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20 juin 1981 – Début du déclenchement de la résistance pour la liberté et la démocratie en Iran

https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/Resistance-for-freedom-page1-min.jpgPlus de 40 années de résistance pour la liberté par la génération égalité en IranANF | وضعیت زنان روژهلات طی یک سال گذشته: ٣۴ مورد زن‌کشی، ٧٨ خودکشی، احضار و بازداشت ده‌ها فعال زن کوردSoulèvements massif contre le régime des Mollahshttps://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AA%D8%B8%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%B9%D9%84%DB%8C%D9%87-%D8%AD%D8%AC%D8%A7%D8%A8-%D8%A7%D8%AC%D8%A8%D8%A7%D8%B1%DB%8C-%DB%B2-min.jpgPourquoi le 20 juin 1981 reste une date historique pour l’Iranعکسی از تظاهرات بیش از ۵۰۰ هزار نفر در تهران در ۳۰ خرداد ۱۳۶۰ – شبکه خبری بگونهMaryam Radjavi : Ni le chah n’a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïshttps://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AE%D9%88%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%D9%86-%D8%A8%D8%A7%D8%B1%D8%AF%D8%A7%D8%B1-%D8%A7%D8%B9%D8%AF%D8%A7%D9%85-%D8%B4%D8%AF%D9%87-min.jpgDébut du déclenchement de la résistance pour la liberté et la démocratie en Iranhttps://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/09/GRAY.jpgPourquoi le 20 juin 1981 reste une date historique pour l’Iran40 années de résistance pour la liberté en IranDans l’après-midi du samedi 20 juin 2020, à l’occasion du 40e anniversaire de la résistance du peuple iranien contre la dictature religieuse, une conférence internationale reliée en ligne à 2000 points du monde, s’est tenue en Albanie à Achraf-3 en présence de Maryam Radjavi.
La conférence célébrait le début de la 40e année de résistance, entamée le 20 juin 1981 à Téhéran, avec une manifestation pacifique d’un demi-million de personnes qui a été réprimée dans le sang sur ordre de Khomeiny. Le soir-même commençaient les exécutions massives et se levait la résistance à la tyrannie. C’est pourquoi cette date marque désormais la Journée des martyrs et des prisonniers politiques.
C’est également à cette date qu’a été fondée l’Armée de libération nationale iranienne. Le 20 juin incarne donc de nombreux points d’orgue de la résistance pour le renversement de la dictature religieuse.
Cette conférence a réuni des représentants des communautés iraniennes de divers pays, des personnalités politiques, des parlementaires et des défenseurs des droits humains à travers le monde.
Des personnalités ont pris la parole, d’autres ont adressé des messages vidéos pour exprimer leur solidarité avec le peuple iranien qui se soulève pour la liberté.
D’anciennes prisonnières politiques des années 1980, membres des Moudjahidine du peuple, ont témoigné depuis la ville d’Achraf-3 de leur engagement durant toutes ces années. Elles ont été suivies par des représentantes d’associations d’Iraniens en Amérique du Nord et en Europe.
Dans son intervention, Maryam Radjavi a déclaré :

Mes chers compatriotes,
Insurgés et unités de résistance,
Familles des martyrs et des prisonniers politiques,Rapport mensuel septembre 2022 - Les manifestations en IranLe 20 juin marque le début de la 40e année de résistance nationale à la tyrannie religieuse, la Journée des martyrs et des prisonniers politiques et l’anniversaire de la fondation de l’Armée de libération nationale iranienne, pour laquelle je vous adresse mes salutations.

Je rends hommage aux fondateurs de cette grande étape majeure, en particulier à Massoud Radjavi, le dirigeant du soulèvement historique du 20 juin 1981.
Saluons la génération du 20 juin 1981, et sa galaxie de martyrs, depuis Achraf Radjavi et Moussa Khiabani, en passant par Sedigheh et Neda, et jussqu’au dernier martyr des unités de résistance !

Dans l’histoire contemporaine de l’Iran, aucun événement n’a été aussi important que le 20 juin 1981 pour mettre en lumière la frontière profonde tracée entre le front de la liberté et celui de la tyrannie. Et aucun chapitre n’a eu un rôle aussi puissant pour orienter la société iranienne vers la liberté et la justice.
Cette confrontation a bien eu lieu à l’époque de la Révolution constitutionnelle de 1906.Iran : retour sur l'évolution de la condition féminine | National GeographicCette confrontation a aussi eu lieu dans le mouvement de nationalisation du pétrole sous la direction du Dr Mohammad Mossadegh.
Mais durant les cent dernières années, jamais cette démarcation n’a été aussi claire.

Ainsi, le 20 juin a tracé une frontière entre deux voies, deux destinées et deux horizons historiques :
Une frontière entre la tyrannie et la liberté
Une frontière entre la superstition et l’extrémisme d’une part, et l’islam de la liberté et de l’émancipation d’autre part.https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AA%D8%B8%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%B9%D9%84%DB%8C%D9%87-%D8%AD%D8%AC%D8%A7%D8%A8-%D8%A7%D8%AC%D8%A8%D8%A7%D8%B1%DB%8C-%DB%B1-min.jpg
Une frontière entre l’opportunisme, les postures de gauche et les gestes gratuits d’une part, et le sacrifice et le tribut versé d’autre part.
Une frontière entre plier devant le fascisme religieux et adhérer au front commun de la monarchie et des mollahs d’une part, et la ligne rouge et brulante de la résistance la tête haute, dévouée et en première ligne.
Une frontière entre ce qu’il ne faut pas faire et ce qu’il faut faire.
Une frontière entre la capitulation et le compromis d’une part et la résistance à n’importe quel prix d’autre part.
Et la frontière entre le repentir et inciter au repentir d’une part et d’autre part la lutte et la résistance en restant fidèle à ses convictions, et à la totalité de ses principes et ses engagements.https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AF%D8%AE%D8%AA%D8%B1%D8%A7%D9%86-%D9%85%DB%8C%D9%84%DB%8C%D8%B4%D8%A7%DB%8C-%D8%A7%D8%B9%D8%AF%D8%A7%D9%85-%D8%B4%D8%AF%D9%87-min.jpgD’un point de vue historique, le 20 juin est à l’opposé du coup d’Etat du 19 aout 1953 contre Mossadegh, quand les partis politiques de l’époque ont sombré dans la passivité et le désespoir et ont disparu de la scène politique. Mais on peut voir clairement dans le 20 juin qu’avec la résistance, l’avenir nous appartient, la victoire nous appartient.
Il y a deux jours, le président de la République française, Emmanuel Macron, pour le 80e anniversaire de l’appel au peuple français du 18 juin 1940 du général de Gaulle, a rappelé que ce message s’adressait aux femmes et aux hommes de bonne volonté qui refusaient de se soumettre à l’ennemi.Iran - Histoire de la résistance des femmes sous le régime des mollahsChers amis,
Le reflet de l’histoire de ces quatre décennies montre clairement la nécessité et la légitimité du 20 juin 1981, et c’est pour cette raison, qu’après toutes ces années, il n’a pas disparu sous la poussière du temps.
Au lendemain du 20 juin 1981, le parquet révolutionnaire de Khomeiny a publié les photos d’adolescentes de 16 à 17 ans, sympathisantes des Moudjahidine du peuple (OMPI /MEK), qui avaient été exécutées, pour demander aux familles de venir identifier le corps de leurs enfants, car elles n’avaient pas dit leur nom, elles s’étaient présentées comme des Moudjahidine du peuple avec comme adresse le cœur du peuple et avaient crié au moment d’être fusillées : “Vive la liberté ! “
La publication de photographies de ces victimes dans les journaux de l’époque avait, avant toute chose, dénoncé la cruauté de Khomeiny et de ses pasdarans.
Mais le temps passé a révélé une vérité plus importante : ces adolescentes aux poings serrés, ces cris de « vive la liberté » et même le refus de livrer leur nom aux bourreaux, offraient un nouveau modèle surprenant dans le monde des révolutions.Iran. Plus de 760 000 personnes à travers le monde demandent un mécanisme d'enquête de l'ONU sur l'Iran - Amnesty International
Un modèle d’anonymat, d’innocence, d’abnégation, d’opposition totale à Khomeiny et plus important que tout, pour reprendre les termes de Khomeiny, de maintien sur ses convictions, à savoir la persévérance et le refus de plier. Sa traduction historique tient en un mot : l’invincibilité
Elles étaient les pionnières d’une nouvelle génération descendue dans l’arène de la lutte et de la révolution de l’Iran, venue pour briser l’impasse de cette époque et résister à la force réactionnaire la plus terrible de l’histoire de l’Iran. Les divers prétendants à la lutte n’en étaient plus capables. Avec des idées périmées, ils avaient fini leur temps. Une nouvelle génération avait débarqué en posant dès le premier jour comme fondement le tribut à payer.
Ma chère Marjan, qui est retournée à Dieu ce mois-ci, et pour laquelle des millions de compatriotes ont rendu hommage à son art et à ses engagements de lutte, avait dit à propos de sa période d’emprisonnement : « dans la cellule, j’ai vu une jeune femme qui s’appelait Chahine. Elle n’avait pas plus de 24-25 ans et ils l’avaient amenée dans la section juste après la naissance de son bébé à la clinique de la prison d’Evine. Elle disait qu’avant d’être exécuté, son mari avait demandé que le bébé porte le nom de sa sœur, Solmaz, qui avait été tuée le 26 septembre 1981. »
Marjan racontait que « le jour où ils sont venus chercher Chahine pour l’exécuter, elle a embrassé le front de Solmaz. L’enfant dormait dans ses bras et elle ressemblait à la statue de la Vierge Marie de Michel-Ange. Je ne l’ai pas supporté. J’ai me suis caché le visage dans les mains pour qu’elle ne m’entende pas pleurer. Quand Chahine m’a caressé la tête, je suis revenue à moi. J’ai fixé un instant le calme de son visage et l’amertume de son sourire. Elle m’a mis Solmaz dans les bras et elle est partie… »Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance iranienne- Une ligne rouge historique entre la liberté et la tyrannie religieuse
Cette scène s’est répétée des milliers de fois dans les salles de torture de Khomeiny et de Khamenei.
Le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 dont 90% étaient des Moudjahidine du peuple, a été l’un des plus hauts sommets du sacrifice pour la liberté.
Ce massacre n’était pas comme ceux commis contre un groupe ethnique ou religieux, où les victimes sont visées sans tenir compte de leurs positions ou de leurs convictions.
Car dans son décret, Khomeiny avait souligné que chaque pendaison dépendait du choix de chaque prisonnier pour montrer clairement qu’il ou elle s’attachait à ses convictions.Pourquoi il faut soutenir le combat des femmes iraniennes? | Vogue France
C’est l’aspect le plus important qui distingue le massacre de 1988 des autres tueries massives. En fait, Khomeiny avait mis en œuvre son plan pour déraciner et annihiler totalement les Moudjahidine du peuple. Mais malgré la mer de sang qu’il a fait couler, il a échoué à faire disparaitre l’OMPI. En même temps, le massacre de 1988 a mis en valeur la démarcation engendrée le 20 juin 1981, la frontière entre les Moudjahidines du peuple et les combattants de la liberté d’une part et l’ennemi de la liberté d’autre part. Une génération insurgée qui a jailli du sang versé dans les soulèvements du peuple iranien pour cette juste cause, un flot vif qui continue de couler.
Pour l’anniversaire du massacre de 1988, le peuple iranien et sa Résistance ont juré de poursuivre le mouvement pour la justice jusqu’au jour où les dirigeants de la dictature religieuse seront jugés devant le peuple d’Iran.

