L’espagnol Hernán Cortès, le conquérant du Mexique Mexico, une ville coloniale métisse bâtie sur les cendres de Tenochtitlan Cortés s’empare de TenochtitlánAprès 75 jours de siège, les Espagnols menés par Hernán Cortés s’emparent de Tenochtitlán, la riche capitale de l’Empire aztèque. L’empereur Cuanhtemoc est capturé, les Espagnols aspergent ses pieds et ses mains d’huile bouillante pour qu’il révèle l’endroit où est caché l’or de l’empire, mais il ne parle pas ; finalement, accusé de tramer un soulèvement, Cuauhtémoc est pendu à Tabasco le 28 février 1525. Cortès détruit totalement Tenochtitlan et fait construire Mexico sur les ruines. L’actuel Mexique est une terre remplie d’histoires et de culture (mayas, aztèques….). La contrée mexicaine fut, en effet, le théâtre de l’émergence, de la domination, de l’apogée et du déclin de l’empire aztèque. Civilisation bien organisée, aux rites et pratiques exceptionnelles, l’empire aztèque aura imprimé sa marque sur l’histoire du monde en général et du Mexique en particulier.Les grandes étapes de la chute de l’empire aztèque Puissant et conquérant, l’empire aztèque a imprimé sa marque pendant de longues décennies sur les terres mésoaméricaines et amérindiennes. Mais, en l’espace de quelques années, cet empire hyper dominant déclina subitement de façon ahurissante. Le premier brin qui provoqua la descente aux enfers du peuple aztèque débute avec la rencontre entre Moctezuma II et Hernan Cortes en 1519 (8 novembre). Il faudrait rappeler qu’une décennie (en 1509) plutôt, un mauvais présage avait prédit l’arrivée des conquistadors. Le présage de malheur se manifesta sur le ciel mexicain telle une aurore. D’autres signes annonciateurs s’en suivirent sans pour autant permettre de donner une explication satisfaisante à l’empereur Moctezuma 2. Ce dernier est décrit par plusieurs historiens comme un homme à la fois très puissant et faible de caractère. Moctezuma II régnait avant l’arrivée des conquistadors sur un territoire d’environ 500 000 Km² et possédait près de 20 millions de sujets. Sa force émanait de l’alliance conclue en 1428 par son aïeul (le Roi Itzcoal) avec les communautés de Tlacopan et de Texcoco. Il s’agit de la fameuse triple alliance entre Tenochtitlán, Texcoco et Tlacopan.Arrivée des Espagnols
C’est donc dans ce contexte, que les troupes d’Hernan Cortes débarquent, en avril, 1519 au Mexique, sur la côte de Veracruz (au Nord du Chiapas). Dès leur arrivée, ils sont forcés de livrer bataille avec les indiens. Mais, bien plus prévoyants et surtout très organisés, les hommes de Cortès sortent victorieux. Après leur défaite retentissante, les indiens leur offrent un tribut composé d’objets de valeurs et de femme, et firent une alliance avec les indigènes de Tlaxcala, Cempoala et Texcoco. . Mis au courant, l’empereur Moctezuma 2 envoya son Calpixque (sorte de ministre des affaires étrangères) à la rencontre des conquistadors. Celui-ci fit part des salutations de Moctezuma à Cortes et lui fournit des cadeaux (vêtements en coton de plumes, vivres, bijoux, etc.). Dès son retour à Tenochtitlann, le Calpixque décrit scrupuleusement à son empereur l’apparence d’Hernan Cortes. Ce qui provoqua la curiosité mais aussi l’émoi de Moctezuma. L’empereur se demanda si Cortes était la réincarnation du Dieu Quetzalcóatl. Entre Avril et Novembre 1519, Cortes et ses hommes continuent à faire des avancées fulgurantes vers Mexico. La rencontre inéluctable entre Cortes et Moctezuma eut lieu aux abords de la capitale sous un pont.Chute et conquête de Tenochtitlan
Moctezuma leur réserva un accueil triomphal. Mais, conscient qu’une telle attitude cachait des zones d’ombre, Cortes prit les devants en annexant le palais royal. Puis, il emprisonna l’empereur Moctezuma, lequel trouva la mort le 1er juillet 1521. Après avoir éliminé une bonne partie de l’aristocratie indienne, Cortes subit de lourdes représailles. Toutefois, grâce à l’aide de tribus dissidentes (Tlaxalctèques, totonaques, texconans et Calchas), Cortes réussit à reprendre la capitale et a tué tous les membres de l’aristocratie indienne.
