« Des quatre péninsules, qui sont plus célébrées de toutes nations, l’une… que l’on nomme Taurique. Le pays de Thrace est la seconde presqu’île. La troisième est celle de Danemark en l’Allemagne septentrionale. La quatrième est ce pays de Malacca, lequel à cause des richesses qui y sont, abondance d’or, et tout joyau précieux, est dit et appelé Chersonèse, la péninsule dorée » écrit André Thevet, géographe royal, dans sa Cosmographie universelle en 1575. 
La péninsule de Malacca vue de la colline Saint-Jean (aquarelle de John T. Thomson, 1848)Les Anglais l’ont appelé Malacca, les Arabes Malakat, les Chinois Man-la-chia, les Français Malaque, les Hollandais Malaka, les Italiens Melacha, les Japonais Maracca, et les Portugais Malaca… Les Malais l’entendent et prononcent « Meu-la-ka », aussi, depuis l’Indépendance et la naissance de la Malaisie, le nom de Melaka s’est-il à nouveau imposé. Il fallait bien autant de noms pour décrire une légende où se mêlent l’or et les épices, le commerce et les Jésuites, l’UNESCO et le cinéma, la littérature et les pirates. C’est l’histoire d’une séduction, et d’une illusion qui s’est jouée sur un théâtre sans grandeur, un littoral équatorial vaporeux, domaine de la mangrove où règne le palétuvier aux racines inextricables.
Malacca, c’est d’abord le nom commun d’un arbre, l’Emblica pectinatus, à l’ombre duquel dit-on, Parameswara, un prince fugitif, venu de Sumatra, et grand amateur de chasse faisait la sieste. Il fut réveillé par ses chiens tenus en échec par un chevrotain blanc. Les prêtres hindous de son entourage interprétèrent positivement le présage. Nous sommes aux alentours de 1400, Malacca venait de naître et d’être nommée. Les arbres « de Malacca » poussant sur la Colline de la ville se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main mais ils sont encore communs dans la campagne environnante.
Les connaisseurs apprécient ses fruits aigres et ses vertus médicinales. Malacca est donc aussi devenu le nom d’une colline sur le sommet de laquelle les pouvoirs se sont succédés pendant six siècles : le Malais, le Portugais, le Hollandais, l’Anglais, le Japonais et finalement le Malaisien. Curieusement lorsque Malacca redevient Melaka, et que le gouverneur de l’État, membre de la jeune Fédération indépendante, s’installa à son tour sur la Colline, elle ne retrouva pas son nom historique. Elle est restée la colline Saint-Paul des Hollandais qui ont installé la religion réformée dans Notre-Dame-du-Mont, l’église des Jésuites, la plus ancienne église catholique d’Extrême-Orient.
Malacca est le nom d’une rivière et d’une rade qui abritèrent un port, le plus grand port de l’Orient, dit-on. La soie de Chine et la porcelaine du Japon, le sucre des Philippines, le camphre de Bornéo, les clous de girofle et les noix de muscade des Moluques, le bois de santal de Timor, le riz de Java arrivaient quand le vent soufflait du Nord-Est. Quand le vent s’installait au Sud-Ouest arrivaient le poivre et l’ivoire de Sumatra, les bois de Birmanie, le coton et l’opium des Indes, les marchandises du Moyen-Orient et d’Europe.
Cette inversion des vents sur l’équateur est à l’origine des deux saisons, en arabe mawsim, ou moussons. Pendant des siècles et des siècles, poussés par le vent, les hommes des Pays-au-dessous du vent ne pouvaient rencontrer les hommes des Pays-au-dessus du vent, que là où les vents s’inversent, et Malacca est située tout près de la ligne équatoriale. Les facilités portuaires et l’efficacité administrative permirent à toutes ces richesses, d’y être déchargées, entreposées et de s’y échanger dans les meilleures conditions. Mais plus encore, c’est à la conversion à l’islam que Malacca a dû d’intégrer la modernité et le marché global. Faisant dire à l’apothicaire et diplomate portugais Tomé Pires « qui est le maître de Malacca, tient Venise à la gorge… »
Malacca est le nom du détroit qui continue aujourd’hui à porter la légende. Le détroit de Malacca, avec ses 800 kilomètres, est le plus long du monde. C’est un des passages maritimes les plus fréquentés aussi, où transitent le tiers des containers et la moitié des pétroliers du monde. C’est le passage obligé entre l’Océan Indien et l’Océan Pacifique, entre le Moyen et l’Extrême-Orient, reliant quatre des pays les plus peuplés du monde : Inde, Indonésie, Japon et Chine. 
