Catégories
Personnalité

13 Août 1826 – Mort de René Laennec, médecin français inventeur du stéthoscope

ImageLaënnec a apporté de nombreuses contributions à la littérature sur les maladies respiratoires et cardiaques.René Laënnec, médecin français qui a inventé le stéthoscope, meurt de la tuberculoseImageSa vie fut toute entière consacrée à la médecine. La contribution de Laënnec (1781-1826), né le 17 février 1781, fut la découverte du stéthoscope. Il ne fit qu’appliquer le principe selon lequel le bruit se transmet au travers d’un corps solide, tel une poutre. Roulant une feuille de papier en cornet qu’il appliqua sur la poitrine d’une jeune malade, il entendit plus distinctement les bruits du cœur et la respiration. Il ne lui resta plus qu’à perfectionner son système d’auscultation. Ironie du sort, il mourra de la tuberculose.René Laennec • LITFL • Medical Eponym LibraryEn 1816, il est nommé à l’hôpital Necker. Il s’intéresse aux maladies pulmonaires. C’est dans ce cadre qu’il crée le stéthoscope – d’abord un simple rouleau de papier ficelé qu’il appelait pectoriloque – et ne tarde pas à perfectionner son invention. Il devient le fondateur d’une nouvelle pratique par laquelle l’analyse des bruits corporels internes peut être reliée à des lésions anatomiques, ce qui se révèlera particulièrement utile pour le diagnostic des maladies respiratoires, dont la phtisie ou tuberculose. En 1819, il publie son Traité d’auscultation médiate où il classe les bruits émis dans le thorax. En 1822, il est titulaire de la chaire de médecine pratique du Collège de France. Cependant il est lui-même atteint de phtisie. Il se retire en son manoir de Kerlouarnec où il s’éteint, le 13 août 1826 à l’âge de 45 ans.René Laënnec est né le 17 février 1781, à Quimper, au sein d’une famille de notables. Son grand-père, Michel Alexandre Laënnec, fut maire de Quimper de 1763 à 1765 et son père est lieutenant au ministère de la Marine. À l’âge de 5 ans, René Laënnec perd sa mère qui décède de la tuberculose. Son père l’enverra alors chez un de ses oncles, médecin à Nantes. Sous l’influence de ce dernier, René Laënnec entamera des études de médecine à Paris et sera reçu docteur en médecine en 1804.

Après l’obtention de son doctorat, il s’intéressera beaucoup à la recherche et à l’anatomie pathologique, conjointement avec Gaspard Laurent Bayle. La cirrhose du foie, notamment, au travers de l’observation des lésions observées à l’occasion d’autopsies, suscitera son intérêt.The Story of Rene Laennec and the First StethoscopeL’invention du stéthoscope par René Laënnec

Sa carrière prend un nouvel élan lorsqu’il est nommé à l’hôpital Necker à Paris en 1816. Ce sont alors les maladies pulmonaires qui l’occupent. Il se distingue particulièrement par son usage de la technique de percussion consistant à évaluer l’état d’un organe en écoutant le bruit rendu lorsque l’on frappe des doigts à son niveau. Pour mieux entendre, il inventera alors le pectoriloque (ou stéthoscope), un rouleau de papier ficelé, qu’il perfectionnera par la suite. Loin d’être anodine, cette invention conduira à la publication d’un Traité d’auscultation médiate dans lequel il établit une liste des bruits émis par le thorax en 1819.Who invented stethoscope? Rene Theophile Hyacinthe Laënnec (1781–1826) was a French physician who, in 1816, invented the stethoscope. Using this new instrument, he investigated the sounds made by the heart and lungsPour autant, sa contribution à l’enrichissement de la médecine ne s’arrête pas là. Il est aussi à l’origine de descriptions de la péritonite et de la cirrhose. De même, on lui doit le terme de mélanome et une description des métastases pulmonaires, ainsi que des contributions à la recherche sur la tuberculose.L'invention du stéthoscope, jalon essentiel de la cardiologieC’est avec son invention que son neveu identifiera les symptômes de la tuberculose. Près de deux siècles après sa mort, son invention est toujours utilisée et constitue même un signe distinctif, arboré autour du cou dans le monde hospitalier.Honoring a Pioneer: René Laennec | MedelitaLaennec et l’auscultation

René-Théophile-Hyacinthe Laennec, né le 17 février 1781 à Quimper, est un médecin français, nommé à l’hôpital Necker à Paris en 1816. S’intéressant aux maladies pulmonaires, il a mis au point un nouvel outil pour mieux écouter les sons dans le thorax : ce sera le stéthoscope. Il est l’auteur d’un Traité de l’auscultation médiate, paru en 1819, où il décrit les bruits du thorax.Stéthoscope : Santé publicEn 1812, huit ans après son diplôme, Laennec est nommé médecin à l’hôpital Beaujon. Doué et consciencieux, prêt à travailler jusqu’à l’épuisement, Laennec est devenu l’un des anatomistes pathologistes les plus renommés du XIXe siècle. Il s’intéressait particulièrement aux maladies de la poitrine, et employait bien sûr la percussion telle qu’il l’avait apprise de Corvisart.

