Catégories
économie

 9 Septembre 1776 – Les treize colonies proclament leur indépendance

Révolution américaine (liens) - Univers social 2.0Révolution américaine : Comment sont nés les États-Unis ?Le 4 juillet 1776 : la Déclaration d'Indépendance des États-Unis | Le Blog de Nathalie MPLe Congrès continental adopte la déclaration d’indépendanceLa révolution américaine étape ii – LES LIBERTÉS FONDAMENTALES - ppt video online télécharger À Philadelphie, en Pennsylvanie, le 4 juillet 1776, le Congrès continental adopte la Déclaration d’indépendance, qui proclame l’indépendance des États-Unis d’Amérique vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son roi.  La déclaration est intervenue 442 jours après que les premières volées de la Révolution américaine ont été tirées sur Lexington et Concord dans le Massachusetts et ont marqué une expansion idéologique du conflit qui finira par encourager l’intervention de la France au nom des Patriotes. La première grande opposition américaine à la politique britannique est survenue en 1765 après que le Parlement a adopté le Stamp Act, une mesure fiscale visant à augmenter les revenus d’une armée britannique permanente en Amérique. Sous la bannière de « pas de taxation sans représentation », les colons convoquèrent le Stamp Act Congress en octobre 1765 pour exprimer leur opposition à la taxe.La révolution américaine étape ii – LES LIBERTÉS FONDAMENTALES - ppt video online téléchargerAvec sa promulgation en novembre, la plupart des colons ont appelé au boycott des produits britanniques et certains ont organisé des attaques contre les douanes et les maisons des collecteurs d’impôts. Après des mois de protestations dans les colonies, le Parlement vote l’abrogation du Stamp Act en mars 1766.The Thirteen Colonies: Was the Declaration of Independence Justified? - OwlcationPourquoi les colonies américaines ont-elles déclaré leur indépendance ? PPT - The Declaration of Independence PowerPoint Presentation - ID:2354819La plupart des colons ont continué à accepter tranquillement la domination britannique jusqu’à la promulgation par le Parlement du Tea Act en 1773, un projet de loi conçu pour sauver la Compagnie des Indes orientales défaillante en abaissant considérablement sa taxe sur le thé et en lui accordant le monopole du commerce américain du thé.  La faible taxe a permis à la Compagnie des Indes orientales de saper même le thé introduit en contrebande en Amérique par des commerçants hollandais, et de nombreux colons considéraient cet acte comme un autre exemple de tyrannie fiscale. En réponse, les militants patriotes du Massachusetts ont organisé le « Boston Tea Party », qui a vu du thé britannique évalué à quelque 18 000 livres déversé dans le port de Boston.ImageLe Parlement britannique, indigné par le Boston Tea Party et d’autres actes flagrants de destruction de biens britanniques, a promulgué les actes coercitifs, également connus sous le nom d’actes intolérables, en 1774. Les actes coercitifs ont fermé Boston à la navigation marchande, établi un régime militaire britannique officiel en Massachusetts, a rendu les fonctionnaires britanniques à l’abri des poursuites pénales en Amérique et a exigé des colons qu’ils cantonnent les troupes britanniques.Description de cette image, également commentée ci-après

Les colons ont ensuite convoqué le premier Congrès continental pour envisager une résistance américaine unie aux Britanniques. Sous les yeux attentifs des autres colonies, le Massachusetts a mené la résistance aux Britanniques, formant un gouvernement révolutionnaire fantôme et établissant des milices pour résister à la présence militaire britannique croissante dans la colonie.  Continental CongressEn avril 1775, Thomas Gage, le gouverneur britannique du Massachusetts, ordonna aux troupes britanniques de marcher vers Concord, Massachusetts, où se trouvait un arsenal patriote. Le 19 avril 1775, les réguliers britanniques rencontrèrent un groupe de miliciens américains à Lexington, et les premiers coups de feu de la Révolution américaine furent tirés. Au départ, les Américains et les Britanniques voyaient le conflit comme une sorte de guerre civile au sein de l’Empire britannique : pour le roi George III, c’était une rébellion coloniale, et pour les Américains, c’était une lutte pour leurs droits en tant que citoyens britanniques. Cependant, le Parlement est resté peu disposé à négocier avec les rebelles américains et a plutôt acheté des mercenaires allemands pour aider l’armée britannique à écraser la rébellion. En réponse à l’opposition continue de la Grande-Bretagne à la réforme, le Congrès continental a commencé à adopter des mesures abolissant l’autorité britannique dans les colonies.The Thirteen Colonies: Was the Declaration of Independence Justified? - OwlcationComment les colonies américaines ont-elles déclaré leur indépendance ?                                  undefined

