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3 Janvier 1431 – jugement de «jeanne d’arc» pour hérésie et sorcellerie

https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/01-joan-martyrdom.adapt_.1900.1.jpg?w=1900&h=967Remise de Jeanne d’Arc à Mgr Pierre Cauchonhttps://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/03-joan-leading-charge.adapt_.1190.1.jpg?w=1900&h=1495Pourquoi Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée sur le bûcher ? Jeanne d'Arc, de simple paysanne à héroïne - HéritagesL’héroïne et sainte française a été qualifiée d’hérétique, de fraude, de sorcière et de travestie.Jeanne d'Arc a-t-elle été remplacée par une autre femme sur le bûcher ? - Ça m'intéresseJeanne d’Arc, récit d’un procès truqué ImageAu printemps 1431, la « prophétesse » Jeanne est jugée à Rouen pour hérésie et sorcellerie. Une accusation qui recouvre en réalité des motivations politiques.

Le bûcher de Jeanne d’Arc à Rouen en 1431 est l’un des plus célèbres du Moyen Âge avec ceux des Templiers, allumés un peu plus d’un siècle auparavant. Mais contrairement aux chevaliers du Temple, la « Pucelle d’Orléans » fut jugée pour des faits bien réels. Des faits extraordinaires, encore aujourd’hui mystérieux à certains égards, auxquels la plupart des contemporains prêtèrent une dimension surnaturelle. Événements miraculeux ou bien œuvres du diable ? Dans cette alternative lourde de sens politique résida tout l’enjeu du procès, mené sous influence anglaise. Jeanne fit irruption sur le devant de la scène au cours d’une des périodes les plus sombres de la guerre de Cent Ans (1337-1453). La faiblesse du roi de France Charles VI, frappé de crises de folie régulières, avait favorisé l’ouverture d’une guerre civile entre deux partis princiers qui se disputaient le contrôle du pouvoir royal, les Armagnacs et les Bourguignons. Le roi d’Angleterre Henri V en avait profité pour reprendre les prétentions de ses prédécesseurs à la couronne de France.

Vainqueur à la bataille d’Azincourt en 1415, il s’était ensuite allié au duc de Bourgogne. En vertu du traité de Troyes de 1420, qui avait déshérité le dauphin Charles, il était devenu roi de France et d’Angleterre à la mort de Charles VI en 1422. Une « Pucelle » armée La « double monarchie », cependant, n’était devenue une réalité qu’au Nord du royaume.  Le dauphin gardait le contrôle des territoires situés en deçà de la Loire et tenait sa cour à Bourges, à Poitiers ou à Chinon. Sa situation, cependant, se faisait de plus en plus précaire. La guerre tournait à son désavantage. La ville d’Orléans, de grande importance stratégique parce qu’elle verrouillait l’accès à la vallée de la Loire, semblait sur le point de tomber entre les mains des Anglos-Bourguignons lorsque Jeanne, au mois de février 1429, parvint à Chinon et obtint une entrevue avec Charles. Dieu, lui dit-elle, l’avait envoyée pour lui révéler qu’il était bien le vrai roi de France, contrairement aux dispositions du traité de Troyes et aux rumeurs colportées par la propagande Anglos-bourguignonne selon lesquelles sa naissance aurait été illégitime.  D’après Jeanne, il devait aller se faire sacrer à Reims au plus vite et ne tarderait pas, dès lors, à reconquérir son royaume. Elle-même serait l’instrument de cette victoire. Elle demandait qu’on lui confie une armée, tout d’abord pour aller libérer Orléans. Depuis le schisme d’Occident (1378-1415), qui avait divisé la chrétienté entre des obédiences à deux puis trois papes, des mystiques prétendaient fréquemment annoncer des recommandations divines pour la résolution des troubles politiques. Après l’instauration du double monarchie, des prophéties avaient commencé à courir sur l’intervention décisive d’une jeune femme qui viendrait délivrer la France…ImageLes conseillers du dauphin firent d’abord longuement interroger Jeanne par des théologiens. Il fallait s’assurer qu’elle n’était ni une affabulatrice ni une sorcière. On fit vérifier sa virginité – comme le feraient à nouveau, lors du procès, les juges de Rouen. Elle n’avait pas de règles, disait-on, ce qui pouvait passer pour une marque de pureté singulière. Elle mangeait très peu et garda par la suite, malgré une intense activité physique, un comportement que l’on qualifierait aujourd’hui d’anorexique.  Finalement, Charles permit à cette paysanne lorraine âgée de 17 ou 18 ans de prendre part, armée et placée aux côtés des chefs militaires, à une expédition envoyée au secours d’Orléans. Très vite, les Anglais levèrent le siège, et ce succès parut miraculeux. Une série de victoires remportées ensuite dans la vallée de la Loire, puis le voyage à Reims avec le dauphin et son sacre, le 17 juillet 1429, conférèrent une aura extraordinaire à la jeune prophétesse guerrière – pour le plus grand bénéfice de la propagande française. En donnant raison à cette jeune femme inspirée, Dieu confirmait que la cause de Charles VII était la sienne. Dans les mois qui suivirent, cependant, Jeanne ne parvint pas à « bouter les Anglais hors de France » comme elle l’avait prédit. Elle finit par tomber entre les mains des Bourguignons près de Compiègne, le 23 mai 1430. À l’automne suivant, les Anglais achetèrent la prisonnière à leurs alliés pour une forte somme et la conduisirent à Rouen. Là résidait alors le jeune roi Henri VI et le duc de Bedford, régent de France. La Normandie était sous administration directe des Anglais. C’était dans sa capitale, plutôt qu’à Paris, qu’il fallait faire condamner la Pucelle d’Orléans comme sorcière pour mieux rabaisser la cause du dauphin et poser le « roi de France et d’Angleterre » en défenseur de la pureté de la foi.Symbole de foi et de courage : Jeann d'Arc, sainte guerrièreUN ÉVÊQUE À LA SOLDE DES ANGLAIS 

