Hugo était devenu un symbole, un principe, une affirmation, l’affirmation de l’idéalisme et de l’art libre.Conformément à ses dernières volontés, le corps est transporté dans le corbillard des Misérables. Le jour des funérailles, plus d’un million de personnes l’ont suivi jusqu’au Panthéon.Victor Hugo (26 février 1802-22 mai 1885) est un maître de la littérature française. Un poète lyrique, épique et engagé.Victor Hugo est un écrivain (poète, romancier, dramaturge) considéré comme l’un des plus importants écrivains français. Il est également un homme politique et s’exilera pour défendre ses idéaux. Ses œuvres sont aujourd’hui considérées comme des classiques de la littérature française et notamment Les Misérables, Cromwell, Hernani, Notre-Dame de Paris, Les Contemplations, Histoire d’un crime, Les Travailleurs de la mer et bien d’autres. Le monde est pour lui comme un diamant à mille faces, étincelant de feux intérieurs, suspendu dans une nuit sans bornes. Il veut rendre ce qu’il voit, ce qu’il sent.Dès l’âge de 14 ans, passionné de lettres, il écrit « Je serai Chateaubriand ou rien ». Un an plus tard, il participe à un concours de poésie organisé par l’Académie française sur le thème « Bonheur que procure l’étude dans toutes les situations de la vie ». Il reçoit simplement une mention, car les membres de l’Académie croient à un canular. A 20 ans, il obtient une pension de 2000 francs, du roi Louis XVIII, pour son premier volume des Odes et Ballades.Petit à petit, Victor Hugo devient le chef de file de la nouvelle école romantique. Il prend la tête d’un cercle d’écrivains, le Cénacle, afin de favoriser l’échange entre artistes et écrivains.Charles X le nomme chevalier de la Légion d’honneur en 1825 et cette distinction honorifique « pour mérites éminents au service de la nation », va lui donner des ailes, une liberté, pour sa défense de la peine de mort. À trente ans, il écrit, dans «Le Dernier Jour d’un condamné» : «Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper».« Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison. »A mesure qu’il avançait dans la vie, le grand idéalisme qui l’avait toujours rempli s’élargissait, s’épurait. Il était de plus en plus pris de pitié pour les milliers d’êtres que la nature immole à ce qu’elle fait de grand. Son premier roman historique, Notre-Dame de Paris, est réellement apprécié du public qui aime particulièrement l’histoire et l’univers du Moyen-âge. Il entre à l’Académie française à l’âge de 39 ans, en prenant la place de Népomucène Lemercier. Conformément à l’usage, Victor Hugo prononce lors de son intronisation l’éloge de celui qui fut son plus ferme opposant. L’arrivé du romantisme fait apparaître Lemercier comme un auteur démodé. Homme de conviction et d’éthique, il restera pendant toute sa vie fidèle à lui-même, faisant son possible pour améliorer la condition des pauvres, révolté par toutes les injustices, en particulier celles faites aux femmes et aux enfants. La mort accidentelle de sa fille Léopoldine va beaucoup le toucher. Sa position engagée contre Napoléon III va lui coûter 20 ans d’exil. Il écrit Les Misérables en 1862 et remporte un franc succès dans le monde entier. Ses romans font intimement partie de notre culture avec des personnages populaires forts comme Cosette, Gavroche le gamin des rues, Esméralda et Quasimodo, le clown philosophe de «L’homme qui rit», et tant d’autres. Il laisse également des cycles poétiques qui traduisent son amour de la liberté et de la justice en même temps que sa sensibilité mystique.Les grands écrivains de ce temps n’avaient voulu voir que le fini ; les choses leur apparaissaient dans leur état définitif ; ils ne les voyaient jamais en train de se faire. Ils n’aimaient que ce qui est clair et certain. L’infini, le développement leur échappaient. Les mystères des origines, les prodiges de l’instinct, le génie des foules, l’esprit des nations, l’inconscient, le spontané, sous toutes ses formes, les dépassaient. Au commencement de notre siècle, le mal était à son comble.La contemplation physique de l’univers faisait des miracles ; la «Mécanique céleste» de Laplace (1799) et la «Mécanique analytique» de Lagrange (1811), composées séparément, arrivaient à s’embrasser comme deux hémisphères combinés exprès pour se rejoindre. Mais la contemplation morale de l’univers, c’est-à-dire la littérature, était devenue un jeu puéril, quelque chose de vide, de factice, d’étriqué. Victor