« Ils voulaient vous enterrer, ignorant que vous étiez des graines… » 
Pourquoi les femmes sont-elles l’unique solution à la société actuelle ?
Les théories de la société se sont effondrées partout et ne répondent plus. Alors, comment penser l’avenir ?
Quelle alternative pour la société de demain ?
Les femmes, un flambeau de la liberté en Iran 
La réponse réside dans la même lutte que celles lancées par Olympe de Gouge en 1791, par Rosa Luxemburg en 1919 et par des milliers des femmes progressistes à travers du Monde : toutes les femmes ont évolué sur des valeurs irréductibles dans leur lutte pour la liberté et la justice sociale. le leadership des femmes dans la société.
Elles sont toutes des femmes libres, des femmes combattantes pour l’Histoire. Les luttes sont gravées à l’image du cri d’Olympe de Gouge, de Rosa Luxemburg, et de Ghazaleh Alizadeh en Iran.
Tous les gardiens des prisons sont optimistes lorsqu’ils assemblent les barreaux métalliques à leurs prisons comme à la prison d’Ewin en Iran. Ils ne comprendront pas et ne se rendront jamais compte que plus les barreaux de leurs cages seront serrés, plus les âmes seront enchantées et plus les consciences et les volontés des femmes seront libres. Ils ne comprendront jamais que la résistance est la tradition et celles qui mettent leur volonté aux côtés de la volonté des femmes de l’histoire, sont toujours libres.
Une nouvelle perspective dans le mouvement à travers le leadership des femmes dans la société.
En conclusion à cette partie, le leadership des femmes dans la révolution iranienne actuellement, nous guide vers un nouveau chemin pour la conquête du pouvoir politique. Ce mouvement, à priori, dépasse le mouvement féministe mondial et se distingue en revendiquant le pouvoir politique. C’est ça le progrès pour l’avenir : les femmes doivent apprendre à poursuivre ce chemin pour résoudre le problème de la société. Seule la révolution permanente nous amène au sommet de la liberté et de la justice sociale. 
Les femmes en quête de la justice
L’engagement de l’être humain pour la liberté doit être sa raison d’être. Il est évident que l’homme est connu pour son engagement.
Cependant, nous devons admettre qu’au cours de la vie humaine, les hommes et les femmes sont victimes de la pensée du genre. Cette pensée du genre est présente avec les formes de dominations actuelles : souvent occidentale, blanche, masculine, et bourgeoise.
De plus, dans cette pause contemplative, le monde patriarcal reste captivé par l’abus et reste piégé dans ses propres ressources humaines.
Les femmes et les hommes sont les mêmes, ils sont tous humains. Il y a un tribunal supérieur à la cour de justice, c’est la cour de la conscience. Elle remplace tous les autres tribunaux. On est obligé d’écouter notre conscience et de redire la vérité quand les droits fondamentaux du citoyen sont bafoués. Nous avons parlé de la classification de la société humaine et du système de l’exploitation en quatre étapes selon Karl Marx qui dans son œuvre le Capital, a résumé l’histoire humaine :
La communauté primitive
La société esclavagiste
Le régime féodal
Le régime capitaliste
Marx a découvert que la société humaine et l’évolution des sociétés ainsi que les phases précédentes, se sont transformées l’une après l’autre.
Il faut ajouter l’épouvantable violence faite aux femmes commencée avant même les quatre étapes. L’histoire de l’exploitation à l’intérieur du foyer est la plus ancienne forme de l’abus qui malheureusement existe depuis toujours. Nous pouvons même dire que la première exploitation est l’abus sexuel des femmes. Les femmes sont victimes de violence permanente et sont exploitées dès le début de l’histoire humaine à ce jour. La femme est le premier être humain qui ait eu à éprouver la servitude. Elle a été esclave et enclave avant même que l’esclave fût.
Il y a violence domestique lorsqu’une personne essaie de contrôler ou d’exercer un pouvoir sur son partenaire, fondée sur la répression des femmes et les discriminations à leur encontre, dans une relation intime. Il peut s’agir d’abus physiques, psychologiques, sexuels ou financiers. Dans la majorité absolue des cas, ils sont exercés par des hommes et subis par des femmes. Toute femme peut être victime et la violence peut se produire dans tous les foyers silencieusement. L’abus physique est probablement la forme la plus reconnaissable d’abus. Il peut aboutir à une blessure physique et, dans certains cas, il peut constituer une menace à la vie. Pourtant, il ne laisse pas toujours des marques visibles ou des cicatrices.
