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2 juin 2004 – Assassinat de Samir Kassir journaliste révolté,  progressiste et laïc au liban

Who Was Samir Kassir, The Lebanese Journalist Assassinated For Criticizing The Syrian RegimeQui était Samir Kassir, le journaliste libanais assassiné pour avoir critiqué le régime syrien                     Liban : un printemps inacheve - Samir Kassir - Sindbad - Grand format - Un livre sur l'étagère CHATEAUBOURGDes personnalités politiques rendent hommage à Samir Kassir à l’occasion du 17e anniversaire de l’assassinat du journalistehttps://www.monde-diplomatique.fr/IMG/arton62498.jpgSamir Kassir journaliste révolté,  progressiste et laïc au libanImageQui était Samir Kassir, le journaliste libanais assassiné pour avoir critiqué le régime syrienLebanese Red Cross personnel are seen at the site of an explosion in Ashafriyeh district, central Beirut, October 19, 2012. A huge car bomb exploded in a street in central Beirut during rush hour on Friday, killing at least eight people and wounding about 80, witnesses and officials said. REUTERS/ Sharif Karim (LEBANON - Tags: CIVIL UNREST)En ce jour de 2005, le journaliste libanais Samir Kassir a été tué à Beyrouth dans un assassinat choquant qui a été condamné dans le monde entier.

Qui était Samir Kassir ? Né en mai 1960 d’un père libano-palestinien et d’une mère libano- syrienne , Samir Kassir a passé sa jeunesse à Achrafieh, dans l’est de Beyrouth .

Il a vécu le premier quart de la guerre civile libanaise avant de s’installer en France en 1981, 6 ans après le début de la guerre, pour poursuivre des études universitaires.

Trois ans plus tard, Kassir est diplômé de l’Université de Paris avec un diplôme d’études approfondies en philosophie et philosophie politique.

Il a ensuite obtenu un doctorat. en histoire moderne et contemporaine de l’université Paris-Sorbonne en 1990, avec une thèse sur la guerre civile libanaise .

Pendant ses études à Paris et jusqu’en 2000, il collabore au mensuel français Le Monde Diplomatique.

C’était l’un des nombreux journaux et bulletins d’information auxquels Kassir a participé entre 1981 et 2000, notamment Le Liban en Lutte (Liban en difficulté), Al-Hayat, L’Orient-Le Jour et Al-Yawm As-Sabi.Samir Kassir in Lebanon's October 17 uprising | | News | News ...Au cours de cette période, Kassir a écrit un livre sur la guerre du Liban et co-écrit un autre sur la France et le conflit israélo-arabe. Aussi, en 1995, il fonde L’Orient L’Express, revue mensuelle politique et culturelle.

Il continue d’éditer L’Orient L’Express jusqu’à sa fermeture en 1998, année où il devient professeur à l’Université Saint Joseph de Beyrouth et éditorialiste pour Annahar.

Faire face aux menaces303 Samir Kassir Stock Photos, High-Res Pictures, and Images - Getty ImagesAvec ses articles sur Annahar, Kassir était à la pointe du mouvement d’opposition contre la présence militaire syrienne au Liban.

Ses critiques du régime syrien et du gouvernement libanais de l’époque signifiaient qu’il était régulièrement menacé et harcelé.Nous sommes tous Lokman Slim'' : rassemblement place Samir Kassir en hommage à l'intellectuel assassiné - L'Orient-Le JourEn avril 2001, son passeport a été confisqué à l’aéroport international de Beyrouth-Rafik Hariri, déclenchant un tollé public qui a rendu son passeport en sa possession.

En 2003, Samir Kassir publie son troisième livre, intitulé Histoire de Beyrouth (Histoire de Beyrouth), dans lequel il explore la culture, l’histoire et le développement de la capitale libanaise au fil des ans.

Un an plus tard, il publie deux autres livres :Démocratie syrienne et indépendance libanaise, et Askar Ala Min ? (Soldats Against Whom?), qui comprenait une collection d’articles qu’il avait écrits pour Annahar.

Outre ses contributions journalistiques, Samir Kassir a contribué à la création du Mouvement de la gauche démocratique, dont il est devenu membre du bureau exécutif en octobre 2004.

