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31 Janvier 1606 – Exécution de Guy Fawkes, acteur de la « conspiration des poudres ».

https://i2-prod.chroniclelive.co.uk/incoming/article12130162.ece/ALTERNATES/s1200b/guy-fawkes.jpgQui était Guy Fawkes, l’homme derrière ce masque ?8 facts you may not know about Guy Fawkes this bonfire night400 ans de célébration après que les comploteurs n’ont pas réussi à tuer un roi Bonfire Night 2022: The Story of Guy Fawkes, Gunpowder, Betrayal and Conspiracy - UK Daily NewsSoldat anglais, principal protagoniste de la conspiration des Poudres, Guy Fawkes (1570-1609), issu d’une grande famille du Yorkshire, s’est converti au catholicisme. Son esprit d’aventure et sa ferveur religieuse le poussent à quitter l’Angleterre protestante en 1593 et à s’enrôler dans l’armée espagnole aux Pays-Bas. Il y gagne une réputation d’esprit résolu et courageux. Pendant ce temps, Robert Catesby et un petit groupe de catholiques fomentent une conspiration dont l’objectif est de faire sauter le palais de Westminster à l’ouverture du Parlement, pendant que Jacques Ier et ses principaux ministres s’y trouvent. Cette action est envisagée en représailles contre la répression dont sont victimes les catholiques anglais. Les conjurés comprennent qu’ils ont besoin de l’aide d’un militaire qui soit moins identifiable qu’eux.Hong Kong protesters embrace 'V for Vendetta' Guy Fawkes masksLes tensions étaient nombreuses en Angleterre fin octobre 1605. C’est à cette période qu’un noble anglais, Lord Monteagle, reçut une mystérieuse lettre. Monteagle avait l’intention d’assister à l’ouverture du Parlement britannique quelques jours plus tard, le 5 novembre, auprès du roi et de ses pairs. La lettre non signée allait droit au but : « Monseigneur, de l’amour que je porte à certains de vos amis, j’ai à cœur votre sécurité, je vous conseillerais donc, si vous chérissez votre vie, de trouver une excuse pour votre absence à ce Parlement car même s’il n’y a en apparence pas de remue-ménage, je vous assure pourtant que le coup sera terrible. »  Hong Kong protesters embrace 'V for Vendetta' Guy Fawkes masks - Hong Kong Free Press HKFPLe mystérieux expéditeur a ensuite demandé à Monteagle de détruire la lettre après en avoir pris connaissance. Monteagle – un catholique – n’en n’a rien fait. S’épargnant le châtiment mortel qu’allaient bientôt subir certains de ses coreligionnaires, il transmit la missive à Robert Cecil, ministre du roi Jacques Ier d’Angleterre. De nombreux protestants anglais soupçonnaient des membres de la minorité catholique de comploter pour renverser la monarchie et imposer un régime catholique avec une aide et des fonds étrangers, et ce message semblait confirmer leurs soupçons. La lettre parvint au roi Jacques Ier, qui douta d’abord du bien-fondé de la menace. Malgré le scepticisme royal, le 4 novembre, le comte de Suffolk procéda à une perquisition du palais de Westminster et de ses environs, où le Parlement anglais devait se réunir le lendemain. Le comte déclara n’avoir trouvé aucune source d’inquiétude importante, mais il remarqua une réserve au rez-de-chaussée louée par un particulier, renfermant une quantité exceptionnelle de bois de chauffage.Guy Fawkes and the Gunpowder Plot For Kids - YouTubeUne légende est née 

Plus tard dans la journée, sir Thomas Knyvett, un fonctionnaire royal de moindre envergure mais digne de confiance, a supervisé une deuxième perquisition des bâtiments autour du Parlement. Le même débarras a également attiré son attention, de même que l’homme qui semblait le garder. Il n’était pas habillé comme un gardien ; au lieu de cela, il portait une cape, des bottes et des éperons – des vêtements plus convenables, semblait-il, pour s’évader rapidement à cheval.Teacher's Pet » Guy Fawkes Reading Comprehension With QuestionsLes hommes de Knyvett ont déplacé le bois de chauffage et ont trouvé 36 barils de poudre à canon cachés derrière. L’homme, qui répondait au nom de John Johnson, avait des « allumettes » (de longues bûchettes) sur lui. Knyvett venait de découvrir que le dessein du complot qui se tramait était de faire sauter les deux chambres du Parlement, qui abriteraient alors les membres du gouvernement, le roi, la majeure partie de la famille royale et les principaux officiers de l’État. L’objectif était de mettre en place un régime catholique romain à la tête de l’Angleterre protestante, qui pourrait être gouverné par la fille de Jacques Ier, Elizabeth Stuart – dont la présence n’était pas requise au Parlement – que les catholiques imaginaient en gouvernant fantoche.  Arrêté et torturé, John Johnson a révélé qu’il venait du Yorkshire, dans le nord de l’Angleterre, et que son vrai nom était Guy Fawkes. ImageIl était l’un des nombreux membres de ce qui fut postérieurement désigné comme la Conspiration des poudres. Bien qu’il n’ait pas lui-même été le meneur de la fronde, Fawkes en est devenu le membre le plus connu. Sa capture a été illustrée dans d’innombrables livres de classe, romans, œuvres populaires de l’histoire et films : une grande figure barbue en bottes, un manteau sombre et un chapeau sombre à larges bords. C’est sa figure qui brûle encore chaque année lors des feux de joie en Angleterre le 5 novembre.ImageMesures drastiques

