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22 Juin 1940 – L’armistice de la France et ses conséquences

22 juin 1940 : armistice entre le IIIe Reich et la France | RetroNews - Le site de presse de la BnFLa Marche de l’Histoire retrace les circonstances dramatiques de la défaite, durant ces deux mois d’agonie1940, une défaite traumatisante | Salle 112La France se rend à l’Allemagne nazie, avec la moitié nord du pays occupée et le sud établi comme État client nazi Vichy FranceLa défaite et ses conséquences | AccueilL’histoire de la défaite française contre l’Allemagne nazie interroge toujours les circonstances qui ont conduit la France à cette déroute historique : les manquements militaires et politiques ; les budgets dont on a longtemps estimé qu’ils avaient été insuffisamment ou maladroitement employés, cela justifiant une impréparation générale quant aux enjeux de la guerre ; une vraie incohérence aussi entre les décisions diplomatiques et la stratégie défensive interalliée ; une prise de conscience qui n’était pas à la hauteur du désastre qui s’annonçait, en même temps qu’une France divisée de l’intérieur par de profondes divergences d’opinions qui se cristallisent depuis l’entre-deux-guerres et viennent conditionner les causes des événements de mai-juin 1940.Le régime de Vichy - Le 10 juillet 1940, après la signature de l'armistice avec l'Allemagne, les députés français donnèrent les pleins pouvoirs au maréchal. - ppt video online téléchargerLa Bataille de France La défaite et ses conséquences | AccueilLa bataille de France ou campagne de France désigne l’invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale. L’offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la «drôle de guerre». Après la percée allemande de Sedan et une succession de reculs des armées britannique, française et belge, ponctuées par les batailles de la Dyle, de Gembloux, de Hannut, de la Lys et de Dunkerque, elle se termine par la retraite des troupes britanniques et la demande d’armistice du gouvernement français, qui est signé le 22 juin, les militaires ayant refusé la capitulation.  Le territoire des quatre pays est alors occupé militairement selon différentes modalités : en France, une zone occupée par le Troisième Reich au Nord et à l’Ouest, une zone très réduite occupée par l’Italie dans le Sud-Est et une zone libre sous l’autorité du gouvernement de Vichy. Dans la zone nord de la France occupée, une zone dite «zone interdite» se compose des départements du Nord rattachés au gouvernement militaire de la Belgique occupée, sous les ordres du général Von Falkenhausen, qui a tous les pouvoirs. Les cantons d’Eupen et de Malmedy, partie germanophone de la Belgique, à l’est du pays, devenus belges en 1919, sont annexés à l’Allemagne de facto ; il en est de même pour l’Alsace et le département de la Moselle ainsi que pour le Grand-duché de Luxembourg. Les Pays-Bas sont sous l’autorité d’un gouverneur issu du parti nazi, un gauleiter, qui dispose de tous les pouvoirs par délégation spéciale d’Hitler. L‘ensemble de ces territoires n’est libéré par les offensives alliées qu’à partir de juin 1944 ; les derniers ne le seront qu’en mai 1945.Le 22 juin 1940, l'armistice est signé à RethondesLa ligne de démarcation est en France, pendant la Seconde Guerre mondiale, la limite entre la zone occupée par l’Armée allemande et la zone libre non occupée (appelée zone sud à partir de novembre 1942). Fixée par l’armistice du 22 juin 1940, elle est longue d’environ 1 200 km. Elle entre en vigueur le 25 juin 1940, après la signature de l’armistice entre l’Italie et la France du 24 juin.Armistice of 22 June 1940 | Military Wiki | FandomConséquences politiques de la défaite 

