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28 décembre 2016 – L’écrivain et académicien Michel Déon

ImageMichel Déon, «seigneur des lettres», le dernier exil d’un «hussard»ImageRevêtu de l’habit vert, aux couleurs de cette Irlande qu’il avait élue comme dernier havre d’une vie fertile en voyages immobiles, Michel Déon (1919-2016) entra sous la Coupole le 22 février 1978. On peut y voir le dernier avatar d’une liaison tumultueuse, ponctuée de ruptures et de retrouvailles, entre la Ville Lumière et ce vagabond stendhalien toujours en partance.  Michel Déon, de son vrai nom Édouard Michel, naît à Paris le 4 août 1919. Déjà la capitale se montre impuissante à retenir le nomade en herbe que sollicite la chaude lumière du Midi et l’insistante musique du bonheur. C’est d’abord Monaco, lié au souvenir fugace d’un père conseillé à la cour du prince Louis II, puis les rues du vieux Nice. Après la mort prématurée de son père en 1933, Édouard revient avec sa mère à Paris, fréquente le lycée Janson-de-Sailly puis la faculté de droit. Au carrefour d’une jeunesse prématurément livrée aux emballements de l’histoire, le jeune étudiant hésite entre deux voies qui s’ouvrent devant lui comme autant de tentations incertaines : la politique à l’ombre du vieux Maurras et de L’Action française dont il est le secrétaire de rédaction de 1942 à 1944, et la littérature à l’appel de ces maîtres exigeants – Stendhal et Toulet – que l’on se donne à vingt ans et pour toujours. Après la Libération, Michel Déon sillonne l’Europe et les États-Unis et fait un sort à ses regrets dans quelques livres maladroits.Michel Déon, romancier du bonheur perdu - L'ExpressJe ne veux jamais l’oublier (1950), miroir fêlé d’un bonheur envolé, marque son entrée dans les lettres et son départ vers le Nouveau Monde dont il revient avec La Corrida (1952), histoire d’un réfugié meurtri dont on gage qu’il ressemble à l’auteur comme un frère. Il fait bientôt escorte aux « hussards* » [Les Hussards* : L’expression « les Hussards » désigne un mouvement littéraire français des années 1950 et 1960, qui portait l’amour du style et l’impertinence en étendard. Les écrivains rattachés à ce mouvement ne se sont pas donné ce nom eux-mêmes et n’ont pas prétendu constituer un groupe] (Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent) qui ont entrepris de donner le coup de grâce aux mandarins de l’existentialisme parisien. De 1952 à 1956, il publie trois livres tendres et insolents : Le Dieu pâle (1954), Tout l’amour du monde (1955) et la vitriolique Lettre à un jeune Rastignac (1956). Ils sont suivis par trois livres disparates où s’affirme, dans un style intimiste, une très étonnante maîtrise des choses du cœur : Les Trompeuses Espérances (1956), Fleur de colchique (1957) et Les Gens de la nuit (1958), un adieu tendrement déchiré aux aventures nocturnes de Saint-Germain-des-Prés qui prélude à de nouveaux départs. ImageLe Portugal, le Tessin, la Grèce accueillent successivement l’écrivain qui n’oublie pas pour autant les épreuves que traverse son pays, comme en témoigne un essai sur L’Armée d’Algérie et la pacification (1959) et un roman sur le contre-terrorisme en Afrique du Nord, La Carotte et le Bâton (1960). Mais la quête obstinée du bonheur reste le ressort secret d’une œuvre qui échappe aux miasmes de l’histoire. Elle nourrit le second tome de Tout l’amour du monde (1960) et Le Balcon de Spetsaï (1961). Le souvenir lumineux de cette île des Cyclades contrastant avec la noirceur des petits complots de la vie parisienne conduit Michel Déon à quitter Paris en 1964. Il s’installe à Spetsaï et écrit avec parcimonie. Entre 1964 et 1970, il publie peu : un récit attachant Le Rendez-vous de Patmos, une corbeille de nouvelles tendres et cruelles, Un parfum de jasmin, et un pamphlet swiftien, Megalonose. C’est qu’il mûrit son œuvre la plus forte et la plus ambitieuse : Les Poneys sauvages (1970), chant funèbre ample et puissant sur la décadence de l’Occident, qui obtient le prix Interallié. Pour Michel Déon, c’est la consécration du succès et la rencontre avec un large public.ImageEn 1973, l’Académie française couronne Un taxi mauve, roman échevelé à la gloire de l’Irlande, dernier refuge, à partir de 1969, de ce nomade sédentaire. Viendront ensuite Le Jeune Homme vert (1975) et Les Vingt Ans du jeune homme vert (1977), roman d’apprentissage qui est aussi une chronique douce-amère de la vie française depuis 1918. L’ombre de Stendhal plane sur ces deux romans, comme sur Je vous écris d’Italie (1984). Michel Déon a écrit également un délicieux conte pour enfants, Thomas et l’Infini, Un déjeuner de soleil (1981), biographie imaginaire d’un romancier cosmopolite dont bien des traits sont empruntés à Paul Morand (à qui il fut très lié) et une gerbe de souvenirs et de réflexions, Mes Arches de Noé (1978), composant le portrait d’un artiste solitaire qui a pu porter à un degré de perfection rare.                     ImageNécrologie : Michel Déon (1919-2016)