La dialectique et le dynamisme de la société sont les instruments qui doivent aider les femmes à sortir des ténèbres où baigne leur avenir infernal et noir. L’arme intellectuelle permettra aux femmes encore sous le joug matériel du système capitaliste, de triompher demain, de convaincre que le système est condamné à périr, et de lui prouver la certitude infaillible de leur victoire.
Inévitablement, un rôle prépondérant des femmes peut garantir une démocratie. Le changement radical est nécessaire : créer des formes politiques qui serviront aux femmes victorieuses et qui les soutiendra dans leur lutte pour une transformation révolutionnaire de la société. Mais il est aussi indispensable, parce que c’est seulement en luttant pour la démocratie et en exerçant leurs droits que les femmes opprimées prendront conscience de l’intérêt de la conquête définitive du pouvoir politique. La résistance et la lutte changent le caractère et la signification du temps.
Si le programme ne pouvait être applicable à toutes les éventualités et à tous les moments du combat, il ne serait qu’un vil chiffon de papier. Dans la formulation globale de l’évolution historique du capitalisme, le planning doit également décrire dans leurs traits fondamentaux toutes les phases transitoires de ce développement, et donc orienter à chaque instant l’attitude de la population dans le sens d’une marche vers le progrès.
Concrètement, les femmes, portées au pouvoir se doivent d’envisager en premier de prendre des mesures pour le partage des richesses. Toutefois, affirmer que le programme de développement social puisse se révéler impuissant à une phase quelconque de la prise du pouvoir et incapable de donner des directives en vue de sa réalisation, revient à affirmer que ce programme est, d’une manière générale et de tout temps, irréalisable. 
Si nous pouvions nous changer nous-mêmes, les tendances du monde changeraient également. De même qu’un être humain change sa propre nature, l’attitude du monde change envers lui. Nous n’avons pas besoin d’attendre pour voir ce que font les autres. Un être humain n’est qu’un produit de ses pensées, ce qu’il pense devenir. Le bonheur, c’est quand les pensées, les paroles et les faits sont en harmonie. Un acte vaut mille mots. Un lâche est incapable de montrer de l’amour qui est la prérogative des braves. Une seule décision suffit à changer notre destin et celui des autres. Le faible ne peut jamais pardonner, le pardon est un attribut du fort.
L’inégalité entre les femmes et les hommes en matière de droits politiques, sociaux, civils, judiciaires et culturels a été et demeure l’une des blessures et des souffrances omniprésentes de la vie passée et dans notre monde aujourd’hui. Il y a encore un long chemin à parcourir. Sans aucun doute, les progrès de la communication et de la technologie, et la sensibilisation qui en résultera joueront un rôle décisif dans l’accélération de cette importante évolution ; les femmes pionnières et dirigeantes qui ont ouvert la voie, ont brisé de nombreuses lignes rouges de l’ennemi jusqu’à aujourd’hui, lorsque le grand soulèvement du peuple tourne les pages de l’histoire du monde et prépare un nouveau plan. Ces femmes qui montrent l’horizon futur. En raison des luttes et de la persévérance des femmes à l’égard de leurs droits humains inaliénables, cela a eu un grand impact sur le développement de la pensée et des cultures humaines. Nous sommes maintenant dans un monde où, grâce à cette prise de conscience, les femmes sont à l’avant-garde de la lutte contre l’apartheid idéologique, religieux, politique et de la théorie du genre. Célébrez un rêve pour mettre fin à une souffrance continue. Un hommage à la traversée dans l’histoire de la vie humaine.
#ایران -دیکتاتوری ولایت فقیه چگونه سرنگون می شود ؟
💥درمان دردهای ایران تنها #سرنگونی رژیم ضدبشری و قرون وسطایی آخوندیست#سرنگونی#قيام_تا_سرنگونى pic.twitter.com/LO49TLTrZf— ramin ghadaksaz (@raminghadaksaz) October 26, 2022
Pourquoi les femmes sont-elles l’unique solution à la société actuelle ?
La meilleure façon de se retrouver est de se perdre au service des autres. D’une manière douce, nous pouvons secouer le monde.
قم – فیلم دیده نشده از اعتراض دانشجویان دانشگاه قم به حضور سخنگوی رئیسی جلاد در روز سهشنبه ۳آبان ۱۴۰۱.#قيام_تا_سرنگونى #اوین.#ازادی_ازادی_ازادی. pic.twitter.com/YoNUFxTbG7
— Shiny Future Iran (@irans_future) October 26, 2022
Si on a la conviction qu’on peut le faire, on acquerra sûrement la capacité de le faire même si on ne l’a peut-être pas au début. Il ne faut laisser personne traverser notre esprit avec ses pieds sales. La misère surtout vient de à l’immobilisme des nantis, des bourgeois, de la structure du gouvernement qui les favorise et de la société qui écrase les faibles et les laisse dans la pire des servitudes.