Pour comprendre les motivations de l’homme arrêté cette nuit de novembre 1605, il est nécessaire de considérer une Angleterre et une Europe différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui. Fawkes et ses compagnons conspirateurs ont tenté de lancer une attaque terroriste contre leur propre roi et leur gouvernement à cause de bouleversements religieux survenus un demi-siècle auparavant. L’instabilité politique et religieuse provoquée par la Réforme a eu pour effet de dresser les catholiques contre les protestants de toute l’Europe. En Angleterre, le conflit religieux a abouti à l’accession au trône d’Elizabeth Iʳᵉ en 1558. L’année suivante, ses conseillers et elle-même créèrent un « règlement » religieux qui envisageait la création d’une église nationale protestante. Le monarque était à sa tête, même s’il conservait des évêques, ainsi que les tribunaux traditionnels et certaines pratiques cérémoniales antérieures à la Réforme.  The Man Behind The Mask: Guy Fawkes, The Gunpowder Plot and the Mask that Sparked RevolutionsDe nombreux catholiques anglais ont refusé d’accepter le règlement élisabéthain de 1559. À cette époque, il était généralement admis en Europe que tous les sujets d’un État devaient adhérer à la forme officielle du christianisme. Pour atteindre une uniformité religieuse, le régime élisabéthain interdit le culte catholique, notamment les baptêmes, les mariages et les funérailles. Être catholique pratiquant était puni par la loi. Des amendes, qui pouvaient être très lourdes, ont été infligées à ceux qui refusaient d’assister aux services de l’Église anglicane. Imprimer ou importer des livres catholiques était dorénavant considéré comme un acte de haute trahison. Les prêtres catholiques anglais formés à l’étranger qui sont entrés en Angleterre ont été accusés de trahison, de même que ceux qui les avaient aidés, hébergés ou cachés. Tous les hommes assumant des fonctions administratives, des députés aux enseignants, devaient prêter serment, nier le pouvoir du pape et reconnaître Elisabeth Iʳᵉ à la tête de l’église. Ailleurs, l’Angleterre était impliquée dans une guerre constante en Irlande, peuplée de catholiques. Les hommes d’État anglais craignaient l’intervention espagnole, alors que les catholiques anglais se tournaient vers l’Espagne pour obtenir un soutien armé lors d’une potentielle rébellion.  La propagande anglaise protestante insistait alors sur les atrocités commises au nom du catholicisme. Guy fawkes Cut Out Stock Images & Pictures - AlamyLa population anglaise s’est vue sans cesse rappeler les 280 victimes brûlées en l’espace de cinq ans sous le règne de Marie Tudor, prédécesseur catholique d’Élizabeth Iʳᵉ. On rappelait aussi volontiers la bulle papale de 1570, qui déclarait Elizabeth illégitime et encourageait ses sujets à se rebeller contre elle. À la fin du XVIe siècle, l’Armada espagnole – envoyée en 1588 par Philippe II d’Espagne et vaincue par Elizabeth – n’était plus qu’un souvenir, tout comme sa mission de réimposer le catholicisme en Angleterre.  La religion a également dominé la situation de l’autre côté de la Manche. En France, les Guerres de religion ont opposé des catholiques à des protestants français. Plus au nord, la république hollandaise protestante était aux prises avec un conflit acharné avec l’Espagne. Le sac d’Anvers par les troupes espagnoles en 1576 fournit aux protestants anglais un nouvel exemple de la cruauté catholique.