L’évêque de Beauvais Pierre Cauchon fut désigné comme juge, non seulement parce que Jeanne avait été capturée sur le territoire de son diocèse, mais aussi et surtout parce qu’il était un agent docile des intérêts anglais. Il n’en respecta pas moins scrupuleusement les formes de la procédure inquisitoriale et s’adjoignit d’ailleurs un représentant de l’Inquisition de l’hérésie.

De nombreux assesseurs – des ecclésiastiques, prélats, théologiens ou juristes pour la plupart – furent conviés à participer aux audiences. Au total, Jeanne eut devant elle une centaine de juges au fil des cinq mois de son procès. Le roi d’Angleterre, dans l’acte par lequel il remit officiellement Jeanne au jugement de l’Église en janvier 1431, lui reprochait d’avoir enfreint la loi divine en s’habillant en homme et en s’armant, d’avoir trompé le « simple peuple » en faisant croire qu’elle était envoyée par Dieu, enfin d’être suspecte de superstitions et d’hérésie.  Cauchon, en ouvrant le procès, la déclara aussi suspecte de sortilèges et d’invocation des démons, autrement dit de sorcellerie. Du 21 février, date de sa première comparution, au 24 mars, date à laquelle on lui lut le procès-verbal de ses réponses, Jeanne fut interrogée à une quinzaine de reprises, parfois en public et en présence de nombreux assesseurs, parfois dans sa prison et devant quelques juges seulement.  Le procureur Jean d’Estivet, à l’issue de cette première phase, rédigea une liste de 70 articles outranciers : Jeanne aurait été instruite en sorcellerie par de vieilles femmes dès son enfance ; elle aurait été jeteuse de sorts, blasphématrice, coupable d’idolâtrie ; elle aurait cherché à se faire adorer comme une idole, etc.Jeanne d'Arc, récit d'un procès truqué | National GeographicLe 27 mars, en séance solennelle, l’accusée n’eut pas de mal à tourner ces accusations en ridicule. Cauchon en fut réduit à faire rédiger rapidement 12 nouveaux articles, plus sobres, qui insistaient sur son choix de se vêtir en homme et sa volonté de combattre au nom de Dieu, sur les apparitions et les voix surnaturelles qu’elle disait voir et entendre, sur sa prétention à prédire certains événements futurs, en particulier la victoire des Français, enfin sur son refus de se soumettre aux hommes d’Église. Ces articles furent envoyés pour avis aux facultés de théologie et de droit canonique de l’Université de Paris, qui étaient des autorités supérieures en matière de foi – mais étaient aussi tout acquises à la cause Anglos-bourguignonne.