حتما ببینید، مخصوصا نسل جوان
مرگ بر ستمگر چه شاه باشه چه رهبر – استمرار حافظه تاریخی مردم ایران – از 1357 تا 1401#قیام_سراسری #قیام_تا_سرنگونی pic.twitter.com/xekrnHfT4Q— علی قاسمی (@Ali_Ghasemi1959) October 26, 2022
Si les femmes s’engagent dans la lutte, elles font percevoir la grandeur du combat par le travail collectif dont la tâche est de créer de nouvelles formes de vie. Les femmes, fidèles collègues et aide précieuse dans l’œuvre difficile de la vie et envers qui nous sommes responsables de tous nos actes. Avec un style tout simple, adapté à cette mentalité populaire, les femmes réagissent naturellement face aux problèmes de la société pour les résoudre en s’appuyant sur le vrai, le vécu.
🔴۳ آبان ۱۳۷۹درگذشت فریدون مشیری، شاعر بزرگ و توانای مردم ایران
🌹 از نگاه یاران به یاران ندا میرسد
دورهی رهایی رهایی فرا میرسد
این شب پریشان پریشان سحر میشود…#اعتراضات_سراسری #مهسا_امینی pic.twitter.com/AU1rL9YSDA— Nasrin Pazuki (@NasrinPazuki) October 26, 2022
C’est l’effet de l’action qui peut approfondir nos connaissances et nos identités et nous empêcher de répéter les erreurs de jugement et éventuellement de les rectifier. Si nous ne sommes pas avec les gens, et si nous passons des années à étudier les livres et à penser dans un environnement fermé, il nous est impossible de faire le moindre changement dans cette société injuste.
Pour comprendre les règles de la société, il faut y vivre et l’étudier. Pour comprendre les lois de la justice et de l’égalité, il faut y participer. Pour mener le combat, on ne peut pas commander à partir des marges.
En examinant la position que les femmes ont acquise dans n’importe quelle société actuellement, concrètement, nous pouvons clarifier la position de cette société, du gouvernement et du mouvement ainsi que son stade et son chemin vers la réalisation d’une «véritable démocratie». C’est la meilleure mesure de la profondeur de notre engagement en tant qu’un mouvement démocratique. Un peu d’honnêteté, de sacrifice et de persévérance ne seront jamais perdus. 
La France est troublée, une atmosphère plus lourde, une politique immorale et cynique, il n’y a rien de stable, tout chancèle. La population vit en porte-à-faux, on avance de travers. Il n’y a plus d’équilibre, d’harmonie dans la vie. On gémit, mais chacun sur un registre différent.
Mais quels sont les besoins de chacun ? Personne ne le comprend ! Le brouillard enveloppe toute chose. Tous respirent l’air empoisonné et c’est ce qui a gâté le sang des hommes et a fait pousser les abcès. Pour dévier du vrai problème, la meilleure solution, c’est de créer de faux problèmes. Tant qu’il y aura de l’oppression, tant qu’il y aura de la discrimination et de l’injustice, tant qu’il y aura de la servitude et du désarroi et de l’exploitation, il y aura toujours une question face à nous : que faire ? Combien de temps encore peut durer cette situation de vulnérabilité ?
L’avenir dépend de ce que nous faisons aujourd’hui. Il faut faire plaisir à un seul cœur par un seul acte plutôt que mille têtes s’inclinant dans la prière.
La Terre fournit suffisamment pour satisfaire les besoins de chaque homme, mais pas la cupidité et la convoitise de chacun. Nous ne saurons peut-être jamais les résultats de nos actions, mais si nous ne faisons rien, il n’y aura aucun résultat.
La troisième, c’est l’avenir qui n’est pas le résultat du hasard ; au contraire, c’est l’homme qui le construit, le futur appartient à ceux qui sont plus adaptés à des conditions très variables. L’avenir n’est pas quelque chose dont l’homme hérite, mais d’une certaine façon qu’il crée lui-même. Cette régularité que nous avons déjà détaillée dans la nature et dans la vie sociale ne dépend nullement de la connaissance humaine. En d’autres termes, les lois sont objectives, indépendantes de la connaissance des hommes. La première tâche de la science consiste à découvrir cette régularité ; à la retrouver parmi le chaos des phénomènes.
Nos idées nouvelles et positives et notre créativité nous font nous sentir vraiment libres.