En janvier 1776, Thomas Paine publie « Common Sense », un pamphlet politique influent qui plaide de manière convaincante pour l’indépendance américaine et se vend à plus de 500 000 exemplaires en quelques mois. Au printemps 1776, le soutien à l’indépendance a balayé les colonies, le Congrès continental a appelé les États à former leurs propres gouvernements et un comité de cinq hommes a été chargé de rédiger une déclaration.  La déclaration d’indépendance était en grande partie l’œuvre du Virginien Thomas Jefferson. Pour justifier l’indépendance américaine, Jefferson s’inspire généreusement de la philosophie politique de John Locke, défenseur des droits naturels, et des travaux d’autres théoriciens anglais.  La première section présente les lignes célèbres : « Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, que parmi ceux-ci figurent la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. .” La deuxième partie présente une longue liste de griefs qui ont motivé la rébellion.AIM: Why did the 13 Colonies have a right to declare independence from Great Britain? Do Now: Imagine- You are 18 years old and live in your own apartment. - ppt downloadQuand les colonies américaines ont-elles déclaré leur indépendance ?  Transistor déclarer détresse treize colonies crême Philadelphia Moi Déménageur

Le 2 juillet 1776, le Congrès continental a voté pour approuver une motion de Virginie appelant à la séparation de la Grande-Bretagne. Les mots dramatiques de cette résolution ont été ajoutés à la clôture de la déclaration d’indépendance. Deux jours plus tard, le 4 juillet, la déclaration est formellement adoptée par 12 colonies après une révision mineure. New York l’a approuvée le 19 juillet. Le 2 août, la déclaration a été signée.

La guerre d’indépendance durera encore cinq ans. Restaient à venir les triomphes des Patriotes à Saratoga, l’hiver rigoureux à Valley Forge, l’intervention des Français et la victoire finale à Yorktown en 1781. En 1783, avec la signature du Traité de Paris avec la Grande-Bretagne, les États-Unis formèrent officiellement devenu une nation libre et indépendante.9/11 Focus: Great Britain's 13 colonies in North America, inspired by Enlightenment ideas, declared their independence in Do Now: What was an enlightened. - ppt downloadComment la déclaration d’indépendance a vu le jourImage

Au début du 18ème siècle, l’Amérique est composée de colonies européennes. En 1776, les 13 colonies Anglaises d’Amérique du nord se révoltent et prennent le nom d’Etats-Unis d’Amérique.

Lorsque les premiers colons anglais sont arrivés à Jamestown (Virginie) en 1607, le continent américain connaissait une faible densité de population depuis plusieurs millénaires, n’étant peuplé que par les Amérindiens. Le territoire américain fut ensuite colonisé à partir du XVIIe siècle par différentes puissances européennes (Espagne, Royaume-Uni, France (Nouvelle-France). Désireux de s’affranchir de la métropole britannique et de gouverner par eux-mêmes, les colons des Treize colonies proclamèrent leur indépendance en 1776. À la suite d’une guerre d’indépendance victorieuse, ils créèrent une nouvelle nation qu’ils baptisèrent les États-Unis d’Amérique. Par la suite, le territoire des États-Unis s’agrandit en incorporant de nouveaux États (ex : achat de la Louisiane, guerre américano-mexicaine, achat de l’Alaska, , etc.) et cela jusqu’au XXe siècle.  Bien qu’ayant traversé une guerre civile au début des années 1860, la jeune République s’est développée rapidement grâce à l’afflux d’immigrés européens au XIXe siècle.                                                       ImageLa révolution américaine fut un conflit armé qui dura huit longues années. Elle constitua également une guerre civile entre sujets britanniques et Américains, ainsi qu’une rébellion contre les autorités coloniales et une insurrection contre le roi d’Angleterre (George III) et le régime monarchique. Ce fut enfin une guerre de «libération nationale», la première de l’histoire moderne. Si la révolution américaine a eu des conséquences considérables sur le continent nord-américain, on a pu nettement en déterminer les causes. En ce qui concerne la question linguistique, elle ne semble pas avoir constitué une préoccupation majeure, car les hommes politiques américains associaient l’interventionnisme linguistique à une pratique monarchiste qui avait cours en Europe. Or, toutes les pratiques qui rappelaient la monarchie et ses excès étaient bannies. C’est donc la non-intervention linguistique qui caractérise cette époque de l’histoire américaine.The second American revolution: What our constitution says about today's America | SOFREPLe renforcement du pouvoir britannique (1763-1776)  Image