A la veille du 20 juin 1981, Khomeiny avait dit à l’attention de l’OMPI : « S’il y avait une chance sur mille que vous renonciez à ce que vous voulez faire, j’aurais été prêt à m’entendre avec vous… »

La signification dans la pratique de ces paroles, comme l’ont correctement compris les Moudjahidine du peuple ce jour-là, était : écrivez vos testaments, préparez-vous à être enfermés dans des cages, des cercueils et des ‘unités résidentielles’, à voir votre dépouille suspendue en haut de la falaise du col de Chaharzebar, et même à Achraf de l’autre côté de la frontière de l’Iran si vous persévérez, vous serez bombardés d’obus, de roquettes et de balles et vous recevrez des coups de hache, vous serez écrasés par des blindés et des bulldozers et subirez la torture blanche de 320 haut-parleurs hurlant en continu. Au Pakistan et en Turquie, en Italie et en Suisse, vous serez victimes d’attentats terroristes. En Albanie et en France aussi, les diplomates terroristes et leurs agents vous offrirons des attentats à la bombe et des explosifs. Et tout cela avec une campagne de diabolisation pour faire croire que ce régime vaut finalement mieux que l’OMPI et le Conseil national de la Résistance iranienne !

A présent regardez les Moudjahidine dans le reflet brillant de la résistance de quarante années du peuple iranien, comment dans le massacre de l’été 1988, ils ont été des milliers à embrasser la corde qui allait les pendre, et comment entre la soumission aux mollahs et le nom et la voie de Massoud Radjavi, ils ont choisi sa voie, celle de la liberté et de la résistance.Iran. La condamnation d'un ancien responsable iranien impliqué dans le massacre des prisons de 1988 marque un tournant vers la justice - Amnesty InternationalOui, entre 1000 probabilités, il ne s’en est pas présenté une seule qu’ils abandonnent la lutte et ils ne l’abandonneront pas jusqu’à la libération de l’Iran. C’est cela la signification du tribut à verser, le sens de tout le sang versé durant ces 40 années d’histoire.
Et enfin, avec la victoire dans vingt procès injustes dans différents pays et 33 campagnes à Achraf et Liberty, avec sa multitude de martyrs et de blessés, les Moudjahidines ont abandonné tous leurs biens, d’une valeur de plusieurs millions de dollars, fruit d’un labeur de 30 années, pour partir en Albanie avec seulement un bagage de 20 kilos. Et à Achraf-3 ils ont impulsé un nouvel élan pour la liberté.

