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Boeing ukrainien abattu : un tribunal canadien met en lumière le rôle des hauts responsables iraniens, des pasdaran, dans le crash

Terrorisme d’État « La destruction du vol PS752 était un acte de terrorisme », conclut un tribunal ontarien

OTTAWA, ON – 09 JANUARY 2022

Près de deux ans après le drame du 8 Janvier 2020, un tribunal canadien a ordonné, lundi 3 janvier, qu’une compensation financière soit versée en dédommagement aux familles de six victimes du crash d’un avion de ligne ukrainien, abattu à Téhéran par un missile iranien. Dans une décision de la cour supérieure de l’Ontario, le juge a accordé aux plaignants 107 millions de dollars canadiens (74 millions d’euros) de compensations, plus les intérêts. Aucun détail n’a été donné sur la manière dont l’Iran va fournir cet argent, mais le juge s’est dit « convaincu qu’un certain niveau d’exécution pourrait bien être possible et qu’un certain niveau de dissuasion pourrait bien être établi ».

Les Gardiens de la révolution islamique d’Iran ont abattu l’avion le 8 janvier 2020, tuant les 176 personnes à bord, dont 55 citoyens et 30 résidents permanents canadiens. Les membres des six familles à qui le tribunal a accordé une indemnisation ont perdu conjoints, frères et sœurs, enfants, nièces et neveux à bord du vol PS752, selon une déclaration de leur avocat, Mark Arnold. Ils avaient intenté une action civile contre l’Iran et d’autres responsables qu’ils estiment être à l’origine de la catastrophe.

Un tribunal de l’Ontario a accordé 107 millions $, plus les intérêts, à six familles ayant perdu des proches dans la destruction du vol 752 d’Ukraine International Airlines en 2020, dans un jugement rendu le 31 décembre dernier.  Dans sa décision, le juge Edward Belobaba a accordé 100 millions $ de dommages-intérêts punitifs à partager entre les successions des six victimes ; 1 million $ pour perte de conseils, de soins et de compagnie ; et 6 millions $ pour la douleur et les souffrances, a rapporté lundi le Globe and Mail.

«[Le jugement] établit qu’au Canada, vous ne pouvez pas perpétrer un acte terroriste contre des citoyens canadiens, et si vous le faites, vous allez payer», a déclaré l’avocat des plaignants, Mark Arnold, selon le média.  Bien qu’il ne soit pas encore établi si les sommes dues seront versées par les défendeurs, dont l’Iran, le Corps des Gardiens de la révolution islamique ou encore le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, l’avocat s’est dit persuadé de percevoir la sentence dans son intégralité.  «Une fois la poussière retombée, nous allons poursuivre tout ce qui appartient à l’Iran pour le récupérer», a-t-il affirmé d’après le Globe and Mail.  Le juge de la Cour supérieure de justice de l’Ontario avait statué en mai 2021 que la destruction de l’avion était un acte de terrorisme intentionnel. Le ministère iranien des Affaires étrangères avait par la suite affirmé que ce jugement était sans fondement.  L’avion avait été abattu il y a presque deux ans, le 8 janvier 2020, tuant les 176 personnes à bord, dont 55 citoyens et 30 résidents permanents canadiens. Parmi les passagers, 138 se rendaient au Canada. L’attaque s’était déroulée dans un contexte d’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis après l’assassinat par l’administration Trump du général iranien Qassem Soleimani moins d’une semaine plus tôt, le 3 janvier.  Dans les heures précédant la tragédie, l’Iran avait tiré des missiles près de bases américaines en Irak, en guise de démonstration de force, et sa défense aérienne se trouvait en état d’alerte maximale.

