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Femmes dans l'histoire

7 mai 2005 – Marche mondiale des femmes à Québec

Women Around the World: Year in Review | Council on Foreign RelationsQuinze mille femmes à QuébecSuisse – Les mouvements féministes dans la rue dimanche | 24 heuresUne histoire des droits des femmes – La longue marche en avantUn mouvement féministe fort est encore nécessaire au CanadaMarche mondiale des femmes à QuébecHistoire des femmes canadiennesQuinze mille femmes à QuébecQuinze mille femmes (et hommes) se sont réunies à Québec le samedi 7 mai pour recevoir la Charte mondiale des femmes pour l’humanité. Safiétou Diop, du Sénégal et Marthe Kingué et Alice Lobe, du Cameroun, se tenaient aux côtés de Diane Matte, coordonnatrice du Secrétariat international, sur le traversier qui a amené la Charte à Québec depuis la rive sud du fleuve. Tonika Morgan, qui a accompagné la Charte lors du relais à travers le Canada anglais, et Mary Clarke, vice-présidente du Congrès du travail du Canada, étaient avec elles, ainsi qu’une importante délégation de femmes de la région de Chaudière Appalaches.Global Women's March took over the streets of downtown Montreal | News – The LinkLes femmes ont alors formé une chaîne humaine, passant de la Charte de main en main jusqu’à la colline jusqu’aux édifices du parlement. Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec, y a présenté les cinq revendications des Québécoises, chacune liée à l’une des valeurs de la Charte.

Une histoire des droits des femmes – La longue marche en avant

Au Québec, comme ailleurs dans le monde, les progrès vers l’égalité entre les femmes et les hommes sont récents
et fragile. Au fil des ans, la marche vers l’égalité a connu des revers ainsi que des
percées.
La longue marche en avant est un aperçu historique qui retrace les étapes qui ont marqué cheminement des femmes vers l’égalité tout en soulignant les contributions remarquables des femmes quiont marqué l’histoire du Québec.Global Women's March took over the streets of downtown Montreal | News – The LinkIl débute
Lors de sa fondation en 1608, Québec n’était qu’un poste de traite où les femmes européennes étaientpratiquement absent. Pourtant, les Européens arrivés en Nouvelle-France ont trouvé des sociétés autochtones dans lesquelles les femmes joué un rôle de premier plan. Dans certains groupes, les noms et les biens des enfants étaient transmis selon les lignes matrilinéaires. Après le mariage, un homme est venu vivre avec la famille de sa femme. Parmi certains Peuples autochtones, les femmes exerçaient également un réel pouvoir politique. De plus, Marie Rollet, l’une des fi premières Européennes à s’installer définitivement au Québec, fut une véritable pionnier. Elle arrive en 1617 et travaille aux côtés de son mari apothicaire, Louis Hébert, le fi premier colon. Elle a été suivie par des centaines d’autres femmes qui ont élevé des enfants tout en défrichant
et cultiver la terre et construire leurs maisons.On 50th anniversary of Roe, women's marches draw thousands across the U.S. | PBS NewsHourCalendrier

3 juin 2020 –  L’AFAC attribue une note d’échec au gouvernement à l’occasion de l’anniversaire du rapport d’enquête du MMIWG.

30 juin 2019 –  Fin de l’enquête nationale.

3 juin 2019 –   Reclaiming Power and Place :  Le rapport final de l’enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et 231 appels à la justice est publié.Women's March - Our Feminist Future - Women's MarchLe guide pédagogique Leurs voix nous guideront  est publié.

25-29 juin 2018 –   Audience institutionnelle sur les politiques et pratiques policières à Regina, Saskatchewan.

12-14 juin 2018 –   Audience d’experts sur le racisme à Toronto, Ontario.

28 mai-1er juin 2018 –   Audience institutionnelle sur les services gouvernementaux.

14-17-21 mai 2018 –   Audition d’experts sur le cadre des droits de la personne à Québec, Québec.

7 mai 2018 –  L’AFAC publie sa troisième fiche de rapport sur l’enquête nationale sur le MMIWG.We have to continue this call to action': Women's March back for 2nd year4-8 avril 2018 –   Audience communautaire à Richmond, Colombie-Britannique.

20-21 mars 2018 –  Audience communautaire à Thompson, Manitoba.