L’aspiration à un changementIranian girl hijab iran Banque de photographies et d'images à haute résolution - AlamyMes chers compatriotes,
Sans le mouvement dévoué du peuple iranien, le paysage politique en Iran se serait transformé en désert de désespoir et de passivité.
Ceux qui ont examiné les effets psychologiques et sociaux de l’invasion mongole de l’Iran, ont rapporté des exemples douloureux de manque de volonté et de ténacité dans la société de l’époque. Dans les livres d’histoire portant sur cette période on peut lire : « si un chapeau mongol était soudain lancé sur un millier de Khorezmiens, ils s’enfuyaient tous de peur. »
Mais la résistance organisée du peuple d’Iran qui persévère depuis de longues années et qui est un modèle de lutte, a influencé la conscience collective populaire en Iran et a changé le climat.
La série de soulèvements contre le pouvoir au fil des ans, est la continuation logique et historique de cette ligne rouge tracée le 20 juin 1981. Des soulèvements qui ont commencé dès décembre 2017-janvier 2018 pour atteindre leur apogée enflammé et sanglant en novembre 2019, exactement la stratégie du 20 juin mise en pratique dans la rue et qui s’exprime de la façon la plus claire.
Le soulèvement de novembre qui en seulement 48 heures a embrasé 900 points du pays, ce même éclair qui a éclaté dans le ciel sans nuage de Téhéran le 20 juin 1981. En novembre, sur l’ordre de Khamenei, les pasdarans ont tué au moins 1500 manifestants, et le chiffre véritable est bien plus élevé.
Mais la dictature religieuse ne peut pas contenir un mouvement qui a atteint son apogée pour la renverser et qui se perpétue dans les unités de résistance.
Oui, s’il n’y avait pas eu la manifestation du 20 juin 1981 et la lutte historique qui en a découlé, tout le monde aurait été perdu dans le labyrinthe de ce régime.
À ce moment, la vacuité et la platitude se seraient répandues.https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AA%D8%B8%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D9%85%D8%A7%D8%AF%D8%B1%D8%A7%D9%86-%D8%B1%D9%86%DA%AF%DB%8C-min.jpgC’est avec la même absurdité que se sont déroulés le mythe de la réforme de Khatami, les soi-disant mouvements verts et l’idéologie voulant éviter tout sacrifice, et enfin le « stylo vert de Khamenei » ; cependant lors du soulèvement de décembre 2017-janvier 2018, la jeunesse rebelle a mis un point final à l’histoire des deux factions de la dictature avec son slogan : réformateurs, conservateurs, la partie est terminée.
Sous la dictature du chah aussi, avant la résistance de l’OMPI et des Fedayine du peuple, la demande maximum des partis et des politiques de l’époque était une réforme de la dictature en voulant que le chah règne mais ne gouverne pas. Or dans la situation de l’Iran, un chah qui ne gouverne pas n’est pas un chah.
Sous les mollahs également si cette résistance et le 20 juin1981 n’avaient pas existé, on ne parlerait pas de renversement de la dictature religieuse dans sa totalité et on demanderait au maximum que les mollahs prêchent et prient mais ne gouvernent pas.
Ainsi sans le 20 juin et son torrent de martyrs, le renversement de ce régime dans sa totalité ne serait pas devenu la demande généralisée du peuple iranien et il n’y aurait pas eu d’autres soulèvements.
L’usurpation et la démagogie de Khomeiny n’auraient pas été dénoncées. Les extrémistes et les intégristes en Iran et au Moyen-Orient n’auraient pas d’antithèse.https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2020/06/%D8%AA%D8%B8%D8%A7%D9%87%D8%B1%D8%A7%D8%AA-%D8%B3%DB%8C-%D8%AE%D8%B1%D8%AF%D8%A7%D8%AF-min-844x1024.jpg
Sans le 20 juin, une alternative démocratique n’aurait jamais pu prendre forme face au régime. Le Conseil national de la Résistance n’aurait pas été fondé, et il n’existerait pas de programme progressiste pour l’Iran de demain.
Une génération révolutionnaire, en particulier de milliers de femmes combattives et insurgées, ne serait pas descendue dans l’arène et n’aurait pas écrit un nouveau chapitre de l’histoire de l’Iran. Et elle n’aurait pas ouvert la voie à l’égalité et à l’émancipation des femmes.
Ainsi comme l’a dit Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance, nous n’étions et ne sommes pas en guerre contre la personne de Khomeiny, mais exactement contre « la fange de l’histoire », avec le monde extrémiste et l’ordre réactionnaire des mollahs, et contre le monde de compromis et de complicité de ce régime.
Mais malgré tous les complots et la répression, les massacres et les poteaux d’exécutions, les bombardements et la guerre, le terrorisme et la diabolisation et les tonnes de mensonges déversés, le drapeau de la Résistance et du renversement du régime des mollahs est resté élevé grâce à la structure de l’OMPI et au CNRI qui incarne l’alternative. Une génération de femmes et d’homme a été formée dans l’abnégation et se tient en première ligne. Des valeurs de lutte et des vertus ont été créées.Persistance du soulèvement en Iran qui a culminé au 40e…
Des valeurs comme le sacrifice, la sincérité, l’égalité, la tolérance, le rejet du sexisme et de l’égocentrisme, l’égalité des femmes et des hommes, le libre choix, le rejet de l’ambition et de la quête d’un pouvoir personnel.
Une résistance qui sous la direction de Massoud Radjavi a remporté tous ces acquis et qui continuera de générer des valeurs jusqu’à la victoire finale.

Chers compatriotes,
A cause de la politique inhumaine de Khamenei et Rohani, le coronavirus s’est étendu dans tout le pays et fait de très nombreuses victimes.
Certains responsables du régime reconnaissent que le véritable nombre de cas positifs en Iran se situe entre 16 et 20 millions de personnes. Et d’autres disent qu’il est vingt fois supérieur au chiffre officiel du régime, soit 4 millions de personnes. Dans la guerre antipatriotique de huit ans, la stratégie de Khomeiny était de bloquer les demandes de liberté de notre peuple en imposant un million de mort et des millions de blessés, de mutilés et de sans-abris. Aujourd’hui, Khamenei et Rohani, pour faire barrage au danger du soulèvement et de leur renversement, utilisent la stratégie de lourdes pertes humaines avec le coronavirus. Mais ce barrage ne tiendra pas, car les mollahs sont en pleine tempête du renversement.

Campagne de diabolisationبگونه on Twitter: "از ۳۰ خرداد ۱۳۶۰ تا ۳۰ خرداد ۱۳۸۸ و تا کنون خون جوانان به خاک افتاده میهن، ضامن پیروزی حتمی خلق ما هستند. یادشان گرامی و راهشان پر رهروDans leur impuissance, ils répètent les campagnes de diabolisations ratées contre l’OMPI.
Dans les ateliers du ministère du Renseignement et de la force terroriste Qods, ils ont aligné 8000 signatures sur une pétition pour envoyer en Albanie des « parents » de membres de l’OMPI.
Ils ont engagé à l’étranger des individus qui ont retourné leur veste et qui se sont vendus au régime pour diffuser des calomnies contre la Résistance iranienne.
Face à l’hommage général rendu à feue la chanteuse et comédienne Marjan et à ses engagements de lutte, ils sont allés jusqu’à publier un faux journal Modjahed pour que par crainte du nom le plus tabou sous le régime des mollahs, les artistes soient contraints de prendre position contre l’OMPI.
Ils accusent Bazargan, le premier Premier ministre après la révolution de 1979, d’avoir soutenu Massoud Radjavi lors des premières élections législatives ou me citent dans un faux tweet sur Bazargan, pour empêcher qu’une rue porte son nom.
En résumé, pas un jour ne se passe sans que ce régime ne déverse le fiel de ses mensonges et de ses calomnies contre l’OMPI et la Résistance iranienne.https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2021/07/Ingrid-Betancourt-en-min.jpg
Mais de cette manière, cependant, il donne à son insu et en langage inverse l’adresse de l’alternative démocratique à la société iranienne, en particulier aux jeunes qui recherchent la liberté et la justice.
Ainsi, il voit clairement que la jeune génération montante du pays a trouvé l’avenir et la liberté dans la lutte totale contre ce régime à la manière du 20 juin.
Khamenei, dans son discours du 17 mai, a déclaré : « ils travaillent aussi sur les jeunes et élaborent des plans pour cela. »
En réaction, le bureau du guide suprême des mollahs a fait aussi des plans, avec des vagues d’arrestations d’étudiants et de jeunes et des complots contre la Résistance. Il y a quatre jours, j’ai dit que le régime des mollahs, avec la mobilisation de ses appareils politiques et de renseignement, voulait d’une part faire clore le dossier d’assassinat du Pr Kazem Radjavi, le grand martyr des droits de l’homme, alors que ce dossier est un des plus solides en termes de documents juridiques sur le terrorisme d’Etat du régime.

Mais la Résistance iranienne a fait échouer les complots en série d’un régime en phase terminale.Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance…En cette période, pour un régime criblé de crises, l’essentiel est de supprimer l’unique alternative démocratique pour pouvoir survivre.

Dans les luttes intestines du pouvoir, nous nous trouvons faces à des machinations qu’il serait difficile de comprendre, si on ne mesure pas comme il le faut, la peur suscitée par la Résistance iranienne au sein du régime. Cela pourrait même nous surprendre de voir que des éléments du régime vont jusqu’à s’attaquer à la personne du guide suprême Khamenei. Mais la ligne rouge étant l’OMPI et la Résistance iranienne, c’est une façon et une tactique de brouiller les cartes et de contrebalancer les attaques contre l’OMPI, sans qu’on puisse distinguer effectivement que ces attaques viennent des agents de Renseignements des mollahs.
Comme cela a été déclaré dans un communiqué détaillé du CNRI il y a sept ans, le « code » bien connu du ministère du Renseignement serait que l’OMPI et le CNRI colleraient immédiatement à toute personne qui s’opposerait à eux, l’étiquette d’appartenance aux services de renseignement. Le ministère cherche par là à mettre en place un parapluie et une protection politique pour ses agents et leurs collaborateurs afin de les blanchir et qu’ils puissent se positionner comme des « critiques » ou des « opposants à l’OMPI ».