Pendant la période d’attente qui s’ensuivit, Cauchon s’efforça de persuader Jeanne de reconnaître ses torts et de faire pénitence. Tel était le devoir d’un juge ecclésiastique confronté à un pécheur, fût-il hérétique. Le premier objectif était toujours de ramener au bercail la brebis égarée ; on ne devait la « séparer du troupeau » qu’en cas d’obstination dans l’erreur et la désobéissance.Joan of arc in prison Stock Photos and Images | agefotostockSOMMÉE DE SE SOUMETTRE  

La douceur, la mise en demeure autoritaire et la terreur furent tour à tour employées. Cauchon proposa d’abord à l’accusée les conseils de théologiens qui lui expliqueraient ses erreurs. Elle refusa, en demandant plutôt à se confesser et à pouvoir assister à la messe. Quinze jours plus tard, lors d’une grande audience devant plus d’une soixantaine de juges, il lui fut solennellement ordonné de se soumettre. En vain.  Le 9 mai, enfin, on la menaça de la torture en la conduisant devant le bourreau et ses instruments. Sans plus de succès. Les réponses des docteurs parisiens arrivèrent, conformes aux attentes. Pour les théologiens, Jeanne était soit une menteuse, soit une invocatrice de mauvais esprits – et dans le second cas, les figures qui lui étaient apparues n’étaient pas celles de l’archange saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite comme elle le disait, mais les démons Bélial, Satan et Béhémoth. En portant des vêtements masculins, elle se rendait suspecte d’idolâtrie et de paganisme. Elle était suspecte d’hérésie. Quant aux maîtres en droit canon, ils allaient plus loin : pour eux, Jeanne était assurément hérétique et devait être punie comme telle si elle ne se repentait pas. Le 23 mai, ces avis furent lus devant l’accusée et suivis d’une « exhortation charitable » à se rétracter. Jeanne déclara préférer la mort.Peut être une image de 2 personnesMais le lendemain matin, face au bûcher dressé pour elle dans le cimetière jouxtant l’abbaye de Saint-Ouen, au moment où Cauchon proclamait la sentence finale, préalable au supplice immédiat, elle céda : elle était prête, déclara-t-elle, à s’en remettre à l’autorité de l’Église.  On lui fit lire une abjuration, par laquelle elle reconnaissait que ses voix et apparitions ne devaient pas être crues. Elle dut promettre de renoncer à ses erreurs. Cauchon la condamna ensuite à la prison perpétuelle – peine modifiable en cas de bonne conduite –, comme c’était l’usage en pareil cas. Jeanne fut reconduite dans sa prison, où elle accepta pour la première fois de reprendre des habits de femme.

DES CENDRES DANS LA SEINE 

Quatre jours plus tard, cependant, les juges qui lui rendirent visite la trouvèrent à nouveau vêtue en homme. Pire : lorsqu’ils lui demandèrent si elle croyait encore « aux illusions de ses prétendues révélations », elle leur annonça que ses voix lui avaient reproché sa « trahison » la nuit même de son retour en prison. Cauchon n’eut aucun mal à convaincre ses assesseurs que la rechute dans l’hérésie était indéniable.

Finalement, dans la matinée du 30 mai, au cours d’une nouvelle cérémonie publique, tenue cette fois sur la place du Vieux-Marché, Jeanne fut condamnée comme « hérétique relapse » et, selon la formule usuelle, « livrée au bras séculier », c’est-à-dire aux Anglais, qui la brûlèrent vive immédiatement. Ses cendres furent jetées dans la Seine, pour éviter qu’elles puissent être récupérées et vénérées comme des reliques par d’éventuels partisans. Dans les semaines qui suivirent, le « roi de France et d’Angleterre » Henri VI écrivit de longues lettres à tous les souverains d’Europe ainsi qu’aux prélats, aux nobles et aux villes de « son royaume de France » pour annoncer que « la trompeuse divinatrice » avait été justement châtiée. Elle avait même avoué ses mensonges avant de mourir – prétendait-il.  L’Université de Paris écrivit à l’empereur et aux cardinaux pour justifier, elle aussi, le châtiment. À Paris, on organisa une procession générale pour célébrer ce dénouement. Inversement, quand il eut reconquis la Normandie et chassé les Anglais, vingt ans plus tard, Charles VII veilla à faire annuler le procès de Jeanne en bonne et due forme, avec l’accord du pape. Car avec la condamnation de la Pucelle, c’était l’élection divine du roi capétien, dont elle s’était faite la championne, qui avait été niée.

