Tapis rouge pour l’intégrisme islamique Iranien au Moyen-Orient Bases secrètes du régime Iranien en SyrieLa nouvelle campagne massive du régime iranien de déploiement de forces en Syrie depuis le début de 2016 a maintenant atteint une nouvelle dimension et le nombre de pasdarans et de leurs mercenaires non-iraniens a doublé, s’élevant à 60 000 au total. Cette croisade de déploiement de troupes fait suite à l’échec du plan « Moharram » du régime iranien mis en œuvre lors des trois derniers mois de 2015. Avec ce projet, le régime iranien, en coordination avec la Russie, voulait vaincre l’Armée Syrienne Libre, notamment à Alep, et occuper la ville tout en bénéficiant d’une couverture aérienne par des frappes brutales.
1- Actuellement, le nombre de soldats Pasdaran, principalement venus des forces terrestres des Gardien de la Révolution et de la Force Qods, s’élève à 8000. Chaque Division des Pasdaran dans chaque province iranienne a l’obligation d’envoyer deux bataillons en Syrie en rotations de trois mois, avant qu’une autre unité de deux bataillons les remplace.2- Le nombre de milices irakiennes criminelles en Syrie s’élève à 20 000. Ces forces sont composées de groupes tels que le « Mouvement Al-Nojaba », le « Corps Badr », « Asaeb Ahl al-Haq », « Katayeb Hezbollah », « Bataillons Imam Ali », « Brigade Abolfazl », « Brigades Khorassani ». Tous ces groupes ont été formés et sont commandés et contrôlés par le régime iranien. Ces forces sont transférées de la région frontalière de Shalamcheh à la ville d’Abadan au sud-ouest de l’Iran, et tous les jours un peu plus sont envoyés à Damas par avions. Ces trois dernières semaines, 3000 miliciens irakiens ont été envoyés en Syrie. Les salaires de ces soldats sont fournis par le gouvernement irakien et la Force Qods.3- Selon des rapports venus de l’intérieur de l’Iran, pendant cette période le nombre de mercenaires irakiens et afghans en Syrie a doublé, et les pakistanais ont également augmenté de manière significative. 4- L’armée syrienne n’a participé à aucune bataille ces 10 derniers jours au nord d’Alep et les combats sont menés par les Pasdaran et leurs mercenaires irakiens et afghans en Syrie a doublé, et les pakistanais ont également augmenté de manière significative. 4- L’armée syrienne n’a participé à aucune bataille ces 10 derniers jours au nord d’Alep et les combats sont menés par les Pasdaran et leurs mercenaires afghans et irakiens. Actuellement, une partie des forces terrestres des Pasdaran sont stationnées à l’Université Jame’at al-Mostafa dans la ville de Noboul.5- Des centaines de Pasdaran et de mercenaires étrangers ont été tués ou blessés dans les batailles de ces 10 derniers jours à Alep. Dont trois brigadiers généraux tués : Reza Farzaneh, ancien commandant de la 27ème Division Mohammad Rasoulollah, Hossein Rezaie, commandant de la 14ème Division Imam Hossein d’Ispahan, et Sattar Orang, un commandant des Pasdaran de la province de Kohgiluyeh et Boyer Ahmad.
6- Suite à l’occupation de la ville de Noboul par les Pasdaran, le chef de la force Qods Qassem Souleimani a été transféré en Syrie pout être exhibé le 5 février pour remonter le moral des Pasdaran. Il été néanmoins retourné immédiatement en Iran. Souleimani n’a pas été présent en Syrie depuis qu’il a été grièvement blessé en novembre 2015 lors de batailles au sud d’Alep.7- Les soldats du régime iranien, blessés en Syrie sont transférés à Téhéran dans les hôpitaux Baghiyatollah, Neekan et Laleh. Alireza Jalali, directeur de l’hôpital Pasdaran Baghiyatollah, a affirmé dans une interview le 7 février que 1504 hommes blessés en Syrie, dont 425 iraniens et 1079 étrangers, avaient été transféré à la prétendue clinique Hamedani. Les mercenaires afghans blessés ont d’abord été transférés dans les sections 5 et 6 de l’hôpital Baghiyatollah, d’une capacité de 100 lits.À cause du manque d’espace, ces individus ont reçu les premiers soins avant d’être transférés à la Garnison Depo (connue sous le nom de Kheir al-Hafezeen) située au carrefour Shahriar.