En ce qui concerne le ministère du Renseignement des mollahs, l’appellation « ancien membre des Moudjahidine » est dans la même veine. Durant ces années, les services de renseignement de divers pays européens ont dénoncé à maintes reprises ce genre de tentatives des mollahs pour infiltrer les rangs de l’opposition au régime.
A titre d’exemple, l’Office fédéral de protection de la constitution en Allemagne avait dénoncé le fait que « les activités d’espionnage (du régime) iranien menées contre l’Allemagne viennent pour la plupart du ministère du Renseignement. A ce sujet, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran et le CNRI sont particulièrement au centre de ces activités. »
De même le Service général de Renseignement et de Sécurité des Pays-Bas a annoncé que « l’organisation de la sûreté néerlandaise a appris que le ministère iranien du Renseignement dirige un réseau européen. Les membres de ce réseau sont d’anciens membres des Moudjahidine du peuple, recrutés par le ministère iranien du Renseignement. Ils ont pour tâche d’influencer négativement l’opinion publique sur l’OMPI et de collecter pour le compte du ministère du Renseignement des informations sur l’OMPI. »https://women.ncr-iran.org/fr/wp-content/uploads/2021/07/Attias-Dominioue-en.jpgEn Albanie également, après des complots terroristes, l’expulsion de l’ambassadeur et des agents du renseignement du régime, et une conférence du chef de la police de ce pays sur les activités d’espionnage et de terrorisme contre l’OMPI de mercenaires sous couvert de « parents » et de « journalistes », et après l’attaque verbale de Khamenei contre l’Albanie, j’ai vu il y a deux jours que le Premier ministre Edi Rama a de nouveau mis en garde contre les activités hostiles du régime sur le sol albanais, ajoutant que ce genre d’actions du régime l’obligeait à prendre des mesures contre ses menées malveillante.
Le premier ministre albanais a dit clairement que « nous savons sur la base de faits et d’exemples, comment ce régime fonctionne en Albanie, sans tenir compte de leur idéologie ou des appellations qu’ils se donnent. » Il a souligné : « Ce qui est certain, c’est que nous sommes très fiers d’avoir pu aider l’OMPI. »
Vous constatez donc que les méthodes du régime iranien, de sa Force Qods, de ses services de renseignement et ses hommes de main ont été dénoncées sur des faits et des exemples. Une méthode des services de renseignement des mollahs qui relève d’une vieille tactique de diversion dénoncée depuis longtemps, consiste à incriminer la victime.
C’est pourquoi d’ailleurs, les Moudjahidine du peuple et la commission des Affaires juridiques du CNRI ont appelé, il y a deux jours encore, tous leurs détracteurs à envoyer leurs allégations devant un tribunal. Celui qui n’a rien à se reprocher sortira vainqueur de la justice.

S’opposer à l’exportation du terrorismeLe Conseil national de la Résistance iranienne, véritable atout pour…

Chers amis,
La dénonciation et la lutte contre la politique d’exportation du terrorisme et de l’intégrisme, un combat que mènent de toutes leurs forces l’OMPI et le CNRI depuis 40 ans, s’inscrivent dans une campagne plus vaste pour le renversement du fascisme religieux.

Permettez-moi ici de porter à la connaissance de l’opinion publique en Iran que les complots et les efforts intensifs du fascisme religieux depuis deux ans pour récupérer un diplomate terroriste emprisonné en Belgique ont jusqu’à présent échoué devant toute une série de démarches juridiques et la présentation d’une masse de documents et de preuves. Après deux ans d’enquête, la première audience du procès aura lieu prochainement à huis clos.Les Moudjahidines d'Auvers solidaires avec la résistance syrienne | VOnews/vià95Il y a exactement deux ans, le 30 juin 2018, le régime des mollahs a planifié un massacre à grande échelle, peut-être le plus important, lors d’un rassemblement de la Résistance à Villepinte, près de Paris, dans lequel les terroristes ont été arrêtés à la dernière minute. Au cours de ces deux années, le régime iranien n’a reculé devant aucune pression pour faire libérer les terroristes et clore l’affaire, mais il n’a pas pu empêcher la poursuite de l’enquête et le début du procès.
C’est déjà une victoire pour tous ceux qui se battent contre le terrorisme; j’insiste qu’il s’agit d’un point de départ et les dirigeants du régime des mollahs et tous leurs agents et mercenaires en Iran et à l’étranger, doivent être traduits en justice pour leur complicité de crime, en tant que plus grands commanditaires du terrorisme dans le monde aujourd’hui.

Chers Amis,
Le peuple iranien est déterminé à renverser la dictature religieuse et il a vivement manifesté cette volonté dans ses soulèvements de novembre et janvier dernier. La marche de notre peuple vers cet objectif s’exprime quotidiennement par des protestations, des grèves et des opérations des unités de résistance. La résistance acharnée des prisonniers politiques devant les bourreaux des prisons s’inscrit également dans cette même perspective.
La communauté internationale doit entendre ce message :
Nous avons toujours dit et répété qu’il ne faut pas permettre à ce régime de se procurer ne serait-ce qu’une balle de fusil.
Il ne faut pas le laisser empocher l’argent d’un seul baril de pétrole.
Il faut l’empêcher de dépenser ne serait-ce qu’un dollar des avoirs du peuple iranien.
Comme elle l’a souligné depuis longtemps, la Résistance iranienne réclame l’application de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre ce régime.
Nous insistons sur la nécessité de reconduire l’embargo international sur les transactions d’armes avec ce régime.
La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien de lutter contre la dictature religieuse.
Les dirigeants de ce régime doivent être traduits devant la justice internationale pour le massacre de 120 000 Iraniens, notamment celui de 30 000 prisonniers politiques en 1988, ainsi que pour la tuerie de 1500 personnes lors du soulèvement de novembre 2019.

La résolution du Congrès américainNous pouvons et devons libérer l'Iran, le Moyen-Orient et le…Ces jours-ci, la résolution adoptée par la majorité de la Chambre des Représentants des Etats-Unis qui reconnaît le droit du peuple iranien à instaurer une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat et sans arme nucléaire est un bon exemple à suivre pour tous les gouvernements et la communauté internationale vis-à-vis de l’Iran et des Iraniens.
Cette résolution condamne le terrorisme du régime des mollahs et particulièrement la tentative d’attentat contre le grand rassemblement de la Résistance en 2018.
L’esprit de cette résolution soutient le droit du peuple iranien à un changement de régime et à instaurer une république démocratique. Elle dit que le peuple iranien a rejeté la dictature monarchiste, n’accepte pas non plus la tyrannie religieuse et qu’il s’y oppose. De même, le texte se réfère au Plan en 10 points de la Résistance iranienne pour l’Iran de demain en soulignant qu’il reflète un Iran libre :

1-Non à la dictature religieuse. Oui à la souveraineté populaire dans une république pluraliste fondée sur le libre suffrage universel.
2-La liberté d’expression, la liberté des partis politiques, la liberté d’assemblée, la liberté de la presse et du cyberespace.
La dissolution des pasdarans, de la Force Qods chargée des opérations terroristes, des agents de répression en civil, des miliciens du Bassidj, du ministère du Renseignement, du Conseil de la révolution culturelle et de tous les organes et patrouilles de répression dans les villes, les villages, les universités, l’administration et les usines.
3-La garantie des libertés et des droits individuels et sociaux selon la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
La dissolution de tous les appareils de censure et d’inquisition. La justice pour les familles des victimes du massacre des prisonniers politiques. L’interdiction de la torture et l’abolition de la peine de mort.
4-La séparation de la religion et de l’Etat. La liberté de culte et de religion.
5-L’égalité complète des hommes et des femmes dans les droits politiques, sociaux, culturels et économiques. La participation égale des femmes dans le leadership politique. L’abolition de toute discrimination. Le droit des femmes de choisir librement leur tenue vestimentaire, leur mariage, leur divorce, leurs études et leur profession. L’interdiction de toute exploitation de la femme sous n’importe quel prétexte.Suivez les activités et messages de Maryam Radjavi
6-Une justice et un appareil judiciaire indépendants selon les critères internationaux fondés sur le principe de la présomption d’innocence, le droit à la défense, le droit de demander justice, le droit de bénéficier d’un jugement public et de la pleine indépendance des juges.
L’abolition de la charia des mollahs et des tribunaux de la république islamique.
7- L’autonomie des minorités ethniques iraniennes et l’abolition des persécutions qui leurs sont imposées, selon le Plan du Conseil national de la Résistance pour l’autonomie du Kurdistan iranien.
8- L’égalité des chances dans toutes les professions et dans la recherche d’emploi et le libre marché pour l’ensemble du peuple iranien. La reconnaissance des droits des travailleurs, des agriculteurs, des infirmières, des salariés, des enseignants et des retraités.
9- La protection de l’environnement et la reconstruction des dévastations causées par le pouvoir des mollahs.
10- Un Iran non nucléaire, sans armes de destruction massive. La Paix, la coexistence pacifique et la coopération régionale et internationale.

