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Ainsi parle l’Histoire

Ainsi parle l’HistoireLes peuples de la Bible : Les AmalécitesNous sommes comme des papillons qui battent des ailes pendant un jour en pensant que c’est l’éternité.

L’homme « jeté au monde » des existentialistes est un de ces mythes constitutifs de la modernité que le décalage chronologique permet mieux maintenant de repérer comme tel. L’homme qui était à moitié nu et en face des animaux féroces, comment s’en est-il sorti ? Le cousin de singe faisait des choses étonnantes, impossibles pour les autres animaux. Son cerveau est un nouveau phénomène et l’homme aujourd’hui n’est pas seulement le fruit d’une évolution très différente de celle des autres espèces animales, mais également le fruit d’une évolution qui n’a plus rien à voir avec les générations précédentes. Il s’est enrichi dans le siècle qui vient de s’achever en se nourrissant de la montée de l’individualisme du siècle précédent, favorisé probablement, entre autres caractéristiques de la pensée scientifique de cette époque, par la confirmation expérimentale et l’illustration pratique de l’atomisme en physique.

Les principales caractéristiques des sociétés humaines, les différents aspects de leurs activités ont changé complètement la direction et le sens même de l’évolution. Le courant de l’évolution sociale a pris concrètement une direction claire, voulue avec conscience, au contraire d’auparavant qui était inconscient, forcé, inévitable et aveugle.

Introduction et Définition

(1) – Évènement du mois Janvier

(2) – Évènement du mois Février

(3) – Évènement du mois Mars

(4) – Évènement du mois Avril

(5) – Évènement du mois Mai

(6) –Évènement du mois Juin

(7) –Évènement du mois Juillet

(8) – Évènement du mois Août

(9) – Évènement du mois Septembre

(10) – Évènement du mois Octobre

(11) – Évènement du mois Novembre

(12) – Évènement du mois Décembre

 

L’évolution individuelle en parallèle avec l’évolution sociale

L’homme est comme un rosier, il a besoin de terre, d’une certaine température, d’humidité, de lumière ; les conditions biologiques pour être rayonnant et rester rayonnant. Est-ce que tous ces éléments sont suffisants pour montrer les secrets et toutes les capacités de l’homme dans la vie ? Il y a deux forces contraires qui coexistent à l’intérieur de nous : la force du bien et la force du mal. Nous nous mentons tout le temps, nos actes finalement sont le résultat de la manipulation de ce processus.

Cette planète bleue n’est qu’un grain de sable ou un petit caillou en comparaison avec la galaxie entière. Un seul individu ne peut pas faire la connaissance de tout. En face de nous, les milliards de gens nous regardent. Il faut savoir qu’on peut ajouter une feuille à cet héritage immense ou être comme une feuille verte jaunissante qui tombe finalement, pour disparaitre dans un cycle récurrent ?

L’air qu’on respire, c’est un air que les milliards des gens ont respiré, respirent et respireront ; la lune qu’on regarde à minuit l’hiver, c’était, c’est et sera regardée avec joie par des milliards d’autres humains. Nous sommes les héritiers d’une planète qui était, est et sera la maison des milliards d’êtres humains. À tout point de vue, il faut savoir libérer et préparer l’avenir à la hauteur de l’homme.

La force directive, c’est l’envie de vivre dans chacun de nous qui est très puissante et irremplaçable ; même dans le cas où un homme donne sa propre vie pour une idée.

Il y a beaucoup d’éléments qui construisent le caractère de l’être humain : la faim du pouvoir, de l’argent, du plaisir, du sexe, de la célébrité, l’envie d’un poste important dans la société, la reconnaissance et le respect des autres… mais en réalité, au moment où il a compris qu’en donnant son amour sans compter aux autres, en échappant à l’individualisme, l’Humanité commence.

Si quelqu’un regarde avec ses propres lunettes, il est loin de la réalité. Il ne peut pas se regarder sous tous les angles. Pour voir la réalité, on a besoin du regard des autres. Au moment où l’on pense que nous sommes quelqu’un de très important, on est orgueilleux et on n’a aucune valeur !  Pourquoi nous regardons-nous de cette façon ?

