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28 décembre 2005 – Mise en orbite du 1er satellite du projet européen de navigation par satellites Galileo

Do Galileo satellites work all over the world? | EU Agency for the Space ProgrammeLe premier satellite du projet européen Galileo est mis en orbite.Image Ce projet a pour but de concurrencer le système de géo positionnement par satellite, le GPS américain.Galileo prototype GIOVE-A switched off after 16 years in orbit - GPS WorldGiove ouvre la voie à Galileo ImageAllez, allez Galilée ! Le satellite Giove-A est arrivé à Baïkonour prêt à être lancé le 28 décembre à bord de Soyouz-Fregat. Giove-A est la première étape de la mise en œuvre du système européen de navigation par satellite Galileo, qui comprendra à terme une constellation de 30 satellites devant entrer en service pleinement opérationnel en 2010.ESA - Mise en orbite du premier satellite Galileo destiné à tester les technologies clés1er satellite prêt à être lancéImageGiove-A 1, le 1er satellite du système Galileo, est arrivé il y a quelques jours au cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, où il sera mis en orbite à la fin du mois par un lanceur Soyouz- Fregat.Galileo: Europe prepares for October launchGiove-A est un satellite précurseur conçu pour effectuer des opérations de validation en orbite (IOV) pour la constellation Galileo.  Son jumeau Giove-B le rejoindra en 2006. Ensemble, les 2 satellites précurseurs couvriront la 1 ère phase de Galileo IOV, au cours de laquelle ils testeront de nouvelles technologies indispensables à la construction de la constellation complète.Satellitennavigationssystem Galileo wieder im Probebetrieb | Wissen & Umwelt | DW | 22.07.2019La mission de Giove-A est triple : ImageValider les technologies critiques, comme les nouvelles horloges atomiques

Créneaux de fréquences sécurisés attribués à Galileo par l’Union internationale des télécommunications (UIT)Galileo : Mise en service du GPS européen jeudi 15 décembre 2016 - Sciences et AvenirCaractériser l’environnement de l’orbite terrestre moyenne dans laquelle évolueront les satellites Galileo.

Soutenir la navigation par satellite en EuropeRaumfahrt: Galileo-Satellitennavigation ist vollständig ausgefallen - Golem.deAprès cette 1 ère étape, 4 satellites seront lancés en 2008 pour former le noyau initial de la constellation. Ces satellites valideront le concept de base de Galileo et le segment sol, jetant les bases du système complet de 30 satellites.

La constellation Galileo comprendra 27 satellites opérationnels et 3 satellites de réserve en orbite, en orbite circulaire à une altitude d’environ 24 000 km. La charge utile de chaque satellite comprend des instruments de synchronisation (par exemple, des horloges atomiques), des générateurs de signaux et des équipements d’amplification de signaux. Le lancement prochain de Giove-A ouvrira la voie au développement d’un système européen de navigation par satellite. Galileo, fonctionnant aux côtés des systèmes américain GPS2 et russe Glonass3, commencera à fournir des services en 2010 pour une large gamme d’applications dans de nombreux secteurs, notamment le transport aérien et routier, le transport maritime et l’agriculture. 1 Giove : Galileo In-Orbit Validation Element 2 GPS : Global Positioning System 3 Glonass : GLObal Navigation Satellite System