En entamant sa quarantième année de lutte contre la dictature religieuse, la Résistance iranienne réitère ses engagements vis-à-vis du peuple iranien et de ses 120.000 martyrs pour la liberté.Le CNRI est l’alternative démocratique – Maryam RadjaviDès le premier jour nous l’avons dit, nous ne nous battons pas pour obtenir le pouvoir à n’importe quel prix. Nous nous battons pour l’instauration de la liberté, de la justice et de la démocratie en Iran à n’importe quel prix.

Levons-nous dans la solidarité nationale pour multiplier les soulèvements en vue de conquérir au plus vite la liberté.
Vive la liberté !
Vive le peuple d’Iran !

Le 20 juin 1981, a tracé une frontière entre deux destins et deux horizons politiques différentsMaryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) / TwitterMaryam Radjavi : Ni le chah n’a été sauvé en amenant le général Azhari, ni Khamenei ne sera sauvé en amenant Raïssi

J’adresse des félicitations historiques au peuple iranien pour le boycott national de la farce électorale du régime clérical.
C’est le plus grand coup politique et social contre Khamenei et la tyrannie religieuse.
Cela démontre, et le monde a pu le constater de ses propres yeux, que le peuple iranien a voté pour le renversement.
C’est la mémoire du sang des martyrs et une facette de la grande campagne pour la justice du peuple iranien.
L’arrivée du bourreau du massacre de 1988 et criminel contre l’humanité à la présidence des mollahs est un signe d’impuissance et un point final qui annonce son renversement. Raïssi doit être jugé devant un cour de justice internationale. C’est ce que demande le peuple iranien.
La dictature religieuse sort plus affaiblie et fragilisée de cette élection scandaleuse et veut commettre d’autres crimes avec ce bourreau du massacre de 1988.
Mais elle finira par être renversée par le soulèvement du peuple iranien et l’armée de la liberté. La liberté et une république démocratiquement élue sont des droits inaliénables du peuple iranien.

Chers compatriotes,
Courageuses unités de résistance, Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI),
C’est avec le plus grand honneur que la résistance patriotique et éprise de liberté du peuple iranien contre le monstre de la tyrannie religieuse célèbre ses 40 années.
C’est aujourd’hui l’anniversaire du déclenchement de la résistance nationale le 20 juin 1981.
C’est aussi la Journée des martyrs et des prisonniers politiques et la Journée de la fondation de l’Armée de libération nationale iranienne.
Le 20 juin est la journée charnière de la résistance traçant une ligne rouge historique séparant la tyrannie de la liberté et qui a illuminé nos 40 ans d’histoire.
40 années de persévérance sans faille malgré la répression, les massacres et la diabolisation.
40 années de résistance pour mettre en place et faire progresser une alternative démocratique.
40 années de lutte acharnée en ne cessant de brandir le drapeau du renversement du fascisme religieux.
Oui, c’est la détermination d’airain de notre mouvement de résistance pour la liberté ainsi que la gloire et la grandeur de notre quête de la liberté.

Chers compatriotes,
L’annonce du renouveau de l’armée de la liberté indique la montée en puissance de la Résistance dans la lutte pour renverser le régime clérical ; à l’inverse des mollahs, qui ont mis à nu l’effondrement de leur régime en installant au pouvoir exécutif le bourreau détesté du massacre de 1988.
Cette annonce est un tournant majeur dans la situation vers le renversement du régime des mollahs.

La nécessité du 20 juin 1981

Le 20 juin, nous célébrons le déclenchement de la Résistance ensanglantée du peuple iranien et l’anniversaire du jour où 500.000 personnes à Téhéran sont descendues dans la rue pour manifester contre Khomeiny et les mollahs réactionnaires au pouvoir.
Le 20 juin prolongeait les aspirations populaires et la quête de liberté de la révolution de 1979 que Khomeiny a menée à l’abattoir de la tyrannie obscurantiste.
Auparavant, durant les deux ans et demi où les activités politiques visant à éclairer l’opinion publique étaient encore possibles, les Moudjahidine du peuple ont déployé tous leurs efforts, faisant preuve de cohésion, d’une discipline inégalée et de tolérance extraordinaire pour permettre la poursuite d’une vie politique pacifique, malgré les coups de matraques, les coups de fouet, les arrestations et les exécutions.Maryam Radjavi reçoit l'ancien vice-président américain Mike PenceC’est pour cette raison, qu’à l’époque, pas un jour ne se passait sans que Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance, ne rencontre et débatte avec de grands religieux, les nouveaux dirigeants du régime et chaque membre du Conseil de la révolution de Khomeiny. Pas une semaine ne s’est passée où il n’a rencontré ou parlé au téléphone au fils de Khomeiny, Ahmad, qui jouait le rôle du ministre de la cour de son père. Mais Khomeiny a répondu avec des coups de feu, de matraque ou de poignard.
Jusqu’au 20 juin, il avait tué 54 membres de l’OMPI à Téhéran et dans d’autres villes, et en avait envoyé des milliers d’autres en prison, parce que l’OMPI n’était pas disposée à abandonner ses lignes rouges avec l’extrémisme et à abandonner la cause de la liberté du peuple iranien.
Les Moudjahidine du peuple s’efforçaient de préserver les libertés politiques minimales restant de la révolution de 1979. Khomeiny, cependant, était pressé de consolider son régime réactionnaire et la répression.

Le 20 juin 1981, il a réprimé dans le sang une manifestation pacifique de la population à Téhéran et le lendemain, le régime a fusillé des adolescentes de 16 ans sans en connaitre l’identité.
Il a mis fin lui-même à la période de légitimité de son régime.
Après le coup d’Etat du 19 aout 1953 et la révolution du 11 février 1979, cette journée du 20 juin 1981 constitue l’événement le plus important et le plus influent du siècle dernier en Iran.
C’est pour cette raison, que le 20 juin 1981 est toujours bien vivant et inspire la lutte et le soulèvement contre la tyrannie religieuse.
Le 20 juin 1981 est né d’un point de vue idéologique et politique qui a toujours été une ligne directrice pour l’OMPI : la dictature religieuse est la principale contradiction de la société iranienne et que la liberté est la clé du salut.
Nous n’oublions pas comment dans les premières années du régime de Khomeiny, le front de ses alliés réactionnaires, y compris les rétrogrades gauchistes, ont blâmé l’OMPI pour insister sur la liberté, et comment le Parti communiste Toudeh s’est moqué de Massoud Radjavi en lui demandant pourquoi il vouait un culte à la liberté.
Oui, notre résistance a suivi l’ange de la liberté et a sacrifié toute son existence pour la libération de l’Iran et du peuple iranien.

Le régime clérical n’acceptera pas des élections libres

Le 20 juin est un rappel de l’éminente vérité théorique et politique devenue évidente aujourd’hui, qu’une vipère n’accouche pas d’une colombe et que le régime du guide suprême ne pourra jamais se réformer. Il ne sera jamais modéré et n’acceptera jamais d’élections libres.
Pour démontrer ces faits et tracer les limites désormais claires pour tous, l’OMPI a payé un lourd tribut ces 40 dernières années en assumant d’énormes sacrifices. Autrement, les opportunistes de tous bords auraient continué à l’accuser de recourir à la résistance et aux armes au mauvais moment !
Pour eux, l’OMPI aurait dû, comme le Parti Toudeh après le coup d’Etat de 1953, se soumettre aux circonstances et se repentir.Maryam Radjavi à une exposition sur les femmes iraniennes au…Diamétralement opposé à ces points de vue arriérés et opportunistes, Massoud Radjavi a prôné la résistance maximale contre le régime du guide suprême. Il savait que tout autre chose n’était qu’un leurre et tromperait le peuple déjà piégé dans les griffes de la dictature cléricale.
Au fait, quel a été le sort de la pantomime de réforme dans le fascisme religieux ?
Où ont fini les charlatans Khatami et Rohani ?
Et aujourd’hui, ce bourreau du massacre de 1988 a accédé à la présidence en se hissant sur les épaules de qui ?