Après la mort d’Elizabeth Iʳᵉ en 1603, nombreux étaient ceux qui nourrissaient l’espoir que son successeur, Jacques Ier (qui avait gouverné l’Ecosse sous le nom de Jacques VI), entame une nouvelle ère de paix. Fils de la reine catholique Marie Stuart, Jacques était protestant, mais les catholiques anglais espéraient qu’il leur serait plus favorable. Même des agents espagnols exprimaient alors des doutes quant à la possibilité d’un soulèvement catholique en Angleterre, maintenant que Jacques avait la réalité du pouvoir. Les relations internationales ont également pris une tournure plus calme. À la signature du traité de Londres de 1604, l’Angleterre accepta de mettre fin à l’aide accordée aux Néerlandais protestants et l’Espagne décida de ne pas accorder d’assistance militaire aux catholiques anglophones.

Catesby et compagnie

Ces développements ont contribué à calmer les esprits de certains dissidents catholiques anglais. Le catholicisme anglais se caractérisait par la puissance de la noblesse, qui avait souvent un pouvoir d’influence et de l’argent. Nombre de nobles étaient suffisamment bien placés pour supporter les désavantages qui pesaient sur eux et sont devenus des « papistes d’église », se conformant publiquement au règlement religieux de 1559 tout en continuant de pratiquer leur religion en privé. Certains dissidents catholiques ont toutefois tenté de renverser le régime protestant en Angleterre. L’adhésion du roi Jacques au règlement conclu en 1559 et la poursuite publique de politiques intolérantes ont incité certains à jouer un rôle plus actif pour placer un monarque catholique sur le trône. L’un d’entre eux était Robert Catesby, le fils d’une famille catholique noble des Midlands anglais. Bien que moins célèbre que Guy Fawkes aujourd’hui, c’est en fait ce personnage charismatique et persuasif qui organisa la Conspiration des Poudres.  Âgé d’une trentaine d’années lorsqu’il conçut l’intrigue, Catesby avait une forte personnalité. Un historien de l’époque victorienne indiqua « qu’il exerçait une influence magique sur tous ceux qui le rencontraient ». Il a usé de son charisme pour convaincre ses interlocuteurs que seule une violence extrême et spectaculaire mettrait fin à la persécution subie par les catholiques anglais. L’idée d’utiliser de la poudre à canon lui était venue en 1603 et Catesby commença à recruter au début de 1604. Son plan : faire exploser le Parlement et le roi Jacques Ier dans l’espoir que le pouvoir catholique puisse être rétabli. Les premiers membres de l’intrigue appartenaient à la noblesse catholique désaffectée : Thomas Winter et John Wright, trentenaires, et Thomas Percy, un peu plus âgé. Winter se rendit en Flandre, sous domination espagnole, pour rechercher une assistance espagnole, mais l’Espagne déclina la demande.  Heureusement, Winter rencontra quelqu’un qui était prêt à s’engager : Guy Fawkes, un ancien camarade de classe de Wright. Se faisant surnommer Guido à l’époque, le jeune Fawkes se battait aux côtés des Espagnols en Flandre. ImageNé protestant à York en 1570, Fawkes se convertit plus tard au catholicisme. Intelligent, robuste et lucide, ses qualités avaient été remarquées par les catholiques anglais. Winter apprit la grande expertise de Fawkes en matière d’explosifs et le convainquit de rejoindre le complot. En mai 1604, au Duck and Drake Inn de Londres, les cinq hommes se rencontrèrent et se jurèrent loyauté et, plus important encore, s’engagèrent au secret. L’attaque explosive de Catesby contre la couronne anglaise prit forme dans les mois qui suivirent. Percy occupa une maison proche du Parlement tandis que Fawkes, en prenant comme pseudonyme John Johnson, s’y présenta comme son serviteur. Les conspirateurs ont commencé se procurer de la poudre à canon.Remember, Remember the fifth of November Gunpowder, treason and plot. I see no reason, why gunpowder treason Should ever be forgot. - ppt downloadLe complot s’est ensuite développé pour inclure de nouveaux membres qui ont fourni des fonds et des ressources supplémentaires : Robert Keyes, Robert Winter (frère de Thomas), John Grant, Christopher Wright (frère de John) et le serviteur Thomas Bates.  En mars 1605, Percy loua une cave au sous-sol du palais de Westminster. La poudre à canon a ensuite été transportée directement sur place, où, sous la surveillance avisée de Fawkes, elle pourrait causer le plus de dégâts. Trois hommes fortunés et influents – Ambrose Rookwood, Francis Tresham et Sir Everard Digby – ont rejoint la conspiration, portant le nombre total des conspirateurs à 13.  À plusieurs reprises, ils prévirent de lancer l’attaque à l’ouverture du Parlement, mais des retards les obligèrent à attendre. Finalement, en novembre 1605, il apparut que le plan allait enfin être mis en œuvre. Il est remarquable qu’avec 13 comploteurs, le complot soit resté secret jusqu’à ce que Lord Monteagle reçoive la fameuse lettre anonyme. Les érudits ont souvent débattu quant à l’identité de l’expéditeur. L’un des « suspects » était le beau-frère de Monteagle, Francis Tresham, l’un des co-conspirateurs de Catesby, mais aucune preuve concluante n’a jamais été trouvée. Quoi qu’il en soit, lorsque la lettre a été remise par Monteagle, la perquisition a été ordonnée. Fawkes a été arrêté et emmené à la Tour de Londres aux premières heures du 5 novembre 1605.