Inévitablement, il faut répondre aux questions suivantes :
Comment assurer le soi-disant développement de la société ? Comment organiser l’enseignement pour un progrès permanent ? Comment organiser des institutions économiques si l’objectif ne régule pas que du profit ? Comment préparer les cadres et les appliquer ? En tant qu’être responsable, on se voit obligé de résoudre un grand nombre de problèmes. Dans la vision évolutive, la férocité, l’inhumanité, la tyrannie, l’hypocrisie, le colonialisme et l’exploitation n’ont pas leur place. Le message du gouvernement pervers, et inique provoque le crime et développe la répression effrénée. Le message des révoltes des opprimés des villes est tout aussi clair : renversement du gouvernement voleur, pilleur et corrompu. L’affaire Georges Floyd aux USA est une démonstration de la mondialisation de la révolte.
Les instances au pouvoir presque partout dans le monde, liées à l’oligarchie des finances, arrogantes, méprisantes et corrompues par des politiciens, face à cette situation de crise permanente, sont incapables de répondre aux demandes sociétales. La vérité seule qui est libératrice. La santé intellectuelle de la société ne dépend que de la vaccination contre la superstition et l’ignorance, dont les effets sont évidents avec la première fièvre du sectarisme.
Avant de développer la réponse définitive à la troisième voie, quelques moments de réflexion sont nécessaires. Incontestablement, on sait pourtant qu’il n’y a rien d’éternel sous le soleil, quiconque veut comprendre correctement la vie sociale doit deviner avant tout que tout change et qu’une forme sociale en remplace une autre.
Il en est exactement de même pour l’avenir si on veut progresser socialement. Étant intéressé à conserver le système actuel, le capitaliste, croit en sa solidité et en son éternité. C’est pourquoi il n’est pas en état d’observer et de voir telles particularités et tels phénomènes du développement de la société, qui indiquent sa fragilité, sa décadence inévitable (ou même sa décadence possible), sa transformation en un autre ordre social.
Certainement, avant l’affranchissement d’un véritable changement radical de la société, il faut savoir qui étaient les principales victimes de tous les systèmes (l’ordre capitaliste, féodal ou esclavagiste) depuis toujours. Les femmes ont subi inéluctablement les viols et la violence permanente, l’élimination de tous leurs droits, la discrimination, le fait d’être « un citoyen numéro deux », les inégalités dans la société, mais aussi dans son foyer et dans sa propre famille sous différents prétextes depuis toujours.
S’il en est ainsi – et il en est inévitablement ainsi, – on peut en tirer la conclusion suivante :
On était incapable de voir ce qui était évident, sous nos yeux pour la simple raison que l’on portait non des lunettes, mais un bandeau. Le rôle fondamental et décisif du combat des femmes dans ce règlement final entre le peuple et ses ennemis n’a jamais été aussi tangible qu’aujourd’hui. Les femmes sont une force de changement dans le leadership politique.
Célébrons les luttes des femmes contre les siècles d’immobilité et de répétition ainsi que le rayon de pensée nouvelle et l’idée de basculement total. Un grand changement a semé les graines de la rébellion, a brisé la brèche et a sensibilisé la conscience de la liberté et de l’égalité pour éliminer les vieux sédiments. Il marquera une transformation historique et unique qui convergera vers l’unicité.
Croyons en la pleine égalité des hommes et des femmes dans tous les droits politiques et sociaux et à la participation égale des femmes à la direction politique, et ainsi toute forme de discrimination à l’égard des femmes sera abolie.
En plus, les femmes sont la principale force dans la lutte contre l’intégrisme, et sans la participation des femmes, le monde ne peut pas surmonter le danger de la nouvelle menace mondiale contre la démocratie qui est le point noir de l’humanité. L’essentiel, c’est que la défaite de l’intégrisme ne sera possible qu’avec le leadership qui mettra en lumière le rôle des femmes. Oui, le mouvement pour l’égalité dans une lutte active et simultanée est notre force et le fondement de notre unité.
Simone de Beauvoir a dit : « on ne naît pas femme, on le devient. » Cette phrase devenue emblématique a opéré une véritable révolution dans la pensée de la société. La personne qui parle le plus de sa propre vertu est souvent la moins vertueuse. Nous empruntons cette phrase pour compléter de façon suivante : Nous, les hommes ne sont pas nés cons, mais nous devenons des cons et des ridicules par le système politique, culturel, et par le résultat d’un apprentissage tout au long de la vie en société.
