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Femmes dans l'histoire

28 Mars 1941 – Virginia Woolf figure emblématique de la littérature anglaise

Virginia Woolf au-delà des apparencesImageVirginia Woolf (1882-1941) est connue pour avoir marqué la société littéraire de Londres et pour être une figure emblématique en tant que femme de lettre et auteure engagée de la littérature contemporaine.ImageLa tragique histoire de Virginia Woolf, morte pour ne pas devenir folle. Le 28 mars 1941, elle met fin à ses jours en se noyant dans la rivière Ouse, près de sa maison de campagne de Monks House.Virginia Woolf — WikipédiaPour celle qui s’était fixé comme tâche « d’exprimer la vie, la mort, la folie » et de critiquer le système social en le montrant à l’œuvre dans toute son intensité, l’Angleterre encore victorienne, laminée par l’imminence de la Seconde Guerre mondiale, allait constituer un contexte historique dans lequel l’auteur du Journal et d’Une chambre à soi perdrait souvent le contact avec ses émotions.ImageIntellectuelle romancière à la beauté austère, à la malice fugitive, à la transparence opaque, Virginia Woolf fut authentique dans sa vie et dans ses relations humaines, comme dans l’intérieur de ses maisons, frais et civilisé.undefinedAux prises avec la folie et ses demeures, seule, face à l’hostilité du monde et à la jungle de l’œuvre «rugissant d’innombrables paroles», elle ne cessera de s’opposer à la pétrification de la vie.ImagePlus qu’une féministe avant la lettre, elle fut une femme aux vies multiples. Certaines n’ont voulu voir en elle qu’une bourgeoise mondaine, une socialiste militante, une redoutable pamphlétaire, un éditeur jaloux de ses contemporains.  Ne fut-elle pas une lectrice attentive, « ordinaire », comme elle aimait à le rappeler, de Montaigne et de Conrad, de Poe, de Tolstoï ? Un esprit libre et cultivé ? Une révoltée qui conseillait de jeter sur le vieux monde « des brassées de feuilles mortes en flammes » ? Une romancière pour qui écrire était « le désespoir même » ? Une femme amoureuse, traversant son siècle comme Orlando, en accumulant les sensations, assoiffée de vie, de poésie ; opposant aux entraves de la mort les « allumettes inopinément frottées dans le noir des petits miracles quotidiens » ?  […] Une femme chaleureuse, drôle, primesautière, passionnée, qui écrivait : « J’aime boire du champagne et devenir follement exaltée ». Quant à son suicide, dans les eaux glacées de l’Ouse, les poches de sa veste lestées de pierres, ne signifiait-il pas qu’elle aimait par-dessus tout la vie ?Sur France Culture : Virginia Woolf, amoureuse des mots, éprise de liberté - Radio & Podcasts - Télérama.frVirginia Woolf est devenue un personnage mythique, un peu enfermé parfois dans des légendes suscitant enthousiasmes et controverses : une femme menacée et dominée par la folie, qui finit par se suicider ; une icône féministe ; celle qui aime les femmes et nourrit une folle passion pour Vita Sackville-West. Rien de tout cela n’est vraiment faux. Virginia Woolf a en effet été en proie à des « démons » intérieurs.Image

https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/03/28_mars_1941mor.html

https://www.revuedesdeuxmondes.fr/28-mars-1941-deces-de-virginia-woolf/

https://addict-culture.com/ephemeride-du-28-mars-mort-de-lecrivaine-anglaise-virginia-woolf/

https://www.etaletaculture.fr/litterature/la-tragique-histoire-de-virginia-woolf-morte-pour-ne-pas-devenir-folle/

https://www.lesechos.fr/weekend/livres-expositions/virginia-woolf-au-dela-des-apparences-1212512

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