Quarante années de lutte contre la tyrannie religieuse

Chers compatriotes, unités de résistance et partisans du soulèvement,

Du 20 juin 1981 au 20 juin 2021, c’est l’histoire de quarante années de lutte des enfants les plus courageux de l’Iran contre la pire dictature de l’histoire de l’Iran.
Ce jour-là, face au fascisme religieux, ne se posait qu’une seule question : résister ou capituler ? Lutter ou ne pas lutter ? Et en effet, sans résistance ni guerre contre le fascisme religieux, l’histoire de l’Iran n’aurait pas de quoi être fière face à la dictature du guide suprême, face à Khomeiny et Khamenei.Maryam Radjavi présente à Strasbourg un livre sur le massacre de 1988
Quatre décennies de lutte avec des hauts et des bas, à devoir choisir entre payer le prix ou ne rien payer, entre la prise de risque ou le conservatisme, entre la défense des principes de la lutte ou l’opportunisme.
Et quel choix magnifique a fait cette génération de prendre tous les risques et de faire face à tous les dangers. Elle n’a pas redouté les salles de torture, les calomnies et les potences. Et le plus étonnant c’est que face à toutes les attaques, mensonges et conspirations infernales, elle a continué son chemin avec encore plus de foi et de détermination.

Avec laquelle des batailles les plus féroces de l’histoire de l’Iran, ces quatre décennies peuvent-elles être comparées ?
Il semble que ces quatre décennies brillent au zénith de l’histoire de l’Iran en raison des sacrifices sans fin et de la longueur du temps, de la situation complexe et de la confrontation avec la démagogie religieuse sous le couvert de l’islam. La bataille contre le fascisme religieux impliquait de se battre contre tous ses alliés qui affûtaient ses poignards, des capitulards aux partisans de la complaisance.

Cette résistance constitue un nouvel exemple historique, dont le prix a, bien entendu, été très élevé. Un front immense et prodigieux qui avance depuis plus de quarante ans sous la direction de Massoud Radjavi, avec sa galaxie de martyrs, de victimes de massacres et de prisonniers politiques, et avec des combattants mille fois plus déterminés que jamais.

Chers compatriotes,
Le 20 juin représente un mouvement puissant qui a établi les organes de lutte les plus importants de l’Iran de ces quarante dernières années :
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une alternative démocratique au régime clérical dont la fière existence est un “non” historique du peuple iranien au chah et aux mollahs.
L’Armée nationale de libération iranienne (ALNI – fondée le 20 juin 1987) qui a inspiré les générations successives à se battre, à résister et à se soulever contre ce régime.
La persévérance aux camps d’Achraf et Liberty.Suivez les activités et messages de Maryam Radjavi
La création sous ce régime répressif d’un millier d’Achraf, ou foyers de révolte, appelés aussi « unités de résistance ».
Et la formation du Conseil central de l’OMPI, composé d’un millier de femmes révolutionnaires, qui incarnent l’avant-garde des femmes iraniennes dans la lutte pour renverser le pouvoir le plus misogyne de l’histoire de l’Iran et du monde.
Oui, ces créations et ces innovations ont tissé la trame de cette résistance au fil des quarante dernières années.Rencontres de Maryam Radjavi au Parlement européenLe massacre des Moudjahidine du peuple en 1988

A la veille du 20 juin 1981, Khomeiny s’est adressé aux Moudjahidine du peuple en leur disant :
« Si j’entrevoyais une chance sur mille pour que vous abandonniez ce que vous voulez faire, je serais prêt à m’entendre avec vous. »
À l’été 1988, Khomeiny a lancé une fatwa ordonnant le massacre des prisonniers politiques Moudjahidine et résistants.
Un décret qui est en fait son principal testament avec une phrase clé où il conseille à l’ensemble du régime que tous ceux qui « ont persisté et persistent sur leur position de ” Moudjahidine” sont des ennemis de Dieu et doivent être condamnés à mort ».
Tout au long de ces quarante années, le slogan principal du régime a été « Mort aux Moudjahidine », ou comme il le dit « mort aux hypocrites »
Pendant ces 40 ans, le régime a éliminé ses ennemis en les réprimant, les soudoyant et les menaçant.Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) / Twitter
Mais il a échoué dans son but de détruire l’opposition progressiste et populaire.
Il a échoué à arracher les vastes racines de l’OMPI et de la Résistance ancrées dans les profondeurs de la société iranienne.

Il a échoué face au bien-fondé des lignes politiques et stratégiques de cette résistance.
Et il a échoué face à l’islam libérateur, émancipateur et anti intégriste de l’OMPI.
Oui, les mollahs ont échoué face à la légitimité et l’authenticité de l’OMPI et de son dirigeant. Lui qui a transformé ces quarante ans d’histoire en une école politique fondée sur l’honneur et dont le nom évoque la lutte, la résistance et le soulèvement continus pour la liberté. C’est ainsi que le 20 juin est devenu le secret pour briser les impasses.
Il est le symbole d’une théorie libératrice disant que résister à tout prix est un moyen pour durer et progresser.
Il est le symbole d’une génération prête à payer le prix, quel qu’il soit, tout en s’opposant à l’opportunisme.
Il a constamment appelé à une révolution démocratique et une république démocratique. Comme l’a dit Massoud Radjavi : Le 20 juin, brillant et ensanglanté, est devenu une ligne rouge entre la démocratie et la dictature, c’est un exemple de ce qui doit être fait.

Le bourreau de 1988 à la présidence

Chers compatriotes,
Même en plaçant un bourreau de 1988 et meurtrier de masse des Moudjahidine à la présidence, la farce électorale du régime pour sauver la dictature religieuse est vouée à l’échec.
Tout comme la dictature du chah n’a pas été sauvée en nommant premier ministre le général Azhari, la dictature de Khamenei ne sera pas sauvée avec la présidence du bourreau de 1988.
Aucun autre changement au sein du régime n’aurait pu rendre plus clair l’effondrement politique le plaçant au bord du renversement.Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) / TwitterIl n’est pas la solution. Il incarne l’impasse et l’absence de solution.
Cela montre que Khamenei ne fait même pas confiance aux fidèles de son propre cercle.
Seul quelqu’un de totalement impliqué dans le massacre des Moudjahidine du peuple peut être le président du régime. Par conséquent, Khamenei a accepté le scandale de nommer un tel individu et la disgrâce du boycott de la farce électorale.
Le peuple iranien a montré sa volonté unie de renverser le régime en boycottant unilatéralement ce simulacre d’élection. Ce boycott généralisé est l’autre face du glorieux soulèvement de novembre 2019 et on peut y entendre les pas des soulèvements à venir.

Le nouveau siècle de liberté et de démocratieAlbums photo de Maryam Radjavi - Maryam RadjaviOn peut voir que la société iranienne est encore profondément meurtrie par la grande tuerie perpétrée sur les ordres directs de Khamenei en novembre 2019. A cette époque, la Résistance iranienne avait porté le nombre de tués à 1500. Mais des recherches universitaires récentes aux États-Unis et au Royaume-Uni, menées notamment par des chercheurs iraniens, montrent que le nombre de martyrs du soulèvement de novembre est plus de trois fois supérieur. Selon ces recherches, menées avec une précision considérable, le nombre de morts pendant le mois d’Aban du calendrier iranien qui correspond à novembre 2019, était de plus de 4200 par rapport au mois précédent, et de 4900 de plus par rapport au mois suivant, de sorte que le nombre réel de martyrs est de trois fois supérieur aux 1500 annoncés par l’OMPI après le soulèvement. Nous avons appelé à plusieurs reprises à une enquête internationale officielle sur cette tuerie de novembre. Cette enquête est de plus en plus nécessaire pour clarifier le nombre réel des tués.
Et malgré toutes ces tueries, Khamenei tremble encore de peur jour et nuit de voir éclater les prochains soulèvements.