Emprunter le détroit de Malacca réclame une attention de tous les instants, pour éviter les coups de vent fréquents, les épaves, les hauts fonds, les pêcheurs et les pirates. Six siècles plus tôt Malacca a su s’attirer la sympathie des « Orang Laut », les hommes de la mer, véritables nomades de la mer, tantôt pêcheurs et tantôt pirates. Le pirate se fit corsaire au service de Malacca, assurant la sécurité du Détroit, au profit de celle qui allait devenir la « Reine des Détroits » pour deux siècles et demi.
Malacca est le nom d’une péninsule. Celle que Ptolémée, l’historien grec du IIe siècle après J.C., désigne dans sa Géographie sous le nom de Chersonèse d’Or et que l’on appelle aujourd’hui la Péninsule malaise ou la Malaisie Occidentale, fut longtemps sur nos atlas, la Péninsule de Malacca. Ainsi, La Dame de Malacca imaginée par Francis de Croisset pour nous faire rêver d’exotisme et de parfums lointains, immortalisée à l’écran par Edwige Feuillère, ne vint jamais à Malacca… Cependant elle vivra heureuse en Malacca après avoir épousé le Sultan du Johor, royaume situé à l’extrémité méridionale de la Péninsule ! C’est toujours le nom de l’un des plus petits des treize États de la Fédération de Malaisie et c’est devenu le nom d’une municipalité de près d’un demi-million d’habitants. Son agriculture est prospère, elle a bénéficié dans les années 80, comme le reste du pays, des délocalisations industrielles (aéronautiques, automobiles, électronique…) et plus récemment le tourisme est venu réveiller la belle endormie. Aujourd’hui cependant, celle qui fut la « Reine des Détroits » tourne le dos à la mer qui fit sa fortune…
14 Janvier 1641 – Les Pays-Bas ont capturé le port de Malacca 
United East Indian Company conquiert la ville de Malacca, 7 000 tués
Le 14 janvier 1641, les forces hollandaises ont capturé le port de Malacca, qui contrôlait détroit de la mer entre Chine-Japon. Le port était auparavant occupé par les forces coloniales portugaises. Malacca surnommé «L’Etat historique», est un état en Malaisie situé dans la région sud de la péninsule Malaisie, à côté du détroit de Malacca.
Prise de Malacca Résumé
La capture du port malais de Malacca sous contrôle portugais par les Néerlandais a permis à la petite mais puissante nation européenne de dominer le commerce européen avec l’Asie du Sud-Est et a mis fin au monopole du Portugal sur le commerce dans l’océan Indien.
Situé sur la côte sud-ouest de ce qui est aujourd’hui la Malaisie continentale Malaisie, le port de Malacca (ou Melaka) a été fondé au début du XIVe siècle, selon la légende par un prince d’un empire autrefois puissant sur la grande île de Sumatra. Les eaux profondes du port et son emplacement stratégique sur ce qui allait devenir le détroit de Malacca, séparant la péninsule malaise de Sumatra, lui assuraient une part du riche commerce passant entre l’Inde, la Chine et les Indes orientales. Sa position près de l’embouchure de la rivière Malacca lui assurait également une part du commerce de l’étain extrait à l’intérieur des terres.