Cette infrastructure manque du matériel le plus basique et les blessés y ont littéralement été abandonnés.L’ampleur des pertes des pasdaran en Syrie Les pertes des gardiens de la révolution (pasdaran) augmentent rapidement dans le bourbier syrien, où plus de 5000 Pasdaran, épaulé par des milliers de mercenaires tentent de sauver le dictateur syrien.L’objectif premier des pasdaran était de reconquérir la région d’Alep libérée par l’opposition. Qassem Soleimani, le commandant de la Force Qods des pasdaran qui a été grièvement blessé en Syrie et a tué le 3 janvier 2020 par une frappe américaine à Bagdad, a personnellement supervisé les opérations criminelles au sud d’Alep. Dans les premiers jours de l’intervention russe, il avait affirmé au Pasdaran que si vous réussissez à contenir l’avancée de l’Armée syrienne libre (ASL), les autres forces seront en mesure de reconquérir Alep en trois jours. La première étape de ce plan consistait à occuper la route Damas-Alep. Or les Pasdaran ont dû faire marche arrière après avoir subi de lourdes pertes. Dans un seul village de cette zone, une quinzaine de Pasdaran ont été tués ces derniers jours. Le Hezbollah et les mercenaires irakiens et afghans combattent également sur ce front. En raison de l’importance stratégique de Lattaquié pour le régime d’Assad et pour la Russie, les Pasdaran se sont également stationné dans cette région et tentent de reprendre les zones libérées dans la banlieue nord de Lattaquié. Au cours des derniers jours, sous la couverture des bombardements intenses de l’aviation russe, les Pasdaran et l’armée d’Assad ont tenté vainement de reprendre les zones libérées en livrant d’âpres batailles. En plus d’Alep et Lattaquié, les Pasdaran et leurs mercenaires sont également présents autour de Damas, de Dara et d’Idlib. Une de leurs priorités est d’empêcher l’avancé de l’ASL vers Damas.Le terrorisme du régime iranien rappelle les menaces croissantes
Dans son rapport annuel sur le terrorisme, en décembre 2021 le Département d’Etat américain a souligné les menaces terroristes que représente le régime iranien. Ce rapport ravive la nécessité de contrer le terrorisme iranien dans le contexte des pourparlers de Vienne et des efforts des gouvernements occidentaux pour rétablir l’accord nucléaire iranien. Le rapport met en évidence la manière dont Téhéran a utilisé la force Qods de ses Gardiens de la Révolution (pasdaran) pour soutenir les organisations terroristes à travers le monde. Le réseau de terrorisme et d’espionnage des mollahs s’étend de l’Afrique à l’Amérique du Sud, en passant par l’Europe et l’Asie. Le rapport souligne que Téhéran « fournit une couverture pour des opérations secrètes associées, et crée de l’instabilité dans la région », et soutient des groupes terroristes en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. Le 7 décembre 2021, le département américain de la Justice a découvert deux importantes caches d’armes iraniennes saisies fin 2019 et début 2020 alors qu’elles étaient en route vers le Yémen via la mer d’Arabie.Par ailleurs, les Émirats Arabes Unis ont appelé le régime iranien à arrêter l’armement, le financement et la formation d’entités radicales, violentes et extrémistes. Devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, le Représentant permanent des EAU aux Nations Unies à New York, Lana Zaki Nusseibeh, a déclaré que la principale cause de l’instabilité au Moyen-Orient était « l’augmentation de l’utilisation généralisée de la force contre l’intégrité territoriale, la souveraineté et de l’indépendance politique des Etats ».
Bases secrètes du régime Iranien en SyrieEl Confidencial le journal numérique d’information générale en langue espagnole situé en Espagne, spécialisé dans l’actualité économique, financière et politique. Le 1er octobre a publié un article informatif sur le rôle du régime iranien dans le conflit syrien, dont voici le texte intégral :
Video released by Turkish-backed terrorists announcing the start of operations to seize the city of Ein Issa in Syria.