12-16 mars 2018 –  Audience communautaire à Montréal, Québec.

7 et 8 mars 2018 –  Audience communautaire à Happy Valley-Goose Bay, Terre-Neuve.

20, 21 et 22 février 2018 –  Audience communautaire à Rankin Inlet, Nunavut.

Du 28 février au 2 mars 2018 –  Audience communautaire à Lower Post, Colombie-Britannique.13-14 février 2018 –  Audience communautaire à Moncton, Nouveau-Brunswick.

5, 6 et 7 février 2018 –  Audience communautaire à Prince George, Colombie-Britannique.

23, 24 et 25 janvier 2018 –  Audience communautaire à Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest.

4 décembre 2017 –  Audience communautaire à Thunder Bay, Ontario.Canadians across the country march to end violence against women | The Star29-30 novembre 2017 –   Sudbury prend le temps d’honorer le MMIWG avec une conférence organisée par le N’Swakamok Native Friendship Centre et les Services de police du Grand Sudbury. La conférence fait partie d’une stratégie plus large de sensibilisation et de prévention de la violence dans la communauté, par le biais duprojet « Regarder vers l’avenir pour édifier l’esprit de nos femmes – Apprendre à vivre sans violence »

26 novembre 2017 –  Audience communautaire à Maliotenam, Québec.

20 novembre 2017 –  Audience communautaire à Saskatoon, Saskatchewan.

1er novembre 2017 –   Rapport provisoire Nos femmes et nos filles sont sacrées publié par l’Enquête nationale.

30 octobre 2017 –  Audience communautaire à Membertou, Nouvelle-Écosse.Thousands attend Women's March as midterms approach – The GW Hatchet16 octobre 2017 –  Audience communautaire à Winnipeg, Manitoba.

10 octobre 2017 –   Lettre ouverte des familles, des survivants et des partisans du MMIWGT2S appelant à une action immédiate pour réinitialiser l’enquête nationale.

6 octobre 2017 –  Audience communautaire à Edmonton, Alberta.

26 septembre 2017 –  Audience communautaire à Smithers, Colombie-Britannique.

30-31 mai, 1er juin 2017 –  Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, audiences communautaires, processus de collecte de la vérité commence les 30, 31 mai et 1er juin 2017 au Centre culturel Kwanlin Dun à Whitehorse, au Yukon.

25 mai 2017 –  Audience communautaire à Whitehorse, Yukon.Women's March takes 2018 national protest to Las Vegas16 mai 2017 –  Le service de police de Sudbury lance son document officiel de stratégie publique qui répond à son projet d’un an « Regarder vers l’avenir pour bâtir l’esprit de nos femmes : Apprendre à vivre sans violence ». Sudbury est le seul service de police à ce jour à avoir créé une telle stratégie.

12 mai 2017 –  L’AFAC publie le deuxième bulletin de l’enquête nationale sur le MMIWG.

5 janvier 2017 –  L’AFAC publie une fiche de rapport sur l’enquête nationale sur le MMIWG.  Rédigé pour refléter le succès de l’enquête à respecter ses directives et ses mandats au fur et à mesure de sa progression, l’AFAC utilise cet outil pour fournir au public une mise à jour complète et dans le but de participer et d’influencer activement les opérations de l’enquête à l’avenir.Décembre 2016 –  Lancement du site officiel :  www.mmiwg-ffada.ca

3 novembre 2016 –  Le rapport Out of Site, Out of Mind est publié par Amnesty International. Il détaille les innombrables effets des projets énergétiques à grande échelle dans la région de Peace River, dans le nord-est de la Colombie-Britannique, y compris l’afflux de travailleurs temporaires – une «population fantôme» composée principalement de jeunes hommes dont la présence contribue à la vulnérabilité des femmes autochtones et met à rude épreuve les services sociaux. 

5 octobre 2016  – L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) est déçue du manque de progrès dans l’enquête nationale sur le MMIWG.

3 août 2016  – Pauktuutit, l’association nationale des femmes inuites, publie une déclaration exprimant sa déception face à l’absence d’un commissaire inuit à l’enquête nationale.Le 3 août 2016  – La campagne de 11 ans de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) pour une enquête nationale est une réalité inébranlable à la suite de l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement du Canada concernant le lancement de l’enquête nationale sur les Autochtones disparus et assassinés. Femmes et filles.