Hugo, génie littéraire fut le plus illustre parmi ceux qui entreprirent de ramener aux plus hautes aspirations cette culture intellectuelle déprimée. Un souffle vraiment poétique le remplit ; chez lui tout est germe et sève de vie. Une singulière découverte coïncide avec celle de l’esprit nouveau, c’est que la langue française, qui pouvait ne plus sembler bonne qu’à rimer des petits vers spirituels ou aimables, se trouva tout à coup vibrante, sonore, pleine d’éclat. Le poète qui vient d’ouvrir à l’imagination et au sentiment des voies nouvelles, révèle à la poésie française son harmonie. Ce qui n’était qu’une cloche de plomb devient entre ses mains un timbre d’acier.La bataille fut gagnée. Qui voudrait aujourd’hui demander compte au général des manœuvres qu’il employa, des sacrifices qui furent les conditions du succès ? Le général est obligé d’être égoïste. L’armée, c’est lui ; et, la personnalité, condamnable chez le reste des hommes, lui est imposée. Hugo était devenu un symbole, un principe, une affirmation, l’affirmation de l’idéalisme et de l’art libre. Il se devait à sa propre religion ; il était comme un dieu qui serait en même temps son prêtre à lui-même. Sa haute et forte nature se prêtait à un tel rôle, qui eût été insupportable pour tout autre. C’était le moins libre des hommes, et cela ne lui pesait pas. Un grand instinct se faisait jour par lui. Il était comme un ressort du monde spirituel. Il n’avait pas le temps d’avoir du goût, et cela d’ailleurs lui eût peu servi. Sa politique devait être celle qui allait le mieux à sa bataille. Elle était en réalité subordonnée à ses grandes stratégies littéraires, et parfois elle dut en souffrir, comme toute chose de premier ordre qu’on réduit à l’état de chose secondaire et qu’on sacrifie à un but préféré.Bien qu’attendue depuis plusieurs jours, l’annonce de la mort de Victor Hugo était un véritable choc. La France entière était en deuil. Dès le 27 mai 1885, il était décidé par décret au Journal Officiel que Victor Hugo sera inhumé au Panthéon. Avant les funérailles fixées au 1er juin 1885, le corps de Victor Hugo était exposé sous l’Arc-de-Triomphe toute la journée du dimanche 31 mai 1885. L’extérieur du monument a été tendu de noir et «le catafalque est illuminé de bouquets de bougies et de trépieds à flammes vertes». Conformément à ses dernières volontés (testament du 2 août 1883), le corps est transporté dans le «corbillard du pauvre». Le jour des funérailles, plus d’un million de personnes l’ont suivi jusqu’au Panthéon. Victor Hugo est devenu le Français le plus populaire : ses œuvres et ses valeurs ont franchi les frontières.Entre Victor Hugo, auteur des Mis26 février 1802 – Les Misérables est la comédie musicale la plus ancienne au monde, une sensation sur scène mondiale vue par plus de 120 millions de personnes dans 52 pays et en 22 langues. Mais un homme qui ne l’a jamais vu, ni même imaginé que l’histoire puisse jamais être présentée comme un divertissement musical, c’est son auteur, Victor Hugo, qui est né ce jour-là.
Hugo était le fils d’un officier militaire qui a servi comme général sous Napoléon. Hugo Jr. formé pour devenir avocat mais, encouragé par sa mère, se tourne plutôt vers une carrière littéraire.D’autant plus qu’il était destiné à devenir l’un des poètes, romanciers et dramaturges les plus importants de son temps.
Victor Marie Vicomte Hugo est né à Besançon, France, le 26 février 1802 . Son premier recueil de poèmes est publié alors qu’il n’a que 20 ans en 1822, et son premier roman sort l’année suivante.
L’œuvre pour laquelle il fut longtemps le plus connu aux États-Unis – Notre Dame de Paris – fut publiée en 1830. L’imposante cathédrale Notre-Dame de Paris était tombée en ruine et Hugo espérait que son livre attirerait l’attention sur son sort et aidez-le à le sauver.Il a donc été déçu qu’il ait été traduit en anglais sous le titre Le Bossu de Notre-Dame parce qu’il voulait que la cathédrale elle-même soit l’objectif principal du livre, et non les personnages Quasimodo le bossu ou Esmeralda la gitane.
Après avoir publié ses deux premiers romans, il s’est tourné vers la poésie et a publié cinq volumes de poésie entre 1829 et 1840.Marié en 1822 à son amie d’enfance, Adèle Foucher, Hugo a cessé de publier son œuvre après que sa fille de 19 ans et son mari se sont noyés accidentellement en 1843. Mais en privé, il a pris sa plume et a commencé à créer Les Misérables.