Jeanne d’Arc, le héros libertaire français qui a été vendu aux forces britanniques au Luxembourg à la suite de la trahison des Français pro-britanniques, s’est rendu à l’église pour un procès. Jeanne d’Arc, une jeune villageoise qui portait un uniforme militaire pour défendre sa patrie, a dirigé une force française pour libérer Orléans et a libéré la ville. Il a ensuite été blessé dans une tentative de libération de Paris et a été arrêté pour trahison et vendu aux forces britanniques. L’année après la mort de Jeanne d’Arc en 1456, les évêques français le restaurèrent, mais il devint plus tard le champion de France et en 1920 le pape le consacra saint.

Son procès, dont on a conservé et publié les minutes, témoignent d’une personnalité d’exception, avec un esprit acéré et une conscience pure.

Pourquoi Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée sur le bûcher ?

L’héroïne et sainte française a été qualifiée d’hérétique, de fraude, de sorcière et de travestie.

Les Anglais réclamèrent de nombreuses offenses à Jeanne d’Arc. Mais quand ils l’ont brûlée sur le bûcher à Rouen, en France, le 30 mai 1431, ils ont non seulement immortalisé la jeune fille de 19 ans, mais en ont fait un symbole national pour la cause française pendant la longue guerre de Cent Ans. Née paysanne dans un petit village français, la jeune fille analphabète prétendait entendre des voix divines et voir des visions de saint Michel, de sainte Catherine d’Alexandrie et de sainte Marguerite d’Antioche dès l’âge de 13 ans. Leur message : Aidez Charles VII, héritier de Charles VI, être nommé roi légitime de France.  Convaincant Charles de la laisser combattre – et habillée en homme – Jeanne mena la libération d’Orléans, triompha avec d’autres victoires contre les Anglais, et bientôt Charles VII fut couronné. Mais une série de faux pas, dont son échec à libérer Paris, s’ensuivit, et le 23 mai 1430, elle fut capturée par les hommes du duc de Bourgogne, emprisonnée pendant plus d’un an et jugée pour des accusations telles que l’hérésie, la sorcellerie et la violation loi divine pour s’habiller comme un homme.

Au moment du procès de Jeanne, qui a commencé le 9 janvier 1431, sa notoriété n’aurait pas pu être plus grande, écrit l’historienne Helen Castor dans son livre de 2015 Jeanne d’Arc : une histoire. « Comme l’a noté l’ouverture du dossier du procès, ‘Le rapport est maintenant devenu bien connu dans de nombreux endroits que cette femme, ignorant totalement ce qui est honorable dans le sexe féminin, brisant les limites de la pudeur et oubliant toute décence féminine, a honteusement mis sur les vêtements du sexe masculin, une monstruosité frappante et vile. Et qui plus est, sa présomption est allée si loin qu’elle a osé faire, dire et répandre bien des choses au-delà et contraires à la foi catholique et injurieuses aux articles de sa croyance orthodoxe.  « Si sa culpabilité était établie et qu’elle restait impénitente », poursuit Castor, « l’Église n’aurait d’autre choix que de l’abandonner au bras séculier, qui la condamnerait à mourir dans les flammes purificatrices ».

Le procès de Jeanne d’Arc a fait sensation dans le monde entier

Peut-être qu’aucun événement au Moyen Âge n’a créé une plus grande sensation internationale, écrit Daniel Hobbins dans son livre de 2005, Le procès de Jeanne d’Arc. «Elle ait accompli de telles merveilles»

Selon la transcription du procès, Joan a été interrogée à plusieurs reprises non seulement sur les voix qu’elle entendait, mais aussi sur les raisons pour lesquelles elle avait choisi de s’habiller en homme.  « Il est à la fois plus convenable et convenable de s’habiller ainsi lorsqu’on est entouré d’hommes que de porter des vêtements de femme », a-t-elle déclaré aux juges. «Pendant que j’étais en prison, les Anglais m’ont agressée alors que j’étais habillée en femme. (Elle pleure.) J’ai fait cela pour défendre ma pudeur.Jeanne d'Arc, récit d'un procès truqué | National GeographicAu cours du procès, note l’Université St. Mary’s , Joan a fait face à six examens publics et neuf examens privés, aboutissant aux douze articles d’accusation, qui comprenaient les accusations de s’habiller avec des vêtements pour hommes et d’entendre les voix du divin. Les responsables de l’église l’ont déclarée coupable, l’exhortant à se repentir afin de sauver sa vie.

