10 juillet 1851 – Jacques Daguerre, l’un des inventeurs de la photographie

Jacques Daguerre est connu pour l’invention du daguerréotypeLouis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851) est né le 18 novembre 1787 à Cormeilles-en-Parisis (Val-d’Oise), à l’actuel numéro 105 de la rue Gabriel Péri (anciennement Grande Rue). Il est mort le 10 juillet 1851 à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne).Daguerre est tout d’abord peintre, auteur de tableaux remarquables. Puis, devenu décorateur de théâtre, il met au point en 1822, en collaboration avec Charles Marie Bouton, le Diorama. Il s’agit de grandes toiles translucides animées par des éclairages leur donnant vie, générant une illusion de mouvement et permettant de simuler le jour et la nuit, le passage d’un nuage etc. Pour plus de réalisme, les deux associés utilisent une chambre noire pour projeter les images qu’ils reproduisent en grand format.En 1830, il poursuit le travail de son associé, Nicéphore Niépce débuté quelques années plus tôt, puis il invente un procédé photographique révolutionnaire qui sera appelé ensuite le « daguerréotype ».La date officielle de l’invention de la photographie est le 7 janvier 1839, lors de la présentation à l’Académie des sciences du daguerréotype. Cette invention permet de réaliser des photographies qui nécessitent « seulement » une demi-heure de pose alors que précédemment, il fallait compter une dizaine d’heures. Le daguerréotype est le premier procédé photographique à produire des photographies qui ne s’effacent pas une fois exposées à la lumière.L’État français acquiert cette invention contre une rente viagère annuelle de 6000 francs à Daguerre et de 4000 francs au fils de Nicéphore Niépce, puis en fait « don au monde ».Le daguerréotype ne fut employé que pendant environ 10 ans, car il a été rattrapé par d’autres procédés tout aussi efficaces et moins coûteux (ambrotype, ferrotype, photographie à l’albumine…).Daguerre et l’invention de la photographieLe 7 janvier 1839, les membres de l’Académie des sciences française ont vu les produits d’une invention qui allait changer à jamais la nature de la représentation visuelle : la photographie. Les images étonnamment précises qu’ils ont vues étaient l’œuvre de Louis-Jacques-Mandé Daguerre (1787-1851), un peintre et graveur romantique le plus célèbre jusque-là en tant que propriétaire du Diorama, un spectacle parisien populaire mettant en vedette la peinture théâtrale et les effets d’éclairage. Chaque daguerréotype (comme Daguerre surnommait son invention) était une image unique en son genre sur une feuille de cuivre argentée très polie.L’invention de Daguerre n’est pas née tout faite, même si, en 1839, on aurait pu le croire. En fait, Daguerre cherchait depuis le milieu des années 1820 un moyen de capturer les images fugaces qu’il voyait dans sa camera obscura, une aide au dessinateur consistant en une boîte en bois avec une lentille à une extrémité qui projetait une image sur une feuille de verre dépoli à l’autre. En 1829, il s’est associé à Nicéphore Niépce, qui travaillait sur le même problème – comment faire une image permanente en utilisant la lumière et la chimie – et qui avait obtenu des résultats primitifs mais réels dès 1826. À la mort de Niépce en 1833, les partenaires n’avaient toujours pas trouvé de procédé pratique et fiable.Ce n’est qu’en 1838 que les expériences continues de Daguerre avaient progressé au point où il se sentait à l’aise de montrer des exemples du nouveau médium à des artistes et des scientifiques sélectionnés dans l’espoir d’aligner des investisseurs. François Arago, astronome renommé et membre du corps législatif français, était parmi les admirateurs les plus enthousiastes de l’art nouveau. Il est devenu le champion de Daguerre à la fois à l’Académie des sciences et à la Chambre des députés, assurant à l’inventeur une pension à vie en échange des droits sur son procédé. Ce n’est que le 19 août 1839 que le processus révolutionnaire a été expliqué, étape par étape, devant une session conjointe de l’Académie des Sciences et de l’Académie des Beaux-Arts, avec une foule de spectateurs impatients débordant dans la cour extérieure.            Le processus révélé ce jour-là semblait magique. Chaque daguerréotype est une image photographique remarquablement détaillée et unique en son genre sur une feuille de cuivre plaquée argent hautement polie, sensibilisée avec des vapeurs d’iode, exposée dans une grande caméra, développée dans des vapeurs de mercure et stabilisée (ou fixe) avec de l’eau salée ou « hypo » (thiosulfate de sodium). Bien que Daguerre ait été tenu de révéler, de démontrer et de publier des instructions détaillées pour le processus, il a sagement conservé le brevet sur l’équipement nécessaire à la pratique du nouvel art.     Dès sa naissance, la photographie a eu un double caractère – en tant que moyen d’expression artistique et en tant qu’outil scientifique puissant – et Daguerre a promu son invention sur les deux fronts. Plusieurs de ses premières plaques étaient des natures mortes de moulages en plâtre d’après la sculpture antique – un sujet idéal puisque les moulages blancs réfléchissaient bien la lumière, étaient immobiles pendant de longues expositions et prêtaient, par association, l’aura d ‘«art» aux images réalisées par moyens mécaniques. Mais il a également photographié un arrangement de coquillages et de fossiles avec la même délibération, et a également utilisé le médium à d’autres fins scientifiques. Le journaliste Hippolyte Gaucheraud, dans un scoop paru la veille de la première présentation des daguerréotypes à l’Académie des sciences, écrit avoir vu l’image d’une araignée morte photographiée au microscope solaire : « Vous pourriez étudier son anatomie avec ou sans loupe, comme dans la nature ; [il n’y a] pas un filament, pas un conduit, aussi ténu soit-il, que vous ne puissiez suivre et examiner. Même Arago, directeur de l’Observatoire de Paris, aurait été surpris par une image daguerrienne de la lune.  Ni les daguerréotypes microscopiques ni télescopiques de Daguerre ne survivent, car le 8 mars 1839, le Diorama – et avec lui le laboratoire de Daguerre – brûla, détruisant les archives écrites de l’inventeur et l’essentiel de ses premiers travaux expérimentaux. En fait, moins de vingt-cinq photographies de Daguerre attribuées de manière sûre survivent – une poignée de natures mortes, de vues parisiennes et de portraits de l’aube de la photographie.Les Inventeurs, Histoire de la photographie