En l’occurrence, la sollicitude, la responsabilité, le respect et la connaissance caractérisent l’amour. La force ne vient pas de la capacité physique, mais vient d’une volonté indomptable et courageuse. On ne doit pas perdre espoir en l’humanité. L’humanité est comme un océan ; même si quelques gouttes de l’océan sont sales, l’océan ne devient pas sale. Le principe archaïque de « œil pour œil » finit par rendre le monde entier aveugle. La colère et l’intolérance sont les ennemis de la bonne compréhension. Chaque fois que nous sommes confrontées à un adversaire, conquérons-le avec l’amour. Les femmes nous ont envoyé leurs bénédictions fraternelles, dans le combat de la douceur contre la brutalité, de l’humilité et de l’amour contre l’orgueil et la violence. La question que nous traitons, de la Résistance, est de la plus haute valeur, non seulement pour la France, mais pour toute l’humanité.
La mesure de la vie, c’est l’amour. Aimer, c’est se donner ! Inévitablement et pratiquement, on trouve la réponse dans des femmes organisées et déterminées qui symbolisent et représentent cet amour, des femmes en tant que leadership. L’organisation est sûrement une nécessité de la victoire. De façon laconique, il faut donner tous les pouvoirs politiques, sociétaux, éducatifs, économiques et judiciaires à des femmes un certain temps. L’espoir est la plus grande partie du bonheur. L’espoir est une force positive, plus nous espérons, plus nous sommes forts. De ce point de vue l’idée d’une conquête du pouvoir politique par les femmes apparaît comme une conception dynamique et évolutive de la société.
Assurément les femmes, sont non seulement la réponse évidente et claire pour régler toutes ces questions, mais aussi pour donner un sens à notre vie vers le progrès social. Les femmes ne réclament pas uniquement leur propre liberté ; elles sont là pour libérer l’humanité. L’humanité est une symphonie de grandes âmes collectives. Nous tenons à souligner à quel point les activités dans le mouvement progressiste pour l’égalité à travers le monde, contribuent à la lutte des femmes contre l’intégrisme, la nouvelle menace mondiale.
Des exemples évidents sont les ghettos, des bombes à retardement présentes dans les cités partout contrôlées par l’intégrisme. Le jour où les femmes détruiront les racines de l’intégrisme ; la liberté et l’égalité fera un bond en avant dans le monde entier. Par conséquent, pour les défenseurs des droits des femmes, soutenir le soulèvement contre l’intégrisme est le plus grand projet de notre temps. Les femmes sont les forces de changements qui attendent le monde, c’est une réalité évidente. Un examen politique et social de cette conversation peut faire la lumière sur des faits importants. Mais lorsque nous voulons étudier un processus, une action ou une réaction d’un point de vue politique, nous devons ardemment regarder le domaine du pouvoir, ses proportions, le processus de production du pouvoir et l’équilibre de sa distribution.
Influence sociale et leadership des femmes
Les exigences de coopération inhérentes au fonctionnement de toutes les organisations humaines font intervenir les phénomènes du pouvoir, entendus ici comme la capacité d’un individu à modifier le comportement d’un autre individu. Presque tout ce que nous faisons est sans importance, mais il est important que nous le fassions. Les différentes manières d’exercer le pouvoir constituent ce qu’il convient d’appeler l’influence sociale. L’influence sociale s’inscrit dans un processus d’interaction entre celui qui exerce le pouvoir et la cible de ce pouvoir. L’influence sociale vise à provoquer des changements, à produire des comportements susceptibles de permettre à une organisation d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.
Quiconque se prononce en faveur de la réforme légale, au lieu et à l’encontre de la conquête du pouvoir politique et de la révolution sociale, ne choisit pas en réalité une voie plus paisible, plus sûre et plus lente conduisant au même but ; il cherche à atteindre un but différent : au lieu de l’instauration d’une société nouvelle, il se contente de modifications superficielles apportées à l’ancienne société. Ainsi les thèses politiques de la retouche conduisent-elles à la même conclusion que ses théories économiques. Elles ne visent pas, au fond, à réaliser l’ordre juste et équitable, mais à réformer l’ordre dicté par le capital, elles ne cherchent pas à abolir le système de l’esclavage moderne, mais à doser ou à atténuer l’exploitation, en un mot elles veulent supprimer les abus du profit et non le système lui-même. Si l’on considère le problème dans l’absolu, et non dans une perspective d’avenir joyeux, on peut au moins imaginer, dans le cadre des anciens rapports de classes, une voie légale, réformiste, du passage de la société féodale à la société bourgeoise. Mais la réalité montre que là non plus les réformes légales n’ont pas rendu inutile la prise du pouvoir politique par la bourgeoisie, au contraire elles ont servi à la préparer et à l’introduire. Il a fallu une révolution politique et sociale en règle, à la fois pour abolir le servage et pour supprimer le féodalisme. En un mot, il est impossible de transformer les rapports fondamentaux de la société injuste et intenable, qui sont ceux de la domination d’une classe par une autre, par des réformes légales qui en respecteraient le fondement du profit ; ces rapports ne sont pas en effet le produit d’une législation bourgeoise, ils ne sont pas traduits par des lois. Le système effrayant l’ignore, apparemment, puisqu’il propose une réforme sociale, mais il le reconnaît implicitement lorsqu’il dit que le motif économique se dévoile aujourd’hui, alors qu’autrefois il était masqué par toutes sortes de rapports de domination et d’idéologie.
