1.jpg - Wikimedia CommonsLa France est une figure marquante de l’aérospatiale depuis les premiers vols.   En 1903, le premier vol des frères Wright déclenche une vague de créativité en France. Les designers et les aventuriers ont été inspirés pour pousser leurs idées plus loin que jamais. Des prototypes ont vu le jour dans tout le pays. Chaque nouveau vol était une réussite passionnante. Au milieu de la ferveur, Robert Esnault-Pelterie, Louis Blériot, Louis Breguet et Gabriel Voisin décident de rompre avec l’industrie automobile et de poursuivre la voie du vol « plus lourd que l’air ».

La naissance de l’industrie aérospatiale françaiseArchivo:Esnault-Pelterie airplane 1906.jpg - Wikipedia, la enciclopedia libreLe 11 janvier 1908, ce groupe de pionniers se réunit à l’Automobile Club de France pour étudier la possibilité de créer un syndicat professionnel pour donner « un poids industriel et commercial à ce qui était jusqu’alors considéré comme un sport » .

La proposition de créer un syndicat professionnel des industries aérospatiales fait l’unanimité et Albert de Dion en est nommé le premier président. A la même époque, plusieurs constructeurs aéronautiques se regroupent en Association des Industries de la Locomotion Aérienne. A l’automne 1909, ce dernier coordonne la première exposition internationale d’aérospatiale au Grand Palais à Paris. Au fur et à mesure que le marché émerge et se structure, notamment avec les premières commandes du ministère français de la Guerre, le syndicat et l’Association fusionnent. C’était alors en juillet 1910.   Robert Esnault-Pelterie et André Granet deviennent respectivement le premier Président et le premier Secrétaire Général de la Chambre Syndicale des Industries Aéronautiques.REP type K - Musée de l'Air et de l'EspaceUne histoire de l’aéronautique

Au cours des années 1907 et 1908, un nouveau type de machine, dans le monoplan, a commencé à apparaître des ateliers de Louis Blériot, Robert Esnault-Pelterie, et d’autres, qui était destiné à donner lieu à de longues et âpres controverses sur les avantages relatifs des deux types, dans lesquels il n’est pas proposé d’entrer ici; même si les grondements du conflit doivent encore être entendus par des oreilles averties.  Les premiers monoplans de Blériot avaient certaines nouvelles fonctionnalités, telles que l’emplacement du pilote, et dans certains cas du moteur, sous l’aile; mais en général ses monoplans, en particulier le célèbre n° XI sur lequel fut effectuée la première traversée de la Manche le 25 juillet 1909, incarnaient les grands principes des types Wright et Voisin, sauf que l’hélice était devant au lieu de derrière le support surfaces, et était, par conséquent, ce qu’on appelle un «tracteur» à la place du «pousseur» alors plus conventionnel.  Blériot visait l’équilibre latéral en faisant pivoter le bout de chaque aile, bien qu’il se soit rapidement aligné sur les Wright et ait adopté le système de gauchissement.Afflictor.com · Robert Esnault-PelterieLes principales caractéristiques de la conception du monoplan d’Esnault-Pelterie étaient le dièdre inversé (ou kathédrale comme on l’appelait dans le biplan de l’armée britannique de M. SF Cody de 1907) sur les ailes, les pointes étant considérablement plus basses que les racines du corps. Cela a été conçu pour donner une stabilité latérale automatique, mais, là encore, la pratique conventionnelle a été rapidement adoptée et les monoplans REP, qui sont devenus bien connus dans ce pays grâce à leur adoption au début par MM. Vickers, étaient de conception monoplan ordinaire, constitué d’une hélice tracteur à ailes haubanées, le pilote étant dans un fuselage fermé contenant le moteur à l’avant et portant à son extrémité arrière des surfaces horizontales et verticales fixes combinées à des gouvernes de profondeur et un gouvernail mobiles.  Sur le plan de la construction, le monoplan REP était d’un intérêt extrême car le corps était construit en acier.Robert Esnault-PelterieL’astronautique fut la première

