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21 Janvier 1938 – Le visionnaire Georges Méliès est voyagé dans la lune

iDesign | Georges Méliès - người đặt nền móng cho các hiệu ứng trong lĩnh vực điện ảnhL’infatigable novateur Méliès, le jour où a fait naître et a révolutionné du 7ème Art https://metro.co.uk/wp-content/uploads/2018/05/george-melies.jpg?quality=90&strip=allLe prestidigitateur Georges Méliès (1861-1938) a 34 ans quand il assiste à la première séance publique des frères Lumière. Cela se passe le 28 décembre 1895, dans le Salon indien du Grand Café du boulevard des Capucines, à Paris.  Ébloui, il entrevoit le premier la dimension artistique du cinéma et va la révéler au public.Georges Méliès: how the filmmaker revolutionized cinema 100 years ago - VoxLe père du cinéma de divertissement ImageFils de famille aisée, Georges Méliès a fait son service militaire à Blois, la ville du prestidigitateur Robert Houdin (1805-1871). C’est ainsi qu’il découvre sa vocation et achète le petit théâtre parisien de Robert Houdin. Très vite, il acquiert à son tour une belle réputation de prestidigitateur. Après la séance mémorable des frères Lumière, il fabrique son propre appareil à l’imitation de celui des frères Lumière. Dès 1896, pour renouveler l’intérêt du public, il a l’idée de monter des fictions et invente les premiers effets spéciaux du cinéma. ImageGeorges Méliès s’attire d’emblée un grand succès auprès du public par sa fantaisie et son imaginaire qui tranchent avec la vulgarité de la plupart des réalisateurs de l’époque. Aujourd’hui encore, son art suscite l’intérêt des professionnels et des amateurs. À Montreuil-sous-Bois, près de Paris, il ouvre en 1897 un studio cinématographique, crée sa propre compagnie, la Star-Film, et, dans les deux décennies suivantes, va réaliser un millier de films. Appelés « vues », ces films ne durent que 4 minutes et sont diffusés dans les baraques de foire.

