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23 Avril 1961 – Discours du président de la France à la suite du putsch de quatre généraux en Algérie

Charles de Gaulle wolał pić wino ze swojego kieliszka, niż ze wszystkimi żłopać je z beczkiAlgérie : le putsch des généraux du 21 avril 1961, un coup d’État militaire manqué contre la politique de de GaulleImagePutsch d’Alger par des généraux françaisPutsch des généraux : pendant quatre jours la radio d'Alger ...Le putsch des généraux Maurice Challe, Edmond Jouhaud, André Zeller, en liaison avec le général Raoul Salan qui les rejoint le 23 depuis l’Espagne, sera bref, à peine cinq jours, et il échouera.Le putsch d'Alger ... sert de trame à une fiction originale de Frank Chiche, diffusé le 1er février sur Arte - Le blog de Philippe PoissonL’histoire est en effet en marche : le 16 septembre 1959 de Gaulle a admis le droit des Algériens à l’autodétermination et, le 8 janvier 1961, les Français ont voté à 75% en sa faveur lors d’un référendum ouvrant la voie à l’indépendance de l’Algérie colonisé par la France.Putsch des généraux : la fille d'André Zeller témoignePour une partie des cadres de l’armée française, déjà humiliés par la défaite en Indochine, c’est une trahison insupportable du pouvoir, incarnée par le général de Gaulle devenu président de la République, et qui vient d’évoquer, le 11 avril, un « État souverain » en Algérie.1961 Generals' Putsch of Algiers | French Foreign Legion InformationLes quatre putschistes ne seront pas seuls, d’autres généraux au rang moins prestigieux les suivront, mais sans un basculement total de la haute hiérarchie militaire et sans les soldats de l’armée de conscription.ImageDans la nuit du 21 au 22 avril, le 1er régiment de parachutistes du commandant de Saint-Marc, cantonné à Zeralda, fait route sur Alger et investit le Palais d’été où siègent la Délégation Générale, les bâtiments officiels, la radio et les centraux téléphoniques et télégraphiques. Le centre d’Alger est quadrillé de chicanes.Histoire. En avril 1961 : le putsch d'un quarteron de généraux pour l'”Algérie française”Le délégué Général du gouvernement, Jean Morin, et le ministre des Travaux publics, Robert Buron sont arrêtés ainsi que le Général Fernand Gambiez, commandant en chef des troupes en Algérie, qui tentait de regagner son PC. Le 22 au matin, l’AFP, dont les journalistes à Alger ont au petit jour été empêchés de travailler par les putschistes, annonce l’état de siège, puis, d’après un communiqué diffusé sur Radio Alger, que « l’armée a pris le pouvoir en Algérie et au Sahara ».La visite oubliée du général de Gaulle au Québec | Le DevoirL’Agence relaie une déclaration du ministère de l’Information : « L’indiscipline de certains chefs et de certaines troupes a abouti ce matin à Alger à placer les pouvoirs civils et militaires dans l’impossibilité d’exercer leur commandement. La situation dans le reste de l’Algérie est calme. Le gouvernement a pris cette nuit les mesures nécessaires, qui seront publiées dans le courant de la journée ».Il y a soixante ans, un putsch de généraux pour l'"Algérie française" - Nice-MatinA Alger, le général Challe lance un appel : « L’armée s’est assurée le contrôle du territoire saharo-algérien. L’opération s’est déroulée conformément au plan prévu. Je suis à Alger avec les généraux Zeller et Jouhaud, en liaison avec le général Salan, pour tenir notre serment : garder l’Algérie. »

Le général Zeller décrète l’état de siège « sur l’étendue des 13 départements français d’Afrique » tandis que le général Pierre-Marie Bigot, commandant la 5e région, se place sous les ordres du général Challe. Dans l’après-midi, Radio-Alger annonce qu’Oran est aux mains des insurgés.Guerre d'Algérie : 5 minutes pour comprendre les enjeux de l'ouverture des archives - Le ParisienA Paris, un conseil des ministres exceptionnel proclame l’état d’urgence. Mais déjà en Algérie les premières défections apparaissent du côté de l’armée. A Mers-el-Kébir, la Marine refuse de suivre la sédition. Les généraux de Pouilly et Gouraud, commandants militaires d’Oranie et du Constantinois, repoussent l’ultimatum des putschistes. Gouraud se ralliera finalement le lendemain.Le Putsch des Généraux (1961) - YouTubeLe 23 avril à 20H00, Charles de Gaulle, en uniforme, lance sur les ondes sa célèbre condamnation du « pronunciamiento » et moque un « quarteron des généraux en retraite », « groupe d’officiers partisans, ambitieux et fanatiques ». « J’interdis à tout Français, et d’abord à tout soldat, d’exécuter aucun de leurs ordres », dit-il, déplorant d’un trois fois Hélas ! que le coup de force émane d’hommes « dont c’était le devoir, l’honneur, la raison d’être, de servir et d’obéir ». Il annonce la mise en œuvre de l’article 16 de la Constitution qui lui donne les pleins pouvoirs.SGAMEMichel Debré, Premier ministre, intervient ensuite : « Des avions sont prêts à lancer ou à déposer des parachutistes sur divers aérodromes afin de préparer une prise de pouvoir » (…) « Dès que les sirènes retentiront, allez-y à pied ou en voiture, convaincre des soldats trompés de leur lourde erreur », demande-t-il.