Écrivain français acclamé et membre de l’Académie française qui a élu domicile en IrlandeLa cour des grands: Roman (French Edition) : DÉON,MICHEL: Amazon.ca: LivresMichel Déon, décédé à Galway à l’âge de 97 ans, était l’auteur de plus de 50 romans, pièces de théâtre et essais, membre de l’Académie française et le plus irlandais des écrivains français.  Il est né Edouard Michel à Paris, fils de Paul Michel, fonctionnaire, et d’Alice de Fossey. Son père devient conseiller des Grimaldi et il grandit en partie à Monaco. Il a raconté le traumatisme de la mort de son père par une tumeur au cerveau alors qu’il était encore un garçon dans les poignants mémoires Your Father’s Room (2004). Il publie son premier roman, Adieu à Sheila, l’histoire de son idylle d’adolescent avec une Anglaise, en 1944, sous le nom de Michel Déon, le pseudonyme qu’il tient de sa grand-mère maternelle, Blanche Déon de Beaumont. Il change légalement de nom en 1965. Il rencontre Chantal Renaudeau d’Arc, qui deviendra son épouse, le soir du Nouvel An 1957. Ils ont deux enfants, Alice et Alexandre, et s’installent sur l’île grecque de Spetsai. Ils ont vécu entre Spetsai et Galway pendant deux décennies avant de s’installer définitivement à Tynagh, Co Galway à partir de 1988.  Ses deux romans les plus connus, The Wild Ponies et The Purple Taxi, se déroulent partiellement et entièrement en Irlande et remportent des prix prestigieux : le Prix Interallié et le Grand Prix de l’Académie française, respectivement. Sa renommée et son succès commercial persuadèrent l’Académie de l’élire comme son plus jeune « immortel » en 1978. A sa mort, il était le deuxième académicien français le plus âgé. Il considérait The Wild Ponies comme son meilleur livre. Elle posait la question ambitieuse, écrit-il, « du désenchantement qu’a vécu ma génération déracinée pendant et après la seconde guerre mondiale ». Le long métrage de 1977 de The Purple Taxi, avec Charlotte Rampling, Peter Ustinov, Fred Astaire et Philippe Noiret, a enchanté la France avec sa vision romantique du Connemara.ImageIl était l’un des quatre écrivains connus sous le nom de « Les Hussards » dans les années 1950. A droite politique, ils boudaient le sérieux de l’existentialisme et du « Nouveau roman », les lubies intellectuelles de l’époque. Monarchiste de longue date, il était obstinément et sans vergogne de droite, ayant travaillé dans sa jeunesse comme secrétaire de Charles Maurras, l’idéologue du mouvement d’extrême droite et du journal « l’Action française ». Pourtant, il était agréablement non sectaire dans la vie de tous les jours. Ceux qui remettaient en cause son amitié avec l’écrivain Jean Rolin – qui était aussi maoïste que maurrassien – ne comprenaient pas la littérature, disait-il. Il admirait Stendhal, Conrad et Joyce, et noua des amitiés littéraires avec Lawrence Durrell, Paddy Leigh Fermor, Milan Kundera et avec John McGahern et Ulick O’Connor en Irlande. La critique littéraire Josyane Savigneau le décrit avec justesse comme « un amoureux de la vie, du Sud, de la mer, des femmes, des boissons douces et fortes, du parfum du jasmin et du tabac aromatique… Tous ceux qui ont eu le bon la chance de le rencontrer n’oubliera jamais son charme, qui l’a accompagné jusqu’à un âge avancé. »Amazon.fr - La Montée du soir - Déon,Michel - LivresPendant des années, il s’est promené avec son chien Braque de Weimar dans la forêt de Portumna, coiffé d’un bonnet de tweed et brandissant une canne. C’était un écrivain prolifique et infatigable. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait déjà souffert du blocage de l’écriture, il a répondu qu’au contraire, s’il a reporté le moment où il s’est assis à son bureau dans l’Ancien Presbytère, c’est parce qu’il voulait prolonger l’anticipation du plaisir d’écrire. Son œuvre était extrêmement importante pour lui. En 2014, il s’est réjoui lorsque les écrivains William Boyd, Diane Johnson et Paul Theroux ont fait l’éloge de la traduction anglaise de son roman de 1975 The Foundling Boy.Amazon.fr - Un souvenir (roman). - DEON Michel - LivresL’un de ses derniers souhaits était de voir Horseman, Pass By ! Son hommage à l’Irlande, publié en anglais. Ce souhait a été exaucé lorsque la traduction, publiée par Lilliput Press, lui a été apportée sur son lit de mort. Il laisse dans le deuil sa veuve Chantal, sa fille Alice et son fils Alexandre.

