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20 Janvier 1981 – Libération et crise des otages américains en Iran pendant 444 jours

Iran Archives - Ambassade et consulats des Etats-Unis d'Amérique en FranceOtages américains en Iran : le chantage le plus longIran funds and arms terror groups – IFMATIl aura fallu attendre plus de 400 jours pour que les Etats-Unis et le régime des mollahs en Iran trouvent un accord pour la libération des 52 otages de l’ambassade américaine de Téhéran. Le 20 janvier 1981, l’Iran libère les otages de l’ambassade américaine à Téhéran dans la foulée de l’investiture de Ronald Reagan.The 1979 Iran hostage crisis gripped the country and may have cost a president his job. Now the Americans who spent 444 days in captivity and inspired a nation to tie yellowLe 20 janvier 1981 se dénoue la crise des otages. Elle a été déclenchée le 4 novembre 1979, sous la présidence de Jimmy Carter, quand, en réaction à l’hospitalisation de l’ancien shah Mohammad Reza Pahlavi à New York, 400 étudiants iraniens ont pris d’assaut l’ambassade des États-Unis à Téhéran et séquestré le personnel, prenant en otage cinquante-deux diplomates et civils américains. Ansar-E Hezbollah - Involved InLes relations diplomatiques entre Washington et Téhéran sont rompues en avril 1980 et l’isolement de la République islamique s’aggrave avec son agression par l’Irak en septembre 1980. Dans un geste d’apaisement, le gouvernement iranien libère les 52 otages le jour de l’investiture du nouveau président américain Ronald Reagan, après une séquestration de 444 jours, mais ce geste d’ouverture n’a guère d’incidence sur les relations irano-américaines et n’empêche pas Washington de soutenir l’Irak en guerre contre son voisin. Le cinéaste Ben Affleck a réalisé en 2012 un film à grand spectacle, Argo, qui raconte l’exfiltration de six diplomates américains avec l’aide de la CIA, le jour de l’assaut.Iran hostage crisis - WikipediaEncore aujourd’hui, le régime iranien tente de dissimuler sa faiblesse par son agressivitéU.S. Report: Iran's Support for Terrorism | The Iran PrimerLe régime iranien a cherché depuis toujours à étendre sa profondeur stratégique en influençant et en instrumentalisant les communautés fondamentalistes musulmanes en raison de sa méfiance à l’égard de la population à l’intérieur du pays. Et pour cela, ce régime tente de projeter ses problèmes internes vers des crises extérieures pour détourner l’attention du monde de la situation de crise à l’intérieur du pays. Et il tente aussi de dissimuler sa faiblesse à l’intérieur. Et la désignation du gouvernement du bourreau du massacre de 1988, Ebrahim Raïssi et la mainmise sur le Majlis sont des signes de faiblesse et non de puissance de ce régime.Inside Iran's Army of Terror and Oppression: Revolutionary Guards (IRGC) - Part 2 - NCRI  Or, même dans ces zones d’influence, la situation du régime est mauvaise. Par exemples en l’Irak. Les élections d’octobre 2021, qui ont été un échec cuisant pour la vitrine politique des milices pro-Téhéran au Parlement irakien, démontre que là où il y a un minimum d’État de droit et des élections libres et équitables, les forces obscurantistes violentes inféodées aux mollahs ont peu de chances de l’emporter. Rappelons la révolte des Irakiens en octobre 2019, population du Sud chiite comprise, contre la présence du régime et l’influence de ses affidés. Les consulats incendiés aussi à Nadjaf et à Bassora. Et les forces du régime de Téhéran ont réagi avec la force brute et tenté d’assassiner le premier ministre Al Kazemi, vivement condamné par la France.Iran state broadcaster hacked with images of dissident group - Al-Monitor: Independent, trusted coverage of the Middle EastEt puis, deuxième exemple, après l’Irak, le Liban. La révolte populaire de 2019 contre le gouvernement sous l’emprise du Hezbollah en raison des pénuries et la faillite économique du système. Là encore, le Hezbollah a recours à la force brute. Il assassine des opposants et tente de remplacer par la force un juge d’instruction qui s’intéresse au rôle du Hezbollah dans l’explosion meurtrière criminelle du port de Beyrouth. Et malheureusement, il faut aussi le constater, les plans et les initiatives du président de la République française Emmanuel Macron au Liban ont été mis en échec par le Hezbollah, exécutant ainsi les politiques de Téhéran. Donc, les Européens doivent décider une fois pour toutes de soutenir le peuple iranien de manière concrète et ostensible pour envoyer un message clair à la fois au peuple et aux gouvernants. Cela veut dire qu’il ne faut pas se laisser leurrer par la question nucléaire. Il ne faut pas se laisser impressionner par l’agressivité du régime et ses pratiques brutales comme la prise d’otages ou actes de terrorisme. Et il faut agir fermement sur la question des droits humains.Anti-Iran Regime Protests in Brussels and London - NCRIIran : Les mollahs font du chantage au monde avec « larme des otages occidentaux»Iran's Islamist Proxies in the Middle East | Wilson CenterLa diplomatie de l’otage ou le chantage comme arme efficace et … prirent d’assaut l’ambassade des États-Unis à Téhéran, la prise d’otages. Interrogé sur les ressortissants étrangers retenus en otage en Iran, Mohammad-Javad Zarif, l’ancien ministre des affaires étrangères des mollahs, a répondu de manière ridicule que le pouvoir judiciaire en Iran est indépendant. Pourtant, le 4 décembre 2021, il a déclaré sans ambages : « L’Iran a mis sur la table plusieurs propositions concernant l’échange de prisonniers. Cet échange se fera chaque fois qu’il y aura une possibilité. Nous participerons à ce processus. Il sera bénéfique pour tous. »Free Iran” march in Brussels receives significant media coverage |Par principe, céder au chantage est une erreur et inacceptable. La dictature religieuse en Iran doit bien comprendre que toutes les formes de chantage comme les prises d’otages, le terrorisme au Moyen-Orient at dans le monde entier sont totalement et fermement à rejeter. Céder au chantage du régime ne fera que l’encourager à exiger plus de concessions. L’expérience de plus de quatre décennies est la preuve évidente de l’échec de la complaisance. Si les mollahs obtiennent ce qu’ils désirent avec leur chantage maintenant, il n’y aura aucune limite à leurs exigences quand ils auront des armes atomiques. Ainsi, la seule approche appropriée au problème de l’Iran, c’est la fermeté. Le régime clérical doit savoir qu’il ne peut pas prendre le monde en otage dans son désir d’établir un empire intégriste islamiste.Iran's Islamist Proxies in the Middle East | Wilson Center

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