À la mémoire de l’abbé Pierre : ami des sans-logis et voix des sans-voix Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière.
«Dieu n’est pas au ciel, mais en tout naturellement, on peut le retrouver à coté des sans-abri et des opprimés qui vous parlent. Toi qui lis ceci et moi qui dis cela, le rayonnement de Dieu se reflète en nous, lorsque nous nous efforçons d’offrir une vie meilleure et plus honorable aux plus faibles.»
Le cinquième enfant d’une famille éminente est né en 1912 sous le nom de « Henri Grouès», mais il a préféré conquérir les cœurs des gens avec un autre nom. Son idéal a été clairement interprété à travers une question et une réponse profondes :
« Qu’est-ce qui conquiert le cœur humain ? »
Quelle est la base pour construire des héros ?Et qu’est-ce qui garde le souvenir de l’homme vivant même dans son cœur pour toujours après sa mort ?
Et il a répondu : « Essayer pour aimer. »
«On n’est jamais heureux que dans le bonheur qu’on donne. Donner, c’est recevoir.»
«La vraie charité consiste à agir contre l’injustice.»«Le pouvoir est fait, non pour servir le pouvoir des heureux mais pour la délivrance de ceux qui souffrent injustement.»
«La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.»
«Le partage, ce n’est pas de prendre 10 francs dans sa poche et de les donner à un pauvre qui en a plus besoin que vous. Le partage, c’est simplement être honnête. C’est peu demander, et c’est déjà beaucoup.»
Et quand un journaliste de France2 lui a demandé : «Qu’aimeriez-vous qu’on écrive sur votre tombe», il a répondu: «Écrivez:« Il a essayé d’aimer».C’est avec cette motivation et cette aspiration qu’il a quitté sa vie confortable à l’âge de 18 ans et, suivant son esprit agité et rebelle, a d’abord rejoint l’église, puis les rangs des résistants et s’est tourné vers une vie secrète. Puis il s’est choisi un surnom : Abbé Pierre qui aime bien ne connaît ni plus ni moins ; il se donne tout à tous ceux qu’il aime.
Sa force… D’où lui venait-elle ?… Mystères de ces résurrections d’une race, qui s’endort épuisée, et se réveille débordante, comme un torrent de montagne, au printemps !…À l’aube d’un jour à 4 h 25 à l’hôpital du val de grâce à paris, le cœur d’un grand philanthrope a cessé de bouger. Mais son héritage d’amour sera le conquérant et le roi des cœurs tant que le temps coule dans cet océan de misère humaine.Lundi 22 janvier 2007 Abbé Pierre (1912-2007), le héros de la résistance antifasciste française, éminent prêtre et fondateur du mouvement Emmaüs, est décédé. Lui, qui a toujours rappelé à la prière que «la mort est une rencontre différée avec un ami», s’est finalement précipité à la rencontre de son éternel ami et amoureux. Bien que cette séparation ait été douloureuse pour ses amis terrestres.Les funérailles d’Abbé Pierre à la cathédrale Notre-Dame de Paris étaient un hommage d’un peuple à son « Abbé« . Un mouvement unique qui arrive rarement en France. Un mouvement pour la dignité d’homme extraordinaire. Au premier rang de la population se trouvaient les pauvres sous les auspices de la « Fondation de l’abbé Pierre ». Abbé voulait qu’ils doivent être dans les premières rangées, pas envoyés aux rangées arrière. Ils étaient là, à côté de lui. Une cérémonie simple, comme il le souhaitait. Sur son cercueil, son bâton et la médaille d’honneur de la Grand-croix de la Légion de d’honneur, le plus haut insigne d’honneur officielle de France, évoquaient des souvenirs de sa gentillesse et de son aide humanitaire. Un Français ne croit pas à la fatalité. La fatalité, c’est l’excuse des âmes sans volonté. «Nécessité ne connaît pas de loi.» Voici l’Onzième Commandement, le message qu’Abbé apporte aujourd’hui à l’univers.[Henri Grouès, dit Abbé Pierre est un prêtre catholique français de l’Ordre des Frères mineurs capucins, résistant, puis député, fondateur du mouvement Emmaüs (organisation laïque de lutte contre l’exclusion) comprenant la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés et de nombreuses autres associations, fondations et entreprises de l’économie sociale, en France. Il s’engage dans la résistance où il aide des juifs à se cacher. Recherché par la Gestapo, il rencontre le général De Gaulle en 1943 à Alger. Après la guerre, il est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1945 à 1951. En 1949, il fonde « Emmaüs » communauté de chiffonniers construisant des logements provisoires pour aider les « sans domicile ». Lors de l’hiver rigoureux de 1954, l’abbé Pierre lance à la radio un appel poignant invitant à « l’insurrection de la bonté » en faveur des sans-logis, déclenchant un vaste mouvement de solidarité. Il est également entendu par le Parlement qui, quelques semaines plus tard, décide de lancer un programme de 12 000 logements d’urgence. Emmaüs s’internationalise et comprend de nombreuses communautés dans près de quarante pays. En 1988, il crée la « Fondation de l’abbé Pierre » pour le logement des défavorisés. (Wikipédia).]