L’assassinatSamir Kassir, Lebanon - International Press InstituteLe plaidoyer de Kassir pour l’indépendance du Liban vis-à-vis de l’influence syrienne a progressé avec sa carrière politique, culminant avec la révolution du cèdre de 2005 qui a suivi l’assassinat du Premier ministre de l’époque, Rafic Hariri, en février 2005. Il était l’une des voix les plus en vue du mouvement populaire qui a provoqué le retrait militaire de la Syrie du Liban en avril de la même année. Le 2 juin 2005, alors que le Liban sortait des élections générales, Samir Kassir était assassiné dans une voiture piégée dans le quartier central de Beyrouth. Son assassinat a créé une large vague de colère et de condamnation, tant au Liban qu’à l’étranger, se manifestant par des manifestations et des marches à Beyrouth, Paris et Washington, en plus de déclarations mondiales de condamnation, y compris du Conseil de sécurité des Nations Unies En 2006, la Délégation de l’UE au Liban, en coopération avec la Fondation Samir Kassir créée par les amis, étudiants et collègues de Kassir, a lancé le Prix Samir Kassir pour le journalisme.

La Fondation Samir Kassir honore depuis la mémoire du regretté journaliste en traduisant ses ouvrages en anglais, italien et norvégien, en plus de mener à bien ses projets inachevés, comme la publication d’un numéro spécial de L’Orient Express (en novembre 2005). La fondation à but non lucratif continue d’œuvrer pour la préservation de la liberté de la culture et de la liberté de la presse, en identifiant les violations et en défendant les journalistes persécutés, sans oublier la promotion et le renforcement des compétences journalistiques des professionnels des médias.Les Libanais affluent pour une nouvelle mobilisation contre le pouvoirAssassinat de Samir Kassir : un an d’impunité [Publié leReporters sans frontières a déployé sur le parvis des droits de l’homme, à Paris, un drapeau du Liban sur lequel le visage de Samir Kassir était imprimé. L’organisation a appelé la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour que cette affaire ne reste pas impunie et exprimé, une nouvelle fois, son soutien à la famille du journaliste assassiné.

Reporters sans frontières a rendu hommage au journaliste franco-libanais Samir Kassir, le 2 juin 2006, sur le parvis des droits de l’homme, place du Trocadéro à Paris. A cette occasion, une cinquantaine de militants de l’organisation ont déployé un drapeau libanais de 150m2 sur lequel était imprimé le portrait de Samir Kassir. Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation, Dalia Obeid, membre du mouvement de la Gauche démocratique à Paris, Jad Tabet, secrétaire générale de l’Association des amis de Samir Kassir, William Bourdon, avocat de la famille et du journal Al-Nahar, et Jean-Pierre Perrin, reporter au quotidien français Libération et ami du journaliste libanais, sont intervenus pour saluer le courage et le talent de Samir Kassir et demander, une nouvelle fois, à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour que cette affaire ne reste pas impunie.Finances : Le Liban dans le piège de la dette - Kapitalis Tout en affirmant avoir une pensée émue pour la veuve et les enfants de Samir Kassir, Robert Ménard a lancé un appel au Conseil de sécurité des Nations unies afin que la commission d’enquête présidée par Serge Brammertz élargisse son mandat pour y inclure les assassinats de Samir Kassir et Gebrane Tuéni. « Comme nous l’avions déjà déclaré à Beyrouth en décembre 2005, au lendemain de la mort de Gebrane Tueni, nous sommes déçus par la résolution 1644 du Conseil de sécurité. Celle-ci reconduit le mandat de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de l’ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, mais ne lui demande pas de mener des investigations sur les autres meurtres et attentats politiques perpétrés au Liban depuis octobre 2004 », a souligné Robert Ménard. Maya Khadra (PdV) on Twitter: "Those were the days my friends... #Lebanon #14March #14_آذار #Independence_05 https://t.co/cOnfelhkMT" / TwitterLe secrétaire général de l’organisation