3 août 2016  – La ministre des Affaires autochtones, Caroline Bennett, dévoile les noms des commissaires qui dirigeront l’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Les profils des commissaires se trouvent sur le  site Web des Affaires autochtones et du Nord .

20 juillet 2016 – KAIROS se joint à d’autres organisations pour exprimer sa préoccupation quant au projet de mandat de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées au Canada.One year later, protesters reunite for 2018 Women's March26 février 2016 –  La Table ronde nationale réunit des membres des familles de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées, des organisations autochtones nationales (ONA) et des représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. La deuxième table ronde nationale a eu lieu le 26 février 2016, animée par le premier ministre du Manitoba. Trois domaines prioritaires ont été identifiés pour discussion : prévention et sensibilisation ; sécurité communautaire ; et Mesures policières et réponses de la justice.

Résultats et priorités de la Table ronde nationale de 2016 . Ce document reconnaît l’importance d’une enquête nationale sur le MMIWG et s’appuie sur le Cadre de justice FPT pour lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles autochtones.

15 février 2016  –  Un article sur CBC suggère que l’enquête pourrait commencer d’ici l’été 2016 : « Le gouvernement fédéral espère que l’enquête sera opérationnelle d’ici l’été, mais il doit d’abord décider quel devrait être le mandat de l’enquête.NousToutes : les témoignages de celles qui ont manifesté - Elle15 janvier 2016  – Une lettre ouverte demande au gouvernement fédéral de mener une enquête nationale et approfondie sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. La lettre est signée par : Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) , Alliance féministe canadienne pour l’action internationale (FAFIA) , Amnistie internationale , Fonds d’action et d’éducation juridiques pour les femmes , Kairos

Décembre 2015 à février 2016  – Processus de conception préalable à l’enquête

Consultations pré-enquête menées par la ministre des Affaires autochtones et du Nord, Carolyn Bennett, la ministre de la Justice et procureure générale du Canada, Jody Wilson-Raybould et la ministre de la Condition féminine, Patty Hajdu. Les consultations visent à recueillir des commentaires sur la conception de l’enquête auprès de divers intervenants, notamment des survivants, des membres de la famille et des proches, des organisations et des communautés autochtones, des représentants provinciaux et territoriaux, des organisations de première ligne et d’autres. Les consultations ont entendu plus de 1300 personnes. Les résumés des réunions sont affichés sur le site Web des Affaires autochtones et du Nord.

8 décembre 2015  – Le gouvernement fédéral annonce le lancement d’une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Le site Web du gouvernement du Canada fournit des ressources et des mises à jour.

2 juin 2015 – L’appel à l’action no 41  de la Commission de vérité et réconciliationdemande au gouvernement fédéral d’ouvrir une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées.

1er mars 2015  – Amnesty International publie un résumé critique de la Table ronde nationale. Elle lance un appel au gouvernement national pour qu’il mette fin à la violence contre les femmes autochtones.

26-27 février 2015  – Premier rassemblement populaire sur les femmes autochtones disparues et assassinées.

2014  – Les Nations Unies publient le rapport : « La situation des peuples autochtones au Canada – Rapport du Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, James Anaya, Envoyé spécial des Nations Unies »

2014  – La Legal Strategy Coalition on Violence Against Indigenous Women (LSC) publie « Violence Against Indigenous Women and Girls: A Consolidated Literature Review ». Il examine cinquante rapports contenant plus de 700 recommandations sur la violence faite aux femmes et aux filles autochtones et révèle que seules quelques recommandations ont été mises en œuvre.

2014 – L’étude « Femmes autochtones disparues et assassinées : un examen opérationnel national »  de la Gendarmerie royale du Canada (GRC)recense un total de 1 181 femmes autochtones disparues et assassinées.

1er novembre 2012  – Les Assemblées des Premières Nations publient « Une action coordonnée et urgente pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles autochtones – Vers un plan d’action national »

4 octobre 2011   –  Une déclaration conjointe signée par 14 groupes est publiée en appui aux Vigiles des Sœurs par l’esprit. « Une déclaration conjointe à lire à l’échelle nationale le 4 octobre 2011 dans le cadre des veillées Sœurs par l’esprit—Un mouvement pour le changement social ».