L’objectif pour l’homme est infini : il est le résultat d’une évolution permanente depuis presque 14 milliards d’années, depuis le Big-bang. Les découvertes extraordinaires dans tous les domaines scientifiques nous montrent que dès la première particule, ensuite les atomes et les molécules jusqu’à la dernière espèce – l’Homme – nous sommes tous le résultat d’un enchaînement unique dans le sens de l’évolution permanente. Des millions de révolutions ont eu lieu depuis la première particule jusqu’à présent l’homme. Sur ce chemin, la révolution est la logique de l’évolution. Maintenant, c’est à nous de décider ce qu’on va faire par la suite.

Est-ce que l’homme va prendre ses responsabilités avec une conscience collective pour commencer une nouvelle page de son histoire, aller plus loin dans tous les sens ou regarder ses destructions, résultat de son individualisme, ou de toutes les formes aliénantes qui le dispersent ?

Il faut admettre que le cerveau humain est le seul capable d’effectuer des recherches et en plus seul l’être humain est capable de changer. Si le changement n’est pas nécessaire, alors pourquoi cette capacité existe-t-elle en nous ? On peut ajouter que cela nous distingue de toutes les autres espèces. À ce jour, l’homme peut faire exécuter tous les travaux par les animaux. Avec la voiture, il peut se déplacer plus rapidement que les gazelles ; avec un avion, il peut voler plus haut qu’un aigle ; avec un sous-marin, il peut nager plus rapidement que les requins ou les dauphins…

Il peut utiliser des milliers d’objets avec des doigts fabriqués par lui-même pour faciliter les tâches. Il faut savoir que dans les trois parties de notre cerveau, il est enregistré les processus d’évolution, étape par étape. Nos gènes sont conçus pour garder en mémoire tout cela. La combinaison chimique de nos cellules est héritée du premier océan qui est la cause de notre existence. Dorénavant, nous sommes les narrateurs de notre histoire que l’on va écrire nous-mêmes. Mais dans quel sens ? Accepter la responsabilité de votre vie. Sachez que c’est vous qui vous emmènerez où vous voulez aller, personne d’autre.

Définitions de l’homme selon quelques philosophes de l’Antiquité à nos jours

Aristote (384-322 av. JC) disait que l’homme est un animal qui parle.

L’agnosticisme pense que l’homme n’a pas la capacité de connaitre et dit qu’on ne sait pas. Les dualistes désignent notamment les théories sur les relations entre l’âme et le corps, dont la plus connue est celle du philosophe R. Descartes (1596-1650) qui disait « je pense donc je suis. »

Thomas Hobbes (1588-1679), philosophe anglais s’appuie sur une vision très négative de l’Homme et disait que « L’Homme est un loup pour l’homme », Tandis que J.J Rousseau (1712-1778) et sa conception de l’homme selon laquelle, l’homme par sa nature est bon, mais la société le rend mauvais et le corrompt.

Ludwig Feuerbach (1804-1872) en tant que matérialiste mécanique disait que « l’homme est ce qu’il mange essentiellement » et pour Sigmund Freud (1856 – 1939) l’homme est un animal sexuel, mais selon Karl Marx (1818-1883) « les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde : il s’agit désormais de le transformer ». À ce propos Victor Hugo (1802-1885) disait : « Tout ce qui augmente la liberté, augmente la responsabilité ».

L’uniformité mène à la mort. On n’a peur de rien dans la vie autant que de l’uniformité. La première personne à agir et mettre en mouvement, d’autres naîtront et paraîtront après lui. On sait que nous sommes en danger, mais on risque de mieux connaître. Les anciens nous conseillent d’éviter le danger. Mais notre engagement nous a appris que celui qui ne risque pas n’a rien et qu’il est vide. Nos blessures sont les meilleures choses que la vie nous ait données, parce que chacune est un pas en avant.

