Le Marché commun : renaissance du libéralisme et pour une Europe ouverte Ce jour-là, l’Allemagne de l’Ouest (RFA), la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas signaient à Rome le traité fondateur de ce qui est devenu l’Europe politique et économique.Il instituait la Communauté économique européenne (CEE), un marché commun basé sur la libre circulation avec la suppression des barrières douanières entre les États membres. Les institutions (Conseil des ministres, Commission, Assemblée parlementaire européenne) seront mises en place dans la foulée, au début de l’année 1958.
« Dans Rome pavoisée, signature des traités européens. »Cette impression décevante tient en réalité au positionnement très particulier des journaux du soir, bouclés à midi et portant la date du lendemain. À Rome, la cérémonie, dans la salle des Horace et des Coriace du Capitole, eut lieu en effet le lundi 25 après-midi. Il y a deux volumes des traités : « 167 pages pour le Marché commun, 156 pour le « pool atomique », l’Euratom. » On sait aujourd’hui que ces volumes n’étaient pas prêts, et que les ministres signèrent simplement des pages blanches ensuite ajoutées aux pages des traités.La Communauté a pour mission, par l’établissement d’un marché commun et par le rapprochement progressif des politiques économiques des États membres, de promouvoir un développement harmonieux des activités économiques dans l’ensemble de la Communauté, une expansion continue et équilibrée, une stabilité accrue, un relèvement accéléré du niveau de vie et des relations plus étroites entre les États qu’elle réunit.