L’inventeur : Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833)L’associé : Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851)La photographie moderne : William Henry Fox Talbot (1800-1877)Considéré comme l’inventeur de la photographie moderne, Henri Fox Talbot mène ses recherches à la même époque que Niépce et Daguerre, dès 1833. Il est même persuadé d’être le véritable inventeur du procédé photographique.En 1840, il découvre le calotype qui permet par le principe du négatif, de reproduire plusieurs fois la même vue par tirage contact. Il installe une feuille de papier enduite de chlorure d’argent dans sa chambre noire, obtient un négatif qu’il cire pour le rendre transparent. Ce dernier est ensuite placé sur une feuille imprégnée qui est exposée à la lumière du jour, créant ainsi une image positive.Cette technique sera la base de la photographie argentique moderne pendant un siècle et demi, et reste d’actualité.

Le négatif : George Eastman (1854-1932)Les premières épreuves photographiques étaient gravées sur plaques, lourdes, encombrantes et difficiles à manipuler. George Eastman est le premier en 1884 à mettre au point des négatifs souples : c’est la naissance du film celluloïd qui permet de stocker dans l’appareil plusieurs vues sur un même support.En 1888 est commercialisé l’appareil Kodak qui embarque 100 vues sur papier négatif et doit être retourné au fabricant qui le renvoie chargé d’un rouleau vierge. Le slogan de la marque est éloquent : « Vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste ». Kodak est sans aucun doute l’inventeur de la photographie grand public.