Pour resserrer les rangs face à ces soulèvements populaires, Khamenei, a d’une part ouvert la voie à l’expansion du coronavirus emportant à ce jour la vie de plus de 300 000 de nos compatriotes, et d’autre part, a nommé Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988.
Mieux que quiconque, Khamenei est conscient de l’incapacité de son régime putréfié et de la volonté sociale de le renverser. Par conséquent, il a adopté une posture défensive pour colmater les brèches à la tête du régime et mener la guerre à la société iranienne et la communauté internationale.Visite de Mme Mitterrand à Auvers-sur-Oise - Maryam Radjavi
Après les soulèvements de 2017 et 2018, Khamenei a annoncé la « déclaration de deuxième étape », traçant les lignes défensives de son régime. Cela comprenait l’élimination de la faction rivale au parlement des mollahs, la tuerie des manifestants de novembre 2019, la stratégie de morts massives face du coronavirus, la politique prédatrice vidant les paniers et les poches des Iraniens, les tirs de missiles contre les navires, les pétroliers ou des centres de pays voisins et des États-Unis, et la course effrénée à l’arme atomique.
Oui, tout cela fait partie d’une stratégie dont le visage politique est le bourreau de 1988 à la présidence.
Mais cette stratégie ne bénéficie ni de soutien socio-économique ni international.
Au contraire, c’est une stratégie qui accroit la fragilité du régime et intensifie à un plus haut degré son conflit avec la société iranienne.

La nomination de Raïssi, comme l’a dit Massoud Radjavi, « est une double déclaration de guerre ouverte avec le peuple iranien par le grand voleur qui a usurpé sa souveraineté populaire. Depuis le 20 juin 1981, il n’y a plus que deux pôles : le front de la Résistance du peuple iranien pour la liberté face au front de du fascisme religieux, de la tyrannie et de la préservation d’un régime meurtrier. »A la mémoire de Danielle Mitterrand - Maryam Radjavi
A présent, dans la quarantième année de résistance, le régime est tellement aux prises avec le tourbillon du renversement qu’il a lié son destin à un bourreau cruel, dont le nom et la notoriété représentent la fin de la route.
Heureusement aujourd’hui, les ONG les plus importantes dans la défense des droits humains se tiennent aux côtés du peuple iranien sur la nécessité de faire juger le bourreau Raïssi. La Secrétaire générale d’Amnesty International, Madame Callamard, a déclaré que « l’ascension d’Ebrahim Raïssi à la présidence au lieu d’ouvrir une enquête à son encontre pour crimes contre l’humanité, dont notamment le meurtre, la disparition forcée et la torture, est un sombre rappel que l’impunité prévaut toujours en Iran. »
Après un siècle identifié par des noms ignobles de tortionnaires comme Mokhtari, Sabeti, Lajevardi, Raïssi, ou de tyrans comme Reza Khan, le chah, Khomeiny et Khamenei, en cette année iranienne de 1400, une page se tourne dans l’histoire de l’Iran.
Une histoire glorieuse incarnée par le 20 juin 1981, remplie d’épopées brillantes comme le martyre d’Achraf Radjavi et de Moussa Khiabani, l’opération « Lumière Eternelle », la persévérance du camp d’Achraf et les milliers de soulèvements sanglants allant du 20 juin 1981, aux soulèvements de Machad et Qazvine, au soulèvement du 27 décembre 2009, au soulèvement de décembre 2017/janvier 2018 et celui de novembre 2019.
Oui, une galaxie de soulèvements qui continuera jusqu’au jour du renversement et au jour où sera fait justice aux victimes des massacres.

Les martyrs des 20 et 21 juin 1981

Ces garçons et filles innocents de 15 et 16 ans, qui n’ont même pas donné leur nom et ont été exécutés sur ordre de Khomeiny au lendemain du 20 juin 1981, ont semé des graines qui ont poussé partout et qui fleurissent aujourd’hui en unités de résistance dans la plupart des villes d’Iran. Des noms éternels qui brillent pour le 40e anniversaire du 20 Juin. Parmi ces martyrs des 20 et 21 juin 1981, figurent :

1-Maghsoud Akherian
2- Ebrahim Ebrahimi
3- Zahra Ibrahimian
4- Kobra Ibrahimian
5- Ramin Arastafar
6- Aref Eqbal
7- Manouchehr Ovayssi
8- Davoud Pour-Nassiri
9- Gholam-Ali Jafaari
10- Seyed-Reza Jamshidi
11- Arya Hadidi
12- Mohammad Esmail Hosseinzadeh
13- Houri Daroudi
14- Ramine Dashti
15- Tahereh Deh-Haghi
16- Ali Dehghani-Nejad
17- Habibeh Zolfaqari
18- Mohammad Reza Ramzi Sohrabi
19- Nadim ol-Karim-Rouhi-Tayeb-Abad
20- Ali Asghar Zehtabchi
21- Rassoul Zeinalzadeh
22- Saïd Seraydar
23- Kourosh Seifi
24- Maryam Chakeri
25- Gholam Sedaghat
26 – Manouchehr Tala’i
27- Parvaneh Zahiri
28- Ali Ghafouri
29- Fatemeh Fazelzadeh
30- Mohammad Jaafar Fakouri
31- Razieh Ghobadpour
32- Jaafar Ghanbarnejad
33- Hamid Reza Karimi Gorgani
34- Zeinab Mahmoudi
35- Saïd Modgham
36- Seyed-Hassan Mortezavi
37- Seyed-Hossein Massoumi
38- Mahdi Mofrah
39- Manouchehr Mokallabi
40- Mahmoud Makvandi
41- Mohammad Malek
42- Reza Nessari
43 – Zahra Nejad-Imani
44- Mohammad Nematpour
45- Mohammad Nematzadeh
46- Ramin Naghashzadeh.

Maryam Radjavi: Le peuple d'Iran, les unités de résistance et…Ce sont les étoiles brillantes d’une génération qui n’a pas baissé un seul jour ou une seule heure le drapeau du renversement du régime. Ce drapeau sera définitivement hissé sur les ruines du QG de Khamenei.

Les cris de cent vingt mille martyrs de la liberté retentissent.
C’est la voix des unités de résistance, de l’Armée de la Liberté et de ses fondateurs.
C’est le bruit des pas des soulèvements qui déracineront la tyrannie religieuse, dont l’écho retentit dans toute la société et qui terrifie l’ensemble du régime.
Ils arrivent et feront triompher le 20 Juin et tous les soulèvements et résistances de ces quarante dernières années. Le peuple iranien sera vainqueur.
Oui, le règne des exécutions et des massacres sera renversé
Le peuple iranien triomphera et se libérera.
Vive la liberté !
Gloire aux martyrs !

Plus de 40 années de résistance pour la liberté par la génération égalité en IranMaryam Radjavi appelle à soutenir le peuple iranien en quête de liberté au Parlement européen - NCR IranJamais auparavant dans l’histoire, un dictateur n’avait déclenché un génocide en publiant les photos de jeunes femmes non identifiées qu’il avait exécutées.

Le 20 juin marque le déclenchement de la résistance pour la liberté et la démocratie en 1981 en Iran. Dès le départ, les femmes se sont placées aux avant-postes du mouvement populaire contre la dictature religieuse.

La ‘génération égalité’ a joué un rôle important dans la résistance la liberté depuis l’époque du chah jusqu’à aujourd’hui. Des femmes qui ont sacrifié leur vie et leur liberté dans les années 1970 et qui ont ouvert la voie à une participation à grande échelle des femmes au mouvement. Puis, dans les années 1980, une autre génération de femmes est arrivée, dont les sacrifices et la lutte insoumise ont ébranlé les fondations du régime misogyne des mollahs.Sommet Mondial pour un Iran libre – L'alternative démocratique en marcheEt puis, le monde a vu les générations suivantes de courageuses femmes et filles iraniennes qui ont poursuivi cette voie tortueuse et sanglante lors des soulèvements de 1999, 2009, 2017, 2018, 2019 et 2020. L’égalité des générations continuera à s’inscrire dans cette voie jusqu’au renversement du régime misogyne des mollahs et l’aube d’une véritable liberté en Iran.

C’est pourquoi nous célébrons cet anniversaire et saluons la mémoire de dizaines de milliers de femmes qui ont donné leur vie pour la liberté et persisté à vouloir instaurer la démocratie. Elles ont choisi de résister dans l’honneur à n’importe quel prix, à ne pas plier devant la tyrannie et à devenir des étoiles brillantes qui illuminent la nuit obscurantiste que traverse cette nation.Maryam Radjavi on Twitter: "Les articles les plus importants des droits et libertés des femmes dans l'#Iran libre de demain ne concernent pas seulement la libération des femmes mais aussi la libérationParticipation massive des femmes à la résistance pour la liberté

Moins d’un mois après le renversement de la dictature du chah par le peuple iranien, les femmes ont été les premières à entendre le bruit des bottes d’une autre tyrannie.

