Notre Histoire – Comment tout a commencé – Que signifie l’acronyme CERN ?La science au service de la paix – Tout commence alorsEn 1952, avec le soutien de l’UNESCO, qui favorise la création de laboratoires scientifiques régionaux, onze gouvernements européens décident de créer un Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN). C’est lors d’une réunion à Amsterdam que le site où les installations du CERN seront implantées est choisi : ce sera en Suisse, sur la commune de Meyrin, située contre la frontière franco-suisse, près de Genève. Les premiers travaux pour la construction du laboratoire et de son accélérateur commencent au mois de mai 1954. Le 29 septembre 1954, la convention du CERN est ratifiée par 12 États européens et le CERN est officiellement créé ; il se nomme maintenant Organisation européenne pour la Recherche nucléaire.Comment tout a commencé
Les origines du CERN remontent aux années 1940. Un petit groupe de scientifiques visionnaires d’Europe et d’Amérique du Nord estiment nécessaire que l’Europe dispose d’une infrastructure de recherche en physique de calibre mondial. Il s’agit d’endiguer la fuite des cerveaux vers l’Amérique, qui avait commencé durant la Deuxième Guerre mondiale, et d’offrir un moyen d’unifier l’Europe d’après-guerre.La science au service de la paix
Aux termes de la Convention du CERN, « [l]’Organisation s’abstient de toute activité à fins militaires et les résultats de ses travaux expérimentaux et théoriques sont publiés ou de toute autre façon rendus généralement accessibles. »
Que signifie l’acronyme CERN ?La première résolution concernant la fondation d’un Conseil européen pour la recherche nucléaire est adoptée en décembre 1951, à Paris, lors d’une réunion intergouvernementale de l’UNESCO. Deux mois plus tard, un accord est signé pour la création du Conseil provisoire ; l’acronyme CERN est né. En vertu de cet accord, le CERN a 18 mois pour établir la Convention formelle du CERN. Aujourd’hui, notre compréhension de la matière va bien au-delà du noyau, et le principal domaine de recherche du CERN est la physique des particules. C’est pourquoi le CERN est souvent appelé « Laboratoire européen pour la physique des particules.
Tout commence alorsEn juin 1953, le texte final de la Convention du CERN est approuvé et signé par 12 États membres. Il énonce la manière dont les États membres contribueront au budget du CERN et donne de premières indications sur la philosophie et l’organisation du CERN : par exemple, principe de libre accès aux informations, structure interne du CERN en plusieurs secteurs (aujourd’hui, du fait de la taille du CERN, ces unités organiques sont subdivisées en départements, elles-mêmes subdivisées en groupes et sections). La signature de la Convention donne le coup d’envoi à toute une série de décisions. Très vite, du personnel est recruté, des architectes sont retenus et des plans sont établis. En juillet 1955, Felix Bloch, directeur général du CERN, pose la première pierre. Depuis, le CERN a réalisé bien plus que les premiers souhaits formulés par cette poignée de scientifiques optimistes qui rêvaient de créer un laboratoire international pour faire avancer la recherche fondamentale et repousser les limites de notre technologie et de notre imagination.Qu’avons-nous donc réalisé ? Depuis la création du CERN, en 1954, nous avons réalisé de nombreuses avancées importantes, tant en physique des particules (par exemple en découvrant très tôt les courants neutres) qu’en ingénierie, par la mise au point de techniques qui ont contribué à améliorer notre quotidien (notamment le World Wide Web).
Quelle est la mission du CERN ? Depuis les débuts du CERN, notre activité principale est la physique fondamentale. Notre travail ici vise à mieux comprendre de quoi est fait l’Univers et comment il fonctionne.29 septembre 1954 : CERN, L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire est néeLors de la sixième session du Conseil du CERN, qui s’est tenue à Paris du 29 juin au 1er juillet 1953, la convention portant création de l’organisation a été signée, sous réserve de ratification, par 12 États. La convention a été progressivement ratifiée par les 12 États membres fondateurs : Belgique, Danemark, France, République fédérale d’Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège, Suède, Suisse, Royaume-Uni et Yougoslavie. Le 29 septembre 1954, après ratification par la France et l’Allemagne, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire voit officiellement le jour. Le CERN provisoire a été dissous mais l’acronyme est resté.L’histoire du CERN
Le CERN a parcouru un long chemin depuis sa fondation en 1954. Cette chronologie rassemble les principaux contrats, projets, partenariats et avancées scientifiques de l’organisation.Arrière-plan [Publié 03 11, 1972]