³ Acte de terrorisme : le régime iranien détruit les preuves du crash de l’avion ukrainien

Le 8 janvier 2020, le régime iranien a lancé une volée de missiles sur une base militaire américaine en Irak en représailles supposées du meurtre de son principal commandant terroriste, Qassem Soleimani, tué par une frappe de drone américain cinq jours plus tôt. Quelques heures plus tard, une unité de défense aérienne des Gardiens de la révolution (pasdaran) du régime des mollahs à Téhéran a abattu le vol PS752 d’Ukraine International Airlines avec deux missiles sol-air, tuant les 176 passagers dont les membres d’équipage à bord. Les Iraniens ont pour tradition de marquer le 40e jour après la mort de leurs proches. De nombreuses personnes en Iran, notamment les familles des victimes, ont organisé des cérémonies le 17 février, sachant que les responsables du régime et les autorités ont mis en garde contre de tels rassemblements. Le 14 février 2020, dans une interview à NBC, Mohammad Javad Zarif, le ministre des Affaires étrangères du régime a déclaré que l’Iran ne pouvait pas déchiffrer la boîte noire d’un avion ukrainien abattu par l’Iran sans aide, mais qu’il ne la remettrait pas aux États-Unis ou à d’autres.

L’absence de la technologie nécessaire et le refus de remettre les boîtes noires à un pays étranger pour évaluation renforcent les soupçons quant aux intentions de l’Iran de dissimuler le rôle de ses hauts responsables – dont le Guide Suprême Ali Khamenei et le président Hassan Rohani – et des pasdaran (CGRI) dans cette horrible tragédie. Cette affaire s’est transformée en une crise intérieure et étrangère pour le régime. Sur la base de nouveaux rapports obtenus par le réseau interne du principal groupe d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), même les propres experts en voyages aériens du régime protestent contre le fait que des responsables aient autorisé la poursuite des vols de passagers malgré le fait que le CGRI ait mené des attaques de missiles contre des bases militaires abritant des troupes américaines en Irak. Selon les normes militaires, tous les vols de passagers devraient être annulés lors de tels affrontements militaires. Ces experts tiennent Khamenei, et les hauts commandants des pasdaran, notamment le chef Hossein Salami et le chef des unités de missiles Ali Hajizadeh, pour responsables à cet égard. Les experts des vols affirment que les pasdaran, sur la base de procédures standards, informent à l’avance toutes les tours de contrôle des aéroports du pays de ses lancements de missiles. Cela permet aux tours de contrôle d’interdire les vols de passagers dans des circonstances aussi délicates. Il est évident que les pasdaran ont délibérément omis d’informer les tours de contrôle du pays sur ses lancements de missiles le 3 janvier. En outre, le Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN) du régime, présidé par Rohani lui-même, a été pleinement informé de l’attaque de missiles. Le CSSN et Rohani sont donc directement impliqués et complices du crime atroce commis par le régime en abattant le vol de passagers PS752. Il convient de souligner qu’après l’abattage de l’avion ukrainien, tous les membres du CSSN, y compris Rohani, le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, le ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi, et d’autres membres du Conseil ont été complices de la dissimulation du rôle du régime.

UNE DÉCISION DÉLIBÉRÉE, DES MENSONGES ET DES DISSIMULATIONS 

Les experts en vol et en radar en Iran estiment que cet incident était tout à fait évitable. Des décisions délibérées prises par de hauts responsables du régime ont transformé toute l’affaire en une catastrophe majeure. Selon un expert du contrôle aérien de Téhéran, des représentants des pasdaran et de l’armée classique du régime sont constamment présents dans la tour de contrôle de l’aéroport international Khomeiny à Téhéran. Tout vol non programmé est immédiatement porté à l’attention de la tour de contrôle. Le fait que les commandants des forces aérospatiales des pasdaran aient refusé d’informer la tour de contrôle sur les lancements de missiles du 8 janvier était certainement un geste délibéré, selon ces experts. Il est assez révélateur qu’un autre avion passant au-dessus de l’espace aérien de l’aéroport international de Khomeiny ait été témoin des tirs de missiles et ait même informé la tour de contrôle de cet incident. Une autre question soulevée par les experts du contrôle aérien du régime est le fait que l’avion ukrainien volait sur une route complètement routinière selon le calendrier prévu. Tout l’appareil de défense aérienne du régime est informé des trajectoires de vol des passagers. Par conséquent, abattre un avion de passagers sur une trajectoire aussi routinière est considéré comme totalement anormal et inacceptable. Les pasdaran affirment que leur système de défense anti-missile a pris l’avion pour un missile de croisière. Les experts en aéronautique du régime estiment que ce n’est qu’une justification trompeuse de la part des Gardiens de la révolution et qualifient ces propos de totalement intolérables. Les dimensions de l’avion et sa trajectoire de vol constante gagnant de l’altitude montrent clairement que les pasdaran mentent à propos d’une telle erreur.