Robert Esnault-Pelterie (1881-1957), l’un des quatre grands pionniers de l’espace, a introduit le mot astronautique. Le Français Esnault-Pelterie, également connu sous ses initiales REP, est diplômé ingénieur de l’Université de la Sorbonne. Quatrième homme en France à obtenir le brevet de pilote, il a apporté une contribution remarquable au développement des avions. Il est devenu un inventeur et ingénieur accompli et un sculpteur. L’Académie des sciences l’élit membre de la Division des applications de la science à l’industrie le 22 juin 1936.  Dans l’esprit du public au début du XXe siècle, la fusée et l’exploration spatiale relevaient davantage du domaine de la science-fiction que du domaine de la recherche « sérieuse ». L’artillerie avait remporté de manière décisive la compétition contre les roquettes militaires à ce moment-là. Les hommes de panache ont remplacé les hommes d’épées en tant que gardiens de l’intérêt public pour les fusées et les vols spatiaux. Les écrivains de fiction ont parfois envoyé leurs personnages dans des voyages à travers l’espace. Personne n’a autant captivé l’imagination du public que l’écrivain français Jules Verne.  C’est à cette époque que des visionnaires et des penseurs isolés, y compris des amateurs, esquissent le nerf du concept de vol spatial. Les détails techniques des fusées et des voyages spatiaux avaient une crédibilité précaire. Par conséquent, les intellectuels omniscients habituels de l’époque les ont rejetés comme ridicules. Le mot astronautique n’existait pas encore. En fait, la littérature de science-fiction utilisait le mot astronaute à cette époque (voir encadré), mais l’astronautique était inconnue en tant que terme de science et d’ingénierie.REP type D - Musée de l'Air et de l'EspaceLa crédibilité d’Esnault-Pelterie en tant qu’ingénieur accompli et la renommée d’un pionnier de l’aviation l’ont aidé à se faire accepter par le grand public scientifique. Le 15 novembre 1912, il prononce une conférence  » Considérations sur les résultats d’un allégement indéfini des moteurs  » ( » Considération des résultats de l’allègement illimité des moteurs « ) à la réunion de la Société française de physique (Société française de Physique). En tant que scientifique, Esnault-Pelterie a souligné l’importance d’aborder les fondements physiques du vol spatial, De nombreux auteurs ont fait d’un homme voyageant d’étoile en étoile un sujet de fiction. Personne n’a jamais songé à rechercher les exigences physiques et les ordres de grandeur des phénomènes pertinents nécessaires à la réalisation de cette idée… C’est le seul but de la présente étude. (Esnault-Pelterie 1913)  Dans sa conférence, Esnault-Pelterie a discuté de l’accélération d’une fusée et a dérivé l’équation de la fusée. Il a considéré les propriétés énergétiques du guncotton, du mélange hydrogène-oxygène et du radium comme propulseurs. Ensuite, il a fourni des estimations des incréments de vitesse et des temps de vol requis pour les voyages vers la Lune, Vénus et Mars et les exigences du propulseur pour de telles missions. Considérant le vol interplanétaire des humains, Esnault-Pelterie a proposé un contrôle passif de la température des engins spatiaux,  … un véhicule construit de manière à ce que la moitié de sa surface soit en métal poli …File:Nieuport IIN (MAE).JPG - Wikimedia CommonsL’autre moitié de la surface… serait… une surface noire. Si la surface polie se tournait vers le soleil, la température diminuerait. Dans la position opposée, la température augmenterait.