Dépassé par le succès  ImageMéliès réalise en 1902 un premier « long métrage » avec son chef-d’œuvre : « Le voyage dans la lune », en s’inspirant d’un roman de H.G. Wells publié l’année précédente : Les premiers hommes dans la Lune. Si le cinéma est véritablement inventé quelques années auparavant, c’est le 15 mai 1902 que Méliès va faire de ce format un art. Son film Le voyage dans la Lune sera le premier à incorporer de la fiction et des trucages. Il investit dans le projet 30 000 francs, une somme pharamineuse pour l’époque. Le tournage dure quatre mois, de mai à août 1902, et la première séance a lieu le 1er septembre 1902. Le film, d’une durée exceptionnelle de 16 minutes, est bientôt diffusé en des centaines d’exemplaires dans le monde entier, y compris aux États-Unis.The Digital Teacher: Schools : Wow ! Georges Méliès in VR : a dream ! ResourcesJusqu’en 1902, le cinéma se concentrait avec insistance sur ce qu’on appellerait aujourd’hui les « documentaires », c’est-à-dire de simples photographies animées – comme ce qu’ont pu faire les Frères Lumière. Georges Méliès a ainsi joué un rôle primordial dans l’ascension artistique du cinéma en tournant Le voyage dans la Lune, un film de 16 minutes avec de réels trucages. Le film est lui-même inspiré du paysage de la fiction littéraire, notamment Jules Verne (De la Terre à la Lune).  Pour l’époque, Méliès réussit une prouesse exceptionnelle dans un univers où aucun réalisateur ne s’était jamais risqué. Voyage De La Cité À La Lune, Digital Arts by Bruno Béghin | ArtmajeurLe succès colossal du Voyage dans la Lune, en France ou aux Etats-Unis a permis d’accentuer l’intérêt pour cet art neuf et intriguant. Le paysage imaginaire que constitue la littérature est désormais mis en image jusqu’à développer l’engouement du public pour le grand écran. D’une manière ou d’une autre, Méliès est le père du (vrai) cinéma. Mais le génial créateur est rapidement dépassé par le succès mondial du cinéma. Qui plus est, la Grande Guerre de 1914-1918 porte un coup fatal au cinéma européen et favorise l’émergence des studios d’Hollywood. Georges Méliès doit jeter l’éponge en 1923 faute d’avoir donné à sa compagnie une dimension industrielle.La Cinémathèque française met à l'honneur le cinéma de Georges Méliès! - Actus Ciné - AlloCinéGeorges Méliès, l’un des pères du trucage, mais pas seulement.ImageÀ l’époque, Georges Méliès vit les débuts du cinéma. Tout est encore à inventer. S’il commence par imiter ses confrères les frères Lumières, en filmant notamment des scènes de la vie quotidienne, comme eux, il va peu à peu se tourner vers de courtes fictions, puis de plus en plus vers une exploitation théâtrale et spectaculaire du cinéma. L’arrêt de caméra, qui permet par exemple de remplacer un omnibus par un corbillard, devient très vite son fonds de commerce. Mais Georges Méliès est allé encore plus loin. Il est en effet derrière le premier studio de cinéma français. Créé en 1897 dans la propriété du réalisateur à Montreuil, ce studio verra notamment naître le fameux « Voyage dans la Lune » de Georges Méliès, en 1902.Georges Méliès, inventeur des trucages de cinéma - l'Avant Seine / Théâtre de ColombesPour parvenir totalement à ses fins, Méliès construit à Montreuil-sous-Bois, en 1897, le premier studio de cinéma. Celui-ci mesure 17 mètres sur 66 ; sa toiture vitrée, installée à 6 mètres du sol, domine la scène, la fosse et la machinerie théâtrale. Il ne reste plus à Méliès qu’à donner libre cours à son imagination, ce dont il ne se privera guère : 503 films sont à ce jour recensés. Le public s’émerveille devant ce cinéma « impossible », remarquable par sa fantaisie poétique et présentant d’ingénieuses machines (Escamotage d’une dame chez Robert-Houdin, 1896 ; le Voyage dans la Lune, 1902 ; Vingt Mille Lieues sous les mers, 1907) ; il est ébloui par les actualités cinématographiques que Méliès reconstitue en studio (Explosion du cuirassé « Maine », 1898 ; l’Affaire Dreyfus, 1899. [ Méliès est aussi considéré comme le premier réalisateur de film politique de l’histoire du cinéma, avec son film sur l’affaire Dreyfus.]; Sacre d’Édouard VII, 1902).Image Alors que l’industrie cinématographique s’organise, que les scénarios sont plus élaborés et qu’apparaît la société le Film d’Art, Méliès poursuit sa production artisanale, utilisant trop souvent l’illusion comme une fin en soi, sans jamais parvenir à prendre assez de distance avec les conventions théâtrales. Irrésistiblement, le novateur devient anachronique. En 1911 et 1912, il réalise ses derniers films pour Pathé : respectivement les Hallucinations du baron de Münchhausen et À la conquête du pôle. Sa société de production (la Star-Film) ayant fait faillite, il crée à Montreuil le théâtre des Variétés artistiques, qu’il anime avec sa famille pendant la Première Guerre mondiale et jusqu’en 1923. Définitivement ruiné, oublié, il ouvre une boutique de jouets deux ans plus tard, dans la gare Montparnasse. « Vers 1928, écrit l’historien du cinéma Georges Sadoul, les journalistes le découvrirent, le sacrèrent précurseur et poète. On organisa un gala pour l’ancêtre, on le décora, le plaça dans une assez médiocre maison de retraite, le château d’Orly, en 1932. » Méliès meurt six ans plus tard à l’hôpital Léopold-Bellan.ImageMartin Scorsese lui a rendu hommage dans un film  ImageEn 2011, le réalisateur Martin Scorsese surprend son public en sortant Hugo Cabret, un long-métrage qui raconte l’histoire d’un petit garçon qui vit dans une gare dans le Paris des années 1930. Ce dernier cherche absolument à trouver une clé pouvant faire fonctionner un automate de son père décédé. Dans ses aventures, il va tomber nez-à-nez avec Georges Mélies, qui va lui révéler quelques secrets de fabrication d’un film. C’est le comédien Ben Kingsley qui incarne le cinéaste dans le long-métrage de Martin Scorsese, qui à l’arrivée est une lettre d’amour destinée à Georges Mélies.ImageCinéma des débuts : Le monde magique de Georges MélièsImageLe cinéma est plus qu’un moyen de divertissement : c’est une forme d’art d’une polyvalence inégalée. Là où la science rencontre l’art, où la réalité rencontre l’illusion, la fantaisie et l’imagination, le cinéma prend vie. Né d’une invention scientifique, c’est une forme d’art qui englobe tout, où les éléments de la narration, de la peinture, de la littérature, du théâtre, de la danse et de la musique s’unissent harmonieusement et créent de la « magie ».ImageLes plus grands pionniers du cinéma des débuts sont Thomas Edison, Edwin S. Porter, D.W Griffith, W.K.L