Des témoins locaux affirment que l’une des mesures rapidement mises en œuvre par les pasdaran pour dissimuler davantage le crime a été l’envoi de bulldozers pour raser complètement le site de l’accident. Cela a détruit une grande partie des preuves/informations vitales et très sensibles qui auraient pu être obtenues de l’épave, ce qui a encore plus irrité les membres des familles et les amis des 176 victimes de l’avion. Les lois internationales stipulent clairement qu’une équipe tripartite composée du pays où l’avion s’est écrasé, du pays de fabrication de l’avion et du pays propriétaire de l’avion doit être mise en place pour examiner les pièces à conviction, notamment les boîtes noires. Il est évident que le refus de l’Iran de remettre les boîtes noires est un obstacle supplémentaire dans le processus d’enquête, sachant que les preuves seront accablantes pour le régime et les pasdaran. Cela ravive la fronde populaire après 72 heures de mensonges constants livrés par de hauts responsables du régime prétendant ne pas connaître la raison pour laquelle l’avion a été abattu. Il est désormais évident que tous les responsables ont été pleinement informés que le vol PS752 a été abattu par deux missiles sol-air des pasdaran et que leurs réponses à ce sujet visaient à tromper la population excédée afin de contenir d’éventuelles protestations qui ont finalement éclaté.

SITE DE MISSILES BALISTIQUES DES PASDARAN ADJACENT À L’AÉROPORT 

Le fait que l’un des plus grands sites de missiles balistiques du régime des mollahs se trouve près de l’aéroport international de Khomeiny, dans la région de Bidganeh, est moins discuté dans les médias internationaux et iraniens. Ce site a joué un rôle majeur dans l’accident de l’avion de ligne ukrainien. Les rapports indiquent que le vol PS752 a été abattu par une unité de défense aérienne des pasdaran située au sud-ouest de Téhéran. Le Brigadier Général Valad Bigi est le commandant du complexe aérospatial des pasdaran dans cette zone et les unités de défense aérienne sous son commandement ont abattu l’avion de ligne ukrainien. Plusieurs bases aéronautiques importantes des pasdaran sont situées dans ce grand complexe, notamment les brigades de missiles aéronautiques des pasdaran, les caches de missiles balistiques du régime et un site vital de recherche et développement de missiles des pasdaran. Cet ensemble de bases est situé à l’intérieur d’un complexe des pasdaran fortement fortifié, séparé par une clôture de sécurité fortifiée par des fils barbelés. Les pasdaran ont stationné un grand nombre d’unités de défense aérienne dans cette zone en raison de la sensibilité de la cache de missiles balistiques du régime.

Plusieurs unités de défense aérienne comprennent diverses batteries anti-aériennes et des missiles sol-air tels que les unités Tor-M1. Cette zone est située à quelques kilomètres seulement de l’aéroport international de Khomeiny et la plupart des vols internationaux prennent de l’altitude dans l’espace aérien au-dessus de ce complexe des pasdaran. Le fait que ces sites soient situés si près de l’aéroport international de Khomeiny illustre le rôle important joué par ce complexe de missiles des pasdaran dans l’écrasement de l’avion de ligne ukrainien. La base du 99e groupe de défense aérienne associé aux forces terrestres classiques de l’armée du régime est située au sud de ce site. En novembre 2011, une explosion massive à cet endroit a fait des dizaines de morts et de blessés parmi les commandants de missiles. L’explosion a été si grave que des zones de Téhéran ont été secouées en conséquence. Par conséquent, l’abattage du vol PS752 est la deuxième catastrophe massive liée à cet important complexe de missiles.   La carte montre l’aéroport international de Khomeiny dans le coin inférieur droit et le complexe de missiles des pasdaran au nord-ouest de l’aéroport.