Premier satellite Galileo en orbite pour démontrer des technologies clésImmenstaad: Galileo-Projekt kommt voran - SWR AktuellESA PR 61-2005. Le premier démonstrateur Galileo est en orbite, marquant la toute première étape vers la pleine opérabilité du nouveau système mondial de navigation par satellite européen, dans le cadre d’un partenariat entre l’ESA et la Commission européenne (CE).  Giove A, le premier élément de validation en orbite de Galileo, a été lancé aujourd’hui depuis Baïkonour, au Kazakhstan, au sommet d’un véhicule Soyouz-Fregat exploité par Starsem. ImageAprès un décollage classique à 05h19 UTC (06h19 CET), l’étage supérieur de Fregat a effectué une série de manœuvres pour atteindre une orbite circulaire à une altitude de 23 258 km, inclinée à 56 degrés par rapport à l’équateur, avant d’être en toute sécurité déployant le satellite à 09:01:39 UTC (10:01:39 CET). «Des années de coopération fructueuse entre l’ESA et là CE ont maintenant fourni une nouvelle installation dans l’espace pour améliorer la vie des citoyens européens sur Terre», a déclaré le directeur général de l’ESA, Jean Jacques Dordain, félicitant l’ESA et les équipes industrielles pour le lancement réussi.ImageCe satellite de 600 kg, construit par Surrey Satellite Technology Ltd (SSTL) de Guildford, au Royaume-Uni, a une triple mission. Premièrement, il sécurisera l’utilisation des fréquences attribuées par l’Union internationale des télécommunications (UIT) pour le système Galileo. Deuxièmement, il démontrera des technologies critiques pour la charge utile de navigation des futurs satellites Galileo opérationnels. Troisièmement, il caractérisera l’environnement radiatif des orbites prévues pour la constellation Galileo.  Anciennement connu sous le nom de GSTB-V2/A (Galileo System Test Bed Version 2), Giove A embarque deux horloges atomiques redondantes au rubidium de petite taille, chacune avec une stabilité de 10 nanosecondes par jour, et deux unités de génération de signaux, une capable de générer un signal Galileo simple et l’autre, des signaux Galileo plus représentatifs. Ces deux signaux seront diffusés via une antenne multiéléments en bande L conçue pour couvrir toute la Terre visible sous le satellite. Deux instruments surveilleront les types de rayonnement auxquels le satellite est exposé au cours de sa mission de deux ans.EU sent horror Galileo warning – bloc faces huge economic blow over vulnerability | Science | News | Express.co.ukLe satellite est sous le contrôle de la propre station au sol de SSTL. Tous les systèmes fonctionnent bien, les panneaux solaires sont déployés et la vérification en orbite du satellite a commencé. Une fois la charge utile activée, les signaux Galileo diffusés par Giove A seront soigneusement analysés par les stations au sol pour s’assurer qu’ils satisfont aux critères des dépôts de l’UIT.

Premier pas pour GalileoESA - Qu'est-ce que Galileo?Un second satellite démonstrateur, Giove B, construit par le consortium européen Galileo Industries, est actuellement en test et sera lancé ultérieurement. Il doit démontrer le Passive Hydrogen Maser (PHM) qui, avec une stabilité meilleure que 1 nanoseconde par jour, sera l’horloge atomique la plus précise jamais lancée en orbite. Deux PHM seront utilisés comme horloges principales à bord des satellites Galileo opérationnels, avec deux horloges au rubidium servant de secours.  Par la suite, quatre satellites opérationnels seront lancés pour valider l’espace de base Galileo et les segments sol associés. ImageUne fois cette phase de validation en orbite (IOV) terminée, les satellites restants seront lancés pour atteindre la pleine capacité opérationnelle (FOC).  Galileo sera le propre système mondial de navigation par satellite de l’Europe, fournissant un service de positionnement global hautement précis et garanti sous contrôle civil. Il sera interopérable avec le système de positionnement global (GPS) des États-Unis et le système mondial de navigation par satellite (Glonass) de la Russie, les deux autres systèmes mondiaux de navigation par satellite. Galileo fournira une précision de positionnement en temps réel jusqu’à la gamme métrique avec une intégrité inégalée.  De nombreuses applications sont prévues pour Galileo, dont le positionnement et les services à valeur ajoutée dérivés pour le transport routier, ferroviaire, aérien et maritime, la pêche et l’agriculture, la prospection pétrolière, les activités de protection civile, le bâtiment, les travaux publics et les télécommunications.Galileo. 17 ans après, le « GPS européen » entre en serviceGalileo : le plus grand projet d’infrastructure d’Europe [Publié le 28 décembre 2005]

Il y a cinq cents ans, les gens se tournaient vers les étoiles pour naviguer, comptant sur leur position dans l’hémisphère pour les guider à travers les continents et les océans. Aujourd’hui, les étoiles ont été remplacées par des satellites.

Orbitant à une distance d’environ 23 000 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre, plusieurs dizaines de satellites, dont beaucoup ont été envoyés à la fin des années 1950 et 1960 par les États-Unis et l’Union soviétique à des fins militaires, fournissent aux navires et aux avions un système de navigation global. ImageAu cours des 10 dernières années, le nombre de satellites utilisés à des fins commerciales a augmenté rapidement, mais les États-Unis dominent toujours le domaine et le Pentagone en contrôle l’accès. Tout cela va changer dans les prochaines années avec le lancement de Galileo, le système mondial européen de navigation par satellite. Le satellite GIOVE-A- le premier de ce qui deviendra à terme une constellation de 30 satellites encerclant le globe – doit être lancé mercredi matin.  Une industrie mondiale des services Lorsque Galileo sera pleinement opérationnel, partout dans le monde, les gens pourront compter sur la technologie satellitaire de l’ESA pour la navigation personnelle. Dans le nord de la Norvège, par exemple, où il n’est pas possible d’accéder aux systèmes mondiaux de navigation car le réseau satellitaire actuel ne couvre pas la région, une combinaison de Galileo et de téléphones mobiles spéciaux permettra aux gens de déterminer leur position exacte, au mètre près, gratuit.Airbus Defence and Space supprime 260 postes à ToulouseLes chaînes commerciales, en revanche, factureront des frais pour leur utilisation. Une entreprise de transport, par exemple, pourra savoir où se trouve chacun de ses camions, tandis que les camionneurs eux-mêmes comptent sur Galileo pour les aider à naviguer dans les villes étrangères.  Plus grand projet d’infrastructure jamais réalisé en Europe, Galileo est dirigé par l’Agence spatiale européenne et la société Galileo Industries, un consortium basé en Allemagne qui comprend des géants de l’industrie spatiale européenne comme EADS, Alcatel et Alenia Spazio. Au moment où les opérations de la constellation de 30 satellites commenceront, l’UE aura investi environ 3,8 milliards d’euros (4,5 milliards de dollars) dans cet ambitieux projet.