La forme abrégée de sa présentation de 1912 parut l’année suivante dans la prestigieuse revue d’archives de physique Journal de Physique (Esnault-Pelterie 1913). Le sujet de la conférence « semblait tellement en avance sur son temps que sa publication, sous une forme plus ou moins abrégée, envoyait le secrétaire de ce groupe savant dans l’abîme de l’angoisse et [il semblait que] l’étude de ce problème [des vols spatiaux] resta provisoirement sans avenir » (Moureu 1963 : 3). La conférence d’Esnault-Pelterie et la publication qui a suivi sont devenues la première étape significative de la « légitimation » scientifique des vols spatiaux.  Un certain nombre d’années s’étaient écoulées. Le 8 juin 1927, un autre groupe savant de premier plan, la Société astronomique de France (Société astronomique de France), tenait son assemblée générale annuelle dans le splendide amphithéâtre Richelieu de l’Université de la Sorbonne. Robert Esnault-Pelterie y a prononcé une conférence « L’Exploration par fusée de la très haute atmosphère et l’avenir des communications interplanétaires ». Il a commencé par souligner le lien avec sa présentation révolutionnaire quinze ans plus tôt, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs. Notre président [de Société], le général [Gustave] Ferrié, sur la suggestion de notre collègue M. [André] Hirsch, m’a demandé à plusieurs reprises de présenter, avec plus de détails, à notre Société la conférence [sur les fusées] que j’avais donnée le 15 novembre 1912 à la Société française de physique…Fichier:Avion Bleriot XI 1909.jpg — WikipédiaLa conférence d’Esnault-Pelterie « suscite un vif intérêt » et le public « l’interrompt fréquemment par des applaudissements » (Touchet 1927).  Le mentionné ci-dessus André Louis-Hirsch, 1899-1962, fils d’un important banquier parisien, le baron Hirsch, s’est intéressé aux sciences dès son plus jeune âge. Hirsch a rejoint la Société française d’astronomie alors qu’il n’avait que 13 ans. En janvier 1918, pendant la Première Guerre mondiale, André – encore adolescent – a déposé un brevet pour une technique de sécrétion à long terme télégraphie à distance utilisant le rayonnement infrarouge. La réputation scientifique de Hirsch en avait fait un ami proche de Robert Esnault-Pelterie, qui avait 18 ans de plus qu’André.  Six mois après sa conférence du 26 décembre 1927, Esnault-Pelterie et Hirsch organisent un dîner pour discuter de l’avenir de la science émergente du voyage spatial (Heflin 1961). Plusieurs hommes éminents se sont réunis à la maison de la mère de Hirsch, dont les physiciens Jean Baptiste Perrin (Prix Nobel de physique, 1926) et Charles Fabry, les astronomes Ernest Esclangon et Henri Chrétien, directeur du service hydrologique de la Marine française et président du Société française d’astronomie Eugène Fichot, le général Gustave Ferrié, pionnier de nombreuses applications de la radiotélégraphie, et un écrivain de science-fiction JH Rosny l’aîné.File:Nieuport IV.G colour drawing.jpg - Wikimedia CommonsLes invités ont discuté du nom qu’il convient de donner à la nouvelle science des vols spatiaux. André Hirsch a suggéré le mot cosmonautique (cosnautique), mais il n’a pas plu. Puis Esnault-Pelterie a proposé la sidération, le mot structuré de manière similaire à l’aviation (Ananoff 1978). Il n’a pas non plus été accepté. Ensuite, Rosny a proposé le mot astronautique (astronautique). C’était ça ! Les scientifiques ont immédiatement adopté le mot (Heflin 1961 ; Ananoff 1978).  La Société française d’astronomie a hardiment étendu son soutien à ce que beaucoup considéraient au mieux comme une poursuite utopique. Dans le numéro de février de son bulletin, le président de la société Eugène Fichot annonçait au monde la création de la nouvelle science,  M. Esnault-Pelterie a souhaité placer cette science de demain, l’astronautique, — si magnifiquement nommée par l’un de nos plus puissants écrivains, M. JH Rosny l’aîné, et encourageant par son évocation magique du passé lointain de l’humanité à faire avancer à] la vision prophétique de l’avenir — sous l’égide de la plus ancienne et de la plus belle des sciences, l’astronomie.Aéroplane Blériot XI | musée des Arts et MétiersEn un mois, la Société française d’astronomie publie la version augmentée (sous un titre légèrement modifié) de la conférence d’Esnault-Pelterie de juin 1927 dans un supplément spécial à un numéro de mars de son bulletin et en livre séparé  » L’Exploration par fusée de la très haute atmosphère et la possibilité des voyages interplanétaires  »

Plus loin dans son livre, Esnault-Pelterie a également écrit sur « … la probabilité que les astronautes trouvent de la vie sur Mars et sur Vénus… », en utilisant le mot astronautePensées sur la planète: J'ai piloté le Blériot XILa Seconde Guerre mondiale réduirait bientôt les liens internationaux naissants en ruines fumantes. Le premier lauréat du prix REP-Hirsch, Hermann Oberth, a déménagé en Allemagne pendant la guerre et est devenu citoyen allemand en 1940. Il a rejoint Wernher von Braun en 1941 en tant que conseiller au centre de développement de fusées de Peenemünde. En 1943, Oberth a été transféré au développement de missiles antiaériens à propergol solide ailleurs en Allemagne. Le centre de Peenemünde a produit le formidable missile balistique A-4, également connu sous le nom de V-2.

Le 8 septembre 1944, l’armée allemande lança les premiers missiles V-2 lors d’une opération de combat contre Londres et libéra Paris, la ville où le prix REP-Hirsch de fusées et d’exploration spatiale avait vu le jour 15 ans plus tôt.  Robert Esnault-Pelterie et son ami André Hirsch ont ainsi franchi une étape importante dans la transformation d’une quête de vol spatial en une entreprise scientifique et technologique sérieuse. Une grande société savante « oint » l’astronautique. L’intégration des fusées et des vols spatiaux dans le courant dominant de la science et de l’ingénierie s’est avérée indispensable à la réalisation de l’ère spatiale. Les sociétés d’amateurs, les passionnés de fusées et les magazines populaires n’auraient jamais amené l’exploration spatiale là où elle en est aujourd’hui au 21e siècle.