a également appelé les autorités libanaises à s’engager publiquement à recevoir rapidement le juge Jean-Louis Bruguière ainsi que le rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression. Dalia Obeid a évoqué le rêve de Samir Kassir pour un « monde arabe démocratique » et un Liban laïque et indépendant. « Samir Kassir tomba pour Beyrouth qu’il aimait tant, comme ultime expression de son dévouement pour la Nation arabe et sa conscience de la notion d’identité », a -t-elle déclaré. Ami proche de Samir Kassir, Jad Tabet a insisté sur le fait que « lorsqu’un Juste est tué, ce sont toutes les démocraties dans le monde qui sont menacées ». William Bourdon a déclaré avoir entrepris un certain nombre de démarches pour accélérer le voyage du juge Bruguière : « A priori, ce déplacement aura lieu d’ici deux mois. Le juge Bruguière a la détermination d’y aller et nous attendons beaucoup de sa venue ». Selon l’avocat, « l’objectif de la veuve et des filles du journaliste est qu’un jour partent de Paris des mandats d’arrêts internationaux ». Contactée par l’organisation, Gisèle Khoury, veuve de Samir Kassir, a affirmé être très inquiète de la lenteur de la justice française : « Le temps ne joue pas en notre faveur. 26. The Legacy of Samir Kassir 15 Years On – The Fire These TimesAujourd’hui le camp pro-syrien reprend de l’élan dans la vie politique libanaise. Cela donne de l’espoir aux criminels. Le juge Jean-Louis Bruguière aurait dû venir, comme prévu initialement, en décembre 2005 lorsque les quatre généraux soupçonnés dans l’assassinat de Rafic Hariri ont été arrêtés. Si je dois attendre la vérité pendant plus de 20 ans comme le cas de Michel Seurat, qu’on me le dise clairement, a déclaré la veuve du journaliste, les autorités libanaises m’ont affirmé être prêtes à recevoir le juge Jean-Louis Bruguière depuis le mois de mai. Qu’est-ce qui le retarde? Il faudrait qu’il se rende à Beyrouth le plus vite possible ». Jean-Pierre Perrin, de Libération, a rappelé que Samir Kassir était « un ami et un soutien » pour tous les journalistes qui étaient de passage dans la capitale libanaise. « Beyrouth ne sera plus tout à fait la même sans lui », a-t-il ajouté. Lifestlye News - Lebanese ExaminerRappel des faits Samir Kassir a perdu la vie le 2 juin 2005, dans l’explosion de sa voiture, garée devant son domicile dans le quartier d’Achrafieh, à l’est de Beyrouth. Editorialiste depuis dix ans du quotidien An-Nahar (« Le Jour » en arabe, tiré à 55 000 exemplaires), écrivain et historien, Samir Kassir était également le correspondant de la chaîne francophone internationale TV5 et avait longtemps collaboré au mensuel français Le Monde diplomatique. Professeur de sciences politiques à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, le journaliste était aussi l’un des membres fondateurs du mouvement de la Gauche démocratique (opposition) et avait participé aux protestations antisyriennes du printemps 2005. Persécuté et menacé depuis des années pour ses positions et ses dénonciations du « régime libanais policier », Samir Kassir avait été pris à partie par des agents de la Sûreté générale en 2000. Son passeport libanais avait été saisi. Tribune] Liban : une révolution pour rien ? - Jeune AfriqueLe journaliste avait ensuite déclaré qu’il était constamment suivi par les services de renseignements libano-syriens. L’ancien Premier ministre assassiné, Rafic Hariri, l’avait alors pris sous sa protection. Son dernier éditorial, publié le 27 mai 2005 et intitulé « Gaffe après gaffe », stigmatisait « la poursuite de la répression en Syrie ». 2005 a été une année noire pour les professionnels des médias libanais. Trois d’entre eux ont été victimes d’attentats non élucidés. Samir Kassir, éditorialiste du quotidien An-Nahar, a perdu la vie le 2 juin 2005, dans l’explosion de sa voiture. Six mois plus tard, c’est Gebrane Tuéni qui décédait dans un autre attentat. La voiture de May Chidiac, présentatrice vedette de la chaîne LBC (Lebanese Broadcasting Corporation) a explosé le 25 septembre 2005, blessant grièvement la journaliste.