Prix Michel Déon

Le prix Michel Déon a été créé en 2018 à la mémoire de l’écrivain français Michel Déon (1919-2016) qui a élu domicile dans l’ouest de l’Irlande. Il s’agit d’un prix conjoint décerné en alternance par la Royal Irish Academy en Irlande (financée par le ministère des Affaires étrangères) et l’Académie française en France. L’auteur lauréat reçoit un prix de 10 000 € et l’honneur de se rendre dans l’autre pays pour prononcer la Conférence Michel Déon l’année suivante.

En décembre 2018, la Royal Irish Academy a décerné le premier prix de non-fiction à l’historien Breandán MacSuibhne pour son livre »The End of Outrage : Post-Famine Adjustment in Rural Ireland » et il a prononcé sa conférence Michel Déon à Paris le 10 décembre 2019. Le 12 décembre 2019, l’Académie française a officiellement décerné son prix au romancier Stéphane Hoffmann pour « Les Belles Ambitieuses ». Le 29 septembre 2020, la Royal Irish Academy a décerné le prix 2020 à Conor O’Clery pour son livre The Shoemaker and his Daughter (Penguin Randomhouse). Regardez la cérémonie de remise des prix en ligne ci-dessous. Le lauréat 2021 du prix de l’Académie française est M. François Cérésa. Nous nous réjouissons d’accueillir les deux lauréats français à la Royal Irish Academy en septembre 2022.https://i.la-croix.com/729x486/smart/2018/12/06/1200987978/Lecrivain-academicien-Michel-Deon-Irlande-annees-1971-2016_0.jpgLa compétition

La Royal Irish Academy décernera le prix de non-fiction Michel Déon 2022 à l’auteur de l’ouvrage que le jury considère comme le meilleur ouvrage de non-fiction publié depuis le 1er avril 2020 dans les catégories éligibles. Lors de la sélection du gagnant, le jury recherchera : l’originalité ; qualité de l’écriture et contribution à la connaissance et/ou au débat public.

