Le célèbre écrivain français Émile Zola Le célèbre romancier français Émile Zola (1840 – 1902) est né en 1840 à Paris. Il était le chef de l’école du naturalisme et avait un pouvoir extraordinaire pour montrer la situation sociale, l’état et l’évolution de la société et des individus. Le naturalisme signifie que la nature doit être décrite et incarnée autant que possible.Le naturalisme est un mouvement littéraire qui, dans les dernières décennies du XIXᵉ siècle, cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales, appliquée à la médecine par Claude Bernard. Émile Zola est le principal représentant de cette école littéraire en France.
Emile Zola a estimé que l’histoire devrait être basée sur une réflexion scientifique et une description précise du sujet tel qu’il est. Par exemple, dans sa célèbre histoire «Achèvement des Rougon-Macquart » (1886-1893), il a bien exprimé l’influence de l’hérédité et l’effet de facteurs naturels et sociaux sur les personnages de son histoire. Il était surtout connu pour une histoire appelée Dreyfus, mais à cause de cette affaire qui a conduit ses adversaires à prendre une condamnation au tribunal pour le détenir, mais il s’est enfui en Angleterre.
Zola a soutenu la classe ouvrière. La Faute de l’abbé Mouret, Le Rêve, Nana, Pot-bouille, Au Bonheur des Dames, La Joie de vivre, Germinal, L’Œuvre et Le Ventre de Paris sont quelques-unes de ses œuvres. Emile Zola est décédé au Royaume-Uni après avoir inhalé un appareil de chauffage au dioxyde de carbone.
Émile Zola – Un « intellectuel » en politique
Né à Paris le 2 avril 1840 d’un père ingénieur d’origine vénitienne, le futur écrivain fait des études à Aix-en-Provence. Il rate le bac « à cause du français » mais n’en deviendra pas moins un écrivain très populaire ! C’est toutefois son action en faveur du capitaine Dreyfus qui lui vaut sa place dans l’Histoire.
Théoricien de l’hérédité
Jeune journaliste, Zola apporte en 1866 dans L’Événement son soutien au peintre Édouard Manet qui fera de lui le portrait. Il commence à publier des romans (Thérèse Raquin). Après la chute de Napoléon III, il observe avec circonspection le soulèvement de la Commune. « Le bain de sang qu’il [le peuple de Paris] vient de prendre était peut-être d’une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres. Vous le verrez maintenant grandir en sagesse et en splendeur », écrit-il le 3 juin 1871. Il entreprend une vaste fresque romanesque, le cycle des Rougon-Macquart.Dans cette fresque qui occupera 25 ans de sa vie, il se propose d’illustrer les effets de l’hérédité génétique sur les individus, selon une démarche prétendument scientifique très contestable d’un point de vue éthique. Doué d’une immense force de travail, Zola s’astreint à une discipline monastique, ce qui lui permet de poursuivre une carrière journalistique honorable en marge de ses travaux romanesques. Le succès lui vient avec la publication fracassante de L’Assommoir en 1877. Le 1er mai 1880, l’écrivain et ses amis publient un recueil de nouvelles écrites dans la maison de campagne du romancier. C’est le manifeste de l’école naturaliste dont il s’affiche comme le chef incontesté : Les soirées de Médan. S’efforçant de décrire dans ses romans tous les milieux sociaux aussi exactement que possible, il n’hésite pas à descendre dans les mines pour Germinal et à faire le voyage de Mantes sur la plate-forme d’une locomotive à vapeur pour La bête humaine. Il visite aussi le Chabanais, célèbre maison close de Paris, pour Nana.Par précaution à l’égard du régime républicain, il situe l’action de la plupart de ses romans sous le Second Empire dont il dépeint à satiété les turpitudes et les injustices. À la fin de sa vie, il confessera toutefois s’être laissé abuser sur Napoléon III et son règne (note). La publication du roman L’Œuvre le brouille avec son ami de jeunesse Paul Cézanne qu’il a mis en scène. Mais l’écrivain retrouve une nouvelle jeunesse avec une lingère de vingt ans, Jeanne Rozerot, qui devient sa maîtresse et lui donnera deux enfants. L’épouse stérile s’accommodera à la longue de cette liaison.L’ultime combat
Comblé de gloire, Zola entame une deuxième vie en publiant dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898 un article retentissant : « J’accuse…! ». Il dénonce l’injuste condamnation en 1895 d’un officier de confession israélite accusé d’espionnage et relance l’Affaire Dreyfus. Le vieil écrivain passe en justice sous l’accusation de diffamation et s’exile en Angleterre pour échapper à la prison. Dans l’épreuve, sa popularité monte au zénith et il reçoit le soutien de nombreux dreyfusards, écrivains, artistes, hommes politiques (Georges Clemenceau…). Leur combat marque l’entrée des « intellectuels » en politique. C’est le début d’une tradition d’engagement qui marquera le XXe siècle et ne sera pas exempte de faux-pas éthiques (approbation des procès staliniens dans les années 1930). Dans la nuit du 29 septembre 1902, Émile Zola meurt asphyxié par le gaz dans sa chambre à coucher. Son épouse, également intoxiquée, est quant à elle ranimée par les sauveteurs. Le bruit court que le romancier s’est suicidé ou qu’il a été assassiné. Beaucoup pensent alors qu’il a été victime de son engagement en faveur de Dreyfus, mais rien ne viendra corroborer ces soupçons. La dépouille de Zola sera conduite au Panthéon le 4 juin 1908.
12 Juillet 1906 – La cour de cassation réhabilite le capitaine Dreyfus
12 Juillet 1935 – Décès d’Alfred Dreyfus, officier d’artillerie juif Alfred Dreyfus
https://nimareja.fr/12-juillet-1906-et-1935/
12 Juillet 1906 – La cour de cassation réhabilite le capitaine Dreyfus
https://www.herodote.net/Un_intellectuel_en_politique-synthese-453.php