Notre vie ne s’améliore pas par hasard, elle s’améliore par le changement. La plus grande découverte de notre génération a été de s’apercevoir qu’un homme peut changer sa vie en modifiant sa façon de penser. On peut encore poser la question suivante : si le changement n’est pas nécessaire, alors pourquoi cette capacité existe-t-elle en nous ? C’est à nous d’organiser le moment du changement, de le déterminer et de l’écrire.

La fertilité, la créativité d’une âme exaltée, curieuse est insatiable.

Voici la définition de l’homme un point de vue évolutif :

« L’homme est une créature intelligente, indépendante, consciente et libre. »

Le sens de l’être dans la vie de l’homme

L’homme a besoin profondément d’un sens dans sa vie. Erich FROMM dans son ouvrage, L’art d’aimer, dit : « Angoisse de la séparation et besoin de la surmonter : L’homme se trouve confronté à la solution d’un seul et même problème : comment surmonter la séparation, comment accomplir l’union, comment transcender sa propre vie individuelle et trouver l’unicité ? …. En ce sens, la séparation est source d’extrême angoisse. »

L’homme est obligé de choisir son propre chemin dans sa vie. Si l’homme n’y arrive pas, il ne peut pas trouver l’adaptation nécessaire et il se perd. La bataille perdue, il n’arrivera nulle part et finalement futilité, faux pas, folie, nihilisme, anarchisme. Mais l’homme ne peut pas déterminer comme ça sa vie, alors qu’est-ce qu’il faut faire ? Sa solitude lui semblait moins triste que cette chaîne d’habitudes qui vous attache pour la vie à un être pour qui vous êtes un objet de haine, ou, (bien pire !) pour qui vous n’êtes rien. S’il ne s’adapte pas avec le monde, il va disparaître comme d’autres espèces et l’évolution et son existence s’arrêtent. Comment l’homme peut-il faire pour que cet inconnu devienne connu ? Il a donc besoin d’un sens. L’équation de la vie humaine ne peut pas être résolue sans un sens. L’homme qui tourne sur lui-même n’a pas de sens dans sa vie. Le sens donne une direction et une conception dans la vie de l’homme. Celui qui a une ferme détermination change le monde selon sa volonté. Là où se trouve une volonté, il existe un chemin.

La mesure de la vie, c’est l’amour. Toute théorie de l’amour doit commencer par une théorie de l’homme, de l’existence humaine. Devant la douleur, il n’est plus ni vainqueur ni vaincu. On ne prouve sa victoire que par sa grandeur d’âme. Et la plus haute force est celle de la bonté.

L’homme n’est là que pour aimer et être aimé, que pour l’amour à tout point de vue. L’amour, précisément, est essentiel dans l’existence de l’homme. L’homme ne peut avancer qu’en développant sa raison, en trouvant une harmonie nouvelle. Qui aime bien se donne entièrement à tous ceux qu’il aime. L’amour, justement, est la réponse au problème de l’existence humaine. Le remède de tous les problèmes de l’humanité est uniquement l’amour et rien que l’amour.

Il ne peut d’ailleurs se limiter au plan personnel de l’acquisition et du développement des attitudes qui ont été décrites dans ce chapitre. Il est inévitablement et inséparablement lié au plan social. Si « aimer » signifie avoir une attitude aimante envers chacun, si l’amour est un trait de caractère, il doit se manifester non seulement dans notre relation à nos proches, mais aussi dans nos contacts professionnels et dans nos relations d’affaires. Il n’existe pas de « division du travail » entre l’amour envers les siens et l’amour envers les étrangers. Au contraire, le premier conditionne le second. Prise au sérieux, cette vérité entraînera sans aucun doute un changement profond dans les relations sociales auxquelles nous sommes accoutumés.

Les humains sont obligés de trouver les solutions avec deux contraintes permanentes : la première celle de la nature et la deuxième celle de la société ; mais ils ne peuvent résoudre aucun problème sans aimer. L’art d’aimer est un processus très long à apprendre tout au long de la vie. Sans amour, l’humanité ne pourrait survivre un seul jour.