Le but du prix est :

– d’honorer la vie de Michel Déon (1919-2016) en poursuivant son travail de soutien et de promotion des talents d’écriture
– de pérenniser l’héritage de Michel Déon en célébrant la richesse et la diversité de l’expérience culturelle en Europe

Livres de non-fiction éligibles

Les livres de non-fiction éligibles auront été publiés depuis le 1er avril 2020 et pourront appartenir à l’une des catégories de non-fiction suivantes : autobiographie, biographie, études culturelles, histoire, études littéraires, philosophie et voyages. Les auteurs de toute nationalité résidant normalement sur l’île d’Irlande au moment de la nomination sont éligibles. Le livre doit être d’un seul auteur et en anglais ou en irlandais.

Les catégories de livres suivantes ne sont pas éligibles : – Publications RIA ; livres auto-édités ; manuels pratiques ; guides et livres pour enfants.

Les soumissions pour le prix 2022 sont maintenant fermées. Le gagnant sera annoncé en direct lors de la cérémonie de remise des prix le 15 septembre 2022.

Hommage à l’écrivain et académicien Michel Déon

Michel Déon s’est éteint hier en Irlande à l’âge de 97 ans.

Il avait appartenu – aux côtés de Roger Nimier, de Jacques Laurent ou d’Antoine Blondin – au courant littéraire des « Hussards », et était le dernier d’entre eux.Un déjeuner de soleil : Amazon.ca: LivresAuteur d’une cinquantaine d’ouvrages, Prix Interallié pour Les Poneys sauvages en 1970, il avait reçu en 1973 le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Un taxi mauve (dont l’action se déroule en Irlande – et qui a été adapté au cinéma par Yves Boisset en 1977 avec une distribution réunissant Philippe Noiret, Charlotte Rampling, Peter Ustinov et Fred Astaire).

Il avait été élu à l’Académie française en juin 1978 au 8e fauteuil, celui de Jean Rostand, et en était le Vice-doyen d’âge (après René de Obaldia) et le Vice-doyen d’élection (après Jean d’Ormesson). Il était également Commandeur de la Légion d’honneur.

Ce grand voyageur, qui avait effectué de nombreux séjours en Grèce ainsi qu’en Suisse, en Italie, aux Etats-Unis, au Canada, au Portugal, en Espagne ou au Maroc, avait « le goût des îles » et celui d’aller à la découverte des autres. Il s’était définitivement établi depuis 30 ans en Irlande, dans le comté de Galway, après avoir partagé les vingt années précédentes entre l’île grecque de Spetsai et l’ouest irlandais : « la Grèce m’aura obsédé (…) mais c’est l’Irlande qui m’aura gardé » .

Il y appréciait ses auteurs (notamment Joyce et Beckett) ainsi que ses paysages sauvages et ses habitants. Comme a pu le souligner la ministre de la Culture et de la Communication Mme Audrey Azoulay dans son communiqué d’hommage hier soir « son inspiration romanesque s’est nourrie notamment de cette terre d’Irlande qu’il aimait tant ». Il éprouvait le sentiment d’y avoir été merveilleusement accueilli, lui et sa famille.

Michel Déon était fortement engagé auprès de l’Université de Galway, notamment par le don de livres, et avait travaillé en étroite relation sur ce projet avec Mme Catherine Gagneux, notre Consule honoraire.

L’Ambassade a soutenu la traduction de son ouvrage paru en 2005, Cavalier, Passe ton chemin (titre inspiré d’un poème de William Butler Yeats), qui vient d’être publié en langue anglaise chez l’éditeur irlandais Lilliput Press. Michel Déon a pu avoir ce livre en mains il y a quelques jours. Il s’agit là véritablement de ses mémoires d’Irlande livrées à ses lecteurs.