La première fatwa de Khomeiny, proclamée le 7 mars 1979, a visé les libertés des femmes. Ce décret religieux a imposé aux femmes de se couvrir la tête et de porter le voile dans les administrations. Elles sont descendues en masse dans la rue dès le lendemain qui coïncidait avec la Journée internationale des Femmes, le 8 mars 1979, pour manifester contre cette fatwa misogyne.

Hassan Rohani, le président des mollahs(2013-2021), s’est vanté d’avoir été celui qui a interdit l’entrée de femmes non voilées dans les bureaux et l’administration du ministère de la Défense. Pendant deux ans et demi ans précédant le 20 juin 1981, une multitude de femmes et de filles ont rejoint les groupes d’opposition, en particulier l’OMPI, pour participer activement à la résistance pour la liberté et aux efforts visant à stopper le nouveau régime. Des dizaines de lycéennes soutenant l’OMPI ont été tuées et blessées lors d’attaques des agents et des matraqueurs du régime pendant cette période. Nasrine Rostami, 16 ans, à Chiraz, Mehri Saremi à Khorram Abad, Sima Sabbagh à Racht, Sanam Ghoreishi à Bandar-Abbas, Fatemeh Rahimi et Somayeh Noghreh-Khaja à Ghaemchahr, et Fatemeh Karimi à Karadj figurent au nombre de celles qui ont refusé de plier devant les menaces des matraqueurs au prix de leur vie.liberation (@liberty4humans) / TwitterLe 27 avril 1981, l’association des mères musulmanes qui soutenait l’OMPI, l’opposition démocratique, a organisé une manifestation contre le tabassage et le meurtre de leurs enfants. 200 000 femmes ont défilé dans les rues. Leur forte présence a surpris les mollahs et a eu un impact énorme sur les événements de cette période critique de l’histoire de l’Iran.

La résistance pour la liberté du peuple iranien a atteint son point culminant le 20 juin 1981, lorsqu’un demi-million de Téhéranais ont entamé une manifestation historique contre la dictature. Ce jour-là, les gardiens de la révolution de Khomeiny ont ouvert le feu sur le cortège pacifique. Les femmes d’avant-garde de l’Iran ont elles aussi dû faire un choix. Choisir entre l’humiliation de plier sous la répression des mollahs ou l’honneur de résister pour la liberté. Elles ont choisi l’honneur et répondu à cet appel de l’histoire.

20 juin : répression sanglante, magnifique résistance des femmes dans les prisons

Après avoir réprimé la manifestation pacifique du 20 juin, les mollahs ont déclenché le massacre de leurs opposants. Paradoxalement, le premier groupe de victimes était composé d’adolescentes de 16-17 ans qui avaient refusé de donner leur nom aux bourreaux. Quel était leur message ? Pourquoi le premier communiqué du parquet après le 20 juin affiche-t-il les photos de 12 jeunes filles de moins de 18 ans qui n’avaient même pas été identifiées avant d’être exécutées?A l'occasion du début du procès d'Assadi et de ses…Jamais auparavant un dictateur n’avait annoncé le lancement d’une vague de répression en publiant les photos de jeunes filles exécutées non identifiées. La machine à tuer des mollahs a lancé ses carnages sans fin, hommes et femmes. Adolescents, femmes enceintes, personnes âgées, étudiants, travailleurs, agriculteurs, médecins, infirmières, ingénieurs, artistes et sportifs ont été tués en masse. Parfois, tous ou cinq-six enfants de la même famille ont été exécutés dans les tueries des années 1980.

Les droits des femmes sont devenus la moitié de ceux des hommes, sauf en prison où elles ont eu une double ration de tortures uniquement parce qu’elles étaient des femmes. Les mollahs misogynes ne pouvaient tolérer celles qui s’opposaient à eux.

Parmi les victimes on trouve Nafisseh Ashraf Jahani, 10 ans, envoyée au peloton d’exécution après un procès sommaire. Maryam Assadi, 11 ans, Afsaneh Farabi, 12 ans, Fatemeh Mesbah 13 ans, Shahla Ghorbani, Fatemeh Sajedi, Fatemeh Jabberzadeh Ansari et Nassrine Nouri Mani, 15 ans, figurent également parmi les exécutées des années 1980.

Tahereh Aghakhan-Moghaddam a été exécutée au huitième mois de sa grossesse. On trouve au moins 50 femmes enceintes parmi les victimes des exécutions en Iran. Des dizaines de femmes âgées, comme Sakineh Mohammadi-Ardehali (Mère Zakeri), âgée de 70 ans, se sont dressées courageusement contre les mollahs et ont résisté à toutes leurs tortures pour les briser.Maryam Radjavi on Twitter: "L'OMPI/MEK a également été la première à révéler les projets #nucléaires du régime. En 2002, elle a découvert les sites secrets du régime et informé le monde deLa résistance inspirée des femmes et leur double quota sous la torture

Des centaines d’anciens prisonniers ont attesté que la résistance des femmes dans les prisons et sous la torture avait beaucoup influencé les hommes emprisonnés et les avait encouragés à tenir bon. Par leur résistance, les femmes ont infligé des coups efficaces à la vision antédiluvienne de la société promue par le régime clérical.

Alors les mollahs ont mis les femmes sous des pressions énormes pour les briser. L’isolement à long terme, l’unité Un, la Cage, et la plus brutale de ces chambres de torture, l’unité résidentielle où elles étaient agressées sexuellement, ont été conçues pour atteindre cet objectif.

Cependant, les Iraniennes étaient profondément conscientes de leur rôle primordial et de leur mission historique et ont pu endurer des tortures inhumaines, l’emprisonnement et affronter les exécutions.

Il ne s’agit pas seulement de quelques exemples isolés, mais de toute une génération de femmes, quelle que soit leur âge, leur éducation, leur profession, leur origine ethnique et leur classe économique, elles ont choisi l’honneur de résister pour la liberté afin de vaincre l’ennemi de leur nation.Maryam Radjavi on Twitter: "Les dirigeants de Téhéran sont à leur point le plus faible. Ils font face aux soulèvements du peuple iranien pour le changement. Nous pouvons et devons libérer l'#Iran,Divers groupes de femmes en résistance pour la liberté

En dépit de conditions répressives en Iran, d’exécutions secrètes et de tous les dangers menaçant celles et ceux possédant de telles informations, la Résistance iranienne a pu compiler les noms et les informations d’environ 20 000 victimes d’exécutions.

5 000 de ces noms appartiennent à des femmes de l’OMPI.

Les catégories les plus générales basées sur l’âge, la profession et l’éducation attestent la réalité de la ‘génération égalité’ née en Iran pour déterminer le destin de cette nation par leur résistance pour la liberté.

En voici les catégories :

681 femmes tuées sous la torture

50 femmes enceintes exécutées

789 adolescentes de 11 à 18 ans exécutées

230 femmes avaient fait des études supérieures

734 femmes avaient un baccalauréat

4010 femmes étaient diplômées du secondaire

381 femmes étaient des fonctionnaires

73 femmes étaient des artistes.Le Conseil national de la Résistance iranienne, véritable atout pour…Le nombre de victimes des exécutions politiques du régime clérical est estimé à 120.000, dont un tiers sont des femmes. Ces chiffres sont loin d’être complets.

À l’occasion de l’anniversaire du 20 juin, inscrit dans l’histoire de l’Iran, nous honorons la mémoire des héroïnes qui ont accompli leur devoir avec courage envers leur peuple et leur pays. Les générations futures auront beaucoup à dire sur leur rôle et leurs valeurs.

Maryam Radjavi : pourquoi le 20 juin 1981 reste une date historique pour l’Iran

https://women.ncr-iran.org/fr/2022/06/19/resistance-pour-la-liberte/

Le 20 Juin marque le 40e anniversaire de la Résistance iranienne- Une ligne rouge historique entre la liberté et la tyrannie religieuse

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