Chaque personne, chaque être humain est le résumé du monde entier. En réalité, il est le résultat de la galaxie entière ; le fruit de tous les processus de l’évolution existe dans chaque être humain. Alors la question se pose : L’homme va-t-il continuer ce chemin ou va-t-il s’arrêter ?

En tous cas, nous avons exprimé que l’une des caractéristiques fortes du processus de l’évolution est d’avoir un sens et d’être irréversible. De la Galaxie à l’homme, l’univers ne reviendra jamais comme avant.

Introduction et Définition

L’ignorance n’est-elle pas la pire des servitudes ?

Vous pouvez lire dans mon essai :

La symphonie de l’évolution Femmes, les Fleurs des RêvesChapitre 12 – Le problème principal
Le monde existe-t-il objectivement, indépendamment de nous ?

Nous vivons dans un monde avec beaucoup d’éléments incertains et des changements permanents socialement et politiquement. Les questions sont les suivantes : quel chemin pour s’en sortir ? Quel vecteur pourrait nous montrer la bonne direction ? À ce propos, nous avons déjà parlé d’une histoire : l’échange de Jean-Paul Sartre avec son étudiant concernant la décision à prendre à propos d’une situation particulière et délicate :

L’étudiant demande au philosophe, ce qu’il faut faire face à ce dilemme : partir pour combattre les nazis, mais qui va s’occuper de sa mère ou rester avec sa mère, et la France restera toujours occupée ? La priorité doit-elle être sa mère ou sa patrie ? Dans la même veine, Sartre dans son essai fondateur « L’existentialisme est un humanisme », écrit qu’exister est un acte volontariste par excellence : c’est se confronter en permanence aux dilemmes et aux choix, c’est préférer tel engagement à tel autre, c’est en somme se dépasser soi-même et dépasser sa simple condition biologique, se porter au-delà d’elle. Le philosophe n’arrive pas à répondre à ce jeune étudiant.

Qu’est-ce qu’une bonne ou une mauvaise décision ? Comment peut-on distinguer le bon ou le mauvais choix ? Réellement, le bien ou le mal, le vrai ou le faux, le bon ou le mauvais, le bonheur ou la cruauté…, est-ce que c’est un concept artificiel, imaginaire, protocolaire ou existe-t-il vraiment indépendamment de nous ?

Il nous faut découvrir l’origine du problème.

Nous avons cité déjà Protagoras, philosophe antique qui a dit : « L’homme est la mesure de toutes choses ». Les valeurs et les notifications ne sont pas éternelles et changent avec le temps. Le train de l’histoire va vers l’avant et ne s’arrête jamais. D’un point de vue culturel, certaines choses qui n’étaient pas acceptables hier, sont plus que normales aujourd’hui.

Précisément, la situation et le rôle des femmes dans la société est un exemple.
Objectivement existe-t-il réellement le bonheur, les événements heureux, la plénitude, l’affection, l’Histoire, la liberté, la morale, la conscience, les problèmes logiques, les cas pratiques, les expériences de pensée ?

Quelle est la philosophie de l’existence humaine dans l’Univers ? Qu’est-ce que le réel ?

Quelle place a l’homme dans l’Univers ? Depuis l’Antiquité, l’homme se pose sans cesse la question.
Fait-il partie de l’Univers ? Celui-ci a-t-il un sens pour lui ?
Quel est le sens de la société ? Quelles sont les relations entre la société et les gens ? Vers quelle direction se dirige la société ?

À la fin de cette série de questions et de nombreuses autres, nous arrivons aux questions suivantes :

Le monde matériel existe-t-il ? Nous croyons d’ordinaire que nos sensations visuelles, tactiles… sont causées par des choses extérieures qui existent indépendamment de nous. Mais pouvons-nous le prouver ?

Et donc, il faut une doctrine ou une vision de la société, car, peu importe où nous commençons, que ce soit la « mère » ou la « patrie » le dilemme pour Sartre, ou quel que soit le problème, environnemental ou sociétal, nous nous retrouvons avec ces questions encore et encore :

Y a-t-il une réalité hors de la pensée qui peut être reconnue plus tard et évaluée et recherchée pour sa signification ?
Pour cela, ne faudrait-il pas accéder à la réalité extérieure indépendamment de nos sensations ? Mais comment est-ce possible ?