Dickson, les frères Lumière et Georges Méliès. La génération actuelle de cinéphiles férus de technologie, saturés de 3D et d’effets spéciaux, ne se souvient peut-être pas ou ne sait même pas que c’est Georges Méliès qui a tout déclenché, le premier magicien du cinéma, le réalisateur des premiers films de science-fiction et d’effets spéciaux. Georges Méliès est né à Paris en 1861. Sa famille possédait une fabrique de chaussures boulevard Saint-Martin. Bien qu’il ait eu une éducation classique, ses intérêts artistiques ont éclipsé ses intérêts intellectuels.Early Cinema: The Magical World Of Georges Méliès Il fabriquait des marionnettes en carton à 10 ans et griffonnait des caricatures et des dessins dans ses cahiers d’école pendant les cours. En tant que jeune homme étudiant à Londres, il était très fasciné par l’illusion de scène, visitant la salle égyptienne régulièrement dirigée par le célèbre illusionniste londonien, John Nevil Maskelyne. De retour à Paris en 1885, sous la pression de son père, il rejoint l’entreprise familiale. Pourtant, sa passion le conduit souvent au Théâtre Robert-Houdin fondé par le célèbre magicien Jean Eugène Robert Houdin. Il prend également des cours de magie et se produit bientôt au cabinet fantastique du Musée Grévin. Après la retraite de son père en 1888, il vend sa part de l’entreprise familiale à ses deux frères et achète son bien-aimé Théâtre Robert-Houdin.ImageLe Salon Indien du Grand Café à Paris le 28 décembre 1895 fut le cadre historique de la première projection publique de 10 courts métrages des frères Lumière, utilisant leur appareil Cinématographe qui pouvait enregistrer, développer et projeter des images animées. D’une durée de 38 à 49 secondes, ce sont les premiers documentaires rudimentaires capturant des images animées réalistes comme leur premier film « Ouvriers quittant l’usine de lumière ». Il y avait un homme dans le public émerveillé ce jour-là qui a été profondément inspiré et a vu un plus grand potentiel dans cette merveilleuse nouvelle invention. Georges Méliès voulait désespérément faire partie de cette nouvelle merveille et a approché les frères après le spectacle, leur proposant d’acheter un de leurs appareils Cinématographe. Imperturbable face au refus du frère de son offre généreuse de 10 000 francs, Méliès se rend à Londres et achète un projecteur de film Animatograph à Robert Paul pour 1 000 francs et le réorganise lui-même en le transformant en sa propre caméra. En 1896, il réalisait ses propres courts métrages uniques et révolutionnaires.ImageLa principale contribution de Méliès au cinéma a été de reconnaître les possibilités du médium pour la narration et la performance, combinant des éléments théâtraux traditionnels avec des films, cherchant à présenter des performances d’un genre impossible dans le théâtre en direct. Il a créé le vocabulaire de base des effets spéciaux, manipulant et déformant le temps et l’espace pour créer des illusions d’apparitions, de disparitions, en utilisant des coupes sautées et d’autres effets spéciaux complexes tels que la première double exposition, le premier écran divisé, le premier fondu enchaîné, le fondu enchaîné fondu enchaîné, photographie en stop motion et bien plus encore. Il a même ajouté de la couleur à plusieurs de ses films, peignant à la main chaque image. Avec ces techniques et son sens du spectacle, il a repoussé les limites de la réalisation de films, passant de simples plans d’action banals à un véhicule de narration imaginatif. En 1897, Méliès construit un atelier de verrerie à Montreuil-sous-Bois, dans lequel il peut élaborer ses productions et trucages.Son film muet de 1902 Le Voyage dans la Lune est son œuvre la plus célèbre et est considéré comme le premier film de science-fiction et l’un des films les plus influents de l’histoire du cinéma. Inspiré par une grande variété de sources, y compris les romans de Jules Verne De la Terre à la Lune et Autour du monde en 80 jours, le film suit un groupe d’astronomes qui se rendent sur la Lune dans une capsule propulsée par un canon, pour explorer la surface de la Lune et sont forcés de s’échapper d’un groupe souterrain d’habitants lunaires et de revenir avec une éclaboussure sur Terre avec une Sélénite captive. La fusée frappant la lune dans les yeux est un moment cinématographique emblématique. Le film original a été perdu puis redécouvert et une version peinte à la main trouvée en 1993 et ​​restaurée en 2011.THE LONG LOST AUTOBIOGRAPHY OF GEORGES MÉLIÈS - LIMITED EDITION WOODEN BOX SET | GEORGES MÉLIÈSMéliès a réalisé plus de 500 films, jouant, finançant, réalisant, photographiant et concevant la scène et les costumes pour chacun d’eux. Souvent, sa femme, qui était sa muse, y jouait. Ses films ont connu un succès retentissant à l’échelle internationale, inspirant de nombreuses personnes à copier son style et parfois à pirater ses films. Cependant, les réalités brutales de la grande guerre de 1914 font que le public se désintéresse de ses films fantastiques et Méliès est chassé des affaires. Faillite, il a dû abandonner le cinéma. Il a été contraint de transformer son studio innovant en théâtre de variétés et son théâtre bien-aimé Houdin a été démoli. En 1917, l’armée française transforme le bâtiment principal du studio de sa propriété de Montreuil en hôpital pour soldats blessés, confisque plus de quatre cents copies originales de la société Méliès Star Films, les fait fondre pour récupérer de l’argent et du celluloïd pour fabriquer des talons pour les chaussures de l’armée. Méliès lui-même dans la rage et le désespoir avait brûlé nombre de ses négatifs, décors et costumes. Sans le sou, Georges Méliès a tenu pendant de nombreuses années une minuscule boutique de bonbons et de jouets à la gare de Montparnasse pour joindre les deux bouts.Georges Méliès and his Fantastic Voyages of the Cinematic Imagination – Smithsonian Libraries and Archives / UnboundÀ la fin des années 1920, son immense contribution au cinéma commence à être reconnue et il reçoit la légion d’honneur. Pourtant, il vit toujours dans une pauvreté abjecte et en 1932, la société du cinéma l’héberge dans une maison de retraite pour vétérans du cinéma où il meurt en 1938 et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris où il repose encore aujourd’hui. Au cœur du roman de 2007 L’Invention d’Hugo Cabret de Brian Selznick et de l’adaptation cinématographique de 2011 de Martin Scorsese, Hugo, se trouve l’histoire de Méliès qui a contribué à entretenir les braises de son héritage et de sa mémoire.

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George Méliès : Le grand-père des effets spéciaux (bio)self portrait of Georges Mèliés, drawn using pencil. He's wearing a suit and a black hat, a long beard and is looking at the sky.Quand nous voyons des effets spéciaux aujourd’hui, nous pensons à des innovations révolutionnaires qui n’ont jamais été faites auparavant, cependant, ce n’est qu’en partie vrai. On ne peut nier les réalisations en matière d’effets spéciaux dans des films tels que « King Kong » (1931), Jurassic Park (1993), Star Wars (1977) et 2001 : A Space Odyssey (1968). Dès l’aube du cinéma, de nombreux effets spéciaux ont propulsé le cinéma plus loin dans le futur. Le mérite peut être attribué aux différents films et cinéastes pour leurs percées révolutionnaires dans l’élaboration et l’évolution minutieuses de cette forme d’art à l’aide d’effets spéciaux. Mais si des films ou des cinéastes ont eu une plus grande influence sur les effets spéciaux modernes, cet honneur revient à George Melies, « Le grand-père des effets spéciaux », et son film « A Trip To The Moon » (1902), considéré comme le premier film de science-fiction au monde !

Melies a essentiellement écrit Le Livre sur les « effets spéciaux ». Pionnier des règles fondamentales de ce qu’est et de ce qu’il pourrait être le cinéma. Melies nous l’a montré, le film n’est qu’une illusion d’optique qui manipule le temps et l’espace dans un récit soigneusement conçu par le visionnaire également connu sous le nom de cinéaste ou réalisateur. Cette forme d’art a changé notre façon de vivre les films et la façon dont ils résonnent en nous. « Le grand-père des effets spéciaux » a été le premier cinéaste à expérimenter pour faire de l’illusion une réalité, sa réalité manipulée avec ses propres règles. Ce qui sépare Melies de ses contemporains, c’est que tandis que d’autres cinéastes en exercice comme Thomas Edison et les frères Lumière (inventeurs de la caméra) ne filmaient la vie quotidienne ennuyeuse qu’à des fins scientifiques, Melies filmait à des fins de divertissement qui par effet résonnait et captivait l’attention du public.

Alors qui est-il et pourquoi George Melies est-il l’un des cinéastes les plus influents de tous les temps ? Au début, il n’était personne. Il travaillait avec ses frères dans la cordonnerie. Il trouverait simultanément un intérêt pour la magie et prendrait des cours. Melies prendra plus tard la décision ambitieuse de vendre toutes ses parts de Shoe Company à ses frères et d’acheter le Théâtre Robert-Houdin, qui souffrait d’une faible fréquentation. Melies ne s’est pas laissé arrêter, il a plutôt rénové le lieu et créé de nombreux nouveaux tours de magie pour obtenir un plus grand spectacle. Le succès de sa compagnie de théâtre signifiait qu’il pouvait désormais embaucher plus d’illusionnistes. Cela signifiait qu’il serait relégué pour passer plus de temps dans les coulisses à écrire, diriger, produire, concevoir des décors et des costumes ainsi que de nombreux tours des interprètes. Bien qu’il ait raté les projecteurs, ces expériences l’aideraient à faire une transition exceptionnelle vers le cinéma.

Finalement, le succès l’a amené à être invité à la première des frères Lumière de la première projection de film cinématographique en décembre 1895. Fasciné, Melies offrira aux frères 10 000 francs pour acheter la caméra. Ils l’ont bêtement refusée, estimant qu’il n’y avait pas d’avenir au cinéma et voulaient qu’il reste purement scientifique. Cela n’a pas arrêté quelqu’un d’aussi ambitieux et innovateur que George Melies. Au lieu de cela, il achèterait un Theatograph et le désosserait dans une caméra fonctionnelle qui lui permettrait de projeter ses films dans son théâtre Robert-Houdin en 1896.

Au cours de sa vie, il a réalisé plus de 500 films extraordinaires, avec une moyenne de 25 à 75 bobines par an. Ses films étaient des récits créatifs basés principalement sur les genres fantastiques et d’horreur. Melies a financé, réalisé, photographié, produit et joué dans presque tous. Certains de ses meilleurs films sont « A Trip To The Moon » (1902), The Impossible Voyage (1904), The Kingdom Of The Fairies (1903) et The Four Troublesome Heads (1898). Malheureusement, en raison de la détérioration du temps et de la destruction délibérée de ses tirages, seuls 70 de ses films ont survécu aujourd’hui. Au début du cinéma, la préservation des films n’était pas du tout prise au sérieux. Le cinéma lui-même était considéré comme une mode temporaire qui ne résisterait pas à l’épreuve du temps. Ironiquement, le film est devenu l’enregistreur du temps pour capturer les actes de l’homme. Pour nous dire quelque chose sur la société et les gens qui en font partie. La leçon la plus importante ici est que Melies nous dit que si vous avez suffisamment de passion, vous pouvez faire de vos rêves une «réalité».

