Le Dr Charles Mayo aux États-Unis a déclaré que les rayons X et le radium peuvent empêcher le cancer de se développer, empêcher la multiplication des cellules cancéreuses et peut-être en tuer certaines. Il a dit qu’il avait découvert la question après de nombreuses expériences dans son laboratoire. Le Dr Charles était le fils du Dr Mayo, un chirurgien britannique qui a immigré aux États-Unis et s’est installé dans le Minnesota, où il a fondé la célèbre « Clinique de Recherche médicale Mayo »-[Mayo Foundation For Medical Education And Research]- avec son frère, qui est également médecin et travaille actuellement pour traiter à une spécialisation du cancer.
La Mayo Clinic (Mayo Clinic College of Medicine and Science) est une fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine. De réputation mondiale, le siège en est situé dans la ville de Rochester, Minnesota. En 2019-2020, la Mayo Clinic est classée meilleur hôpital des États-Unis, toutes spécialités confondues, par le magazine US News & World Report. La Mayo Clinic est aussi classée meilleur hôpital au monde en 2020 par le magazine Newsweek2. La Mayo Clinic a plus de 60 000 employés.
Dans les années 1920, la radiothérapie était bien développée avec l’utilisation des rayons X et du radium. Il y avait une prise de conscience croissante de l’importance de mesurer avec précision la dose de rayonnement et cela a été entravé par le manque de bons appareils. La science de la radiobiologie en était encore à ses balbutiements et la connaissance croissante de la biologie du cancer et des effets des rayonnements sur les tissus normaux et pathologiques a fait une énorme différence dans le traitement. 
La planification du traitement a commencé pendant cette période avec l’utilisation de plusieurs faisceaux externes. Les tubes à rayons X se développaient également avec le remplacement des tubes à gaz antérieurs par les tubes à vide à cathode chaude Coolidge. La tension à laquelle les tubes fonctionnent a également augmenté et il est devenu possible de pratiquer un «traitement aux rayons X profonds» à 250 kV. Sir Stanford Cade a publié son livre influent «Treatment of Cancer by Radium» en 1928 et c’était l’un des derniers grands livres sur la radiothérapie qui a été écrit par un chirurgien.
Historique des traitements contre le cancer : radiothérapie
En 1896, un professeur de physique allemand, Wilhelm Conrad Roentgen, a présenté une conférence remarquable intitulée « Concernant un nouveau type de rayon ». Roentgen l’a appelé le « rayon X », « x » étant le symbole algébrique d’une quantité inconnue. Il y a eu une excitation mondiale immédiate. En quelques mois, des systèmes ont été conçus pour utiliser les rayons X à des fins de diagnostic, et en moins de 3 ans, les rayonnements ont été utilisés pour traiter le cancer. En 1901, Roentgen a reçu le premier prix Nobel décerné en physique. La radiothérapie a commencé avec le radium et avec des appareils de diagnostic à relativement basse tension. 
En France, une percée majeure a eu lieu lorsqu’il a été découvert que des doses quotidiennes de rayonnement pendant plusieurs semaines amélioraient considérablement les chances de guérison du patient. Les méthodes et les appareils qui administrent la radiothérapie se sont constamment améliorés depuis lors.
Au début du 20e siècle, peu de temps après que les rayonnements aient commencé à être utilisés pour le diagnostic et la thérapie, on a découvert que les rayonnements pouvaient aussi bien provoquer le cancer que le guérir. De nombreux radiologues de la première heure ont utilisé la peau de leurs bras pour tester la puissance du rayonnement de leurs appareils de radiothérapie, à la recherche d’une dose qui produirait une réaction rose (érythème) qui ressemblait à un coup de soleil. Ils appelaient cela la « dose d’érythème », et cela était considéré comme une estimation de la fraction quotidienne appropriée de rayonnement. Il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre eux aient développé une leucémie en s’exposant régulièrement aux radiations.
Les progrès de la physique des rayonnements et de l’informatique au cours du dernier quart du XXe siècle ont permis de viser plus précisément les rayonnements. La radiothérapie conformationnelle [Conformal radiation therapy] (CRT) utilise des images CT et des ordinateurs spéciaux pour cartographier très précisément l’emplacement d’un cancer en 3 dimensions. Le patient est équipé d’un moule en plastique ou d’un plâtre pour maintenir la partie du corps immobile et dans la même position pour chaque traitement. Les faisceaux de rayonnement sont adaptés à la forme de la tumeur et délivrés à la tumeur depuis plusieurs directions. Radiothérapie avec modulation d’intensité (IMRT) est comme CRT, mais en plus de viser des faisceaux de photons dans plusieurs directions, l’intensité (force) des faisceaux peut être ajustée. Cela donne encore plus de contrôle pour réduire le rayonnement atteignant les tissus normaux tout en délivrant une dose élevée au cancer.
Une technique connexe, la radiothérapie conforme par faisceau de protons, utilise une approche similaire pour focaliser le rayonnement sur le cancer. Mais au lieu d’utiliser des rayons X, cette technique utilise des faisceaux de protons. Les protons sont des parties d’atomes qui causent peu de dommages aux tissus qu’ils traversent mais sont très efficaces pour tuer les cellules à la fin de leur parcours. Cela signifie que le rayonnement du faisceau de protons peut fournir plus de rayonnement au cancer tout en réduisant éventuellement les dommages aux tissus normaux voisins.
La radiochirurgie stéréotaxique et la radiothérapie stéréotaxique sont des termes qui décrivent plusieurs techniques utilisées pour administrer une dose de rayonnement importante et précise à une petite tumeur. Le terme chirurgie peut prêter à confusion car aucune incision n’est réellement pratiquée. Le site le plus couramment traité avec cette technique de radiothérapie est le cerveau. Un accélérateur linéaire ou des machines spéciales telles que le Gamma Knife ou le CyberKnife peuvent être utilisés pour délivrer ce traitement.
La radiothérapie peropératoire [Intraoperative radiation therapy] (IORT) est une forme de traitement qui délivre des radiations au moment de la chirurgie. Le rayonnement peut être administré directement au cancer ou aux tissus voisins après l’ablation du cancer. Il est plus couramment utilisé dans les cancers abdominaux ou pelviens et dans les cancers qui ont tendance à récidiver (revenir après le traitement). L’IORT minimise la quantité de tissus exposés aux radiations, car les tissus normaux peuvent être écartés pendant la chirurgie et protégés, ce qui permet une dose plus élevée de radiations pour le cancer.
Les modificateurs chimiques ou radiosensibilisateurs sont des substances qui rendent le cancer plus sensible aux radiations. Le but de la recherche sur ces types de substances est de développer des agents qui rendront la tumeur plus sensible sans affecter les tissus normaux. Les chercheurs recherchent également des substances qui pourraient aider à protéger les cellules normales des radiations.
https://www.bir.org.uk/useful-information/history-of-radiology/1920s/1920s-radiotherapy.aspx