La réalité existe-t-elle « hors de » nous, donc « indépendamment » de notre conscience ?
Est-ce qu’il existe une réalité en dehors de notre cerveau ?
Mais qu’est-ce qui nous assure que le réel est vrai et objectif et pas le fruit de notre imagination ? Qu’est-ce qui nous assure qu’on ne prend pas nos rêves pour la réalité ?
En bref, le monde existe-t-il objectivement, en dehors de nos pensées ? En d’autres termes, le monde existe-t-il indépendamment de nous ? Cette question est le problème fondamental de la philosophie, à laquelle s’ajoute la question essentielle de « l’existence », qui est le problème principal.
Nous observons qu’une chose très simple et même évidente devenue le problème des milliers d’années de pensées humaines et le problème principal de nombreux philosophes…..

On peut classer donc les essences des problèmes en trois parties :
A – Existence
B – Homme
C – Histoire

Pour chaque système de pensée, chaque vision ou chaque doctrine, il faut répondre à trois sujets pour être complet et ensuite, voir l’harmonie de la solution sur la question sociale ou sur d’autres contraintes.

Toutes les méthodes de résolution de problèmes indiquent de commencer par identifier le problème. Une fois que le problème est clairement identifié, il doit évaluer les différentes manières de procéder envisageables et, à partir de là, déterminer quelle est la meilleure façon de résoudre le problème. Mais pour cela, une excellente connaissance de la règle et de ses principales forces est indispensable.

Nous résumons :
Après la vérification des différentes doctrines et de ses apparences, nous avons conclu que la méthode la plus précise et la plus réaliste de nous donner une compréhension correcte et une connaissance complète du monde et le mouvement des phénomènes est une vision réaliste évolutive :

Tout d’abord, nous les identifions objectivement et scientifiquement en partant du principe que mieux vaut approfondir une méthode réaliste plutôt que de papillonner autour de plusieurs, puis nous examinons le contenu de ces mouvements en général et leurs résultats.
Pour cela, nous avons, dans le chapitre précédent, expliqué en détails les quatre principes de l’évolution, connus et affirmés par les sciences.
Nous insistons encore sur deux concepts totalement différents : sciences et philosophie.

A – Existence
L’univers est régi par les lois de la science qu’il faut connaître sans exception. L’univers a sa propre mélodie et l’homme doit percevoir d’abord la mélodie universelle pour pouvoir y inscrire la sienne et donner vie à une agréable symphonie. Le monde dans lequel chaque être humain vit dépend de sa connaissance et de la façon de le concevoir. L’homme se connaît dans la mesure où il connaît le monde qui l’entoure.

Bien sûr, nous commençons notre explication depuis le Big-bang. Lors de ce premier moment, où dans l’univers, la première particule apparaît là où les mots « temps » et « espace » ont trouvé un sens existentiel, tout a commencé ! En relativité générale, théorie utilisée pour décrire l’évolution de l’univers dans son ensemble, la question de l’avant Big-bang n’a pas de sens. Le « Big-bang » est l’origine de l’espace et du temps. [Voir page 43]

L’unité de l’univers, longtemps niée ou incomprise, commence à être entrevue par la science. La science s’achemine peu à peu vers la grande synthèse unitaire, qui est la loi fondamentale de la nature. Ses plus récentes découvertes ont une portée incalculable, en ce sens qu’elles démontrent expérimentalement le grand principe constitutif de l’univers : unité des forces, unité des lois. L’enchaînement prodigieux des forces et des êtres se précise et se complète. On constate qu’il existe une continuité absolue, non seulement entre tous les états de la matière, mais encore entre ceux-ci et les différents états de la force.
L’énergie paraît être la substance, unique, universelle. À l’état compact, elle revêt les apparences que nous nommons matière solide, liquide, gazeuse ; sous un mode plus subtil, elle constitue les phénomènes de lumière, chaleur, électricité, magnétisme, affinité chimique.