La maladie que Laennec étudiait avant toutes les autres était la tuberculose, l’ennemi insidieux qui tua la femme qui lui avait donné la vie. Jour et nuit, ses mains maigres se débattaient avec l’ancien ennemi de la race humaine. Immémorial en effet, car qui dira à quelle époque lointaine ce voleur subtil s’est introduit pour la première fois dans les poumons de l’homme ? Qui sait à quelle époque sombre et nébuleuse une mère primitive a écouté pour la première fois dans une agonie d’impuissance la toux sèche de son enfant ? Nous sommes consternés devant les tables de mortalité d’une guerre sanglante, mais sur le lit blanc de la consomption tombent plus de victimes que sur le champ de bataille rouge.تويتر \ Newsflicks على تويتر: "Physician René Laennec, inventor of the stethoscope, was born on Feb 17, 1781 https://t.co/60F8IfsnNJ"En 1816, Laennec est transféré à l’hôpital Necker. Au cours de cette année, une femme qui souffrait de troubles cardiaques le consulta. Laennec l’a interrogée, mais était perplexe quant à la manière de procéder à l’examen. Il ne servait à rien de lui frapper le thorax, car la malade était trop grosse ; il ne pouvait pas non plus mettre son oreille directement sur sa poitrine, car elle était encore jeune. ImageOn peut soutenir que les médecins ont des privilèges, mais Laennec lui-même prétend que l’auscultation immédiate était inadmissible. Dans son dilemme, il lui arriva de se souvenir d’un fait de physique. Agissant sur cette idée, il roula un cahier de papier dans une sorte de cylindre et en appliqua une extrémité à la région du cœur du patient et l’autre à sa propre oreille. C’était le premier stéthoscope. Puis René Laennec a entendu le langage de la pathologie. Un cœur malade lui a demandé de l’aide. Des blessures qui pendant des siècles avaient été inaudibles, ont maintenant trouvé une voix. Un organe malade a murmuré son histoire de malheur à l’oreille d’un grand et sympathique médecin. L’auscultation, couronnement du diagnostic physique, a vu le jour.ALEX PECK MEDICAL AND SURGICAL ANTIQUES ARCHIVE, P. 41Le stéthoscope : un instrument né de la gêne ImageLe stéthoscope est un instrument permettant d’écouter les sons internes du corps. Il est largement utilisé par les médecins et les vétérinaires pour recueillir des données sur leurs patients, notamment sur la respiration et le rythme cardiaque. Le stéthoscope peut être acoustique ou électronique, et certains stéthoscopes modernes enregistrent également des sons.Surender Kumar on Twitter: "Today's is 17th February today is the birth anniversary of French physician Rene Laennec. He was invented the Stethoscope. He was known as Doctor of Doctors. My humbleLe stéthoscope a été inventé en 1816 par le médecin français René Théophile Hyacinthe Laënnec (1781-1826) à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. Le médecin traitait une patiente et était gêné d’utiliser la méthode traditionnelle d’auscultation immédiate, qui impliquait que le médecin appuyait son oreille contre la poitrine du patient. (Laënnec raconte que la méthode était « rendue inadmissible par l’âge et le sexe du patient ».) Au lieu de cela, il a enroulé une feuille de papier dans un tube, ce qui lui a permis d’entendre les battements de cœur de son patient. L’embarras de Laënnec a donné naissance à l’un des instruments médicaux les plus importants et les plus répandus.ImageLe premier stéthoscope était un tube en bois semblable aux aides auditives « oreillette » de l’époque. Entre 1816 et 1840, les différents praticiens et inventeurs ont remplacé le tube rigide par un flexible, mais la documentation de cette phase d’évolution du dispositif est lacunaire. Nous savons que le prochain bond en avant dans la technologie des stéthoscopes a eu lieu en 1851 lorsqu’un médecin irlandais du nom d’Arthur Leared a inventé une version binaurale (à deux oreilles) du stéthoscope. Cela a été affiné l’année suivante par George Cammann et mis en production de masse.

D’autres améliorations apportées au stéthoscope sont survenues en 1926, lorsque le Dr Howard Sprague de la Harvard Medical School et MB Rappaport, un ingénieur électricien, ont développé une pièce de poitrine à double tête. Un côté de la pièce thoracique, un diaphragme en plastique plat, rendait des sons à haute fréquence lorsqu’il était pressé contre la peau du patient, tandis que l’autre côté, une cloche en forme de coupe, permettait de discerner des sons d’une fréquence plus basse.

René Théophile Hyacinthe Laënnec était un médecin français qui a inventé le stéthoscope et est généralement considéré comme le père de la médecine pulmonaire. À l’aide d’un cylindre en bois d’un pied de long qu’il plaçait sur la poitrine de ses patients, il pouvait entendre les différents sons émis par les poumons et le cœur. Pendant trois ans, il a étudié les bruits thoraciques des patients et les a corrélés avec les maladies trouvées à l’autopsie. Il décrit ses méthodes et ses découvertes dans le classique De l’auscultation médiate (1819). Laënnec a apporté de nombreuses autres contributions à la littérature sur les maladies respiratoires et cardiaques.

https://www.futura-sciences.com/sante/personnalites/medecine-rene-laennec-1112/

https://todayinsci.com/L/Laennec_Rene/LaennecRene-Ausculation.htm

https://www.thoughtco.com/rene-laenecc-stethoscope-1991647

https://todayinsci.com/8/8_13.htm#death 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *