Séance d’inauguration de l’Académie des sciences de France, crée par Colbert, qui a lieu dans la bibliothèque du Roi.
Le 22 décembre 1666, Colbert réunit une quinzaine de savants dans la Bibliothèque du roi, rue Vivienne, à Paris. Parmi eux figure un étranger, l’astronome et physicien hollandais Christian Huygens. Ils ont reçu de Louis XIV mission « d’avancer et favoriser la science pour l’utilité publique et la gloire de son règne » et constituent donc l’Académie des sciences de Paris. Elle est inspirée de la Royal Society fondée six ans plus tôt à Londres et mieux encore de l’Accademia dei lincei (« Académie des lyncées »), fondée en 1603 à Rome et reconnue comme la plus ancienne académie des sciences. Ainsi le XVIIe siècle sera-t-il aussi le Grand Siècle des Sciences. Trois ans plus tard, l’académie prend le nom d’Académie royale des sciences et reçoit ses premiers statuts, à l’imitation de l’Académie française fondée plus de trente ans plus tôt. L’une et l’autre font aujourd’hui partie de l’Institut de France.
Académie des sciences, Institut de France 1666
L’Académie des Sciences de Paris doit son origine au projet de Colbert de créer une académie générale. Elle s’inscrit également dans la lignée des divers groupes de savants qui, au XVIIe siècle, se sont regroupés autour d’un mécène ou d’une personnalité savante. Colbert choisit un petit groupe d’érudits qui se réunissent le 22 décembre 1666 à la bibliothèque du roi et y tiennent ensuite des réunions de travail bihebdomadaires. Les 30 premières années d’existence de l’Académie furent relativement informelles, car aucun statut n’avait encore été édicté pour l’institution. Le 20 janvier 1699, Louis XIV donne à la Compagnie ses premiers statuts. L’Académie a reçu le titre d’Académie Royale des Sciences et a été installée au Palais du Louvre à Paris. Composée de 70 membres, elle a contribué au XVIIIe siècle au mouvement scientifique de son temps par ses publications et elle a joué un rôle de conseil auprès des gouvernants. Le 8 août 1793, la Convention abolit toutes les académies. Deux ans plus tard, le 22 août 1795, l’Institut national des sciences et des arts se met en place, regroupant les anciennes académies des sciences, des lettres et des arts. La première promotion de l’Institut (sciences physiques et mathématiques) est la plus nombreuse (66 membres sur 144). En 1805, l’Institut national est transféré dans l’ancien Collège dit des Quatre-Nations, actuellement Institut de France. 
L’Académie des Sciences
L’Académie des Sciences française, fondée en 1666, est l’une des sociétés savantes les plus anciennes et les plus importantes d’Europe, comparable à la Royal Society de Londres. C’est l’une des cinq Académies composant l’ Institut de France qui se compose de :
Académie française
Académie des inscriptions et belles-lettres
Académie des sciences
Académie des beaux-arts
Académie des sciences morales et politiques
L’une des missions de l’Académie des sciences est d’aider l’État français et d’autres à définir des politiques en matière de recherche scientifique et technique. A cette fin, l’Académie produit des rapports et formule des avis et des recommandations. En outre, l’Académie stimule le progrès de la science en organisant des symposiums internationaux et des tables rondes. L’Académie décerne chaque année des prix à des chercheurs français et étrangers. Une autre mission de l’Académie est la diffusion de la science en tant que composante de la culture, cela se fait, entre autres, en veillant à la qualité de l’enseignement scientifique français. L’adhésion à l’Académie des sciences est ouverte aux éminents scientifiques français, mais aussi aux éminents scientifiques étrangers. En juin 2011, l’Académie comptait 252 membres, 140 membres associés étrangers et 102 membres correspondants. L’Académie est divisée en deux divisions scientifiques : les sciences mathématiques et physiques et les sciences chimiques, biologiques, géologiques et médicales.
Histoire de l’Académie des sciences française 
La première Académie des sciences (1666-1699)
L’Académie des sciences de Paris trouve ses origines à une époque où le surintendant, contrôleur général, Jean-Baptiste COLBERT, envisageait de créer une académie à vocation générale. Cela correspondait à l’héritage de divers groupes de savants qui, au XVII e siècle, se réunissaient autour d’un mécène ou d’une personnalité savante. Colbert choisit un petit groupe d’érudits qui se réunirent le 22 décembre 1666 dans la bibliothèque du roi Louis XIV, récemment installée rue Vivienne à Paris et où ils se réunissaient alors deux fois par semaine. Les 30 premières années d’existence de l’Académie ont été relativement informelles, car aucun statut n’avait été établi pour l’institution.
L’Académie royale des sciences (1699-1793)
Le 20 janvier 1699, Louis XIV donne à la Compagnie ses premiers statuts. L’Académie reçut le titre d’Académie royale des sciences et fut installée au Louvre à Paris. Composée de 70 membres, elle contribue au XVIIIe siècle au mouvement scientifique de son temps par ses publications et joue un rôle de conseil auprès du pouvoir.
Le 8 août 1793, la Convention supprime toutes les académies.
La première « classe » de l’Institut national des sciences et des arts (1795-1816)
Deux ans plus tard, le 22 août 1795, est créé l’Institut national des sciences et des arts, regroupant les anciennes académies des sciences, des lettres et des arts. La première soi-disant «classe» ou division de l’Institut (sciences physiques et mathématiques) était la plus importante (66 sur 144 membres). En 1805, l’Institut national des sciences et des arts est transféré dans les locaux du Collège des Quatre Nations.
Le 19e siècle
En 1816, l’Académie des Sciences devient autonome, tout en faisant partie de l’Institut de France ; le chef de l’Etat est resté [et est toujours] son patron. En 1835, sous l’influence de François ARAGO, les Comptes rendus de l’Académie des sciences sont inaugurés et deviennent un instrument de première importance pour la diffusion des études scientifiques françaises et étrangères. 10 places d’académiciens libres, non rattachées à une section, sont créées.
Les 20e et 21e siècles
Au début du XX e siècle, l’Académie constate un déclin de ses activités et de son rayonnement, déjà déclenché par des raisons démographiques. Face au développement accéléré de la recherche scientifique en France et pour rester fidèle à sa vocation, l’Académie a adapté ses structures et ses missions. En effet, elle a récemment initié une profonde réforme de ses statuts, concernant les Membres et les Missions. La première partie de cette réforme, approuvée par décret le 2 mai 2002 (cf. publication au Journal Officiel N° 104 ; 4 mai 2002), a conduit à l’élection de 26 nouveaux députés en 2002 et en 2003. La deuxième partie de la réforme a été approuvée par décret du 31 janvier 2003 (cf. publication au Journal Officiel N° 28 du 2 février 2003).
Académie française des sciences
En 1666, l’Académie française des sciences est fondée par sept mathématiciens et sept physiciens réunis dans la bibliothèque du roi. La société était une excroissance d’une communauté informelle de scientifiques qui coordonnaient leurs efforts de recherche grâce aux efforts de Marin Mersenne, un moine du monastère Minim, qui avait échangé 10 000 lettres avec eux. En 1699, le roi Louis XIV (qui a également soutenu l’Observatoire de Paris) a publié un décret formel de protection à la nouvelle Académie. Initialement, dans la constitution qu’il a donnée à la société, le roi a conservé le droit de nommer des membres, mais plus tard, l’adhésion a été donnée par élection. En 1805, l’Académie déplace ses réunions du Louvre au bâtiment de l’Institut de France.
https://www.interacademies.org/organization/academie-des-sciences-institut-de-france