Notre société est placée devant un dilemme : ou bien passage au progrès ou la vision mortifère du profit comme l’état actuel et rechute à la profondeur de la régression vers la barbarie. Epistémologiquement, Il faut distinguer que le principe de progrès social n’est pas un résultat fatal et automatique du développement, mais une possibilité objective. Les conditions économico-sociales tracent les limites du champ possible dans l’ensemble organique d’une conception du monde cohérente, mais la décision entre les diverses possibilités objectives dépend de la conscience, de la volonté et de l’action des hommes.
Les pensées doivent toujours aller vers l’avenir prospère. Tout le monde meurt, mais tout le monde ne vit pas. La beauté de la vie n’est pas dans sa longueur et sa largeur, mais dans sa profondeur. Si nous luttons contre l’oppression, c’est parce que nous l’avons décidé par amour. Assurément, le besoin vient du cœur de ce chemin et de cette relation ! L’amour est la force la plus puissante au monde et en même temps la force la plus simple imaginable.
La révolution sociale implique une marche permanente, longue et opiniâtre vers le progrès au cours de laquelle, selon toute certitude, les femmes auront le dessus plus d’une fois ; si l’on regarde le résultat final de la lutte globale, sa première attaque aura donc été prématurée : il sera parvenu trop tôt au pouvoir. Or – et c’est là le deuxième point – cette conquête prématurée du pouvoir politique est inévitable, parce que ces attaques prématurées de la population constituent un facteur, et même un facteur éminent, créant les conditions politiques de la victoire définitive : en effet, ce n’est qu’au cours de la crise politique qui accompagnera la prise du pouvoir, au cours de longues démarches, que les femmes acquerront le degré de maturité politique permettant d’obtenir la victoire définitive de la révolution sociale. Ainsi ces assauts prématurés de la population contre le pouvoir d’État sont eux-mêmes des facteurs historiques considérables, contribuant à provoquer et à déterminer le moment de la victoire définitive. Trouvons la lumière dans nos émotions pour obtenir la chaleur et la lumière dont nous avons besoin pour voir les beautés. Les plus hautes beautés du monde n’ont pas de prix. L’art des grandes personnalités est qu’ils ne réfléchissent pas aux difficultés, mais pensent à la grandeur de ce qu’elles trouveront. Le changement n’est pas seulement une question de vie, c’est la vie elle-même. La plus grande puissance du monde est la puissance de l’intérieur en nous. Notre meilleur trait ou critère qui nous fait progresser dans la vie est notre courage. Les étoiles du bonheur brillent en nous. Notre meilleur professeur dans la vie est notre cœur. Or, nous avons vu que les femmes ne peuvent faire autrement que de s’emparer démocratiquement du pouvoir politique, ou en d’autres termes, elles ne peuvent que le conquérir une ou plusieurs fois pour parvenir enfin à sa conquête définitive ; de ce fait, s’opposer à une conquête du pouvoir, revient à s’opposer, en général, à l’aspiration de la population à s’emparer du pouvoir d’État. Il est grand temps de rallumer les étoiles.
Tous les chemins mènent à unique solution : nous aboutissons logiquement, ici encore, à cette conclusion que les femmes sont prêtes pour conduire la société vers le développement, en bref sortir de la barbarie abominable et de toutes les obligations vers la liberté et le progrès.