Hugo avait planifié un roman majeur sur la misère sociale et l’injustice depuis les années 1830, mais ce n’est qu’en 1862 que Les Misérables ont finalement été publiés. Il avait passé plus de 20 ans à écrire le livre qui comptait 1 400 pages et contenait 365 chapitres. C’est l’un des romans les plus longs jamais écrits.L’histoire de 1838 Oliver Twist de Charles Dickens s’est avérée être l’inspiration derrière la version musicale des Misérables. En 1968, la comédie musicale Oliver, a été publiée avec un garçon espiègle que Dickens a décrit comme l’Artful Dodger.
L’auteur-compositeur français Alain Boublil est allé voir Oliver ! à Londres et a dit plus tard : « Dès que l’Artful Dodger est monté sur scène, Gavroche [le gamin des rues des Misérables] m’est venu à l’esprit. C’était comme un coup porté au plexus solaire. J’ai commencé à voir tous les personnages des Misérables dans ma tête, riant, pleurant et chantant sur scène.
Il a transmis l’idée au compositeur français Claude-Michel Schönberg et, ensemble, ils ont créé le chef-d’œuvre musical qui devait triompher à travers le monde et devenir populairement connu simplement sous le nom de « Les Mis ».Mais au XIXe siècle, Hugo s’impliquait profondément dans la politique française. Il s’est battu pour la réforme sociale, a mis en lumière les conditions misérables des pauvres en France, s’est opposé à la peine de mort et à l’injustice sociale et a plaidé pour la gratuité de l’enseignement. Lorsque la gouvernance de la France fut saisie par Napoléon en 1851, Hugo outragé quitta le pays en exil volontaire, ne revenant qu’au renversement de Napoléon en 1870.
Mais il devint l’un des plus importants poètes, romanciers et dramaturges romantiques français de son temps, rassemblant un corpus massif d’œuvres tout en vivant à Paris, Bruxelles et les îles anglo-normandes. Il était également illustrateur, réalisant plus de 4 000 dessins au cours de sa vie.Plus d’un millier de compositions musicales ont été inspirées par les œuvres d’Hugo, de nombreux compositeurs adaptant ses pièces en opéras, dont Rigoletto de Verdi.
Lorsqu’il meurt d’une pneumonie en 1885 à l’âge de 83 ans, la France est plongée dans un intense deuil national et sa demande d’enterrement de pauvre est balayée. Au lieu de cela, plus de deux millions de personnes ont rejoint son cortège funèbre à Paris jusqu’au Panthéon, où il a été enterré.
Il avait écrit dans sa vieillesse : « Je ne suis pas un de ces vieillards au tempérament doux. Je suis toujours exaspéré et violent. Je crie et je m’indigne et je pleure. Malheur à celui qui nuit à la France ! Je déclare que je mourrai patriote fanatique.Les citations célèbres de Victor Hugo :
«Si vous voulez comprendre ce qu’est la Révolution, appelez-la Progrès ; et si vous voulez comprendre ce qu’est le Progrès, appelez-le Demain.»«Sacrifions-nous un jour pour gagner peut-être toute une vie.»
«Rien ne rend un homme aussi aventureux qu’une poche vide.»
«Ce n’est rien de mourir. C’est affreux de ne pas vivre.» « Aucune armée ne peut résister à la force d’une idée dont le temps est venu.»
«Il y a quelque chose de plus terrible qu’un enfer de souffrance – un enfer d’ennui.»
«La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur lequel il est impossible de se taire.»
«Les gens ne manquent pas de force ; ils manquent de volonté»
«Personne n’aime la lumière comme l’aveugle.»«Notre esprit s’enrichit de ce que nous recevons, notre cœur de ce que nous donnons.»
«Le bon sens est malgré, et non le résultat de, l’éducation.»
«La vie est un décor de théâtre dans lequel il n’y a que peu d’entrées praticables.»«Le paradis des riches est fait de l’enfer des pauvres.»
«Même la nuit la plus sombre se terminera et le soleil se lèvera.»
«Il n’y a rien de tel qu’un rêve pour créer l’avenir.»
«La foi est nécessaire aux hommes ; malheur à celui qui ne croit à rien !»
«La vie est la fleur dont l’amour est le miel.»
«Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison.»
« Enseignez aux ignorants autant que vous le pouvez ; la société est coupable de ne pas assurer une éducation gratuite pour tous et elle doit répondre de la nuit qu’elle produit. Si l’âme est laissée dans les ténèbres, des péchés seront commis.»
«Apprendre à lire, c’est allumer un feu ; chaque syllabe épelée est une étincelle.»
https://desconseilspratiques.com/50-citations-epoustouflantes-de-victor-hugo-que-vous-devez-lire/
https://www.lalanguefrancaise.com/litterature/victor-hugo/
https://www.changeursdemonde.net/Victor-Hugo