Exécution et conséquencesImageFawkes sut résister à l’interrogatoire, jusqu’à ce que le roi Jacques rende une ordonnance le 6 novembre 1605, autorisant le recours à la torture à l’encontre de Fawkes, qui a alors cédé et avoué. À ce moment-là, beaucoup de conspirateurs s’étaient enfuis, mais les forces du roi s’empressèrent de les pourchasser. Catesby, Percy et Christopher Wright ont été tués lors d’une fusillade dans le Staffordshire, dans le nord de l’Angleterre. La mort de Catesby lui a épargné les peines effroyables infligées aux traîtres, mais a également privé les historiens de sa version des faits : comment l’idée de faire sauter le Parlement lui était-elle venue ? Comment avait-il recruté les autres conspirateurs ? Les autres ont été arrêtés, ramenés à Londres et condamnés pour haute trahison (à l’exception de Francis Tresham, décédé en prison avant le procès). Tous ceux qui ont été jugés ont été condamnés à être pendus, noyés et écartelés.  Fawkes et les autres devaient être exécutés en janvier 1606 – « ces misérables », comme Jacques les a décrits, « qui pensaient avoir fait sauter le monde entier sur cette île ». Fawkes a pu échapper à sa peine. Le jour de l’exécution, il a sauté de la potence, se cassant le cou. Néanmoins, son corps inanimé a été écartelé et dispersé « aux quatre coins du royaume ». Les autres hommes ont reçu la pleine mesure de leur peine en guise d’avertissement aux autres rebelles potentiels. La réaction du roi Jacques Iᵉʳ  fut circonspecte. Parliament's Education Service. Remember, remember the 5 th of November, Gunpowder, treason and plot, I see no reason, Why gunpowder and treason, Should. - ppt downloadIl était soucieux d’éviter à la fois un pogrom contre ses sujets catholiques et des tensions diplomatiques avec les États catholiques. Son discours au Parlement et les sermons officiels prêchés par des hommes d’église éminents ont souligné le caractère odieux du complot, mais ont également admis que de nombreux catholiques anglais étaient encore des sujets loyaux. La nature miraculeuse de la découverte de l’intrigue s’est révélée être un outil de propagande important. Même avant les exécutions des conspirateurs, le Parlement avait adopté la loi de Thanksgiving de 1606, exigeant que chaque église paroissiale d’Angleterre prononce un sermon le 5 novembre, remerciant Dieu d’avoir empêché un complot catholique.  Au fil du temps, le jour de l’action de grâce s’est transformé en Guy Fawkes Day (également appelé Bonfire Night) à travers le Royaume-Uni. Tous les 5 novembre, un feu d’artifice (représentant la poudre à canon) et des feux de joie marquent l’occasion, avec des effigies en paille de Fawkes – appelées « guys » – brûlées. Bien qu’il n’eût pas été le chef du complot, Fawkes en est devenu le visage et a acquis une renommée durable.

Aujourd’hui populaire symbole de protestation, le « visage » de Guy Fawkes était avant tout une figure de trahison de la Conspiration des poudres, qui visait à faire sauter le parlement britannique en 1605.

Exécution de Guy FawkesImageGuy Fawkes, connu également sous le pseudonyme de John Johnson, était un catholique anglais né le 13 avril 1570 à York. Il fut impliqué dans la Conspiration des poudres, le 5 novembre 1605.  La conspiration visait à assassiner le roi protestant Jacques Ier (Jacques VI d’Écosse) et les membres des deux Chambres du Parlement du Royaume-Uni, en faisant exploser le Palais de Westminster lors de la session d’ouverture du Parlement en 1605, lors de laquelle le roi devait s’adresser à une assemblée réunissant les membres de la Chambre des Lords et de la Chambre des communes.ImageGuy Fawkes était en grande partie responsable de l’exécution du plan visant à faire exploser le Parlement, pour protester contre la politique du roi en matière de religion, jugée intolérante. Cependant, ses activités furent remarquées, avant la mise en œuvre du plan. Après un interrogatoire sévère, lors duquel il fut torturé, un procès eut lieu à Westminster Hall dirigé par John Popham. Fawkes et ses complices furent exécutés pour trahison et tentative de régicide.