Galileo crée des opportunités d’emploi Galileo. Le "GPS européen" est entré en service - Multimédia - Le TélégrammeLa navigation mondiale devient rapidement un marché lucratif. Les États européens participant au projet Galileo s’attendent à de gros retours sur investissement. Les partisans du projet prédisent qu’il entraînera la création de quelque 140 000 emplois dans le secteur de la haute technologie et générera 74 milliards d’euros de revenus au cours des 20 prochaines années.

L’Allemagne, en tant que plus grand investisseur financier de Galileo, espère tirer le meilleur parti du système, et a été un ardent défenseur du lobbying pour l’approbation de l’ESA.  Après son achèvement, le système de navigation européen Galileo guidera les camions transportant des marchandises sur les autoroutes européennes, il aidera les avions à atterrir dans les aéroports bondés d’Europe, il aidera les navires à accoster dans ses ports très fréquentés et il aidera les aveugles à trouver leur chemin dans les rues de la ville.  Mais pour de nombreux Européens, la chose la plus importante à propos de Galileo est qu’il va sevrer l’UE de sa dépendance technologique vis-à-vis du système de positionnement global (GPS) américain.Satellites Galileo : ça marche en Antarctique - Sciences et AvenirConclure un accord avec Washington

Les Européens se plaignent depuis longtemps que le GPS n’est pas fiable pour une utilisation critique car, en tant que système militaire, il peut et a été brouillé en temps de crise. Le système, qui est sous le contrôle du département américain de la Défense, peut être déclassé ou même désactivé si le gouvernement estime qu’il est manipulé par un État ennemi ou un groupe terroriste.

Cela s’est produit, par exemple, pendant la guerre au Kosovo lorsque les États-Unis ont restreint l’utilisation européenne du GPS. Ce manque de fiabilité a rendu le GPS irréalisable pour les applications où une légère imprécision pourrait entraîner des décès, comme le contrôle du trafic aérien.  Pendant plusieurs années, Galileo a été une sérieuse épine dans le pied des relations transatlantiques. ImageLes responsables de Washington craignaient que le spectre utilisé par Galileo n’interfère avec le signal GPS utilisé par l’armée, ce qui rendrait difficile pour les Américains de brouiller le signal en temps de crise.  D’autres aux États-Unis ont fait valoir que les systèmes de navigation par satellite devraient être disponibles gratuitement, comme le GPS, et qu’il n’y avait pas besoin d’une version commerciale. Mais Washington et Bruxelles sont parvenus à un accord en juin 2004 qui rendra les deux systèmes compatibles et interopérables tout en maintenant l’autonomie sur chaque système, éliminant ainsi tout conflit restant sur le projet.

Lancement du satellite Galileo

En 2005, le premier d’un réseau de satellites, nommé Galileo, a été lancé par un consortium de gouvernements et d’entreprises européennes. On s’attendait à ce que d’ici 2011, Galileo se compose de 30 satellites offrant une couverture mondiale comme alternative au monopole américain avec son système de positionnement global (GPS). D’un coût de 4 milliards de dollars, il s’agissait du plus grand projet spatial jamais réalisé en Europe, dont un tiers a été financé par les gouvernements et le reste par huit entreprises. Le GPS américain étant contrôlé par les militaires, le réseau satellitaire européen est conçu pour assurer une autonomie pour un usage civil, mais aussi offrir plus de précision pour un service payant. Les clients sont censés inclure des services pour les petits aéroports, les transports et les fabricants de téléphones mobiles afin d’intégrer les capacités de navigation.

https://www.esa.int/Applications/Navigation/Galileo/First_Galileo_Launch/First_Galileo_satellite_on_orbit_to_demonstrate_key_technologies

https://www.dw.com/en/galileo-europes-biggest-infrastructure-project/a-1837675

https://cnes.fr/en/web/CNES-en/4314-giove-blazes-the-trail-for-galileo.php

https://todayinsci.com/12/12_28.htm#event

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