11 Janvier 2008 – Ascension du Edmund Hillary alpiniste, explorateur et philanthrope néo-zélandais

Le 29 mai 1953, Edmund Hillary et le sherpa Tensing atteignent le sommet de l’Everest, la conquête du « toit du monde »

Edmund Hillary – Alpiniste, explorateur et philanthropeLe 20 juillet 1919, l’alpiniste, explorateur et philanthrope néo-zélandais Sir Edmund Percival « Ed » Hillary est né. Hillary et l’alpiniste sherpa népalais Tenzing Norgay sont devenus les premiers alpinistes confirmés à avoir atteint le sommet du mont Everest . Dans le cadre de l’ expédition transantarctique du Commonwealth, il a atteint le pôle Sud par voie terrestre en 1958. Il a ensuite atteint le pôle Nord, faisant de lui la première personne à atteindre les deux pôles et le sommet de l’Everest. Après son ascension de l’Everest, Hillary a consacré la majeure partie de sa vie à aider le peuple sherpa du Népal . par le biais de l’Himalayan Trust, qu’il a fondé. De plus, Hillary est probablement la Néo-Zélandaise la plus connue à avoir jamais vécu. « Vous n’avez pas besoin d’être un héros fantastique pour faire certaines choses – pour concourir. Vous pouvez être juste un gars ordinaire, suffisamment motivé pour atteindre des objectifs ambitieux. — Sir Edmond Hillary Né en Nouvelle-Zélande Edmund Hillary est né à Auckland, en Nouvelle-Zélande, de Percival Augustus Hillary, un barman, et de sa femme Gertrude. Ses grands-parents étaient les premiers colons du nord de Wairoa au milieu du XIXe siècle, ayant émigré du Yorkshire, en Angleterre. Il a étudié les mathématiques et les sciences à l’Auckland University College et, en 1939, a terminé sa première grande ascension, atteignant le sommet du mont Ollivier, près d’Aoraki/Mount Cook dans les Alpes du Sud. Après son service militaire pendant la Seconde Guerre mondiale, il a repris l’escalade et est devenu déterminé à escalader l’Everest.

Gravir le plus haut sommet des travauxEn 1948, Harry Ayres, avec Mick Sullivan, a conduit Hillary et Ruth Adams sur la crête sud d’Aoraki / Mount Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande. En 1951, il rejoint une équipe néo-zélandaise dans le centre de l’Himalaya et plus tard cette année-là, il participe à une expédition de reconnaissance britannique sur le flanc sud de l’Everest. Il a ensuite été invité à rejoindre l’équipe d’alpinistes prévoyant de gravir le sommet.[1] La route vers l’Everest était fermée par le Tibet sous contrôle chinois, et le Népal n’autorisait qu’une seule expédition par an. Une expédition suisse avait tenté d’atteindre le sommet en 1952, mais avait été refoulée du sommet par le mauvais temps. L’expédition britannique bien organisée a été lancée au printemps 1953 et un camp d’altitude à partir duquel monter des tentatives au sommet a été établi à la mi-mai. Après qu’une paire d’alpinistes n’ait pas réussi à atteindre le sommet le 27 mai, Hillary et Tenzing Norgay sont partis tôt le 29 mai; en fin de matinée, ils se tenaient au sommet. Fait chevalier par la reine Elizabeth II, Sir Edmund est devenu à la fois une célébrité internationale et un héros local.

Autres ascensions himalayennesHillary a gravi dix autres sommets de l’Himalaya lors de nouvelles visites en 1956, 1960-1961 et 1963-1965. Il a également atteint le pôle Sud dans le cadre de l’ expédition transantarctique du Commonwealth , pour laquelle il a dirigé la section néo-zélandaise, le 4 janvier 1958. Son groupe a été le premier à atteindre le pôle par voie terrestre depuis Amundsen en 1911 et Scott en 1912, et le premier à le faire en utilisant des véhicules à moteur. En 1977, il a mené une expédition en jetboat, intitulée « Ocean to Sky », de l’embouchure du Gange à sa source. Son autobiographie, Nothing Venture, Nothing Win , est publiée en 1975.