Le procès lui-même était une procédure ecclésiastique couverte par le droit canon – une enquête sur l’hérésie menée comme une inquisition, selon Hobbins.  « Jeanne d’Arc a été jugée comme hérétique non pas parce qu’elle était une femme, bien que ce facteur ait joué un rôle important, ni parce qu’elle a entendu des voix, mais parce qu’elle a entendu des voix lui dire d’attaquer les Anglais », écrit Hobbins. « Jeanne croyait que Dieu favorisait les Français : Dieu était avec elle. … Tant qu’elle insistait … que ses voix étaient des saints lui disant d’attaquer les Anglais, elle était condamnée.  Hobbins ajoute que la motivation du procès était politique, car les affirmations de Joan étaient politiques.  « Si cela était vrai », écrit-il, « ils auraient invalidé la prétention anglaise à gouverner légitimement la France. Bien sûr, exposer Jeanne comme une fraude, ou comme quelqu’un trompé par des esprits maléfiques, aurait également porté atteinte à la légitimité de Charles VII.

La mort, puis la sainteté

Le 24 mai, Joan a signé une rétractation et, à condition qu’elle s’habille en femme, sa condamnation à mort a été réduite à la prison à vie. Mais quatre jours plus tard, elle a dit que les voix étaient revenues et qu’elle a de nouveau été retrouvée vêtue de vêtements pour hommes. Les 27 maîtres du procès l’ont déclarée hérétique rechute.  Selon la traduction du procès de Hobbin, ils ont déclaré : « Chaque fois que le poison mortel de l’hérésie infecte un membre de l’Église, qui est ensuite transformé en membre de Satan, le plus grand soin doit être pris pour empêcher la contagion de la maladie de se propager à d’autres parties du corps mystique du Christ.Image« Nous disons et déterminons que vous avez faussement imaginé des révélations et des apparitions divines, que vous êtes une pernicieuse tentatrice, présomptueuse, crédule, téméraire, superstitieuse, une fausse prophétesse, une blasphématrice contre Dieu et ses saints, méprisante de Dieu dans ses sacrements, une transgresseur de la loi divine, de la doctrine sacrée et des décrets ecclésiastiques ; que vous êtes séditieux, cruel, apostat, schismatique, s’écartant de bien des manières de notre foi ; et que de ces manières vous avez imprudemment péché contre Dieu et son Église.

Le 30 mai 1431, Jeanne d’Arc est brûlée sur le bûcher.

La guerre de Cent Ans dura jusqu’en 1453, les Français repoussant finalement les envahisseurs anglais. En 1450, le verdict de culpabilité de Jeanne est annulé par un procès de réhabilitation ordonné par Charles VII. La légende de Jeanne grandit et, en 1909, elle est béatifiée dans la célèbre cathédrale Notre-Dame de Paris par le pape Pie X. En 1920, elle est canonisée par le pape Benoît XV.  « Certains érudits ont rejeté le procès de Joan comme une parodie de justice… » écrit Hobbins. « Le juge, Pierre Cauchon, a été dénoncé comme un outil des Anglais qui étaient prêts à sacrifier Joan pour faire avancer sa propre carrière. »Jeanne d'Arc – Fra bondejente til hærfører og helgen | Historienet.noLe Procès de Jeanne D’Arc

Jeanne d’Arc a été capturée par les troupes bourguignonnes (français fidèles à l’Angleterre) à Compiègne le 23 mai 1430. À l’automne 1430, un accord a été bloqué entre les Anglais et la partie de l’Église fidèle à l’Angleterre pour la traduire en justice pour hérésie. Le procès de Jeanne d’Arc a commencé au début de 1431 après qu’elle a été emmenée à la ville de Rouen. L’issue du procès n’a jamais fait de doute, mais les archives se sont révélées inestimables pour les historiens en tant que source directe d’informations sur la vie de Jeanne d’Arc. Les documents originaux étaient en latin et en français et ont été traduits en anglais à plusieurs reprises par différents historiens.Image

https://www.histoire-normandie.fr/jeanne-darc-ou-les-derniers-jours-dune-condamnee

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/jeanne-darc-recit-dun-proces-truque

https://www.histoire-et-civilisations.com/jeanne-darc-proces-manipule/

https://www.herodote.net/30_mai_1431-evenement-14310530.php

http://www.maidofheaven.com/joanofarc_trial_barrett.asp

https://www.history.com/news/joan-arc-burned-stake

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