Liban – Assassinat de Samir KassirSara Assaf on Twitter: "FAREWELL, MARCH 14. My article in Now Lebanon today. https://t.co/7YCtVifDht https://t.co/ZwahxTYUkm" / TwitterLe 2 juin 2005, l’historien et journaliste libanais Samir Kassir périssait, victime d’un attentat à la voiture piégée. Le Liban et le monde arabe perdaient un ardent défenseur de la démocratie, de la laïcité et de l’internationalisme. Quinze ans après sa mort, retour sur son œuvre de journaliste, de militant et de penseur.

Reporters sans frontières vous invite à une conférence de presse dans ses locaux (5 rue Geoffroy-Marie, Paris 9e – métro Grands Boulevards) Mercredi 20 juillet 2005 à 15 heures. Gisèle Khoury, l’épouse de Samir Kassir, ainsi que les avocats William Bourdon (pour la famille), Jean-Yves Leborgne et Jean Martin (pour Reporters sans frontières), feront le point sur l’avancée de l’enquête et l’état des procédures en cours. Lebanese protestors demand 'Syria out'Deux juges antiterroristes français, Jean-Louis Bruguière et Philippe Coirre, ont été saisis du dossier dans la semaine du 11 juillet. Ils sont chargés d’enquêter sur l’assassinat du journaliste Samir Kassir, tué dans l’explosion de sa voiture, le 2 juin, devant son domicile, à Beyrouth. La femme et les enfants du journaliste ont déposé plainte au Liban et en France. Reporters sans frontières s’est constituée partie civile à leur côté. Editorialiste depuis dix ans du quotidien modéré An-Nahar (« Le Jour » en arabe, tiré à 55 000 exemplaires), écrivain et historien, Samir Kassir était âgé de 45 ans et possédait la double nationalité franco-libanaise. Il était le correspondant de la chaîne francophone internationale TV5 et avait longtemps collaboré au mensuel français Le Monde diplomatique. Il était également professeur de sciences politiques à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Le journaliste, célèbre pour ses positions antisyriennes et ses dénonciations du « régime libanais policier », était persécuté et menacé depuis des années. En 2000, il avait été pris à partie par des agents de la Sûreté générale libanaise. Son dernier éditorial, publié le 27 mai et intitulé « Gaffe après gaffe », stigmatisait « la poursuite de la répression en Syrie ». Il était également l’un des membres fondateurs du Mouvement de la Gauche démocratique (opposition) et avait largement participé aux mouvements de protestation antisyriens du printemps 2005.Lebanese protestors demand 'Syria out'Place Samir Kassir à Beyrouth. Emma Mizouni303 Samir Kassir Stock Photos, High-Res Pictures, and Images - Getty ImagesLe 2 juin 2005, Samir Kassir trouvait la mort à Beyrouth dans un attentat à la voiture piégée. Le Liban et le monde arabe perdaient un militant et un grand intellectuel. Né à Beyrouth en 1960, Samir Kassir était éditorialiste au grand quotidien An-Nahar et professeur dhistoire contemporaine à lUniversité Saint-Joseph de Beyrouth. A travers ses éditoriaux et ses débats publics, il avait été parmi les premiers à déclarer ouvertement son opposition à l’hégémonie du régime syrien sur le Liban.https://www.monde-diplomatique.fr/local/cache-vignettes/L650xH976/mdv174p065-dac83.jpg?1659808443Cofondateur et membre du Mouvement de la gauche démocratique, Kassir a laissé plusieurs livres dont Histoire de Beyrouth (Fayard, 2003) et Liban, le printemps inachevé (édition posthume, Sindbad/Actes Sud, 2006). Quinze ans après sa mort, certains de ses amis proches reviennent sur son œuvre de journaliste, de militant et de penseur, dont les idées imprègnent encore la culture arabe.

Des personnalités politiques rendent hommage à Samir Kassir à l’occasion du 17e anniversaire de l’assassinat du journaliste303 Samir Kassir Stock Photos, High-Res Pictures, and Images - Getty ImagesUn certain nombre de personnalités politiques ont publié jeudi des messages en l’honneur de Samir Kassir à l’occasion du 17e anniversaire de l’assassinat de l’éminent journaliste,  chroniqueur du journal An-Nahar et figure de la « Révolution du Cèdre » de 2005 au Liban contre la domination militaire et politique de la Syrie sur le pays. 

Voici ce que nous savons :

• Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a écrit sur Twitter qu’« ils voulaient que votre vie soit courte. Mais tu es toujours en vie. Tu es un symbole et un souvenir.

• Kassir, un critique sévère de l’hégémonie politique et sécuritaire syrienne sur le Liban après la fin de la guerre civile libanaise de 1975-1990, a été tué par une voiture piégée dans le quartier Achrafieh de Beyrouth le 2 juin 2005.

• Sa mort est survenue au milieu d’une série d’assassinats contre des personnalités politiques défiant l’influence syrienne au Liban. Les troupes syriennes ont quitté le Liban en avril 2005, à la suite d’une série de manifestations de masse qui ont éclaté après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.Political figures honor Samir Kassir on the 17th anniversary of the journalist’s assassination    • Le fils de Rafik, le leader du Mouvement du futur, Saad Hariri, a écrit sur Twitter que « 17 ans après votre assassinat, nous n’oublierons pas ».

• Fouad Siniora, autre figure du Mouvement du futur et ancien premier ministre, a déclaré que « le parcours de Samir Kassir restera celui d’un combattant qui s’est distingué par son courage, son enthousiasme et sa détermination à dire la vérité aux tyrans.

• Le député Michel Mouwad (indépendant/Zgharta) a pour sa part écrit sur Twitter que la pensée de Kassir « ne mourra pas ».Samir Kassir in Lebanon's October 17 uprising - Beirut Today

Who Was Samir Kassir, The Lebanese Journalist Assassinated For Criticizing The Syrian Regime

https://today.lorientlejour.com/article/1301502/political-figures-honor-samir-kassir-on-the-17th-anniversary-of-the-journalists-assassination.html

5 ans après : des Révolutions Arabes à Daesh ?

https://www.imarabe.org/fr/rencontres-debats/samir-kassir-l-homme-revolte

https://rsf.org/fr/assassinat-de-samir-kassir-un-dimpunit%C3%A9

https://rsf.org/fr/liban-assassinat-de-samir-kassir

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