400 ans de célébration après que les comploteurs n’ont pas réussi à tuer un roi Image5 novembre 1605 — Bouillonnant après des années de persécution à cause de leur religion, un groupe de 13 catholiques anglais décident ce jour-là de passer à l’action. Action extrême. Sous la direction de Robert Catesby, un critique virulent de la Couronne, ils prévoyaient de déclencher une explosion massive lors de la cérémonie d’ouverture du Parlement, tuant le roi Jacques Ier et autant de membres de la législature que possible.  Ils ont rassemblé 36 barils de poudre à canon et les ont stockés pendant une période dans une cave sous la Chambre des Lords. Mais alors que le jour de l’assassinat planifié approchait, certains comploteurs ont commencé à avoir des doutes, craignant que des innocents, y compris d’autres catholiques, ne soient blessés ou tués. L’un d’eux a envoyé une lettre à son ami, Lord Monteagle, l’avertissant de rester à l’écart du Parlement le 5 novembre.  La lettre a été montrée au roi James qui a ordonné une perquisition dans les caves du bâtiment et là, aux premières heures du 5 novembre, l’un des comploteurs, Guy Fawkes, a été découvert et arrêté. Derrière lui, les barils de poudre à canon ont été retrouvés cachés sous des tas de bois de chauffage et de charbon. Fawkes, dont le travail consistait à allumer la mèche, a été torturé pendant deux jours avant d’avouer et de nommer ses compagnons comploteurs. Après avoir été reconnus coupables de haute trahison, le procureur général, Sir Edward Coke, a annoncé que chacun des condamnés serait entraîné vers la mort par un cheval. Ils devaient être « mis à mort à mi-chemin entre le ciel et la terre comme indignes des deux ». Leurs organes génitaux seraient coupés et brûlés sous leurs yeux, et leurs entrailles et leurs cœurs seraient enlevés. Ils seraient alors décapités et les parties démembrées de leurs corps exposées afin qu’ils puissent devenir « la proie des oiseaux de l’air ».

C’était un destin, cependant, que Fawkes a réussi à éviter. Alors qu’il attendait sur la potence que la punition macabre commence, il a réussi à se libérer et a sautée à sa mort, mourant d’un cou cassé. Néanmoins, son corps a été coupé en quartiers et sa dépouille a été envoyée « aux quatre coins du royaume » comme un avertissement aux autres.Rare Gunpowder Plot ~1606~ Trial Barbarous Traitors Catesby Fawkes GarnetLa nuit où le complot des poudres à canon a été déjoué, des feux de joie ont été allumés pour célébrer l’évasion du roi. Depuis lors, le 5 novembre est devenu connu sous le nom de Bonfire Night et est célébré chaque année dans tout le Royaume-Uni avec des effigies de Guy Fawkes brûlées sur un feu de joie, accompagnées de feux d’artifice.  Et avant l’ouverture officielle annuelle du Parlement, les Yeomen of the Guard fouillent toujours les chambres du Parlement – ​​même s’il s’agit d’une tradition plutôt que d’une sérieuse précaution antiterroriste.

Guy Fawkes (1570-1606) – Conspirateur catholique anglais qui a été condamné dans le « Gunpowder Plot » pour faire sauter le Parlement britannique, pendu à 35 ans.

J’ai essayé de faire sauter le Parlement anglais – avec le roi Jacques Ier dedans. Maintenant, le « type » qui est brûlé sur des feux de joie en Angleterre le 5 novembre.

Événements historiques

1605-11-05 Complot de poudre à canon : le conspirateur catholique Guy Fawkes tente de faire sauter le roi Jacques Ier et le Parlement britannique. Complot découvert, Guy Fawkes attrapé, torturé et exécuté plus tard avec sept autres. Célébré depuis lors sous le nom de Guy Fawkes Day, où son effigie est traditionnellement brûlée sur un feu de joie, accompagné de feux d’artifice.

https://www.onthisday.com/articles/guy-fawkes-plot

https://www.onthisday.com/people/guy-fawkes

https://www.nouvelobs.com/culture/20151103.OBS8743/qui-est-guy-fawkes-ce-catholique-du-17e-siecle-devenu-symbole-des-anonymous.html

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/qui-etait-guy-fawkes-lhomme-derriere-ce-masque

https://www.universalis.fr/encyclopedie/conspiration-des-poudres/

https://www.universalis.fr/encyclopedie/guy-fawkes/ 

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