En étudiant l’action de la volonté sur les effluves et les radiations, nous pourrions peut-être entrevoir le point, le sommet, où la loi se manifeste, où la pensée se change en vie, car tout se relie et s’enchaîne dans l’univers. Tout est réglé par les lois du nombre, de la mesure, de l’harmonie. Les manifestations les plus élevées de l’énergie confinent à l’intelligence. La force devient attraction ; l’attraction devient amour.

Tout se résume en un pouvoir unique et primordial, moteur éternel et universel, auquel on a donné des noms divers et qui n’est autre que la pensée de l’unité. Ses vibrations animent l’infini. Tous les êtres, tous les mondes sont baignés dans l’océan de l’infini de notre pensée qui émane de source inépuisable.

Conscient de son ignorance et de sa faiblesse, l’homme reste confondu devant cette unité formidable qui embrasse toutes choses et porte en elle la vie des humanités. Mais, en même temps, l’étude de l’univers lui ouvre des sources profondes de jouissances et d’émotions. Malgré notre infirmité intellectuelle, le peu que nous entrevoyons des lois universelles nous ravit, car, dans la puissance ordonnatrice des lois et des mondes, nous pressentons l’unicité et la convergence et, par-là, nous acquérons la certitude que le Bien, le Beau, l’Harmonie parfaite règnent au-dessus de tout. En effet, les avancées spectaculaires de la technologie depuis une trentaine d’années, et l’utilisation exceptionnelle que les astrophysiciens ont su en faire, ont amené à un bouleversement complet de notre vision et de notre compréhension de l’univers et de ses composantes, du comportement interne du Soleil à la formation des étoiles et des planètes, de l’évolution des galaxies que l’on appréhende maintenant pratiquement sur les 14 milliards d’années de vie de l’univers à celle des grandes structures, ces vastes toiles d’araignée qui traversent l’espace. La physique fondamentale se trouve également en révolution, en particulier la physique des particules élémentaires, pour tenter d’identifier le moteur de l’expansion accélérée de l’univers et les mystérieux porteurs de masse qui constituent la matière noire, composante très dominante de matière dans l’univers.

Dans cette explosion de connaissances, aux côtés des chercheurs et ingénieurs développant des instruments se greffent des astrophysiciens qui raffermissent le lien entre le savoir-faire expérimental et l’interprétation des résultats en termes d’avancées des connaissances sur l’univers.
Les scientifiques ont toujours été fascinés par la régularité, la beauté et la complexité de l’univers. Nombreux chercheurs se sont posés les mêmes questions sur l’ordre naturel et une vision harmonieuse du monde. Cette prise de conscience de l’unité de l’univers peut nous permettre de réussir ensemble à construire l’avenir. La recherche permet d’expliquer certains éléments des principes de l’évolution des minéraux, des matières organiques, la biologie et la sociologie.
En conclusion, la vision du monde est une vision unifiée de la nature et de la société. C’est ici que l’on trouve la clé du futur, une conscience collective progressiste convergente.
Pierre Teilhard de Chardin disait : « Tout ce qui monte, converge inévitablement »

B – Homme
Nous devons considérer l’humanité entière comme un grand être collectif. Il est évident que pour toutes formes de sociétés progressistes, ce qui ne sert pas l’unité et l’intégrité est imparfait, intenable et déficient.
L’union, l’harmonie et la fluidité sont les critères fondamentaux du courant de l’évolution.
Dans le chapitre 7, nous avons expliqué en détails la responsabilité de l’homme et le fonctionnement des « réflexes signaux secondaires » et leur rôle éminent dans notre cerveau pour prendre la décision dans chaque circonstance. C’est un point prépondérant qui distingue, très clairement le monde de l’humain avec le monde des animaux. Finalement à ce propos, nous avons défini que « L’homme est une créature intelligente, indépendant consciente et libre. » Dans les sociétés, ces changements dépendent entièrement de la volonté humaine.

