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« Ainsi parle l’Histoire » Trois Papillons engagés pour la liberté

Histoire de trois Papillons engagés pour la liberté

Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 Novembre 1960

Histoire de trois Papillons

La violence contre les femmes est un terme spécialisé utilisé pour décrire les actes généraux de violence contre les femmes. Dans cette forme de violence, le sexe de la victime est la principale base de la violence, c’est-à-dire qu’être une femme est la cause de la violence et du harcèlement de la victime, et non de tout crime ou délit punissable par la loi.

Un peu d’Histoire…

« S’ils me tuent, je sortirai les bras de la tombe et je serai plus forte. » Minerva Mirabal, leader de l’opposition au régime du dictateur Rafael Léonidas Trujillo Molina

La République dominicaine a vécu sous l’égide du dictateur Rafael Léonidas Trujillo Molina de 1930 à 1961. En 1981, lors des « Premières rencontres les femmes d’Amérique latine et des caraïbes » à Bogotá ( capitale de la Colombie), des militantes pour les droits des femmes ont choisi la date du 25 novembre comme journée de lutte contre les violences, en mémoire de trois sœurs dominicaines engagées contre la dictature, Patria, Minerva et María Teresa Mirabal, connues dans la clandestinité sous le nom de « Las Mariposas » (papillons). Emprisonnées à plusieurs reprises, victimes de tortures, violées, les trois militantes furent assassinées, le 25 novembre 1961, sur les ordres du chef de l’État dominicain, Rafael Trujillo. Dans une résolution du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pourtant, des décennies plus tard, nous assistons toujours à des violences systématiques, contre les femmes, dans le monde entier.

Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.  La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que :     

La violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;    

La violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement);    

Le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle);    

La mutilation génitale féminine;    

Le mariage précoce.

Il faut ajouter de l’exploitation à l’intérieur au foyer est la plus ancienne forme de l’abus qui malheureusement existe depuis toujours. Nous pouvons même dire que la première exploitation est l’abus sexuel des femmes. Les femmes sont victimes de violence permanente et exploitées dès le début de l’histoire humaine à ce jour. La femme est le premier être humain qui ait eu à éprouver la servitude. Elle a été esclave et enclave avant même que l’esclave fût.

Il y a violence domestique lorsqu’une personne essaie de contrôler ou d’exercer un pouvoir sur son partenaire, fondée sur la répression des femmes et les discriminations à leur encontre, dans une relation intime. Il peut s’agir d’abus physiques, psychologiques, sexuels ou financiers. Dans la majorité absolue des cas, ils sont exercés par des hommes et subis par des femmes. Toute femme peut être victime et la violence peut se produire dans tous les foyers silencieusement. L’abus physique est probablement la forme la plus reconnaissable d’abus. Il peut aboutir à une blessure physique et, dans certains cas, il peut constituer une menace à la vie. Pourtant, il ne laisse pas toujours des marques visibles ou des cicatrices.

Ne sous-estimons pas ce qui nous arrive. Au fil du temps, les choses empirent souvent. Les femmes sont confrontées à la violation abominable de leur droit le plus fondamental : le droit à la vie. Le viol des femmes doit être considéré comme le délit le plus grave. Quel que soit les circonstances et les formes diverses de violence contre les femmes, les menaces, les privations de liberté doivent enfin être envisagées comme l’un des délits les plus dramatiques et intolérables.

« Même dans sa maison, au milieu de ses enfants, la femme, entourée d’honneurs simulés, endure un mépris mille fois plus lourd que les pires misères.» Quand une telle existence n’est pas soutenue par un sentiment ou par un moral exceptionnel, c’est une mort vivante. C’est un enfer. En effet, la psychologie de l’humiliation, ou, pour le moins, la vie déloyale et lâche, sera un chapitre mémorable de l’histoire de ce jour. Il faut crier et exprimer le désespoir de l’homme devant l’absurdité de l’existence.

Les femmes et les hommes sont les mêmes, ils sont tous humains. Il y a un tribunal supérieur à la cour de justice, c’est la cour de la conscience. Elle remplace tous les autres tribunaux. On est obligé d’écouter notre conscience et de redire la vérité quand les droits fondamentaux du citoyen sont bafoués.

En examinant la position que les femmes ont acquise dans n’importe quelle société actuellement, concrètement, nous pouvons clarifier la position de cette société, du gouvernement et du mouvement ainsi que son stade et son chemin vers la réalisation d’une « véritable démocratie ». C’est la meilleure mesure de la profondeur de notre engagement en tant qu’un mouvement démocratique. Un peu d’honnêteté, de sacrifice et de persévérance ne seront jamais perdus.

Inévitablement, un rôle prépondérant des femmes peut garantir une démocratie. En plus, les femmes sont la principale force dans la lutte contre l’intégrisme, et sans la participation des femmes, le monde ne peut pas surmonter le danger de la nouvelle menace mondiale contre la démocratie qui est le point noir de l’humanité. L’essentiel, c’est que la défaite de l’intégrisme ne sera possible qu’avec le leadership qui mettra en lumière le rôle des femmes. Oui, le mouvement pour l’égalité dans une lutte active et simultanée est notre force et le fondement de notre unité. Les femmes sont une force de changement dans le leadership politique.

Le changement radical est nécessaire : créer des formes politiques qui serviront aux femmes victorieuses et qui les soutiendra dans leur lutte pour une transformation révolutionnaire de la société. Mais il est aussi indispensable, parce que c’est seulement en luttant pour la démocratie et en exerçant leurs droits que les femmes opprimées prendront conscience de l’intérêt de la conquête définitive du pouvoir politique. La résistance et la lutte changent le caractère et la signification du temps.

https://gazettedesfemmes.ca/14159/trois-soeurs-contre-une-dictature/

https://www.huffingtonpost.fr/2016/11/24/le-courageux-combat-des-soeurs-mariposas-que-celebre-la-journee_a_21612011/

https://www.un.org/fr/events/endviolenceday/

https://www.culture.gouv.fr/Actualites/Journee-internationale-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes

https://www.prefectures-regions.gouv.fr/pays-de-la-loire/Actualites/25-novembre-Journee-internationale-contre-les-violences-faites-aux-femmes

La symphonie de l’évolution – Femmes, Les Fleurs des Rêves – Les Editions Saint Honoré (editions-saint-honore.com)

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