Prise de Malacca (14 janvier 1641)
Malacca est devenue la plus grande ville d’Asie du Sud-Est au moment où l’explorateur portugais Vasco da Gama est entré dans l’océan Indien en 1497. Les Portugais militairement supérieurs étaient déterminés à contrôler le riche commerce des épices de l’océan Indien, et l’un des successeurs de da Gama, Afonso de Albuquerque, assiège la ville en 1511. Les Portugais submergent rapidement les forces malaises, entamant une occupation lourde et largement perturbatrice qui durera 130 ans. Au début du XVIIe siècle, cependant, l’agressive Compagnie néerlandaise des Indes orientales Compagnie néerlandaise des Indes orientales ; Malaisie (Verenigde Oost-Indische Compagnie) contestait le contrôle portugais de la région et de son commerce et, dans certains cas, obtenait l’aide des ennemis malais du Portugal. Colonisation ; Portugal de Malacca
Les dessins hollandais sur Malacca datent de 1606. En mai de cette année-là, l’amiral Cornelis Matelieff de Jonge Matelieff de Jonge, Cornelis a conclu un traité avec le royaume malais voisin de Johore (Johor), dont la famille dirigeante avait autrefois contrôlé Malacca. En vertu du pacte, le sultan a accepté d’autoriser les Néerlandais à rester à Malacca s’ils chassaient les Portugais détestés. Cet été-là, l’amiral assiège la ville, mais l’arrivée d’une flotte sous le commandement du vice-roi de la colonie portugaise de Goa en Inde contrecarre ses plans. Colonisation ; Pays-Bas de Malacca/poster-sud-est-asiatico-mappa.jpg.jpg)
Les Néerlandais ont fait d’autres vaines tentatives sur Malacca en 1608, en 1615 et tout au long des années 1620′. Un blocus en 1633 s’est également avéré infructueux, mais au milieu des années 1630, les Néerlandais avaient pris le contrôle virtuel du détroit lui-même. En 1636, ils réussirent à couler plusieurs navires portugais dans le port de Malacca, et en juin 1640, sous la direction du sergent-major Adrian Antonissoon, Antonisson, Adrien ils ont commencé un siège long et finalement réussi du port sous contrôle portugais. Bien qu’ils n’aient pas réussi à obtenir l’aide d’un ennemi des Portugais, le sultan d’Aceh à Sumatra, les Néerlandais ont été aidés par un autre : le sultan de Johore, Abdul Jalil Shah III Abdul Jalil Shah III.
Malacca, dont la population comptait alors environ 20 000 habitants, était défendue par 250 à 350 soldats portugais et 2 000 à 3 000 soldats asiatiques sous le commandement de son gouverneur, Manuel de Sousa Coutinho. Sousa Coutinho, Manuel de. La principale forteresse de la ville, connue sous le nom de A Famosa (la célèbre), avait été construite plus d’un siècle auparavant au sommet de la colline Saint-Paul et était gardée par quatre tours bastionnées, une série de murs de près de 8 pieds (2,4 mètres) d’épaisseur et un tour de donjon, ou donjon, de 118 pieds (36 mètres) de haut. Ses murs renfermaient un palais du gouverneur, une école, un palais épiscopal, cinq églises, les maisons de plusieurs ordres religieux, une prison, deux hôpitaux et un certain nombre de bâtiments administratifs. Un côté de la forteresse se trouvait le long de la rivière Malacca, permettant un approvisionnement facile pendant le siège, et deux puits assuraient l’approvisionnement en eau. Vers la fin du XVIe siècle, les armements portugais comprenaient soixante-dix canons et cinquante canons plus petits.
Au début du siège, le sergent-major hollandais Antonissoon avait douze grands navires, six petits sloops et quelque quinze cents hommes sous ses ordres. En juillet 1640, le sultan de Johore fournit d’importants renforts : une flotte de quarante navires et encore quinze cents hommes. Antonissoon a débarqué ses hommes au nord de Malacca près de la colonie de Tranquerah et a conduit les défenseurs portugais de la colonie dans les murs d’A Famosa. Les Hollandais ont alors pu mettre en place seize canons et bombarder la ville. Dans le même temps, les Johorese maintenaient un blocus du port et détruisaient les cultures poussant dans les champs environnants, privant de nourriture les défenseurs de la ville.
Dans de telles conditions de siège, la famine s’est répandue dans tout Malacca, réduisant ses habitants survivants à manger des chats, des rats et, dans certains cas, les corps de leurs camarades tombés au combat. La maladie a éclaté parmi les Portugais et les Néerlandais, les Néerlandais perdant Antonissoon et deux successeurs. Enfin, le 14 janvier 1641, sous la direction de l’amiral Minne Williemson Kaartokoe, Kaartokoe, Minne Williemson les Néerlandais ont traversé la rivière peu profonde Leleh au sud de la ville et ont réussi à prendre d’assaut le bastion de São Domingo. Les autres bastions se succédèrent rapidement et le gouverneur Sousa, lui-même gravement malade, se rendit. Il mourut deux jours plus tard et fut enterré avec les honneurs militaires par les vainqueurs hollandais.