Le plus grand film de George Melies et probablement le plus influent de sa carrière était « A Trip To The Moon » (1902). « A Trip To The Moon » était une anomalie aux proportions galactiques. Basé sur le roman « De la Terre à la Lune », il est considéré comme le tout premier film de science-fiction de ce genre. L’image la plus emblématique du film est un Moon-man avec une capsule spatiale logée dans son œil. Il a utilisé des animations dessinées à la main, des costumes élaborés, des accessoires et des décors pour obtenir une illusion de réalité. Le concept du film était en avance sur son temps. Dans le film, lui et ses amis tenteraient d’explorer quelque chose qui n’a jamais été exploré auparavant (ou pas à l’époque), la Lune ! Ce long récit de fiction était un témoignage de ce que le film pouvait devenir.

Melies a été le pionnier de nombreux attributs du film, y compris le récit. Il s’est démarqué parce qu’aucun autre film à l’époque ne racontait des histoires dans une structure narrative avec un thème de distribution et de construction du monde. Au lieu de cela, ils ont juste montré la vie ordinaire. Cela s’écartait de la tranche typique de short de bain qui n’était pas si intéressante à regarder. Un voyage sur la lune a inspiré un film de Martin Scorsese « Hugo » (2011). Cela montre un regard intéressant sur la vie ultérieure de cet homme. Tout en mélangeant également un roman de fiction d’Hugo Cabret. Le film raconte comment Melies était un vieil homme obscur travaillant dans un magasin de jouets dans une gare parisienne. Au début, on ne sait pas grand-chose sur ce Français en colère, mais avec le temps, nous commençons subtilement à voir la situation dans son ensemble et à quel point cet homme est révolutionnaire au cinéma.

Melies était tout à fait l’anomalie pour son temps. Il trouverait toujours de nouvelles façons de créer une illusion avec le pouvoir du film. Trame verte précoce (natte), expositions multiples, photographie accélérée, fondus et couleurs peintes à la main pour obtenir une certaine esthétique. Il a été le pionnier de la première double exposition en 1898 en exécutant le film négatif à travers l’appareil photo deux fois avant de le développer. Cela créerait un effet fantomatique capable de voir à travers un objet ou une personne. Il a créé l’écran partagé en filmant la moitié de l’image avec un sujet puis en filmant l’autre moitié. Cela a été fait pour que les interprètes puissent agir avec eux-mêmes. De plus, il inventa une technique de passe-partout où il peignait des formes noires sur une plaque de verre et la plaçait devant l’objectif. Cela a été conçu pour filmer certaines parties du cadre à la fois, puis a déplacé le cache peint autour de l’objectif pour filmer d’autres parties qui étaient auparavant bloquées où il pouvait mettre tout ce qu’il voulait, un concept très précoce de ce qu’est devenu le dépistage vert.

En 14 minutes environ, il utilisait 825 pieds (250 mètres) de rouleau de film, ce qui était trois fois plus long que les films des frères Lumière et d’Edison, ce qui en faisait l’un des plus longs de son époque. D’autres films ne duraient en moyenne que 5 minutes car la pellicule ne pouvait pas enregistrer trop longtemps. Ce fut un tel succès que Melies n’en a pas tiré d’argent en Amérique parce que Thomas Edison et d’autres ont fait des copies illégales et l’ont créé comme son propre véritable entrepreneuriat américain. A Trip To The Moon était révolutionnaire car il montrait qu’un film, bien que long, pouvait retenir notre attention pendant plus de 14 minutes.

Ce qui est génial avec le cinéma, c’est la capacité d’être créatif et de créer ses propres règles. Dans A Trip To The Moon, il se disperse avec toute la logique spatiale des années 60 étant donné qu’il n’y avait pas de règles spatiales à suivre, comme l’oxygène. Dans le film, Melies et ses amis supposaient que respirer sur la Lune ressemblait beaucoup à respirer sur la Terre, donc aucune tenue spatiale n’était utilisée. Leur véhicule de voyage spatial représenterait un gros canon et une balle de projectile assez gros pour accueillir un groupe d’explorateurs. Une étrange ressemblance avec le plan que la Nasa et d’autres organisations spatiales suivraient et évolueraient. L’imagination a toujours été dominante dans les films fantastiques de Melies. Sur la Lune, l’équipe découvre des conditions météorologiques difficiles, des plantes étranges et une vie extraterrestre.