Cette doctrine composée des fragments de tous les systèmes possibles sans distinction semble au premier abord complètement libre de préjugés. En effet, la société véritable se compose de classes ayant des intérêts, des aspirations, des conceptions diamétralement opposées, et une science humaine universelle dans le domaine social, donc pour éviter un libéralisme abstrait et vulgaire et une morale abstraite, il faut concrètement instaurer la démocratie, la justice sociale universelle tellement humaine tout simplement. En effet, actuellement la situation est tout autre selon la doctrine dominante, c’est la misère et le manque de pouvoir qui l’y contraignent. Il faut exprimer la volonté de vérité aux gens, du primat des exigences fondamentales de toute vie et l’enregistrer dans l’histoire. L’esprit et l’âme des gens, comme la mer éternelle, contiennent toujours des potentiels cachés, la tranquillité mortelle et les tempêtes très violentes et incroyables. Les gens ne sont pas craintifs, mais attendent un moment opportun avec courage et audace incroyables. Les peuples sont toujours ce qu’ils devraient être selon les circonstances de l’époque, et les peuples deviennent toujours quelque chose de complètement différent de ce qu’ils semblent être. Un bon capitaine n’est pas celui qui ne tire sa feuille de route que des manifestations transitoires des vagues de la surface de l’eau, sans anticiper la tempête imminente qui vient des signes qu’il voit dans le ciel ou dans les plus profondeurs de l’océan. La morale et l’éthique sont renforcées par les tempêtes du temps.
Ce n’est pas comme si les hommes quittaient leurs postes pour laisser la place aux femmes et préserver le même type de relations et les mêmes méthodes. Ce n’est pas comme si les femmes marchaient sur les traces de leurs prédécesseurs masculins ou s’inscrivaient dans un club dominé par les hommes. Absolument pas. L’objectif est de remplacer les relations obsolètes fondées sur une idéologie masculine par de meilleures relations humaines constituant un nouvel horizon plus équitable en tant que décideurs.
La présence des femmes à divers échelons de la direction et de la gestion a certes été un pas en avant. Mais si ça n’avait pas été accompagné par une révolution fondamentale dans la culture et dans les relations hommes et femmes, et si cela n’avait pas instauré l’égalité et la solidarité, ces acquis auraient été réversibles. Il ne fait aucun doute que les femmes sont les porte-drapeaux de l’action sociale, elles ont levé vaillamment le drapeau de la paix, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Et c’est exactement là où se trouve le message original d’une vision évolutif. Le leadership des femmes ne peut se mettre en place sous la forme d’une institution durable qu’en étant inéluctablement accompagné par des hommes convaincus d’égalité et qui acceptent des responsabilités dans ce domaine. C’est impossible sans un pionnier de la politique du développement culturel, social et politique. Il faut prendre conscience que sans la présence d’hommes chérissant la cause de l’égalité et se battant pour l’instaurer, la direction des femmes ne pourrait véritablement exister. L’expérience du leadership des femmes dans une société est devenue possible grâce au rôle de pionniers des hommes dans ce nouveau monde.
Il est donc temps de dire que le 21e siècle appartient aux femmes. Nous devons toutefois nous rappeler que le leadership des femmes est authentique lorsqu’il ouvre la voie à des relations humaines et à une véritable égalité entre les hommes et les femmes, et à l’engagement d’une longue lignée d’hommes qui croient en l’égalité. Le leadership des femmes est la solution à ce dilemme, qui est devenu universel dans le monde d’aujourd’hui. On doit souligner que là où il n’y a pas de démocratie, nous ne pouvons pas la réaliser sans une participation égale des femmes au leadership. Les étoiles des femmes vont construire une nouvelle société avec les valeurs plus pertinentes pour aller vers la fin de l’exploitation. De ce point de vue, notre système de pensée doit nous amener à bâtir une vision unificatrice et harmonieuse.
Au contraire, quoi qu’il se produise, un système politique qui empêche la participation d’une grande partie de la population à la gestion des affaires de son pays, se retrouve avec la tyrannie absolue, le totalitarisme, le monopole du pouvoir, la prise de décision secrète, le capitalisme financier, la corruption et la répression, avec le gaspillage des richesses et des ressources du pays.
C’est une épreuve et une responsabilité pour chacun et chacune d’entre nous et vraisemblablement ce jour est proche. Alors levons-nous et avançons une nouvelle conception d’architecture sociale.
Une vision claire et progressive, des normes démocratiques
Nous saluons tous les signes indiquant le commencement d’une époque plus douce et plus sensible qui mettra de nouveau à l’honneur la bravoure avant tout ! Cette époque doit tracer le chemin d’une époque plus élevée dans des valeurs judicieuses et rassembler la force dont celle-ci aura besoin un jour pour introduire l’héroïsme dans la connaissance et mener le combat pour l’amour de la pensée.