L’abbé et le mal-logement : le combat d’une vie
Extraits de l’appel du 1er février 1954« Mes amis, au secours ! Une femme vient de mourir de froid sur le trottoir du boulevard de Sébastopol. Elle serrait dans sa main le papier par lequel elle avait été expulsée de son logement. Cette nuit, à Paris, ils sont plus de deux mille à geler dans les rues, sans toit, sans pain, mal vêtus et malades… Il faut que ce soir même, dans chaque quartier de Paris s’ouvrent des centres de dépannage ! Et que partout, ces centres fraternels de dépannage accueillent ceux qui souffrent, quels qu’ils soient. Qu’ils puissent s’y abriter, dormir, manger, reprendre espoir. Qu’ils sachent qu’on les aime, qu’on ne les laissera pas mourir !… Monsieur le ministre de l’Intérieur, je vous en supplie, faites cesser les expulsions, au moins pendant qu’il gèle ! Et vous tous qui m’écoutez, aidez-nous à aider les sans-abri. Il nous faut 5000 couvertures, 300 grandes tentes américaines et 200 poêles catalytiques ! Et tous les vêtements chauds que vous ne mettez plus ! Afin que, grâce à vous, aucun homme, aucun gosse ne meure cette nuit dans la rue ! D’avance, merci ! »Abbé Pierre a été élu au parlement à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais a démissionné en 1951, consacrant toute sa vie à aider les sans-abri. Ses activités entrent dans une nouvelle phase en 1949. Il a fondé le mouvement Emmaüs cette année. Où il a répondu à sa voix intérieure. Puis, pendant un demi-siècle, il a travaillé sans relâche pour aider les sans-abri. Choisi 17 fois comme figure plus populaire du peuple français, il dit avec sa brillante et claire humilité : «… Ce n’était pas un travail. Le seul art était de se débarrasser du fardeau de la responsabilité. J’ai pris des responsabilités qui sont habituellement évitées ou négligées par les autres… Je fais aussi le travail qu’il faut ; Parfois bon et parfois mauvais ; «Un mélange de larmes et de sourires.»Abbé Pierre, qui voyait la vie comme une liberté d’aimer, disait toujours : « … La croyance en la liberté n’a pas d’autre raison que le fait que nous méritons de répondre à l’amour avec amour. La beauté éblouissante de la liberté n’est pas de nous libérer de quelque chose, mais de nous libérer pour quelque chose ; « Aimer et être aimé. » »
Abbé Pierre, qui était lui-même un combattant aimant le peuple et un combattant de la liberté, a exprimé sa croyance en l’amour et la liberté comme suit : «… Si je devais dire le fondement de la parole et la certitude que j’ai atteinte à ceux qui mènent la lutte au-delà de montrer un visage plus populaire que l’homme, l’accomplissement et le résultat de toutes mes pensées ne seront rien de plus que : «La vie signifie apprendre d’aimer». Il a ensuite élargi sa certitude en disant que lorsque quelqu’un exprime son savoir, il se rend compte que ce savoir a conduit à plusieurs certitudes : J’ai atteint trois certitudes : premièrement, l’existence éternelle de l’amour ; Deuxièmement, quelqu’un nous aime ; Troisièmement, nous sommes libres. J’aimerais pouvoir transmettre ces trois certitudes à d’autres…»
Abbé Pierre avait choisi de quitter toutes les richesses du monde pour se consacrer à la vraie richesse des êtres humains, c’est-à-dire à leur cœur. Il a enlevé ces biens des ruines de la vie et les a cultivés sous le soleil de l’amour et de la pluie fertile.Abbé Pierre avec sa vision transcendantale est le symbole de tout ce magnifique héritage de l’idéalisme français – cette foi dans la Liberté, qui ont ses saints, ses héros, ses martyrs, cet amour de l’humanité, cette aspiration religieuse à la fraternité des nations et des races !
Henri Grouès, dit l’Abbé Pierre, né le 5 août 1912 à Lyon et mort le 22 janvier 2007 à Paris, est un prêtre catholique français, résistant puis député, fondateur du Mouvement Emmaüs (organisation caritative laïque destinée à aider les pauvres, exclus et réfugiés) et de la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés. Des sondages l’ont désigné 17 fois « personnalité préférée des Français » de 1989 à 2003.
https://citations.ouest-france.fr/citations-abbe-pierre-1.html
https://www.reussirmavie.net/L-abbe-Pierre-ami-des-sans-logis-et-voix-des-sans-voix_a63.html
https://www.mon-poeme.fr/citations-abbe-pierre/
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/documents/pdf/ela-gv_bd.pdf