Sous les Portugais, Malacca avait été attaquée vingt-quatre fois, mais c’était la seule fois où ses murs massifs avaient été percés. La plupart des bâtiments portugais avaient été complètement détruits et la forteresse était en ruine. Le siège avait entraîné directement ou indirectement la mort de quelque sept mille soldats, marins et civils, dont quinze cents soldats hollandais.
Signifiance 
Conquête néerlandaise de Malacca a été un événement charnière dans l’histoire de l’Asie du Sud-Est. Cela a sonné le glas de la domination portugaise du commerce dans l’océan Indien et a signalé l’ascendant néerlandais dans toute la région. Bien que pendant un certain temps les commerçants portugais aient réorienté leurs efforts vers d’autres ports, ils avaient déjà perdu leur élan au profit de leur rival européen.
Plus important, cependant, la conquête néerlandaise de Malacca a entraîné un affaiblissement supplémentaire de la ville elle-même et a contrecarré les aspirations malaises plus larges. Le sultan de Johore s’était attendu, peut-être naïvement, à ce que les Néerlandais lui remettent Malacca, mais a constaté que le port avait simplement échangé un maître contre un autre. La plupart des habitants portugais de Malacca sont partis pour les colonies portugaises en Inde et à Ceylan (maintenant appelé Sri Lanka), et de nombreux hindous indiens, qui avaient collaboré avec les Portugais et dont les Néerlandais se méfiaient donc, sont également partis. Peu de temps après la capitulation portugaise, un inspecteur néerlandais a enregistré la population de Malacca à seulement 2 150 habitants, à peine plus d’un dixième de sa taille sous les Portugais. Dans un rapport de 1678 à ses supérieurs, le gouverneur néerlandais de la ville a cité une population de seulement 5 000 habitants.
Malacca néerlandaise 1641-1795, 1818-1825
Le 14 janvier 1641, les Hollandais prirent possession des Portugais de la forteresse de Malacca avec l’aide de leur allié le sultan de Johore. Les Néerlandais avaient des traités avec les sultans de Johore pour se débarrasser des Portugais. Les Malais étaient confiants d’une victoire avec l’aide des Hollandais, regagnant ainsi le trône de Malacca. Mais ce n’était pas le but néerlandais.
Après la capture, les Néerlandais ont mis en place un gouvernement. Malacca était trop importante pour les stratégies VOC, car la ville était située sur la principale route commerciale vers l’Extrême-Orient (îles aux épices, Chine et Japon) et était un formidable avant-poste stratégique. Peu de temps après la conquête de Malacca, les Néerlandais ont conclu des accords commerciaux avec plusieurs États de la péninsule malaise pour obtenir de l’étain (Kedah 1642, Ujung Salang 1643, Bangkeri 1645, Perak). Pour cette raison, un avant-poste hollandais a été établi à Perak, mais en 1651, la garnison a été tuée et l’avant-poste détruit par les Malais. En 1660, même l’usine établie à Ujung Salang fut abandonnée.
Dans les années 1650, un grand bâtiment imposant, le Stadthuys, a été construit par les Hollandais comme centre administratif et résidence du gouverneur de Malacca. Dans les années 1660, le commerce à Malacca néerlandais était en déclin et les relations avec les États malais s’étaient également détériorées. Les Hollandais avaient une usine à Bengkalis (années 1670) à l’embouchure de la rivière Siak (Sumatra). De là, ils contrôlaient le commerce de l’étain.
Le commerce à Siak était vital pour Malacca et pour la communauté Malacca Freeburghers, une communauté de descendants néerlandais et portugais mariés avec la population locale. Les droits perçus sur leur commerce Siak représentaient une part importante des revenus de Malacca.
Perak était le principal royaume producteur d’étain de toute la péninsule et le VOC était intéressé à contrôler son commerce. Pour cette raison, un avant-poste néerlandais a été établi de 1670 à 1690 à Teluk Gedung sur pulau Pangkor. Ce fort a été réoccupé par les Hollandais en 1746 et plus tard la même année, le fort a été déplacé en amont de Tanjung Putus.