Au premier plan de cette lutte de la parité, les femmes ont rejeté toute idée d’esclavage et, dans la croyance en un nouveau de soi-même, sont devenues des êtres humains égaux. Pour cela, il faut à présent des femmes vaillantes qui ne peuvent cependant pas surgir du néant, et pas davantage du sable et de la vase de la civilisation aujourd’hui. Des femmes sérieuses et diligentes qui consacrent, conservent et n’abandonnent pas face à de grands problèmes. Des femmes qui savent être audacieuses, solidaires, résolues, satisfaites et persévérantes dans l’activité invisible. Des femmes qui en vertu d’un penchant intérieur recherchent en toutes choses ce qu’il faut surmonter en elles. Des femmes qui possèdent patience, simplicité et mépris pour toutes les grandes vanités, tout autant que générosité dans la victoire et indulgence à l’égard des petites vanités de tous les vaincus.
Des femmes qui portent un jugement perspicace et libre sur tous les vainqueurs et sur la part inhérente à toute victoire et toute gloire. Des femmes qui habituées à commander avec la sûreté du commandement, également prêtes à exécuter des ordres, lorsque cela est nécessaire, également fières dans l’un et l’autre cas. Des femmes plus exposées, formidables et impressionnantes, plus heureuses ! Elles ont trouvé la force et la capacité d’accepter plus de centaines d’engagements sur la voie de la libération et de la levée des restrictions. Le secret de la victoire de ces combats quotidiens viendra sans cesse de femmes prêtes aux sacrifices pour cette cause.
Ce sont des pionnières dans l’acceptation des lourdes responsabilités et des modèles dans la « gestion collective », qui voient les défauts dans l’ambition et dans l’individualisme et qui rejettent perpétuellement l’idéologie « Moi d’abord ». C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à une nouvelle expérience dans la lutte de la libération des sociétés. La présence de ces femmes responsables ne signifie pas l’élimination des hommes, mais l’éducation d’une génération d’hommes entrés dans le nouveau monde en participant activement à la réalisation de nouvelles valeurs : égalité, responsabilité, créativité, solidarité et partage.
« Parler est un besoin, écouter est un art. » disait Goethe
Au lieu de réactions spontanées, ces femmes ont pu cultiver, au lieu d’entendre des critiques et des dissensions, et en un mot, écouter les autres, ce qui est une grande capacité humaine, et apprendre à se sacrifier pour elles afin de respecter les autres dans leurs différences. De cette façon, le sacrifice d’amour et d’affection remplace l’avarice et l’humiliation. Dans ce nouveau système en place, les erreurs et les défauts sont inévitables, mais il nous conduit vers le progrès avec une méthode pédagogique sans gaspiller l’énergie.
Les femmes, les fleurs des émotions, les vœux les plus fervents
La fleur des émotions est une combinaison unique de douleurs et de blessures mêlées d’espoir grandissant et de la détermination et de la résistance sans faille. Celui qui sème partout les graines du bonheur voit fleurir les bourgeons de l’espoir et de la confiance dans les cœurs.
Le sommet de nos rêves les plus merveilleux s’incarne en elles. On est persuadé par l’éblouissement qu’avec leur aide, cette révolution sera bientôt victorieuse et changera l’histoire.
Les femmes parlent avec leur cœur, elles ont parlé à notre cœur, elles parlent d’un message très fort, non seulement pour le peuple plus faible et vulnérable, mais aussi pour l’humanité et pour la dignité et les libertés humaines, qui sont les valeurs fondamentales de l’Homme.
Les femmes, des noms bénis et des espérances émouvantes qui montent au sommet chaque jour. Non seulement parmi les plus démunies, mais partout où les consciences humaines ont cherché un changement dans le monde, quelque chose se déroule. Les sentiments et les émotions dominent le cœur des femmes, incarnent et renvoient l’amour, contribuent à une sociologie des bouleversements au centre des consciences lucides, lumineuses et éveillées.
L’amour, l’affection et le respect de l’opinion d’autrui ondulent dans tous leurs comportements. Les femmes voient et entendent les êtres humains directement, elles écoutent leurs paroles et leurs sentiments les plus profonds, elles les croient, elles croient aux êtres humains et à leurs engagements. Et c’est ainsi que, avec leur haut plafond de pensée et de théorie anthropologique, elles ouvrent l’élément humain, qui est le chapitre commun à tous les êtres humains, et se manifestent ainsi comme « les Fleurs des Rêves » de chacun d’eux. Notre atavisme bourgeois nous a trop assagis. Nous n’osons même pas regarder en nous. Les fleurs n’ont pas besoin qu’on les voie pour fleurir. Elles n’en sont que plus belles dans les champs où nulle main ne les cueille. Heureux, les champs en fleurs qui rêvent au soleil !