2010  – L’initiative Sœurs par l’esprit de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) n’est plus financée

2009  – L’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) produit la 2e édition de « Voices of Our Sisters in Spirit: A Report to Families and Communities » (mars 2009) qui prouve qu’il y a plus de 582 femmes autochtones disparues et assassinées au Canada.

Septembre 2007  – L’Association des femmes autochtones de l’Ontario (AFAC) et la Fédération des centres d’amitié indiens de l’Ontario publient « Un cadre stratégique pour mettre fin à la violence faite aux femmes autochtones ».

Mars 2006  – Le symposium sur l’autoroute des larmes se tient à Prince George, en Colombie-Britannique, pour sensibiliser le public et lancer un appel à l’action concernant les femmes disparues et assassinées sur le tronçon de l’autoroute 16 en Colombie-Britannique maintenant connu sous le nom de l’autoroute des larmes ( Highway of Tears Symposium Rapport de recommandations (2006) Lancement de l’initiative Highway of Tears à la suite du symposium .

2005  – L’Association des femmes autochtones (AFAC) lance l’initiative Sœurs par l’esprit . Cette initiative est financée par Condition féminine Canada (CFC) pour mener des recherches sur la violence faite aux femmes autochtones.

2004  – Amnesty International publie le rapport « No More Stolen Sisters »

2002  – L’Association des femmes autochtones, Amnistie internationale Canada, KAIROS, la Société Elizabeth Fry, l’Église unie et l’Église anglicane forment la « Coalition nationale pour nos sœurs volées ».

Histoire des femmes canadiennes

Avant 1899 : Bien avant la colonisation : les femmes autochtones avaient voix au chapitre dans le processus décisionnel de leurs communautés. Les Iroquois et les Mohawks, par exemple, étaient une société matrilinéaire, où les droits de propriété, l’héritage, le droit de vote et même les arrangements de mariage étaient détenus et transmis par les femmes les plus âgées de la communauté.

Années 1500 :  Avant le développement du marché du travail capitaliste, la classe ouvrière était engagée dans la production de la plupart de ce dont elle avait besoin pour consommer. Dans cette structure, le rôle des femmes était central dans l’organisation économique. L’une des rares professions rémunérées accessibles aux femmes était celle de domestique.

1750 :  L’industrie textile s’implante au Québec. Les femmes ont toujours représenté une proportion importante des travailleurs de l’industrie textile.

1791 :  L’Acte constitutionnel permet à toutes les personnes possédant des biens de voter.

1849 :  Toutes les femmes canadiennes, sans distinction de race, de religion ou de droits de propriété, sont interdites de voter à toutes les élections.

1850 :  La structure essentielle d’un marché capitaliste (c’est-à-dire que les employeurs embauchent des travailleurs à court terme) existe. Les employeurs avaient besoin d’un bassin de main-d’œuvre excédentaire, ils ont donc utilisé des femmes, ainsi que des immigrants, des enfants et des travailleurs agricoles déplacés.

1858 : Les premières garderies sont organisées à Québec par les Sœurs Grises.

Années 1860 :  La production en usine basée sur les machines et le travail non qualifié (plutôt que la production par des artisans qualifiés) devient l’organisation du travail la plus courante.

1862 :   L’Université MountAllison du Nouveau-Brunswick est la première université à autoriser les étudiantes.

1863 :  Les syndicats forment le premier organisme central du travail – l’Assemblée des métiers de Hamilton, qui dure jusqu’en 1875.

1870 :  La première femme est employée dans la fonction publique fédérale comme matrone adjointe au pénitencier de Kingston. En 1886, seulement 24 femmes avaient un statut permanent dans la fonction publique fédérale.

1871 :  Plus de 50 % de la main-d’œuvre de l’industrie légère (cordonnerie, imprimerie, tabac) sont des femmes et des enfants.

1872 :  L’Ontario adopte une loi permettant aux femmes de gagner un salaire sans le contrôle de leur mari. Pour faire appel aux votes des travailleurs, le gouvernement conservateur a légalisé les syndicats (mais pas les actions des syndicats).

1877:  Emily Stowe crée le Women’s Literacy Club, principalement un groupe de sensibilisation qui est un précurseur des organisations pour le droit de vote des femmes.

Années 1880 :   Les femmes et les enfants sont devenus des concurrents économiques directs des hommes, ce qui a entraîné un cri de ralliement de l’intérêt économique personnel de la part d’hommes imprégnés de sexisme et de racisme. La tactique connut un succès considérable.

1881 :  La première Assemblée canadienne des chevaliers du travail est formée à Hamilton. Les Chevaliers ont organisé les travailleurs qualifiés et non qualifiés – hommes et femmes, et ont été les précurseurs des syndicats industriels.

1882 :  Le Toronto Trades and Labour Council appuie un salaire égal pour un travail égal. Leona Barry, enquêteuse générale sur le travail des femmes pour les Chevaliers du travail, est venue à Toronto pour enquêter sur les conditions de travail des femmes et aider à les organiser.

1882 :  Les cordonnières de Toronto se mettent en grève contre 5 usines, soutenues par des syndicalistes masculins.

1884 :  La loi sur les usines de l’Ontario est adoptée, avec des sections spécifiques relatives aux employées, y compris la restriction de 60 heures/semaine ; conditions sanitaires efficaces; sièges pour vendeurs; âge minimum de travail de 14 ans; et les femmes interdites de travail dans et autour des mines.

1886 :   La Hope Assembly Knights of Labour est la première section locale composée uniquement de femmes.

1891 :   41 % des femmes actives sont employées comme domestiques. Les professions les plus courantes pour les femmes étaient tous les emplois traditionnels de type femme au foyer – domestiques, couturières, couturières, etc.

1897 :  Clara Brett Martin est la première femme à pratiquer le droit au Canada et dans l’Empire britannique.Demonstrators–once again–take to Montreal's streets to protest COVID measures – RCI | English

1900-1949

1900 :   L’enseignement est la seule carrière ouverte aux femmes au Canada qui mène à une pension.

1901 :   Les femmes représentaient 13,4 % de la main-d’œuvre totale (rémunérée). L’« interdiction » du mariage était en vigueur – les femmes étaient légalement tenues de démissionner au moment du mariage.

1904 :   Les relieurs et les syndicalistes de Montréal mènent une grève pour obliger les employeurs à licencier les femmes.

1909 :   Le Trades and Labour Congress (TLC) soutient le droit de vote des femmes par le biais de la Women’s Labour League, composée de maris et de filles de membres syndiqués. La Ligue a encouragé les travailleuses à adhérer ou à former des syndicats.

1909 : Le Code criminel est amendé pour rendre illégal « l’enlèvement de femmes ».

1911 :   Le CTC soutient un salaire égal pour un travail égal.

1912 : Pour la première fois, une femme est embauchée comme professeure dans une université canadienne.

1914-1918 :   Première Guerre mondiale – Il n’y a pas eu d’augmentation significative du nombre de femmes employées, mais il y a eu un afflux temporaire et un changement dans les professions en dehors du service domestique. Les attitudes envers les femmes célibataires travaillant à l’extérieur de la maison sont devenues plus favorables. Les femmes ont été employées dans la fabrication à grande échelle pour la première fois, fabriquant des munitions.

1916 :  Les femmes obtiennent le droit de vote aux élections provinciales en Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan. Viennent ensuite la Colombie-Britannique et l’Ontario (1917), la Nouvelle-Écosse (1918), le Nouveau-Brunswick (1919), l’Île-du-Prince-Édouard (1922), Terre-Neuve (1925) et le Québec (1940).

1916 : Emily Murphy devient la première femme juge au Canada.

1917 : L’Alberta devient la première province à établir un salaire minimum pour les femmes.

1918 :  Les Canadiennes (mais pas les femmes autochtones et asiatiques) obtiennent le droit de vote aux élections fédérales.

1919 :  À Winnipeg, le 15 mai, une grève générale est déclenchée alors que 24 000 travailleurs syndiqués et non syndiqués se joignent aux travailleurs de la métallurgie en grève pour tenter d’obtenir une augmentation de salaire et une journée de neuf heures, entre autres. Les grévistes ont été bientôt rejoints par des milliers de travailleurs de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que par des soldats de retour qui ont exigé un règlement immédiat de la grève. L’État a réagi en organisant une milice, en ordonnant aux postiers, aux policiers et aux pompiers de reprendre le travail (ou alors !), et en modifiant la loi sur l’immigration pour permettre l’expulsion immédiate des meneurs de la grève. La grève a pris fin le 26 juin. La participation des femmes, dont les maris, les pères et les fils étaient en grève, était essentielle à l’organisation et au maintien de la grève générale.

1919 :   Les femmes obtiennent le droit d’occuper des postes au Parlement canadien.

1921 :   Les femmes représentent 15,4 % de la main-d’œuvre rémunérée ; 21 % des femmes actives travaillaient comme domestiques. La Colombie-Britannique a adopté une loi accordant aux femmes un congé de maternité de 6 semaines; la prochaine juridiction canadienne à passer un congé de maternité fut le Nouveau-Brunswick en 1964.

1921 :  Agnes Campbell MacPhail est la première femme élue à la Chambre des communes.

1921 : Nellie Mclung est élue à l’Assemblée législative de l’Alberta, où elle travaille pour les pensions, les allocations familiales et le contrôle des naissances.

1925 : La loi fédérale sur le divorce est modifiée pour permettre aux femmes et aux hommes de divorcer pour les mêmes raisons. Auparavant, les femmes devaient prouver la « bestialité » de leur mari.

1929 :   Le Conseil privé britannique renverse une décision de la Cour suprême du Canada et considère les femmes comme des « personnes » (et donc éligibles à une nomination au Sénat).

1931 :   Les femmes représentent 17 % de la main-d’œuvre. Pendant la dépression, les travailleuses qui étaient protégées par le salaire minimum légal ont été remplacées par des garçons. Cependant, la plupart des travailleuses n’étaient pas éligibles à l’allégement (une forme d’aide sociale).

1932 :   Les comités exécutifs de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario du CTC demandent au gouvernement de congédier les femmes mariées dont le mari est employé.

1932 : La Dre Elizabeth Bagshaw établit la première clinique de planification familiale au Canada, en violation de la législation de l’époque.

1939 – 1945 :   Seconde Guerre mondiale. Pour encourager les femmes à rejoindre le marché du travail, des garderies et des incitations fiscales ont été mises en place (elles ont disparu à la fin de la guerre). Bien que de nombreux emplois auparavant occupés par des hommes soient désormais occupés par des femmes, toute modification de l’équipement ou de l’organisation du travail sert d’argument pour dire que le travail n’est plus le même, donc pas égal, donc les écarts de rémunération perdurent.

1940 : Les femmes obtiennent le droit de vote au Québec.

1941 :   Les femmes représentent 19,9 % de la main-d’œuvre.

1941 : Le Québec permet aux femmes d’exercer le droit.

1943 : Les femmes entrent massivement dans la population active rémunérée dans des emplois traditionnellement occupés par des hommes.

1947 : Les femmes canadiennes qui épousent des hommes non canadiens ne perdent plus leur citoyenneté.

1948: L’Assemblée nationale des Nations Unies adopte la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »

1950-1974

1951 : L’Ontario adopte la première loi sur l’équité salariale au pays.

1952 : Les femmes du Manitoba sont les premières à avoir le droit de faire partie d’un jury.

1955 :   Les restrictions imposées aux femmes mariées occupant des emplois dans la fonction publique fédérale sont finalement abolies.

1955 : Des femmes de la Jamaïque, de la Barbade, de Trinité-et-Tobago et d’autres pays des Caraïbes sont recrutées comme domestiques et obtiennent le statut d’immigrante.Demonstrators–once again–take to Montreal's streets to protest COVID measures – RCI | English1956 :   Une loi est promulguée garantissant un salaire égal pour un travail égal dans le cadre de la compétence fédérale.

1959 :   Toutes les provinces, à l’exception du Québec et de Terre-Neuve, ont adopté une loi sur le salaire égal pour un travail égal.

Années 1960 : Début du mouvement de libération des femmes. Il se composait en grande partie de femmes blanches et bien éduquées qui se battaient pour des réformes telles que les congés de maternité payés, les centres d’aide aux victimes de viol et les modifications des lois sur l’avortement.

1960 :   Les femmes autochtones obtiennent le droit de vote aux élections fédérales (un droit qui avait été accordé à de nombreuses autres Canadiennes en 1918) sans avoir à abandonner leur statut d’Indienne.

1964 :  Les femmes mariées sont autorisées à être membres du jury.

1964 :  Les femmes ont le droit d’ouvrir un compte bancaire sans obtenir la signature de leur mari.

1967 : La Commission royale sur la condition de la femme – présidée par Florence Bird – est créée.

1969 : Introduction de l’aide sociale.

1969 :  Le Code criminel est amendé pour légaliser la diffusion d’informations sur les méthodes de contraception et leur prescription ainsi que les actes sexuels entre deux personnes consentantes du même sexe.

1969 :  La notion de « chef de famille » est retirée du Code civil du Québec.Années 1970 :   Les deux tiers des bénéficiaires de l’aide sociale étaient des femmes ; les femmes gagnaient 57 cents pour chaque dollar gagné par les hommes.

1970 :    Jeannette Vivian Corbiere Lavell a entamé une lutte de 15 ans pour modifier la Loi sur les Indiens afin de restaurer le statut et les droits d’appartenance à la bande des femmes autochtones qui avaient perdu ces droits en épousant des hommes non autochtones. la Loi sur les Indiens a finalement été modifiée en 1985.

1970 : L’Association des psychiatres du Canada retire l’homosexualité de sa liste des troubles mentaux.

1970 : Publication du rapport de la Commission royale sur le statut de la femme qui révèle des conclusions troublantes sur la discrimination à laquelle sont confrontées les femmes.

1971 : Le Manitoba ne licencie plus les employées municipales qui se marient.

1971 : Québec permet aux femmes d’être jurées. Le gouvernement fédéral modifie le Code canadien du travail pour interdire la discrimination fondée sur le sexe et prévoir dix-sept semaines de congé de maternité.

1971 : Prestations de maternité ajoutées à l’assurance-chômage.

1972 : Rosemary Brown devient la femme noire élue députée.

1972 : Lancement de « The Other Woman », magazine féministe et lesbien.

1972 : Avant cette date, les personnes handicapées en Alberta étaient systématiquement stérilisées.

1974 : Lancement du Studio D de l’Office national du film. Premier studio à se concentrer sur les films sur les femmes.

1975-1989

1975 :  Les femmes gagnent 60 cents pour chaque dollar gagné par les hommes.

1975 : Les Nations Unies déclarent l’Année internationale de la femme.

1975 :  Le gouvernement fédéral modifie onze textes législatifs pour les mettre en conformité avec les principes d’égalité en y ajoutant des droits égaux entre hommes et femmes en matière de pensions fédérales.

1977 :   La Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP) est adoptée, interdisant la discrimination fondée sur le sexe et garantissant un salaire égal pour un travail de valeur égale.

1978 :   Le Code canadien du travail est modifié pour éliminer la grossesse comme motif de mise à pied ou de congédiement.

1978 : Les agents de bord des compagnies aériennes obtiennent le droit de travailler après le mariage et après avoir atteint l’âge de 32 ans.

1980 :  Les employés de bureau (AFPC) du gouvernement fédéral se mettent en grève pour obtenir de meilleures dispositions en matière de temps libre pour s’occuper des enfants d’âge préscolaire, de congé d’adoption et de congé de maternité payé.

1980 : En Nouvelle-Écosse, Alexa McDonough devient la première femme à diriger un parti politique provincial.

1982 : La Charte canadienne des droits est promulguée.

1983 : Les lois sur le viol sont modifiées afin d’inclure l’agression sexuelle et de rendre illégal le viol d’une femme par son mari.

1983 :    La LCDP est modifiée pour interdire le harcèlement sexuel et la discrimination fondée sur la grossesse et l’état familial ou matrimonial.

1984 :  La Constitution canadienne est modifiée pour affirmer que les droits ancestraux et issus de traités sont garantis de manière égale aux hommes et aux femmes.

1985 : Les femmes autochtones ne perdent plus leur statut d’Indiennes inscrites lorsqu’elles épousent un non-Autochtone. Cependant, ces droits ne sont pas étendus à leurs enfants.

1986 :   La Loi fédérale sur l’équité en matière d’emploi est introduite, visant à corriger la discrimination historique et systémique des populations du « groupe cible ». Elle s’applique aux sociétés d’État et aux entreprises sous réglementation fédérale.

1987 :   Dans l’affaire Bonnie Robichaud (membre de l’AFPC) contre le gouvernement fédéral, la Cour suprême du Canada a conclu que « les employeurs sont responsables de maintenir un environnement de travail exempt de harcèlement ».

1988 :   Ethel Blondin-Andrew est la première femme autochtone élue à la Chambre des communes.Women's March 2023 -- in pictures1988 : La Cour suprême du Canada invalide les articles du Code criminel traitant de l’avortement.

1989 : Audrey McLaughlin, députée du Yukon, est la première femme élue à la tête d’un parti fédéral.

1989 : Quatorze jeunes étudiantes de l’École Polytechnique de Montréal, sont tuées parce que leur assassin les accuse d’être féministes.

1990 – ;

1990 :  En 1990, les cadres masculins gagnaient un salaire moyen de 48 137 $ tandis que les femmes cadres gagnaient un salaire moyen de 27 707 $ ; les hommes dans l’enseignement gagnaient en moyenne 38 663 $ tandis que les femmes dans l’enseignement gagnaient en moyenne 24 767 $; les hommes dans les ventes gagnaient en moyenne 27 825 $ tandis que les femmes dans les ventes gagnaient en moyenne 13 405 $;

1991 :  Le gouvernement fédéral déclare le 6 décembre Journée nationale de commémoration pour mettre fin à la violence faite aux femmes.10 arrested, over 140 tickets given as thousands protest in Montreal against pandemic public health measures | CTV News1993 : Les Lignes directrices canadiennes pour les réfugiés sont modifiées pour couvrir les femmes qui sont persécutées en raison de leur sexe.

1995 :  Les femmes constituaient près de la moitié de la population active.

1995 :   L’analyse comparative entre les sexes des lois et des politiques est adoptée par le gouvernement fédéral.

1995 :  La Fédération des femmes du Québec organise la Marche des femmes contre la pauvreté; cela a été suivi par la Marche des femmes du Canada en 1996 et la Marche mondiale des femmes en 2000.

1995 :  Sunera Thobani est la première femme de couleur à devenir présidente du Comité national d’action sur le statut de la femme (NAC).After 8 Quebec women murdered within 8 weeks, protesters say 'enough is enough' | CTV News1995 : Le projet de loi C-72 interdit l’invocation de l’intoxication comme moyen de défense pour les crimes violents, y compris les agressions sexuelles.

1996 :  La Loi canadienne sur les droits de la personne est modifiée pour inclure l’orientation sexuelle.

1997 : Québec lance les garderies à 5$ par jour.

1997 : Le gouvernement fédéral lance une troisième initiative pour mettre fin à la violence familiale.

1998 : Reconnaissance officielle de la profession de sage-femme au Québec.

1999 : La Cour d’appel fédérale valide les droits à l’équité salariale de 200 000 travailleuses et travailleurs du secteur public et de leur syndicat, l’AFPC.May Day Protests Against Economic Anxiety | News – The Link2000 :  52 % des victimes de crimes violents sont des femmes.

2000 : Marche mondiale des femmes contre la violence et la pauvreté.

2004 :   Les femmes représentent un peu plus de 50 % de la population canadienne, mais seulement 21 % de la Chambre des communes.

2005 :  Le Canada est le quatrième pays à légaliser le mariage homosexuel.

2007 : Pour la première fois, le cabinet québécois est composé d’un nombre égal d’hommes et de femmes.

2008 : Le premier ministre canadien présente des excuses officielles aux élèves autochtones des pensionnats.Demonstrators–once again–take to Montreal's streets to protest COVID measures – RCI | English2009 : Sharon McIver gagne sa bataille pour imposer des modifications à la Loi sur les Indiens afin que les petits-enfants de femmes autochtones qui épousent un non-Autochtone puissent obtenir le statut d’Indien.

2009 : Pour la première fois, il y a plus de femmes que d’hommes sur le marché du travail. 

Timeline

https://archive.marchemondiale.org/www.marchemondiale.org/news/mmfnewsitem.2005-05-09.8099863825/en/base_view.html

https://www.feminamericas.net/en/activities/2005/index.html

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/64307

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