L’Ambassadeur de France en Irlande, M. Jean-Pierre Thibault, et toute l’équipe de l’Ambassade saluent la mémoire et l’œuvre de cette figure majeure de la littérature française. Ils adressent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances ainsi que le témoignage de leur profonde sympathie et affection.

Une messe du souvenir aura lieu à Tynagh (comté de Galway), le lundi 2 janvier à 15 heures.

Un livre de condoléances sera également ouvert à la librairie Charlie Byrne de Galway (sur Middle Street) jusqu’au 6 janvier.

Citations de Michel Déon

« Une civilisation est, me semble-t-il, une sorte d’état de grâce ou l’autorité tutélaire, au lieu d’étouffer ses aspirations, offre à l’homme de la Cité, protection et liberté. Par «protection», j’entends un certain nombre de règles de vie en société qui restreignent nos libertés les plus anarchiques, pour que s’épanouissent la spiritualité dans certains cas, dans d’autres la création artistique (expression très générale) qui est une des nobles aspirations de l’homme sur cette terre. Même les artistes les plus athées, les plus dépourvus de spiritualité sont encore des croyants, ou alors, c’est que leur œuvre est sans âme. L’équilibre à trouver entre la main de velours et l’ouverture à toutes les créations et un des plus difficiles problèmes de ces derniers siècles. On en connait peu d’exemples depuis l’Antiquité, je parlerais volontiers, dans ce cas, d’harmonie, une harmonie qui pour les bienheureux possédés par la foi se nimbe du mystère de la poésie, puis, pour les autres, est le terrain idéal de la spéculation esthétique et philosophique. »Image« Vient un moment de la vie — mais lequel ? Il diffère pour chacun, très tôt pour les uns, très tard pour les autres, parfois jamais pour de rares élus comblés, mourant les mains, la mémoire et le cœur pleins —, vient donc un moment de la vie où nous nous apercevons que les amitiés, les amours, les sentiments et jusqu’aux mots et aux noms que nous croyons perdre par une sorte de maladresse déprimante, en réalité nous quittent d’eux-mêmes, animés d’une sournoise volonté de fuite.»

« A l’aube, il s’endormit, le menton baissé sur la poitrine comme un pantin disloqué, les traits tirés, vieilli soudain, quitté par l’énergique frénésie qui l’agitait dans la journée et la soirée. Je lus sur son visage las que ne parcourait aucun frémissement, l’essentielle qualité qui le distinguait des autres hommes : il était bon. Mieux encore, c’était un juste, perdu sur la terre où il ne rencontrait que de rares semblables. Et, miracle, cette bonté n’avait jamais altéré l’acuité de son regard, la lucidité de son intelligence.»

« Tout Taubelman était là, une énorme tête hugolienne remplie de songes tonitruants qui sortaient tantôt en pus de l’anthrax, tantôt en mots de sa bouche. En un sens, les mots étaient plus rassurants. Ils créaient un monde imaginaire auquel on ne pouvait pas rester insensible et sans doute avais-je tort de discuter sur des points de détail la vérité taubelmanienne. Cet homme entouré de fumées ne mentait pas plus qu’un autre et dégageait à sa manière une poésie dont l’attrait demeurait certain. »

L’académicien amoureux de la nature, figure de la jeune droite littéraire des années 50, vivait en Irlande depuis plus de quarante-cinq ans. Il est mort à l’âge de 97 ans.

https://www.lepoint.fr/livres/michel-deon-le-dernier-des-hussards-28-12-2016-2093414_37.php

https://www.liberation.fr/livres/2016/12/28/michel-deon-le-dernier-exil-d-un-hussard_1537930/

https://www.irishtimes.com/life-and-style/people/obituary-michel-deon-1.2925672

https://ie.ambafrance.org/Hommage-a-l-ecrivain-et-academicien-Michel-Deon

https://www.dicocitations.com/auteur/1509/Michel_Deon.php

https://www.ria.ie/grants-awards/prizes/michel-deon-prize

https://www.universalis.fr/encyclopedie/michel-deon/

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