C – Histoire
Depuis presque 14 milliards d’années, l’univers est en évolution permanente. Les différentes étapes de l’évolution sont synonymes de marcher pas à pas vers la liberté.
L’essence du courant de l’évolution est la liberté qui s’oppose à la notion d’enfermement ou de séquestration.
La libération a des degrés supérieurs pour résoudre les contraintes sociétales et les contraintes environnementales. L’homme est devenu l’homme depuis qu’il est libre. C’est la seule chose qui compte dans l’histoire de l’être humain.
L’essence de l’évolution est la libération. Libération pour s’adapter à des valeurs supérieures et finalement pour s’adapter à l’essence de l’univers. En d’autres termes, l’homme dans son histoire permanente se libère des entraves, des contraintes et de l’obscurantisme.

Ce sont les obstacles et les réalités violentes placées dans la société qui l’empêchent d’avancer sur le chemin de la croissance, du progrès et du développement. Nous devons nous libérer de ces chaînes.

Nous pouvons dire que la libération signifie la sortie de toutes formes d’obligations, des compulsions instinctives étape par étape, de l’obéissance aveugle à certaines situations pour que l’homme puisse enfin aller vers l’infini. C’est toute l’histoire de l’évolution.

Concrètement, voici les réponses laconiques et simplifiées à trois sujets très convoités dans les sphères philosophiques depuis l’Antiquité à ce jour : explication réaliste avec une vision du monde cohérente.

A – Existence : L’unité de l’univers, la vision du monde est une vision unifiée.

B – L’Homme : « L’homme est une créature intelligente, indépendante, consciente et libre. »
C – Histoire : La sortie de toutes formes d’obligations, des compulsions instinctives étape par étape vers la liberté, la libération de toutes les chaînes.

Inévitablement flexibilité, audace et volonté sont nécessaires pour accepter les réponses à ces questions profondes.
Il faut préciser que seuls les systèmes et les visions peuvent rester stables et cohérents, s’ils sont compatibles avec la réalité du monde, c’est-à-dire pratiquement capables de répondre et de résoudre des problèmes de la société de nos jours, en fait, de proposer un pouvoir adaptatif suffisant. La condition nécessaire est que les visions en question disposent de principes tellement réalistes et complets qu’elle puisse répondre aux problèmes en présentant un dynamisme face à des conditions différentes.

Ainsi, pour parvenir à une vision du monde correcte et réaliste, il est indispensable d’expliquer correctement les mêmes mouvements et systèmes que nous avons vus jusqu’à présent – les systèmes fondamentaux du monde – parce que ceux-ci sont la clé pour comprendre d’autres actions, puisque le reste des rythmes est secondaire.

En biologie, l’adaptation est le résultat de la sélection naturelle effectuant un tri sur un ensemble d’individus (une population) présentant des caractéristiques variables et génétiques. Selon l’environnement rencontré, certaines caractéristiques vont permettre une meilleure survie et/ou une reproduction des individus (traits adaptatifs) dans un environnement donné, et les gènes qui déterminent ces traits vont être sélectionnés d’une génération à l’autre. Il s’agit d’un processus graduel et irréversible qui opère à l’échelle de la population sur des temps longs.
Thomas Henry Huxley biologiste anglais, a pu dire que la « lutte pour la vie » de la sélection naturelle, supprime les faibles, les moins adaptés pour l’existence dans la nature. On verrait dans la nature un ensemble harmonieux, et on arrive donc à une caractérisation évidente par la nature. La pratique de ce qui est biologiquement meilleur – ce que l’on appelle le plus adapté – implique une ligne de conduite qui, à tous égards, mène au succès dans la lutte pour l’existence.

L’essence de l’adaptation et l’unicité signifie que le conflit est gagné contre les conditions dégressives et certainement une tendance à la résistance par rapport aux problèmes de la soumission vers l’élimination de ces dépendances. Les différentes étapes de l’évolution sont révélatrices de la libération des obligations et de l’enfermement.

La symphonie de l’évolution

 

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