Pour la société, « Un voyage sur la Lune » était une idée révolutionnaire pour l’époque. Depuis que l’homme a regardé dans les étoiles, nous nous demandons toujours ce qui pourrait être là-bas. Considérant que c’était 60 ans avant des organisations spatiales comme la Nasa, le tristement célèbre « Great Space Race »et les fusées, je suis sûr que c’est sûr de dire que ce film influent de science-fiction était bien en avance sur son temps.

Melies a compris que le film était une illusion d’optique de la vie réelle manipulée par la vision du cinéaste. La vision de Melies pour la narration était très transformatrice, littéralement. Dans « Les quatre têtes gênantes » (1898), Melies ne laisserait pas une simple décapitation l’empêcher de raconter une histoire. Dans ce document, il a utilisé plusieurs expositions et une technique de natte noire pour dupliquer sa tête tandis que son corps était dans une autre couche de cadre emmêlée en dessous. Créant ainsi l’illusion que sa tête était décapitée de son corps. Dans d’autres films « The Lady Vanishes » il mettait une nappe sous une dame, faisait sortir la dame du cadre puis par simple montage, découpait la partie quand elle partait tout en tenant l’illusion comme si elle était encore sous la nappe, puis retirez la nappe et abracadabra, magie ! Ou alors il semblerait que ce soit.

Au début du film, Melies était un magicien de scène établi qui avait déjà développé l’expérience de se produire devant un large public, ce qui s’est bien traduit dans le film. Il a accidentellement découvert l’astuce d’arrêt, ou la substitution lorsque sa caméra s’est bloquée et qu’elle a coupé quelque chose qui juxtaposait l’image précédente. En 1896, il fut l’un des premiers cinéastes à utiliser des expositions multiples, la photographie accélérée, des fondus enchaînés et des couleurs peintes à la main pour obtenir un certain effet. En raison de sa capacité à manipuler et à transformer apparemment la réalité par le biais de la cinématographie, Méliès est également appelé le premier « cinémagicien ».

Malheureusement, le déclenchement de la Première Guerre mondiale a amené Melies à arrêter ses rêves. Quand plus tard, il vendra et brûlera ses tirages négatifs par désespoir. Il quitterait le cinéma et utiliserait tout l’argent restant pour ouvrir un petit magasin de jouets. Il était en faillite grâce à la guerre, il ne s’en remettrait jamais financièrement. Alors qu’il s’estompait dans l’obscurité devenant de plus en plus inconnu, il travaillerait comme propriétaire d’un magasin de jouets dans une gare pour le reste de sa vie, tout comme dans « Hugo ». Heureusement, il ne savait pas que les générations futures le redécouvriraient, l’idolâtrant comme l’une des plus grandes influences de l’histoire du cinéma. Bien que les dernières années de sa vie n’aient jamais été comme ses années d’or, il a quand même été reconnu plus tard pour son travail. En 1931, Melies reçoit la « Chevalier Légion d’Honneur », la plus haute distinction dans les affaires civiles françaises, par Louis Luminère, l’inventeur du cinéma.

Les influences de George Melies dans le cinéma ne font aucun doute. Il nous a emmenés sur la Lune et retour. Il nous a montré des images que nous pensions inimaginables. Il a brisé les normes coutumières et a fait les siennes. À une époque où l’apogée du cinéma était la vie quotidienne, Melies a bouleversé cette routine en montrant quelque chose d’inhabituel et de magique. Melies a imaginé ce qu’était le cinéma et ce qu’il pourrait être.Image

https://theculturetrip.com/europe/france/paris/articles/early-cinema-the-magical-world-of-georges-melies/

https://filippazzofrancesco.medium.com/george-melies-the-grandfather-of-special-effects-e09716f3ead3

https://www.linternaute.com/cinema/magazine/1451796-georges-melies-qui-est-le-realisateur-a-qui-google-rend-hommage/

https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Georges_M%C3%A9li%C3%A8s/126671

https://hitek.fr/bonasavoir/jour-ou-melies-a-fait-naitre-le-7-eme-art_909

https://www.herodote.net/Le_fondateur_du_7eme_Art-synthese-477.php

https://www.dicocitations.com/biographie/10064/Georges_Melies_.php

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