Vivre après l’EverestHillary n’avait jamais prévu l’acclamation qui suivrait l’ascension historique. En 1985, nommée haut-commissaire néo-zélandaise en Inde, au Népal et au Bangladesh, Hillary a passé 4 ans et demi à New Delhi, tout en travaillant toujours dans la région de l’Everest. Il a construit plus de 27 écoles, deux hôpitaux, 12 cliniques médicales, un programme de reboisement dans le parc national de Sagarmatha (Everest), ainsi que de nombreux ponts et conduites d’eau douce. Tous les projets ont été en réponse aux demandes des personnes Sherpa, et réalisés avec leur aide.[3] Ce dévouement envers les Sherpas a duré jusqu’à ses dernières années et a été reconnu en 2003, lorsque, dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de son ascension et de celle de Tenzing, il a été nommé citoyen d’honneur du Népal.[1] Membre honoraire ou mécène de nombreuses organisations et président honoraire de l’Explorers Club (New York),À l’est de l’Everest » (avec George Lowe) ; « Schoolhouse in the Clouds » et « Two Generations » (avec Peter Hillary).

Commentaires sur la commercialisationLes événements d’alpinisme, en particulier sur le mont Everest, ont été commentés par Hillary dans les médias. Il a flagellé le commerce d’ascension se développant sur l’Everest au début des années 1990, qui a conduit à une série de décès en 1996 et à nouveau en 2006, particulièrement haut sur la montagne dans la zone de la mort, car des personnes inadaptées avec une ambition trop élevée ont été amenées à la montagne comme clients par les organisateurs commerciaux d’expéditions Everest. Plus récemment, en mai 2006, il a parlé négativement d’un Néo-Zélandais handicapé qui a escaladé l’Everest et, lors de son ascension dans la zone de la mort, avait laissé un Anglais presque gelé allongé dans son lit qui est décédé peu de temps après. Hillary a publiquement décrit la poursuite de l’ascension et l’échec de l’aide comme une excroissance d’une ambition extrême et a déploré la perte de la vertu montagnarde de la camaraderie dans le commerce effréné, l’égoïsme et l’excès d’ambition. Hillary est considérée comme une légende nationale en Nouvelle-Zélande et avait une grande réputation dans le domaine sportif. Cependant, il a également été critiqué à l’échelle internationale pour des déclarations jugées en partie irréfléchies.Edmund Hillary est décédé le 11 janvier 2008, à l’âge de 88 ans.

Edmund Percival « Ed » Hillary (1919-2008) est un alpiniste, explorateur et philanthrope néo-zélandais. Le 29 mai 1953, lors d’une expédition britannique dirigée par le général de brigade John Hunt, Edmund Hillary et le Sherpa Tensing Norgay sont les premiers hommes à gravir l’Everest. De nos jours, l’expédition britannique de 1953, menée manu militari par Sir John Hurt, serait jugée excessive, surtout en raison de l’ampleur démesurée du chargement : 350 porteurs, 20 sherpas, et des tonnes de provisions pour subvenir aux besoins d’une équipe de dix alpinistes. « Nos alpinistes étaient tous potentiellement capables d’atteindre le sommet », rappelle George Band, 73 ans, un des membres du groupe. Cinquante ans plus tard, Band se souvient encore nettement du périple. « À l’origine, le plan consistait à tenter deux ascensions du sommet, chacune réalisée par deux alpinistes. Une troisième montée était envisagée si nécessaire. Au cours de telles expéditions, le leader a tendance à désigner les binômes de grimpeurs assez tard, après avoir évalué les performances de chacun ». Cette nomination pour le départ vers le sommet suscite encore une certaine anxiété, devenue inhérente à chaque expédition majeure pour l’Everest au cours des décennies suivantes. Or, l’enjeu n’avait jamais été aussi élevé.

Rien ne semblait prédisposer l’apiculteur néo-zélandais à réussir cette performance. En 1951, il se retrouve presque par hasard aux côtés d’Eric Shipton pour la reconnaissance du versant népalais de l’Everest. Cette expérience lui vaut de faire partie de l’expédition de 1953, composée des meilleurs grimpeurs du Commonwealth. Hillary y rencontre Tensing, montagnard émérite, obsédé par un désir fou : conquérir l’Everest. Liés par l’amitié, l’estime et le désir de parvenir au sommet, les deux hommes en viennent à former une cordée. La Cascade de glace, la combe ouest, le col Sud sont autant d’obstacles périlleux à surmonter. Puis c’est l’assaut final qui les contraint à bivouaquer à une altitude record… Après avoir franchi le «ressaut Hillary», les voilà enfin sur le toit du monde, la terre entière à leurs pieds ! Vivant et captivant, sincère et spontané, le récit d’Hillary nous entraîne irrésistiblement dans un voyage extraordinaire : la conquête du «troisième pôle», le dernier grand chapitre de l’histoire de l’exploration, l’un des plus glorieux.

https://voyage.tv5monde.com/fr/sir-edmund-hillary-un-alpiniste-humaniste-fidele-ami-des-sherpas

https://www.babelio.com/livres/Hillary-Au-sommet-de-lEverest/651486

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1615

http://scihi.org/edmund-hillary/