Le lendemain, Challe, Salan, Jouhaud, Zeller, les colonels Godard, Argoud, Broizat et Gardes sont destitués par Paris. En Algérie, dans le bled, les appelés multiplient les actes de résistance à la sédition : brouillage des communications, sabotage des véhicules et dépôts d’essence. Les gendarmes reprennent Alger.La France ouvre ses archives sur la guerre d'Algérie pour « regarder la vérité en face » | Le Quotidien de la RéunionLe 25 avril, les légionnaires du 1er REP se réfugient au camp de Zeralda qu’ils quitteront le 27, leur unité étant dissoute. Le gouvernement reprend la radio d’Alger. L’insurrection est terminée.

Deux des putschistes, Maurice Challe puis André Zeller, se constituent prisonniers. Edmond Jouhaud et Raoul Salan passent à la clandestinité pour prendre la tête de l’Organisation armée secrète (OAS). Challe et Zeller seront condamnés à 15 années de détention.

Arrêté, Jouhaud sera condamné à mort mais verra sa peine commuée en détention à vie par le général de Gaulle. Salan sera condamné à la prison à vie après son arrestation. Tous seront amnistiés en 1968, six ans après l’indépendance de l’Algérie.La France va ouvrir "avec 15 ans d'avance" ses archives sur la guerre d'Algérie - Geo.frDiscours du président Charles de Gaulle le 23 avril 196150 ans de la mort de De Gaulle : pourquoi Toulouse était loin d'être la ville préférée du général | Actu ToulouseAprès avoir combattu le Front de libération nationale (FLN) pendant sept ans, une partie des cadres de l’armée française s’objecte fermement au projet d’indépendance algérienne qui se dessine. En avril 1961, quatre généraux (Challe, Jouhaud, Salan, Zeller) tentent de renverser le cours des événements en faisant un coup d’État. Le 23 avril, le président Charles de Gaulle prononce un discours à la nation dans lequel il implore les soldats algériens et français de s’opposer à ce coup orchestré par des généraux « fanatiques » qui « ne comprennent la Nation et le monde que déformés à travers leur frénésie ».ALGERIE : Le "Putsch d'Alger" - Politique MagazineUn pouvoir insurrectionnel s’est établi en Algérie par un pronunciamiento militaire.Un général, des généraux : les coulisses du putsch d'Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d'opéra-bouffe – Cases d'histoireLes coupables de l’usurpation ont exploité la passion des cadres de certaines unités spécialisées, l’adhésion enflammée d’une partie de la population de souche européenne qu’égarent les craintes et les mythes, l’impuissance des responsables submergés par la conjuration militaire.

Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité : un groupe d’officiers, partisans, ambitieux et fanatiques. Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir-faire expéditif et limité. Mais ils ne voient et ne comprennent la nation et le monde que déformés à travers leur frénésie. Leur entreprise conduit tout droit à un désastre national.Avril 1961 - De Gaulle face aux putschistes d'AlgerCar l’immense effort de redressement de la France, entamé depuis le fond de l’abîme, le 18 juin 1940, mené ensuite jusqu’à ce qu’en dépit de tout la victoire fût remportée, l’indépendance assurée, la République restaurée ; repris depuis trois ans, afin de refaire l’État, de maintenir l’unité nationale, de reconstituer notre puissance, de rétablir notre rang au-dehors, de poursuivre notre oeuvre outre-mer à travers une nécessaire décolonisation, tout cela risque d’être rendu vain, à la veille même de la réussite, par l’aventure odieuse et stupide des insurgés en Algérie. Voici l’État bafoué, la Nation défiée, notre puissance ébranlée, notre prestige international abaissé, notre place et notre rôle en Afrique compromis. Et par qui ? Hélas ! Hélas par des hommes dont c’était le devoir, l’honneur, la raison d’être, de servir et d’obéir.1961 Generals' Putsch of Algiers | French Foreign Legion InformationAu nom de la France, j’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer partout la route à ces hommes-là, en attendant de les réduire. J’interdis à tout Français et, d’abord, à tout soldat d’exécuter aucun de leurs ordres. L’argument suivant lequel il pourrait être localement nécessaire d’accepter leur commandement sous prétexte d’obligations opérationnelles ou administratives ne saurait tromper personne. Les seuls chefs, civils et militaires, qui aient le droit d’assumer les responsabilités sont ceux qui ont été régulièrement nommés pour cela et que, précisément, les insurgés empêchent de le faire. L’avenir des usurpateurs ne doit être que celui que leur destine la rigueur des lois.

Devant le malheur qui plane sur la patrie et la menace qui pèse sur la République, ayant pris l’avis officiel du Conseil constitutionnel, du Premier ministre, du président du Sénat, du président de l’Assemblée nationale, j’ai décidé de mettre en œuvre l’article 16 de notre Constitution. A partir d’aujourd’hui, je prendrai, au besoin directement, les mesures qui paraîtront exigées par les circonstances. Par là même, je m’affirme, pour aujourd’hui et pour demain, en la légitimité française républicaine que la nation m’a conférée, que je maintien quoi qu’il arrive, jusqu’au terme de mon mandat ou jusqu’à ce que me manquent, soit les forces, soit la vie, et dont je prendrai les moyens d’assurer qu’elle demeure après moi.

Françaises, Français ! Voyez où risque d’aller la France, par rapport à ce qu’elle était en train de redevenir.

https://www.geo.fr/histoire/algerie-le-putsch-des-generaux-du-21-avril-1961-un-coup-detat-militaire-manque-contre-la-politique-de-de-gaulle-204496

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1766

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