Deux ans plus tard, en 1930, Esnault-Pelterie écrivit un traité complet sur les fusées et les vols spatiaux sous le titre « L’Astronautique » (Esnault-Pelterie 1930). Il a présenté la nouvelle science de manière cohérente et détaillée : il a discuté du mouvement des fusées dans le vide et l’air ; écoulements de gaz considérés dans des tuyères convergentes-divergentes ; thermodynamique appliquée aux processus de combustion de diverses combinaisons combustible-comburant ; et a souligné les propriétés exceptionnelles de l’hydrogène atomique comme propulseur. Esnault-Pelterie a décrit les applications possibles des fusées, y compris les études des aurores boréales et de la haute atmosphère, les missions vers la Lune et vers les planètes. Il a suggéré des roues de réaction pour le contrôle d’attitude des engins spatiaux et a discuté des effets des vols spatiaux sur les humains.  Le nom du nouveau domaine de la science et de l’ingénierie – l’astronautique – a donc été fermement établi et rapidement accepté. Les scientifiques français ne considéraient pas le mot astronautique comme un mot de la littérature de science-fiction : ils l’ont inventé pour le domaine scientifique émergent. Le mot astronautique est devenu connu du monde exactement dans le sens voulu, l’art ou la science de la conception, de la construction et de l’exploitation de véhicules spatiaux, et il est entré dans de nombreuses langues.

Le New York Times a publié des commentaires éditoriaux intitulés « Astronautics » le 8 mars 1928, peut-être la première utilisation du mot en anglais dans une publication majeure (New York Times 1928). La réaction favorable rapide du New York Times à l’apparition de la nouvelle science et à la création du prix REP-Hirsch (annoncé dans le numéro de février du Bulletin de la Société française d’astronomie) a été remarquable. Quelques années plus tôt, en 1920, l’éditorial du journal ridiculisait l’idée que la propulsion par fusée fonctionnerait dans le vide et remettait en question l’intégrité et le professionnalisme de Robert H. Goddard. L’American Interplanetary Society, le prédécesseur de l’American Rocket Society, a changé le nom de sa publication mensuelle officielle de « Bulletin » à « Astronautics » en mai 1932.  Esnault-Pelterie s’intéresse principalement à l’astronautique théorique. Cependant, il a également initié le développement pratique des moteurs de fusée à liquide. En 1931, Esnault-Pelterie fait la démonstration d’un moteur fonctionnant à l’essence et à l’oxygène liquide. En octobre de la même année, il a perdu le bout de quatre doigts de la main gauche lors d’expériences avec de l’essence et du tétranitrométhane comme propulseurs de fusée. Cet accident a conduit à sélectionner de l’oxygène liquide moins dangereux comme comburant pour les futures fusées françaises.

La guerre mondiale met un terme à l’œuvre d’Esnault-Pelterie en 1939. Après la guerre, il s’installe en Suisse. Le chef du groupe astronautique de l’Aéro-Club de France Alexandre Ananoff constate en 1950 qu’Esnault-Pelterie « se désintéresse définitivement des recherches [actives] sur les communications interplanétaires [voyages]. Nous regrettons très sincèrement la perte que cet état de choses a causé dans la science de l’astronautique ». Le premier congrès international d’astronautique s’ouvre cette année-là à Paris, organisé par Ananoff. La réunion a lancé une série de congrès annuels menés sous l’égide de la Fédération internationale d’astronautique, créée en 1951. Les nouvelles générations d' »astronautes », comme on les appelait au début des années 1920 et 1930, menaient désormais la charge.  Robert Esnault-Pelterie décède en 1957. Son ami courageux et généreux André Louis-Hirsch rejoint l’armée française comme officier de réserve dans les communications avec le début de la Seconde Guerre mondiale. Il est décoré de la Croix de Guerre lors des premiers combats contre les Allemands. Hirsch devint prisonnier de guerre en 1940 mais ne cessa de résister à l’ennemi. En conséquence, il a passé presque toute sa captivité en détention dans la forteresse de Lubeck. André Hirsch est décédé en 1962.

Robert Esnault-Pelterie (1881-1957)

Ingénieur et aviateur français qui a apporté d’importantes contributions pionnières aux débuts du vol plus lourd que l’air en Europe. Il construit une copie du planeur réalisé en 1902 par les frères Orville et Wilbur Wright. Comme il se méfiait de leur technique de pilotage, il innova donc en inventant l’aileron (un profil aérodynamique mobile au bord de l’aile). Il a utilisé une roue actionnée à la main pour les contrôler. Utilisés symétriquement, ils assurent la stabilité longitudinale. Utilisés de façon différentielle, ils contrôlent la stabilité latérale. En 1907, il construit l’un des premiers monoplans, REP-1, plus remarquable pour son moteur radial 7 cylindres innovant. C’était le premier avion avec un fuselage complètement fermé. Son vol le plus long dans cet avion n’a duré que 600 m (2 600 pieds). Il a également inventé un nouveau type de pompe à carburant.

http://www.astronauticsnow.com/history/esnault-pelterie/index.html

https://www.gifas.fr/en/le-gifas/presentation/notre-histoire

https://www.ctie.monash.edu.au/hargrave/rep.html

https://todayinsci.com/12/12_06.htm#death

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