Le commerce de Malacca a rapidement décliné après la conquête hollandaise. En fait, la prospérité de la ville était soutenue par le libre-échange. Cependant, au contraire, le VOC voulait le monopole pour toutes les marchandises. Le déclin de Malacca était également dû au fait que, sous la domination portugaise, la ville n’était que derrière Goa la principale base portugaise à l’est. Sous les Hollandais, Batavia était la principale base orientale du VOC et la société n’avait aucun intérêt à développer le commerce de Malacca au détriment de celui de Batavia. Le sultanat de Johore (l’allié néerlandais lors du siège de Malacca portugais) en profite pour ouvrir son port maritime de Riau (une île indonésienne proche de Singapour) à tous les navires et à tous les types de commerce. 
En 1746, le sultan de Johore offrit le royaume de Siak au VOC en cadeau. La même année des accords sont conclus avec les royaumes péninsulaires de Nanning, Rembau et Perak. À Perak, le fort hollandais a été réoccupé. Grâce à ces accords, la prospérité de Malacca s’est améliorée. Cependant, les Bugis étaient une menace constante pour les Néerlandais. Leur chef Daeng Kamboja fit de Linggi sa base et d’octobre 1756 à juillet 1757 assiégea Dutch Malacca. En février 1757, des renforts arrivèrent de Batavia et les Bugis furent contraints de lever le siège. Cette année-là, les Néerlandais ont construit un fort sur la rivière Linggi et l’ont nommé Philippe (aujourd’hui Kota Linggi) d’après la fille du gouverneur néerlandais Jacob Mussel (gouverneur de Batavia de 1750 à 1761). Étain qui a été transporté de Linggi, Rembau et Kelang Selan. Le but du fort était de percevoir des taxes sur l’étain qui était transporté de Linggi, Rembau et Kelang Selangor. 
Le 1er janvier 1758, ce fort fut le site où fut signé le traité entre les Bugis et les Hollandais. Ce traité permet aux Hollandais d’imposer leur contrôle sur cette zone : Linggi et Rembau sont cédés à la VOC. En 1758, à Pulau Gontong, à l’embouchure de la rivière Siak, les Néerlandais construisirent un fort pour contrôler le commerce de l’étain, mais plus tard en 1765, le fort fut abandonné, les bonnes relations entre Siak et le VOC n’ayant plus besoin d’une telle installation de défense. En 1759, le fort de Linggi est également abandonné. Entre 1753 et 1760, l’église du Christ à Malacca a été construite. Le commerce de Malacca est florissant, mais une nouvelle puissance maritime fait son apparition : les Britanniques. À partir des années 1750, ils font le commerce de l’étain avec Riau et en 1781, ils occupent l’avant-poste hollandais de Perak.
Pour empêcher une occupation britannique, les Hollandais attaquèrent Riau et le 29 octobre 1784 les Bugis furent vaincus. Le traité qui en résulta mit fin à l’indépendance de Johore et un fort hollandais fut établi à Tanjung Pinang (Riau). Sur la péninsule malaise, Johore, Selangore, Perak, Trengganu et Pahang sont devenus des territoires néerlandais. Le COV était vraiment dominant dans le détroit. Pendant les guerres napoléoniennes, le gouverneur néerlandais a cédé Malacca à la Compagnie britannique des Indes orientales en août 1795. Pendant leur règne, les Britanniques ont démoli la forteresse de Malacca. En 1818, après les guerres napoléoniennes, Malacca est restituée par les Britanniques aux Néerlandais en vertu du traité de Vienne. En 1824, le traité anglo-néerlandais ou le traité de Londres a été signé entre les Néerlandais et les Britanniques. Les Britanniques donnent Bencoolen sur Sumatra aux Hollandais et Malacca aux Britanniques.
https://military-history.fandom.com/wiki/Military_history_of_the_Netherlands
https://www.colonialvoyage.com/dutch-malacca-1641-1795-1818-1825/
https://wikisummaries.org/capture-of-malacca/
https://www.tahiti-infos.com/Malacca-porte-et-verrou-entre-ocean-Indien-et-Pacifique_a184517.html
https://www.herodote.net/La_peninsule_doree-synthese-2031.php
https://bj.salvadoryoscar.com/5414-kingdom-of-malacca-history.html