Brève chronologie du procédé photographiqueMoyen-âge : découverte de l’action des rayons lumineux sur le chlorure d’argent.

1822 : premières lithographies au chlorure d’argent et positifs au bitume de Judée (sels d’argent).

1826-1827 : première photographie en noir et blanc par Nicéphore Niépce. Temps de pose : 8 heures.

1828 : amélioration du procédé grâce aux vapeurs d’iode qui permettent des demi-teintes de gris.

1833 : plaque de cuivre recouverte d’une couche d’argent polie – Iodure d’argent : raccourcissement du temps de pose à quelques minutes seulement (Louis Mandé Daguerre).

1840 : calotype, feuille de papier enduite de chlorure d’argent. Négatif ciré transparent. Tirage contact du positif (Henry Fox Talbot).

1884 : premier film en celluloïde (George Eastman, Kodak)

1903 : Autochrome des frères Lumière. Première photographie en couleur (trichromie avec fécule de pomme de terre). Image unique, projetée.

1946 : démocratisation de la photographie en couleurs (Kodak Ektachrome)

1948 : Polaroïd, procédé de développement instantané.

Années 80 : début de l’ère numérique.

Artiste et inventeur français qui a inventé le daguerréotype, le premier procédé pratique de photographie. Bien que la première photographie permanente d’après nature ait été réalisée en 1826/27 par le Français Joseph-Nicéphore Niepce, elle était de mauvaise qualité et nécessitait un temps d’exposition d’environ huit heures. Le procédé mis au point par Daguerre ne nécessite que 20 à 30 minutes. Les deux hommes s’associent pour développer le procédé héliographique de Niepce de 1829 à la mort de ce dernier en 1833. Daguerre poursuit ses expériences et découvre que l’exposition d’une plaque d’argent iodée dans un appareil photo permet d’obtenir une image durable après un processus de fixation chimique.

DaguerréotypeLe 7 janvier 1839, le procédé photographique du daguerréotype est annoncé à l’Académie française des sciences. Les procédés photographiques précédents nécessitaient des heures d’exposition, mais le daguerréotype (du nom de son inventeur Louis Daguerre) ne nécessitait que quelques secondes. La plaque a été préparée avec une couche d’halogénure d’argent photosensible, a été insolée, développée à la vapeur de mercure et fixée dans une solution d’hyposulfite de sodium. L’image reste délicate, et doit être protégée sous verre contre les dommages dus au toucher. Le daguerréotype a été produit avec une image positive directe, ne nécessitant aucun négatif intermédiaire, mais ne pouvait donc pas donner de multiples reproductions rendues possibles par des procédés photographiques ultérieurs.

Louis-Jacques-Mandé Daguerre (1787-1851)Artiste et inventeur français qui a inventé le daguerréotype, le premier procédé pratique de la photographie. Bien que la première photographie permanente d’après nature ait été réalisée en 1826/27 par Joseph-Nicéphore Niepce de France, elle était de mauvaise qualité et nécessitait environ huit heures de temps d’exposition. Le processus développé par Daguerre ne nécessitait que 20 à 30 minutes. Les deux sont devenus partenaires dans le développement du procédé héliographique de Niepce de 1829 jusqu’à la mort de Niepce en 1833. Daguerre a poursuivi ses expériences et il a découvert que l’exposition d’une plaque d’argent iodée dans un appareil photo donnerait une image durable après un processus de fixation chimique.

https://www.infotographiste.fr/les-inventeurs-histoire-de-la-photographie/

http://www.clg-daguerre-cormeilles.ac-versailles.fr/article1007.html

https://www.metmuseum.org/toah/hd/dagu/hd_dagu.htm

https://todayinsci.com/7/7_10.htm#death

https://todayinsci.com/1/1_09.htm#event

https://todayinsci.com/11/11_18.htm#DaguerreLouis