L’armistice a été voulu par Pétain.  Avec un groupe d’hommes politiques (parmi eux Pierre Laval), il estime que l’IIIème République est un régime faible et qu’il peut être tenu pour responsable de la défaite française. L’armistice et la défaite française fournissent donc l’occasion pour mettre fin à la République.  Le 10 juillet 1940, Pierre Laval réunit à Vichy le Parlement (la Chambre des Députés et le Sénat). Il leur demande de voter une loi constitutionnelle composé d’un article unique qui donne tous les pouvoirs à Pétain. Cette loi est adoptée par 569 voix contre 80. Ainsi commence un nouveau régime : « l’État français ».The Armistice Carriage - The Armistice MuseumBien que les militaires et certains politiciens européens vigilants aient reconnu la montée du fascisme pour dévorer l’Europe dès le départ et se soient préparés pour la contrer, les dirigeants de l’apaisement de l’Europe, derrière leurs peurs et leur rhétorique, ont préparé une grande catastrophe pour leurs nations. .The Compiègne wagon: one train carriage two peace treaties | Sky HISTORY TV ChannelLes politiques agenouillements et complaisances des politiciens et des dirigeants politiques déloyaux européens étaient si autodestructeurs que la peur de la guerre qu’Hitler avait menée dans le monde réel depuis longtemps avait commencé, et leur désir d’échapper à cette malheureuse réalité capturait leurs évaluations les plus simples. À tel point que ce ne sont que les tirs tonitruants des canons et le rugissement des chars allemands qui les ont réveillés pendant longtemps. Le ministre français de la Défense Andrés Maginot dans les années 1920 était l’un des rares politiciens à avoir compris la menace pour l’avenir de la France. L’idée de construire une ligne de défense à la frontière franco-allemande, des montagnes de la frontière suisse à la Manche, est venue de lui.Signing of the armistice at Rethondes (1940) World War II Signing of the armistice at Rethondes, France,La politique de fortification des frontières de 1925 à 1940 : construction de la « Ligne Maginot »

Ce qu’il est convenu d’appeler la «ligne Maginot» a constitué un système puissant mais discontinu de fortifications permanentes et enterrées, destiné à assurer, après la restitution de l’Alsace-Lorraine en 1918, la protection des nouvelles frontières et, plus largement, du territoire national. Elle est composée d’un ensemble d’ «ouvrages» d’une conception nouvelle et de différents types, dont seules les superstructures des «blocs de combat» émergent extérieurement, permettant de barrer une des principales voies traditionnelles d’invasion de la France. Situés à quelques kilomètres en arrière immédiat de la frontière franco-allemande et s’épaulant mutuellement en croisant leurs feux, condition impérative pour éviter qu’ils ne soient «coiffés» par les hauts, ces ouvrages sont environnés et soutenus par de nombreux aménagements différents et complémentaires.war and social upheaval: World War II German occupation of France surreder armisticeAu regard de l’histoire, la ligne Maginot a eu cependant un destin curieux, paradoxal et passablement ingrat à bien des égards. Son appellation même est erronée et prête à confusion : d’une part, c’est André Maginot, ministre de la Guerre qui a attaché son nom à la loi assurant son financement, avec Paul Painlevé (1863-1933), scientifique renommé, qui en a été le principal artisan de la construction ; d’autre part, elle ne constitue en rien une ligne continue de fortifications protégeant les frontières dans leur ensemble. Après avoir été présentée comme une «muraille de France» inviolable et célébrée au point de devenir un mythe national, sécurisant mais illusoire à cause des politiques complaisances des politiciens, elle est réputée «n’avoir servi à rien», selon l’expression consacrée ; ce qui est pour le moins sommaire et passablement expéditif, même si elle n’a guère joué, c’est vrai, un rôle actif et positif pendant la courte campagne de mai-juin 1940.LeMO Erster Weltkrieg - Kriegsverlauf - Waffenstillstand 1918Prise à revers dans le courant du mois de juin à l’issue de l’offensive allemande sur l’Aisne et de la rupture du front français, elle a été contrainte à la reddition avant d’être progressivement abandonnée dans l’après-guerre.

Sa dimension mythique n’en a pas moins perduré, mais dans un tout autre sens, puisqu’elle est alors devenue l’illustration ou l’exemple caricatural d’une politique coûteuse mais totalement inutile, voire le symbole de l’ « ineptie » militaire. Pourtant la réalité de la ligne Maginot est bien différente de ces mythes successifs et contradictoires.

Largement oubliée et méconnue en dépit du succès et de la postérité de l’expression, elle n’en constitue pas moins un bon «analyseur» ou révélateur de la politique de défense durant tout l’entre-deux-guerres, de ses enjeux et dilemmes comme de ses différentes orientations successives dans le contexte particulièrement instable et mouvant des années 1930. Dans cette perspective, il faut préciser tout d’abord, le contexte particulier, et très largement oublié, qui a conduit à sa réalisation, ainsi que les modalités et la chronologie de sa conception. Dans une seconde étape, il faut souligner qu’elle n’a constitué en définitive qu’une politique momentanée et inachevée en raison de la transformation profonde du contexte qui a rapidement conduit, au moment même de sa construction, à faire de nouveaux choix en matière de défense.

https://www.franceinter.fr/histoire/mai-juin-1940-la-france-defaite

http://www.hist-geo.com/france/seconde-guerre/cours/armistice-consequences.php

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