Carte et images satellites des quatre bases de missiles affiliées à la force aérospatiale des pasdaran Base Al-Mahdi : Le 7ème groupe de missiles Hadid des pasdaran est stationné sur ce site. Des experts nord-coréens ont secrètement visité ce fort pour assurer la formation et inspecter les entrepôts de missiles balistiques du régime (cela inclut les Shahab-3 et autres missiles similaires). La Base Al-Mahdi est l’un des plus grands centres de missiles du régime et son existence a été révélée le 20 juin 2017 lors d’une conférence de presse de la coalition de l’opposition iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).  Base Modares : Ce site, anciennement connu sous le nom de Fort Amiralmomeneen et Fort Eqtedar des pasdaran, est situé à l’ouest du Fort Al-Mahdi. Cette zone était auparavant utilisée comme centre de recherche et de développement de missiles des pasdaran. Le 12 novembre 2011, une explosion dans un système de tête de missile a tué le chef du programme balistique des pasdaran, le général de brigade Hassan Moghaddam Tehrani, et des dizaines d’autres personnes. Actuellement, ce site est utilisé pour les cérémonies de la force aérospatiale des pasdaran et tous les travaux de recherche et développement précédemment menés sur ce site ont été transférés à Fort Falaq.

Base Sajjad : Cette base, située dans une région montagneuse, est associée à la force aérospatiale des pasdaran et abrite le 19e groupe de missiles Zolfaqar des pasdaran. Les missiles Naze’at et les drones des pasdaran sont détenus sur ce site. Leurs unités de défense aérienne sont stationnées autour de cette base, ce qui souligne encore son importance.   Base Falaq : Ce site, situé au sud de la base Sajjad, est affilié à la branche de recherche et développement aérospatial des pasdaran. Le complexe de recherche sur les missiles des pasdaran y a été transféré à la suite de l’explosion de la base Modares. [Note : La force aérospatiale des pasdaran se compose d’unités et de sites de missiles, d’unités de missiles sol-air, de drones, d’avions de guerre et d’hélicoptères.]

« Malheureusement, les crimes de la République islamique continuent, Ces choses se passent depuis les années 1980. Heureusement, la famille d’Amir Hossein a pu quitter l’Iran et venir au Canada. Il y a des communautés de défense des droits de l’homme ici qui, je l’espère, suivront cette affaire. Cette torture et ces crimes ne profitent pas à la République islamique d’Iran – ils rendent les gouvernements du monde entier, y compris le Canada, qui est profondément impliqué dans cette affaire, plus conscients du camp dans lequel se trouve l’Iran. Nous, les familles, sommes unies et nous ne laisserons pas la famille d’Amir Hossein seule. Nous espérons que dans les prochains jours, nous aurons de meilleures nouvelles et que nos familles continueront à être unies» déclare l’écrivain et dentiste d’origine canadienne Hamed Esmaeilion, dont l’épouse Parisa Eghbalian et la fille Reera Esmaeilion se trouvaient à bord du vol, est l’une des nombreuses personnes qui ont mis en lumière les nouvelles questions et les développements autour de cette affaire.

Canada / Vol abattu par l’Iran : « Pas de répit » selon le Premier ministre canadien, Justin Trudeau