Avec le traité de Paris de 1763 qui mettait officiellement fin à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne, toute la Nouvelle-France, à l’exception de la Louisiane cédée à l’Espagne, devint officiellement une possession britannique. De son immense empire en Amérique du Nord, la France ne conservait plus que les minuscules îles de Saint-Pierre-et-Miquelon au sud de Terre-Neuve. Pendant ce temps, la guerre en Amérique du Nord britannique avait apporté la gloire aux généraux anglais, la mort aux simples soldats, la fortune aux négociants, le chômage aux pauvres et l’effondrement économique des peuples amérindiens.

Cependant, afin de vaincre les Français au Canada et en Acadie, la Grande-Bretagne avait dû emprunter d’énormes sommes d’argent en vue de payer ses coûteuses opérations militaires. Les seuls intérêts de la dette coûtaient au trésor britannique plus de quatre millions de livres par an. Le gouvernement britannique eut alors l’idée de faire rembourser une partie de ces lourdes dépenses par les Treize Colonies (les seules qui pouvaient payer), grâce à des taxes directes sur des produits tels que le thé, le vin, le sucre, la mélasse, les journaux, etc. Westward ExpansionIl paraissait normal pour le gouvernement britannique de faire défrayer par les colons de la Nouvelle-Angleterre une partie des dépenses encourues pour leurs bénéfices. En revanche, les représentants des Treize Colonies ne voyaient plus l’intérêt de maintenir cet onéreux dispositif militaire britannique en raison de la chute de la Nouvelle-France. De plus, les colons de la Nouvelle-Angleterre n’avaient attendu que la victoire anglaise pour poursuivre enfin leur expansion vers l’ouest. Or, le roi George III venait de commencer son règne en 1760 et il avait bien l’intention de renforcer les prérogatives royales sur ses colonies d’Amérique. Il considérait que ces colons étaient des «sujets britanniques» qui avaient pour devoir premier de se plier à ses décisions.  Deux problèmes allaient surgir et réduire considérablement l’autorité royale. D’une part, les assemblées coloniales détenaient des pouvoirs importants, semblables à ceux dont disposait le Parlement anglais, par exemple celui de voter les impôts et les dépenses, sans oublier celui de s’assurer de l’initiative des lois. D’autre part, l’éloignement géographique et l’obstacle que constituait un vaste océan rendaient plus aléatoire toute tentative de domination sur les Treize Colonies.The Declaration of Independence The Declaration has three parts: 1. a statement of purpose, including a description of basic human rights; 2. a list of. - ppt downloadLes «lois intolérables» (« Coercive Acts ») dans les Treize Coloniesundefined

Les colons des Treize Colonies connurent leur première déception au moment où la Grande-Bretagne, par la Proclamation royale de 1763, décida de réserver le «Territoire indien» à l’ouest de la Nouvelle-Angleterre aux autochtones et interdit même aux colons de s’y installer.

Par la Proclamation royale, la Grande-Bretagne manifestait ainsi son opposition au désir d’expansion de ses colons vers l’ouest du continent.  La seconde déception concernait la Loi sur le cantonnement du 24 mars 1765, qui ordonnait aux autorités coloniales d’assurer le logement des soldats de la Couronne britannique. Or, le maintien de l’armée anglaise en temps de paix, soit près de 10 000 hommes, sur les territoires coloniaux provoqua de nombreuses récriminations, d’autant plus que la Loi sur le cantonnement permettait de réquisitionner des maisons pour loger les soldats. Élaborer Pionnier Les colons american colonies independence Pense Sans pour autant MélancoliePuis le parlement de Londres adopta la Loi sur la monnaie, la Loi sur le timbre, la Loi sur le sucre, etc., le tout destiné à acquitter l’énorme dette accumulée durant la guerre de Sept Ans. Comme si ce n’était pas assez, le gouvernement britannique envoya ses propres douaniers, protégés par son armée, avec des pouvoirs spéciaux tels que l’autorisation de pénétrer dans n’importe quel lieu privé ou public pour vérifier les marchandises et saisir toutes celles qui seraient jugées illégales. Enfin, la Currency Act (Loi sur la monnaie) du 1er septembre 1763 interdit formellement l’émission de papier-monnaie dans les colonies et privait celles-ci de liquidités. Comme on le constate, les «lois intolérables» n’avaient aucun rapport avec la situation linguistique dans les Treize Colonies. L’anglais était la langue commune et la langue d’usage dans ces colonies, comme dans la mère patrie.Tuesday, July 3, 1787La révolution américaine (1775-1783)  undefined