Ainsi, le 13 août 1521, l’empire aztèque chute !Les raisons du déclin des aztèques
Plusieurs raisons peuvent être évoquées pour expliquer la chute extraordinaire de l’empire aztèque. La principale raison est relative à la stratégie militaire très déplorable des chefs de guerre aztèque. En effet, ils ont multiplié les erreurs stratégiques. Tandis que les hommes de Cortès, bien que moins nombreux, ont su faire preuve d’une grande habileté en termes d’organisation et de stratégies au combat. Par ailleurs, les divisions entre les différentes tribus aztèques ont permis à Cortes de trouver des alliés solides. En faisant étalage de son sens fin pour la politique, Cortes a su profiter de ces rivalités intestines. En outre, la Malinche, traductrice de Cortes, aura joué un rôle essentiel dans la chute de l’empire aztèque. Issue de la communauté, elle permettra à Cortes de comprendre rapidement la géopolitique des rivalités aztèques. A titre de rappel, notez que la Malinche faisait partie des 20 femmes offertes aux hommes de Cortes après leur première victoire (le 10 février 1519). Enfin, l’épidémie qui décima une bonne partie de la population aztèque aura une très grande incidence son déclin. Tous ces éléments contribuèrent à la chute de l’empire aztèque en l’espace de deux ans seulement !Christophe Colomb n’a jamais foulé les terres du Mexique et ce n’est qu’en février 1519, 27 ans après la découverte du nouveau monde, qu’Hernán Cortès (1485-1547) et son armada touche enfin le sol du Mexique…Hernán Cortès est un homme de la noblesse. Il a étudié à l’université de Salamanque et il connaît bien la stratégie militaire. Il rêve aussi du Nouveau Monde et veut s’y faire un nom. Il fait un premier voyage en 1504 vers l’île Espagnole (Haïti). Et un second vers Cuba en 1517. Arrivé sur place, il devient rapidement le secrétaire du gouverneur de l’île : Vélasquez. Il peut constater la mainmise sur ces nouvelles terres de quelques nobles et, comme beaucoup d’autres, il se sent spolié. Il estime que les richesses du Nouveau Monde méritent d’être partagées et espère en secret monter sa propre expédition pour changer les choses. Il est informé du succès de Francisco de Hernández de Córdoba vers le Yucatán où il a découvert la ville sacrée de Tulum (à ce propos, la légende raconte que le mot viendrait d’un malentendu : Córdoba aurait demandé aux Indiens qu’il venait de rencontrer là pour la première fois comment ils appelaient leur pays, quelqu’un lui aurait répondu : «Yukatán», ce qui signifie : « je ne comprends pas ce que vous dites »…). On sait maintenant que les îles des Caraïbes cachaient un continent. Et ce continent est immense et la population y est nombreuse. Il faut mener désormais des expéditions d’envergures et bénéficier de l’effet de surprise. Le gouverneur de Cuba, Diego Velázquez de Cuellar, projette une expédition exemplaire. Il peut aligner 11 navires mais il lui faut un homme de confiance pour la diriger. Il connaît Cortès et il se laisse convaincre par l’enthousiasme du jeune aristocrate : Cor tés, il est vrai, n’a a ce moment que 33 ans… Mais Velázquez sait aussi que l’entreprise est risquée et quand il se ravise, il est déjà trop tard : Cortès a largué les amarres… L’histoire est remplie de détails comme celui-là…
Hernán Cortès et sa troupe arrivant à Tenochtitlán…
En 1519, Cortès débarque au Yucatán avec 600 hommes, quelques canons, 13 mousquets et 16 chevaux. Faute d’instructions royales, son expédition n’a pas de but précis. Il prend possession des terres qu’il découvre au nom de la Couronne d’Espagne : «En marquant un arbre de trois coups de sabre et en proclamant qu’il résisterait par les armes à quiconque objecterait à son action». Cette troupe ressemble plus à une bande de mercenaires qu’à une véritable armée. Les premiers Indiens qu’ils rencontrent sont vite exterminés. La région qu’ils ont abordée, recouverte d’une vaste forêt tropicale, n’est pas très peuplée. Il fait des prisonniers parmi lesquels une femme, «Tenépal», fille d’un chef Chontale vaincu. Cortès tombe amoureux… Elle se nommera désormais «la Malinche» puis, une fois convertie «Doña Marina». Elle deviendra sa maîtresse et sa plus fidèle conseillère pour la suite de son expédition. Elle connaît son pays et la mentalité de son peuple. C’est l’or plus que la gloire qu’il cherche. Il met le cap vers le nord-ouest et débarque à Veracruz…..
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Mexico-Tenochtitlan pour négocier sa position. Il y parvient, mais son erreur est de n’avoir laissé sur place qu’une poignée d’hommes (moins d’une centaine) et – seulement – quelques milliers d’Indiens alliés. Beaucoup trop peu face aux 300 000 habitants de la cité. Et puis, profitant de l’absence de Cortés, l’un de ses hommes, D. Pedro de Alavarado, a eu la fâcheuse idée de s’emparer du trésor du temple de Huitzilopochlti. Furieux, les Aztèques attaquent maintenant la faible garnison. Averti, Cortés se dépêche de rejoindre Mexico. Les Espagnols sont en mauvaise posture. Cortés en appelle à Motecuzoma. L’ex-empereur tente bien de s’interposer, mais un jet de pierre l’atteint à la tête***. Il meurt trois jours plus tard. Les combats continuent. La défaite est cuisante pour les Espagnols. Nombre d’entre eux, parmi lesquels les hommes de Narvaez, alourdis par leurs butins, sont rattrapés et tués par les Indiens, quand ils ne sont pas sacrifiés au sommet de la grande pyramide : c’est la « Noche triste ». Cortés mettra près d’un an pour reprendre la capitale aztèque, aidé par les Tlaxcaltèques et les treize navires qu’il a fait construire et transporter, sur plus de 100 km, en pièces détachées jusqu’au lac Texcoco. Une fois ces brigantins montés et prêts à voguer, Cortés n’aura de cesse de détruire Mexico-Tenochtitlan. La cité sera prise le 13 août 1521, après 75 jours de siège et de combats acharnés.
Il semble qu’il y ait eu trois centres de civilisation : au Mexique, en Amérique centrale et au Pérou. On ne sait pas quand ils ont commencé, mais le calendrier mexicain a commencé avec une date correspondant à 613 av. On trouve dans les premières années de l’ère chrétienne, à partir du IIe siècle, déjà de nombreuses villes en croissance. Il y a la pierre et la poterie et le tissage et la teinture très fine. Le cuivre et l’or sont abondants, mais il n’y a pas de fer. L’architecture se développe et les villes rivalisent de construction. Il existe un type particulier d’écriture assez complexe. L’art, et en particulier la sculpture, est très présent et d’une beauté considérable.
Il y avait plusieurs États dans chacun de ces domaines de civilisation. Il y avait plusieurs langues et une littérature considérable en eux. Des gouvernements bien organisés et forts existaient, et les villes contenaient une société cultivée et intellectuelle. Tant la législation que le système financier de ces États étaient très développés. Environ 960 AC. la ville d’Uxmal fut fondée, et on dit que celle-ci devint bientôt une grande ville comparable aux grandes villes d’Asie de l’époque. Il y avait aussi d’autres grandes villes : Labua, Mayapán, Chaomultun.
Les trois principaux États d’Amérique centrale ont formé une alliance, qui s’appelle maintenant la Ligue de Mayapan. C’était à peu près 1000 ans après Jésus-Christ, la période que nous avons atteinte en Asie et en Europe. Ainsi, un millénaire après Jésus-Christ, il y avait une puissante combinaison d’États civilisés en Amérique centrale. Mais tous ces États et la civilisation maya elle-même étaient remplis de prêtres. L’astronomie était la science la plus honorée, et les prêtres, par leur connaissance de cette science, ont joué sur l’ignorance du peuple : tout comme des millions en Inde ont été amenés à se baigner et à jeûner pendant les éclipses du soleil et de la lune.
https://alma-de-chiapas.com/chute-empire-azteque/
https://www.lhistoire.fr/la-chute-de-lempire-azt%C3%A8que
http://www.vivamexico.info/Index1/hernan-cortes.php
http://rencontres.lemondeprecolombien.com/index_4.htm
https://voyage-au-mexique.com/astuces-conseils/chute-de-mexico/
https://www.la-vida-au-mexique.com/mexico-ville-coloniale-metisse-batie-les-cendres-tenochtitlan/