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a souligné, samedi, que son pays ‘’ n’aura pas de répit’’ tant que l’Iran n’assumera pas ses responsabilités dans l’écrasement de l’avion de ligne ukrainien à proximité de Téhéran, deux ans plus tôt. Justin Trudeau participait à une conférence à distance, organisée dans la ville de Toronto (centre), à la mémoire des victimes du crash de l’appareil, qui s’est produit le 8 janvier 2020.  Sur les 176 passagers du vol ukrainien abattu par deux missiles sol-air iranien, tirés par un membre des « Gardiens de la Révolution », quelques minutes après son décollage, le 8 janvier 2020, il y avait 55 citoyens canadiens et 30 résidents permanents (ressortissants étrangers résidents au Canada).  « Je vous promets que nous continuerons toujours à nous battre pour obtenir la responsabilité, la transparence et la justice que vous méritez », a lancé Trudeau.  Le Premier ministre canadien a, par ailleurs, fustigé « l’inacceptable mépris total pour la vie humaine des Iraniens ».  De son côté, Hamed Esmaeilion, membre de l’Association des familles des victimes du vol PS-752, a déclaré au cours de la même cérémonie, que « Nous sommes à bout de patience ».  Cette Association exige que l’affaire soit traitée par l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI), une organisation onusienne qui siège à Montréal et que la Gendarmerie royale du Canada diligente une « enquête criminelle ». La même association demande le lancement « de mandats d’arrêt contre les hauts dirigeants politiques et militaires iraniens », tout en classant comme « organisation terroriste » le Corps des Gardiens de la révolution islamique. Il ressort du Rapport final officiel de l’Iran sur le crash a évoqué « une erreur humaine », en indiquant que « l’avion avait été abattu après avoir été mal identifié comme une cible hostile par la défense aérienne ».  Les autorités de Téhéran se sont contentées de « blâmer le personnel militaire pour l’erreur ».  Il convient de noter qu’un tribunal canadien de la province de l’Ontario a accordé une indemnisation de 107 millions de dollars aux familles de six passagers décédés dans le crash du vol,  De même, un juge de la Cour supérieure de justice de l’Ontario (plus haute autorité judiciaire provinciale), avait rendu un verdict, en mai 2021, dans lequel il a qualifié « la destruction de l’avion commercial peu après son décollage à Téhéran d’acte de terrorisme intentionnel ».  Rappelons que Justin Trudeau avait nommé moins de trois mois après ce crash, un « conseiller spécial pour la réponse continue du Canada à la tragédie du vol d’Ukraine International Airlines », en la personne de Ralph Goodale.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/05/boeing-ukrainien-abattu-un-tribunal-canadien-ordonne-l-indemnisation-des-familles-de-victimes_6108257_3210.html

https://www.google.fr/search?q=tribunal+canada+dans+le+crash+de+l%E2%80%99avion+de+ligne+ukrainien&sxsrf=AOaemvLcMf4HBfF-CgXcPMPiIvvm4fxMgw:1641614982398&ei=hg7ZYeveF8WEabKuqpAM&start=10&sa=N&ved=2ahUKEwjruYivpKH1AhVFQhoKHTKXCsIQ8tMDegQIARBE&biw=1280&bih=871&dpr=1

https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20210108-boeing-ukrainien-abattu-en-iran-des-proches-de-victimes-font-%C3%A9tat-de-pressions-de-t%C3%A9h%C3%A9ran

https://www.ncr-iran.org/fr/actualites/terrorisme-a-integrisme/de-nouvelles-informations-mettent-en-lumiere-le-role-des-hauts-responsables-iraniens-des-pasdaran-dans-le-crash-de-l-avion-de-ligne-ukrainien/

https://fr.euronews.com/2022/01/04/un-tribunal-canadien-l-iran-condamne-a-indemniser-les-familles-des-victimes-de-l-avion-aba

https://www.journaldemontreal.com/2022/01/04/vol-ps752–un-tribunal-ontarien-accorde-107-millions–aux-familles-endeuillees

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1794907/autorite-aviation-civile-iranerreur-humaine-vol-752-ukraine-international

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/crash-d-un-boeing-ukrainien-en-iran_2114038.html

https://csdhi.org/actualites/executions/13847-les-pasdarans-detruisent-les-preuves-du-crash-de-l-avion-ukrainien/

https://www.aa.com.tr/fr/monde/canada-vol-abattu-par-l-iran-pas-de-r%C3%A9pit-selon-trudeau/2469087

 

 

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