Tous ces événements suscitèrent une grande colère dans les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Douze colonies sur treize (il ne manquait que la Géorgie) se réunirent au sein du «Congrès contre la Loi sur le timbre», tandis que Benjamin Franklin défendait la cause des colons à Londres. Aux yeux de ces derniers, ces lois violaient le droit des sujets britanniques de ne pas être taxés sans consentement de leurs représentants en vertu du principe «Pas de taxation sans représentation», parce que les colonies n’étaient pas représentées au Parlement britannique. Ces lois diminuaient ainsi l’indépendance de leurs assemblées coloniales et constituaient la première étape d’un «complot» visant à les priver de leurs libertés. Des sociétés secrètes de patriotes (appelés les «Fils de la liberté») se constituèrent. Le mouvement de protestation colonial culmina, en octobre 1765, lors du Congrès contre la Loi sur le timbre. Quant à Benjamin Franklin, il ne croyait pas que l’imposition de ces taxes était suffisante pour déclencher la révolution :The Declaration of Independence and Its Signers What« Les colonies auraient volontiers supporté l’insignifiante taxe sur le thé et autres articles, sans la pauvreté causée par la mauvaise influence des banquiers anglais sur le Parlement, ce qui a créé dans les colonies la haine de l’Angleterre et causé la guerre de la Révolution. »Excerpts from The Declaration of Independence - ppt video online downloadLes colons voulaient bien être anglais, mais dans la mesure où l’Angleterre les laissait tranquilles. En fait, ils acceptaient de s’enrichir «derrière les remparts de l’Empire», sans «payer le prix de la sécurité». Avec le recul, on dirait aujourd’hui que les colons britanniques désiraient le beurre et l’argent du beurre !  L’unité des Treize Colonies américaines se réalisa dans leur opposition commune à la politique du gouvernement britannique : en septembre 1774, sur l’initiative de Benjamin Franklin, elles se réunirent à Philadelphie lors d’un premier Congrès continental (5 septembre-26 octobre 1774). Deux colonies se mirent à la tête du mouvement révolutionnaire : le Massachusetts et la Virginie. L’apport de ces deux colonies, riches et peuplées, constituera pour l’avenir un avantage décisif. Juste avant l’indépendance, la Virginie réunissait 21 % des colons américains, le Massachusetts, 11 %, tout comme la Pennsylvanie. C’était presque la moitié de la population des colonies.

La guerre de l’Indépendance (1775-1783)Fichier:Map Thirteen Colonies 1775.svg — Wikipédia

La guerre de l’Indépendance américaine débuta le 17 juin 1775 (lors de la bataille de Bunker Hill) entre les Britanniques et les Treize Colonies insurgées : Massachusetts, New Hampshire, Connecticut, Rhode Island, New York, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, Maryland, Virginie, Caroline du Sud, Caroline du Nord et Géorgie. Toute la Nouvelle-Angleterre abritait une population d’environ 2,5 millions d’habitants. Les Britanniques pouvaient compter sur une armée de 30 000 soldats de métier (disciplinés, expérimentés, bien armés et bien payés) et les meilleurs généraux d’Europe, sans oublier 700 navires de guerre, 2000 navires de commerce pour le transport des troupes et des munitions, ainsi que sur 150 000 marins. The True Story of the Declaration of Independence (What Really Happened?): Clark, Willow: 9781448898404: Amazon.com: BooksUne force redoutable ! Mais l’indépendance américaine n’allait être acquise qu’au prix d’une longue guerre de sept ans, entraînant l’enlisement des Britanniques.  Quant aux insurgés américains, ils ne disposaient que de 18 000 à 20 000 hommes inexpérimentés — et leur nombre s’est même parfois réduit jusqu’à 3000 hommes en état de combattre —, n’avaient pas de marine de guerre et ne disposaient que de peu de généraux bien formés. Les insurgés ne bénéficiaient par ailleurs que d’une armée de miliciens volontaires mal équipés, à moitié soldats et à moitié cultivateurs. Dans plusieurs colonies, on finira par imposer le service militaire pour tous les hommes blancs âgés entre 16 et 60 ans. Cependant, demeurèrent généralement exemptés de la conscription les membres de l’administration, les pasteurs, les étudiants et les professeurs de Yale, les Noirs, les Indiens et les Mulâtres. C’était beaucoup de monde ! Il était aussi possible d’échapper à cette obligation en payant la somme de cinq livres.

De plus, les colons de la Nouvelle-Angleterre étaient loin d’être tous solidaires et antiroyalistes. Ils se divisèrent entre ceux qui prônaient l’indépendance — les patriotes ou républicains — et ceux qui voulaient rester britanniques — les loyalistes (ou royalistes). Plusieurs termes ont servi à désigner les antagonistes dans les colonies américaines: Roundhead ou Puritans (pour leurs croyances religieuses strictes) associés aux Whigs, contre Monarchistes associés aux Tories. On désigne aujourd’hui les monarchistes par Loyalistes aux États-Unis, mais au Canada on a longtemps utilisé l’expression United Empire Loyalistes (loyalistes de l’Empire uni). Comme on le sait, les «loyalistes» fidèles à la Métropole se rangèrent du côté des Britanniques avant de fuir au Canada, mais nombreux sont ceux qui restèrent neutres.

Le 4 juillet 1776, les colonies américaines adoptèrent en anglais la Déclaration d’Indépendance, rédigée par Thomas Jefferson, un avocat très cultivé et francophile alors âgé de 33 ans, puis, le 15 novembre 1777, les Articles de la Confédération. Au moment où les Américains proclamaient leur indépendance, ils formaient une population de 2,5 millions d’habitants, dont 1 950 000 Blancs, 520 000 Noirs et environ 100 000 Indiens. Benjamin Franklin notait alors que la population doublait tous les vingt ans. C’est au cours de l’été 1782 que Franklin rédigea les grandes lignes du traité réclamant l’indépendance totale, l’accès aux zones de pêche des nouveaux territoires, l’évacuation par les forces anglaises des zones occupées et l’établissement d’une frontière occidentale sur les rives du Mississipi.

Au même moment, Thomas Paine (1737-1809), un intellectuel pamphlétaire et révolutionnaire d’origine anglaise, publiait à Philadelphie, en janvier 1776, un pamphlet intitulé en anglais Common Sense (Le sens commun en français), ouvrage considéré aujourd’hui comme le premier best-seller américain. Il s’agissait d’un vibrant plaidoyer en faveur de la rupture avec la Grande-Bretagne et l’établissement d’une république en Amérique du Nord. Paine défendait l’idée que les assemblées coloniales étaient plus à même de gouverner les colonies que le lointain Parlement de Westminster.

Il pensait que la Révolution américaine devait aboutir à «la naissance d’un monde nouveau» ; il trouvait ridicule et contre la loi naturelle «qu’une île règne sur un continent». Pour lui, l’Amérique n’était plus «une nation britannique» : elle se composait d’influences de tous les pays d’Europe. Il en tira la conclusion que l’indépendance des colonies était devenue inévitable et nécessaire. L’ouvrage de Paine aurait inspiré des personnalités telles George Washington, Benjamin Rush et John Adams.  ImageLe pamphlet fut publié à plus de 150 000 exemplaires dans les colonies britanniques (pour une population de 1,5 million d’habitants), et il fut distribué en Europe. Aucun autre pamphlet de cette époque ne souleva autant d’enthousiasme parmi les patriotes, mais aussi une grande opposition de la part des loyalistes. Les écrits de Thomas Paine, parmi lesquels figure les Rights of Man («Droits de l’Homme» de 1791), exercèrent une grande influence sur la Révolution française. Parlant bien le français, Paine fut même élu député à l’Assemblée nationale française en 1792, mais il fut incarcéré par Robespierre en 1793, puis libéré après dix mois et réadmis comme député à la Convention en 1795.

https://www.history.com/this-day-in-history/american-colonies-declare-independence

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_%C3%89tats-Unis

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/usa_6-3histoire.htm 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *