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6 octobre 1976 – Massacre de Thammasat en Thaïlande

ImageThammasat, 1976 : le massacre d’étudiants qui traumatise encore la jeunesse thaïlandaiseImageLe Massacre de Thammasat est un massacre perpétré le 6 octobre 1976 par les forces de police thaïlandaises et des bandes paramilitaires d’extrême-droite sur un cortège pacifique d’étudiants et de travailleurs, à l’université Thammasat, en Thaïlande. Le bilan officiel est de 46 morts. Selon Puey Ungpakorn, « des sources de la Chinese Benevolent Foundation, qui a transporté et brûlé les morts (…), révèlent qu’elle a traité plus d’une centaine de corps.Remember the Thammasat Massacre as an act of organised hateThammasat, 1976 : le massacre d’étudiants qui traumatise encore la jeunesse thaïlandaise Activists remember Oct 6 massacreBangkok – Scènes de panique, tirs incessants, lynchages : la violence du massacre de l’université de Thammasat à Bangkok, où des dizaines d’étudiants ont été tués, traumatise toujours 44 ans plus tard une partie de la jeunesse thaïlandaise qui défile dans la rue, en mal de démocratie.Thai protest leaders, survivors mark 1976 massacre - Taipei Times6 octobre 1976 : des dizaines d’étudiants contre le retour de la dictature militaire sont tués, battus à mort ou pendus à des arbres du campus par des forces de sécurité et des milices ultra-royalistes. Bilan : 46 morts selon les autorités, plus d’une centaine d’après des témoignages de l’époque.   « C’était une bataille inégale, ç’a été un massacre. Nous ne nous sommes pas défendus, nous n’avions pas d’armes », raconte à l’AFP le rescapé Krisadang Nutcharut, qui a réussi à s’échapper en traversant à la nage le fleuve Chao Phraya derrière l’université.    Certains de ses amis n’ont pas eu sa chance : l’un d’eux a été abattu sous ses yeux, d’autres ont été tués dans l’explosion d’une grenade.Activists, relatives mark 1976 massacreTraumatisé, Krisadang Nutcharut est devenu avocat.    Il défend aujourd’hui, à 62 ans, la cause de plusieurs têtes d’affiche du mouvement pro-démocratie qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants le 19 septembre, du jamais-vu depuis le coup d’Etat du général Prayut Chan-O-Cha en 2014.   Les clients de l’avocat, Anon Numpa et Panupong « Mike » Jadnok, réclament le départ du militaire, légitimé par des élections controversées l’année dernière.   Ils osent aussi demander une réforme de la secrète et puissante monarchie, inattaquable il y a encore peu, et sont poursuivis pour « sédition ».   – « Ne pas sous-estimer l’armée » –Thai Pro-Democracy Protesters Mark 45th Anniversary of Student Massacre — BenarNews« Je dois apprendre à la jeune génération à ne pas sous-estimer les militaires parce qu’ils sont impitoyables », souligne l’avocat.   Dans la longue liste des violences liées aux nombreux coups d’Etat depuis la fin de la monarchie absolue en 1932, le massacre de Thammasat se distingue par sa brutalité.   Aucun responsable n’a été jugé. Les militaires ont repris le pouvoir immédiatement après cet évènement sanglant, mettant fin à une parenthèse de trois années de démocratie, et ont soutenu que les étudiants avaient ouvert le feu en premier, ce que ces derniers ont toujours nié.   Aujourd’hui encore, le sujet reste sensible et il est difficile de remettre en cause l’histoire officielle.   Plus le pouvoir « essaie d’enterrer des événements honteux comme ceux-là, plus la polémique prend de l’ampleur », relève l’écrivain américano-thaïlandais Pitchaya Sudbanthad, dont le roman « Bangkok Wakes to Rain » (Bangkok se réveille sous la pluie) relate le traumatisme du 6 octobre.Thammasat University Massacre - 45 year on | VIDEO | ThaigerSelon lui, les jeunes partagent aujourd’hui « le même désir que les étudiants des années 1970 : ils veulent une démocratie fonctionnelle et progressiste ».   Le souvenir de Thammasat est omniprésent dans les manifestations d’aujourd’hui. Sur scène, les leaders du mouvement y font référence pour enflammer leur audience.   Et la foule reprend fréquemment en cœur une ballade écrite par un survivant, Jin Kammachon: « Permettez-moi d’offrir ma vie, peu importe combien de fois je meurs ».   De plus en plus de jeunes s’intéressent aussi à la documentation accumulée sur ce massacre, raconte Puangthong Pawakapan, de l’université Chulalongkorn, qui a participé à un projet d’archivage en ligne. « Ils veulent des réponses à des questions que l’histoire traditionnelle ne leur apporte pas », explique-t-elle.

Krisadang Nutcharut, lui, souhaite prendre du recul pour laisser de nouvelles voix s’exprimer. Les étudiants d’aujourd’hui « font un meilleur travail que ceux de ma génération », estime-t-il. « Mais le chemin de la démocratie est encore long ».1976 lynching photo both dark mark and blind spot for Thais | AP NewsThaïlande : Thammasat, le massacre oublié 

Plus de quarante-six ans après la répression du mouvement démocratique étudiant, le 6 octobre 1976, l’événement reste un traumatisme cerné de non-dits.

Un étudiant pendu à un arbre, pendant qu’un jeune homme s’acharne sur son cadavre, une chaise à la main : l’image, d’une violence insoutenable, continue de hanter la Thaïlande, quarante ans après le massacre de l’université de Thammasat, à Bangkok, le 6 octobre 1976. Ce jour-là, des militants d’extrême droite ultraroyalistes, appuyés par la police et par l’armée, écrasent dans le sang le mouvement étudiant. Le bilan officiel fait état de 46 morts. Les survivants, eux, évoquent une centaine de tués. Quatre décennies plus tard, les circonstances du « Tiananmen thaïlandais » restent obscures, tout comme le degré d’implication du palais royal et du roi Bhumibol, 88 ans, à la santé chancelante et dont la succession s’annonce délicate.Twitter 上的Kevin Van Campenhout:"#Thailand 6 October 1976 - Thammasat University Massacre. http://t.co/r5uCUe9Mln Not in the school books... #junta http://t.co/s8CHxFDbbw" / TwitterEn 1976, la Thaïlande vit une de ses rares périodes d’authentique démocratie. Trois ans plus tôt, les étudiants ont obtenu le départ du dictateur militaire Thanom Kittikachorn, au prix de manifestations au cours desquelles 70 personnes ont été tuées. Mais rapidement, le ciel s’obscurcit. En 1975, la victoire des communistes au Vietnam, au Laos et au Cambodge donne des sueurs froides aux élites thaïlandaises, qui redoutent de voir le royaume basculer à son tour. Lorsque le général Thanom parvient à rentrer de son exil, sous le prétexte d’intégrer une pagode en tant que moine bouddhiste, les étudiants pro-démocratie se mobilisent et occupent l’université de Thammasat, bastion des intellectuels de gauche.

Lentement, le piège se referme sur eux. Les stations de radio de droite les présentent chaque jour comme des éléments manipulés par le Parti communiste thaïlandais (PCT), et déterminés à renverser la nation, la monarchie et l’institution bouddhiste. Un moine, Bhikkhu Kittivuddho, absout d’avance ceux qui voudraient s’en prendre à eux, en affirmant dans la presse que « tuer des communistes n’est pas un péché ». Le 4 octobre, deux quotidiens, le Bangkok Post et Dao Siam, mettent le feu aux poudres : ils publient en première page une photo où des étudiants semblent mimer la pendaison du prince héritier – en réalité, ils reconstituaient le lynchage de deux militants par la police, quelques jours plus tôt.ImageCharnier 

Pourtant, sur le campus, les étudiants ne s’attendent pas à une telle répression. « Le contexte politique faisait qu’on anticipait un coup d’Etat, mais pas un massacre, se rappelle Jaran Ditapichai, un des survivants, qui vit en exil à Paris depuis 2014. Nous avons tous commis une dramatique erreur d’analyse. » Lui a alors 29 ans et est présent sur le campus, auprès des manifestants, en tant que cadre du Parti communiste. Lorsque la police et les miliciens ultraroyalistes pénètrent sur le campus, au petit matin du 6 octobre, il se trouve près du terrain de football de l’université, avec d’autres manifestants.Image« Nous avons d’abord reçu des cocktails Molotov, puis des balles ont commencé à siffler. J’ai vu des étudiants tomber à côté de moi. » Il s’enfuit alors et parvient à pénétrer dans le bâtiment de la faculté de sociologie. « Je suis resté caché toute la journée, puis la nuit. L’université était encerclée, il était impossible de s’enfuir. Je me demandais combien de temps on pouvait tenir sans manger ni boire. »

Dehors, le campus s’est changé en charnier. Les manifestants qui tentent de s’enfuir à la nage, par le fleuve Chao Phraya, sont froidement abattus. Ceux qui se rendent sont battus, certains à mort, d’autres brûlés vifs. Plusieurs jeunes filles sont violées puis tuées.  Le massacre se déroule en présence de plusieurs journalistes, thaïlandais et étrangers, arrivés sur place avant l’assaut. Parmi eux, l’Américain Neal Ulevich, de l’agence Associated Press (AP). Alors qu’il tente de quitter le campus, redoutant que les forces de l’ordre ne saisissent ses pellicules, il tombe sur une scène d’une brutalité à couper le souffle : encouragés par la foule, des militants d’extrême droite s’acharnent sur les cadavres de deux étudiants, pendus à des arbres.Image« Ils avaient essayé de s’échapper et s’étaient ainsi jetés dans les bras des miliciens. Tous deux étaient déjà morts quand je suis arrivé. J’ai un peu attendu, pour vérifier que personne ne faisait attention à moi. Puis j’ai fait plusieurs photos de chacune des scènes de pendaison, et je suis sorti pour chercher un taxi. » Quelques heures plus tard, les autorités effectuent des descentes dans les locaux de certains journaux thaïlandais pour confisquer les photos du carnage, raconte Neal Ulevich. Mais elles négligent les agences de presse étrangères. Et lorsque les communications internationales sont coupées, l’agence AP a déjà transmis les photos hors du pays.Oct 6, 1976 massacre rememberedLe chemin du maquis 

A Thammasat, la violence a cessé. Les étudiants survivants sont parqués, face contre terre, sur le terrain de football de l’université. Ils ignorent qu’un coup d’Etat vient d’avoir lieu, avec l’assentiment du roi. L’armée prend le contrôle de la situation et ce sont des militaires qui, le 7 octobre, arrêtent Jaran Ditapichai, toujours caché dans la faculté de sociologie. Plus âgé que les étudiants, il est identifié comme un meneur et envoyé dans un camp militaire. Quelques mois plus tard, il parvient à s’enfuir et rejoint le maquis tenu par le PCT, dans le nord et le nord-est du pays, près de la frontière laotienne.ImageComme lui, 3 000 étudiants, communistes ou non, quittent Bangkok et s’enfuient dans la jungle. Mais pour ces jeunes intellectuels idéalistes, l’expérience de la guérilla ne dure pas. Comment concilier leur soif de liberté avec la discipline et le dogmatisme imposés par le Parti communiste thaïlandais, aligné sur Pékin ?

« Ils ne croyaient plus en la Révolution, n’étaient pas convaincus par la stratégie du Parti, qui reposait sur la lutte armée dans les villages et non dans les villes, se souvient Jaran Ditapichai. Et puis beaucoup de dirigeants communistes étaient sino-thaïlandais, certains parlaient mal le thaï. Les étudiants, qui étaient assez nationalistes, avaient du mal à supporter ça. » La plupart des étudiants reprennent le chemin de Bangkok, avec le sentiment de s’être battus pour rien. En 1978, une loi d’amnistie vient effacer toutes les responsabilités du 6 octobre 1976 : les poursuites contre les étudiants sont abandonnées, les auteurs du massacre sont blanchis. Les journaux cherchant à publier des photos du massacre sont censurés. Pour les autorités, il est urgent de tourner la page.Remembering the gruesome October 6 event« Rupture »

A bien des égards, le sujet reste cerné de non-dits, alors que la junte au pouvoir depuis 2014 poursuit avec la plus grande sévérité les entorses à la loi sur le lèse-majesté. Impossible de s’interroger publiquement sur le rôle du roi Bhumibol dans le massacre. C’est pourtant le souverain qui, accompagné de la reine Sirikit, a rendu visite à Thanom Kittikachorn, dans sa pagode, le jour de son retour d’exil – selon l’histoire officielle, le roi s’est bien rendu à la pagode, mais n’a pas rencontré l’ex-dictateur. Et c’est lui qui, quelques heures après le massacre, a approuvé un coup d’Etat militaire mettant fin à trois années de démocratie. « La vraie question posée par le 6 octobre 1976 est de savoir à quel point le roi, la reine et le prince héritier étaient impliqués dans la violence, note Paul Handley, auteur de The King Never Smiles (Yale, 2006, non traduit), une biographie du roi interdite en Thaïlande. Cette date reste, pour beaucoup de Thaïlandais, celle d’une rupture entre la monarchie et une grande partie de la population. Et ils considèrent que le rôle de la monarchie dans les événements a été délibérément tenu secret. »Image« Comme la guerre du Vietnam aux Etats-Unis, ce massacre a créé des divisions entre les générations, ainsi que de la défiance et des désillusions », ajoute Christine Gray, une universitaire américaine spécialiste de la monarchie thaïlandaise au XXe siècle. Selon elle, le massacre de 1976 a avant tout permis d’occulter tout débat public sur la fortune royale et la façon dont celle-ci s’est constituée – le roi de Thaïlande est le souverain le plus riche du monde, avec des actifs aujourd’hui estimés à 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros), selon le magazine américain Forbes.ImageQuarante ans plus tard, les responsabilités du 6 octobre 1976 n’ont toujours pas été établies. « La plupart des survivants ne cherchent pas à revendiquer quoi que ce soit, note Jaran Ditapichai. Ils se souviennent de cette journée comme d’une défaite. Certains ont intégré des ONG, d’autres sont devenus des militants ultraroyalistes. Après tout, ce sont des gens diplômés, qui font partie de l’élite. » Aujourd’hui, l’événement est pudiquement désigné par sa seule date, abrégée : « Hok Toula » (6-Oct.). En 1996, pour les 20 ans de l’événement, une commémoration est organisée à Thammasat, à l’initiative de survivants. Quatre ans plus tard, un discret mémorial est inauguré sur un trottoir jouxtant l’université. La sculpture en granit rose reproduit des corps meurtris, enfouis sous une inscription sobre, en thaïlandais : « 6 octobre 1976 ».  [Source : Adrien Le Gal Le Monde Publié le 06 octobre 2016]

La Thaïlande reste hantée par le massacre de Thammasat en 1976

Témoignage Des milliers d’étudiants de l’université Thammasat à Bangkok ont commémoré ce mardi 6 octobre le massacre des militaires de 1976. Un traumatisme pour toute la Thaïlande. Étudiante à l’époque à Thammasat, Charuwan Lowira-Lulin témoigne pour « La Croix ».

Un étudiant pendu à un arbre. Des jeunes couchés par terre pour éviter les tirs des soldats. D’autres sans vie derrière des buissons. Ces images traumatisantes en noir et blanc prises sur le campus de l’Université Thammasat le 6 octobre 1976 font ressurgir dans les mémoires un des drames les plus sanglants de l’histoire contemporaine thaïlandaise.

Un cauchemar de la répression militaire aveugle que des milliers d’étudiants de Thammasat ont commémoré 44 ans plus tard. Même lieu, même revendications : la fin de la monarchie et la démocratie.

« Nous vivions à l’époque, en 1976, une ère de liberté » « La simple expression « 6 octobre » suffit à vous faire comprendre et c’est un bien triste anniversaire que nous célébrons aujourd’hui », explique Charuwan Lowira-Lulin, chercheuse anthropologue thaïlandaise qui a fait partie de cette rébellion à l’Université Thammasat à Bangkok en 1976. « Nous vivions à l’époque une ère de liberté, tous les étudiants s’exprimaient, riaient, s’épanouissaient, on se sentait libre et le monde pouvait basculer vers la vraie démocratie ».

EXPLICATION. En Thaïlande, crise politique et mobilisation civile.

La veille de l’assaut des militaires, Charuwan rentre chez elle, « la période des révisions des examens commençait, et le lendemain c’était la tuerie générale. Les étudiants tentaient de fuir, d’autres se sont fait tuer sur place… le temps de la désillusion commençait. Nous rêvions d’un monde de liberté et d’égalité. L’armée nous a traités de communistes pour justifier la répression, c’était la guerre froide ». Le hashtag « République de Thaïlande », devenu très populaireDeclassified U.S. Documents Help Fill Void Left by Thailand's Silence on 38th Anniversary of Thammasat University Massacre | UNREDACTEDPresque un demi-siècle plus tard, les étudiants mobilisés depuis des mois creusent le passé et veulent des réponses. Aucun responsable n’a été jugé. Les militaires ont repris le pouvoir immédiatement après, mettant fin à une parenthèse de trois années de démocratie. « À travers eux aujourd’hui je revis l’année 1976 car ils revendiquent exactement la même chose », explique Charuwan. Mais l’époque a changé, les manipulations de l’armée de l’époque et des royalistes ne peuvent plus fonctionner auprès de ces étudiants ouverts sur le monde. « Ils ne croient plus à la Thaïlande d’antan, c’est fini, ça ne marche plus ». À l’ère du numérique, le hashtag « 6 octobre » fait fureur sur les réseaux sociaux, comme un nouveau hashtag « République de Thaïlande » lancé il y a une dizaine de jours.

« C’est très positif que ces jeunes évoquent ce triste anniversaire », a expliqué sur le site d’informations Thai Enquirer le professeur Thongchai Winichakul, historien, qui vient de publier un livre illustré sur le drame. « Aussi longtemps après, la Thaïlande reste hantée par les événements du 6 Octobre, ce qui montre qu’elle a été incapable de les dépasser pour aller de l’avant. Justice n’a pas été faite ». Pour lui, ces jeunes veulent confronter les Thaïlandais à leur passé obscur. « Mais la droite peut encore tout détruire, brûler des livres, effacer les mémoires et arrêter les leaders les plus courageux ».

 « Une déclaration de guerre contre la monarchie absolue »  Thammasat massacre hi-res stock photography and images - AlamyAprès un peu plus de trois mois de contestations, quelques arrestations et intimidations, la situation reste très volatile. Les partis politiques ne s’en mêlent pas. Les jeunes n’en veulent pas, d’ailleurs, et ne veulent pas être récupérés.  Un des leaders, Anon, a prévenu les autorités il y a quelques jours : « si l’armée provoque un coup d’État, soutenu par le roi Rama X, nous allons publier notre nouvelle constitution républicaine ». Pour Charuwan, « le message est clair, c’est une déclaration de guerre contre la monarchie absolue ». Elle ne sait pas comment tous ces événements de rébellion se termineront. « Il n’y aura pas de massacre comme en 1976, j’en suis certaine, mais je redoute un vrai coup d’État ».

https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/thammasat-1976-le-massacre-d-etudiants-qui-traumatise-encore-la-jeunesse-thailandaise_2135738.html

https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/10/06/thailande-thammasat-le-massacre-oublie_5009143_3216.html

https://www.la-croix.com/Monde/Thailande-reste-hantee-massacre-Thammasat-1976-2020-10-06-1201117974 

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