L’achèvement du Super Synchrotron à protons (SPS) approchant à grands pas, le CERN avait besoin d’un moyen de contrôler les systèmes complexes de l’accélérateur. Relier des câbles individuels directement à la salle de contrôle avait bien fonctionné pour le synchrotron à protons (PS) , mais n’était pas économiquement viable pour une machine 10 fois sa taille. Frank Beck, qui est devenu plus tard responsable de SPS Central Controls, connaissait les possibilités de la technologie à écran tactile existante, mais a trouvé leurs conceptions mécaniques inadaptées. Il se tourna vers son collègue Bent Stumpe, qui, dans une note manuscrite datée du 11 mars 1972, présenta sa solution proposée – un écran tactile capacitif avec un nombre fixe de boutons programmables présentés sur un écran. C’était mécaniquement extrêmement simple. L’écran devait consister en un ensemble de condensateurs gravés dans un film de cuivre sur une feuille de verre, chaque condensateur étant construit de telle sorte qu’un conducteur plat à proximité, comme la surface d’un doigt, augmenterait la capacité d’une quantité significative. Les condensateurs devaient être constitués de fines lignes gravées dans du cuivre sur une feuille de verre – suffisamment fines (80 μm) et suffisamment espacées (80 μm) pour être invisibles. Dans le dispositif final, un simple revêtement de laque empêchait les doigts de toucher les condensateurs. Un prototype a été présenté aux responsables du projet SPS, qui ont décidé d’utiliser la technologie. Frank Beck et Bent Stumpe ont décrit cet écran tactile dans un rapport du CERN de 1973.Au démarrage du SPS en 1976, sa salle de contrôle était entièrement équipée d’écrans tactiles. En 1977, l’écran tactile capacitif était déjà disponible dans le commerce et vendu à d’autres instituts et entreprises du monde entier. L’écran tactile d’origine n’avait que 16 « boutons » fixes associés à des zones distinctes de l’écran, mais déjà en 1977, il était évident qu’un agencement plus flexible pour diviser l’écran aurait de nombreux avantages. Stumpe a développé son concept original pour créer un écran tactile X-Y, qui détecte la position touchée via deux couches de condensateurs correspondant aux coordonnées X et Y. Après des travaux de prototype au CERN, le développement a commencé avec NESELCO et l’Université d’Aarhus, soutenus par les fonds de développement de l’État danois. Malgré l’implication de l’industrie, le CERN, comme de nombreux autres laboratoires de recherche à l’époque, ne disposait pas encore des processus de transfert de connaissances nécessaires pour assurer une large diffusion de l’invention de Bent… alors qu’aujourd’hui cela fait partie intégrante de la façon dont l’organisation crée des bénéfices pour la société. À ce stade, la participation du CERN à la poursuite du développement des écrans tactiles a pris fin. Aujourd’hui, le Centre de contrôle du CERN n’utilise plus d’écran tactile pour contrôler les accélérateurs. Cependant, la technologie de l’écran tactile est omniprésente dans les appareils tels que les téléphones portables, les tablettes et les ordinateurs.
Sur le site Web du CERN :
L’expérience LHCb au Grand collisionneur de hadrons du CERN a rapporté la découverte d’une classe de particules appelées pentaquarks. La collaboration a soumis aujourd’hui un article rapportant ces résultats à la revue Physical Review Letters.« Le pentaquark n’est pas n’importe quelle nouvelle particule », a déclaré Guy Wilkinson, porte-parole de LHCb. « Il représente un moyen d’agréger les quarks, à savoir les constituants fondamentaux des protons et des neutrons ordinaires, selon un modèle qui n’a jamais été observé auparavant en plus de 50 ans de recherches expérimentales. L’étude de ses propriétés peut nous permettre de mieux comprendre comment se constitue la matière ordinaire, les protons et les neutrons dont nous sommes tous faits.
Notre compréhension de la structure de la matière a été révolutionnée en 1964 lorsque le physicien américain Murray Gell-Mann a proposé qu’une catégorie de particules appelées baryons, qui comprend les protons et les neutrons, soit composée de trois objets à charge fractionnaire appelés quarks, et qu’une autre catégorie, les mésons, sont formés de paires quark-antiquark. Les antiquarks sont des quarks de l’antimatière. Gell-Mann a reçu le prix Nobel de physique pour ces travaux en 1969. Ce modèle de quarks permet également l’existence d’autres états composites de quarks, comme les pentaquarks composés de quatre quarks et d’un antiquark.
Des expériences antérieures qui ont recherché des pentaquarks se sont révélées peu concluantes. Là où l’expérience LHCb diffère, c’est qu’elle a été capable de rechercher des pentaquarks sous de nombreux angles, tous pointant vers la même conclusion. C’est comme si les recherches précédentes cherchaient des silhouettes dans le noir, alors que LHCb effectuait la recherche avec les lumières allumées, et sous tous les angles. La prochaine étape de l’analyse consistera à étudier comment les quarks sont liés entre eux au sein des pentaquarks.
En 1954, la convention du CERN a été ratifiée par les 12 États membres fondateurs qui, comme l’a déclaré le directeur général du CERN, Robert Aymar, « ont donné à la nouvelle organisation la mission de fournir des installations de premier ordre, de coordonner la recherche fondamentale en physique des particules et d’aider réunir les pays d’Europe après deux guerres mondiales. Ainsi, le Centre Européen de Recherche Nucléaire est officiellement fondé. En 1952, la troisième session du Conseil provisoire choisit Genève, en Suisse, pour abriter le nouveau Laboratoire du CERN. Le premier coup de pioche a eu lieu sur le site de Meyrin le 17 mai 1954.
https://timeline.web.cern.ch/european-organization-nuclear-research-born
https://home.cern/fr/about/who-we-are/our-history