Revolutionary Guards Channel 👇
☑️ sepah_pasdaran pic.twitter.com/Anp6MIFVI1— Suribelle 🔻 (@Syribelle) December 19, 2020
Bases secrètes du régime Iranien en Syrie
« S’IL N’Y AVAIT PAS eu le soutien de l’IRAN, [LE PRÉSIDENT SYRIEN BASHAR] ASSAD AURAIT ÉTÉ EXPULSÉ IL Y A LONGTEMPS ET LA SITUATION SERAIT TRÈS DIFFÉRENTE »S’il n’y avait pas eu l’Iran, il y a longtemps [le président syrien Bachar] Assad aurait été expulsé et la situation serait très différente maintenant », déclare Shahin Ghobadi. Les propos de ce membre de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la résistance iranienne [CNRI] , l’une des principales organisations d’opposition iraniennes, ne sont pas trop surprenants. Oui, ce sont cependant plusieurs des révélations faites par ce groupe dans un rapport consulté par El Confidencial : que l’implication de l’Iran dans la guerre en Syrie est beaucoup plus importante qu’on ne le pensait auparavant, au point que ce sont des officiers iraniens qui contrôlent opérations militaires, et que le nombre de troupes commandées par les Iraniens dépasse de loin celui des propres troupes d’Assad.« L’Iran finance la guerre. C’est le régime iranien qui a payé les dizaines de milliers de mercenaires étrangers irakiens, envoyés libanais et afghans en Syrie. L’Iran a même convaincu les Russes de fournir un armement de pointe à très bas prix », a déclaré Ghobadi. « Au fait, cela a été payé avec de l’argent non gelé après l’accord nucléaire avec l’Iran « , a-t-il déclaré à El Confidencial. Selon le CNRI, l’Iran a divisé le pays en cinq régions militaires (la zone centrale et les quatre points cardinaux), chacune sous un centre de commandement différent. Le quartier général se trouve dans un bâtiment de l’aéroport de Damas dont le nom de code est « Glass House », qui, selon les opposants, n’ont même pas accès aux troupes syriennes. De là, les forces iraniennes peuvent contrôler l’arrivée de ravitaillement en provenance d’Iran ou effectuer une évacuation rapide si les insurgés devaient prendre la capitale syrienne. De plus, les combattants étrangers, comme le Hezbollah , les milices chiites en Irak et en Afghanistan ou les volontaires palestiniens ne suivent pas les ordres des généraux syriens mais des commandants des Gardiens de la Révolution (‘Pasdaran’) .« Au fond, cela expose l’étendue de leur implication, qui ne se limite pas à un petit groupe de conseillers . Cette information montre clairement que l’Iran est celui qui mène la guerre en Syrie, c’est eux qui dirigent et contrôlent. Jusqu’à présent, leur nombre avait été largement sous-estimé », a déclaré Ghobadi. « Les informations proviennent de sources et d’un réseau d’informateurs de l’Organisation des Moudjahidine du peuple [Mojahedin-e-Khalq, ou MEK], le principal groupe de résistance iranien. Nous avons un réseau à l’intérieur de l’Iran, notamment parmi les responsables du régime, et aussi très spécifique au sein des Gardiens de la révolution. Et nous avons confirmé auprès de plusieurs sources », a déclaré Ghobadi.Il ne fait aucun doute que le Conseil national de la Résistance iranienne est loin d’être une source désintéressée dans ce conflit. Cette organisation, basée à Paris, est considérée comme une sorte de gouvernement laïc iranien en exil, qui sert de plate-forme politique à cinq groupes d’opposition, dont le MEK, connu pour son efficacité à percer les secrets du régime iranien : il s’agissait cette organisation qui a révélé en 2002 l’existence d’installations nucléaires souterraines à Natanz et Arak, ce qui a marqué le début de la crise du programme nucléaire iranien .« Ce qui est vrai, expliquent-ils. Depuis quelque temps, l’Iran est profondément impliqué dans le conflit syrien et en Irak. Ils essaient par tous les moyens de maintenir en vie l’axe chiite Iran-Irak-Syrie-Liban et jettent le reste. En fait, tous les jours, les militaires iraniens combattent aux côtés de l’armée syrienne et du Hezbollah , « un expert en renseignement militaire et en sécurité consulté par El Confidencial ». Les chiffres des données n’étaient pas connus avec précision, mais conformes aux attentes. Les pertes iraniennes ont été considérables en personnel et en matériel », dit-il.
Il en va de même pour le colonel Pedro Baths, un expert en géostratégie qui observe en détail le conflit en Syrie depuis le début. « Il y a des données qui sont très verbeuses et détaillées, qui ne sont même pas connues des analystes dédiés au sujet, mais l’ensemble est parfaitement crédible », dit-il. « La nouvelle qui nous parvient est qu’il n’y a pratiquement pas un jour où un colonel ou un général de haut rang ne meure sur le front syrien, et lorsque de hauts responsables sont tués, il y a évidemment aussi des troupes de rang inférieur. Il est également question d’un pont aérien établi pour nourrir les combattants chiites et les forces d’Assad. Donc tout cela rentrerait dans le cadre de la logique de ce qui se développe dans le conflit syro-irakien », dit-il.L’une des déclarations les plus frappantes du rapport est celle qui assure que les combattants sous contrôle iranien sont plus nombreux que l’armée régulière d’Assad, dont les effectifs avoisinent les 50 000. Selon les estimations du CNRI, en Syrie, entre 8 000 et 10 000 membres des Gardiens de la révolution et entre 5 000 et 6 000 soldats réguliers iraniens, de 7 000 à 10 000 membres du Hezbollah et entre 40 000 et 47 000 militants supplémentaires d’autres pays se battent, ce qui, même dans les plus petits cas, donne un minimum de 60 000 combattants.
D’ailleurs, selon les opposants, ce sont eux qui font les frais des combats. « L’armée syrienne ne combat pas, tout le poids du combat est porté par les Iraniens et leurs mercenaires. Les Syriens ne sont là que comme guides locaux pour conduire les autres vers des lieux », insiste Ghobadi. Les combats sont si intenses que le régime syrien ne fait pas confiance à ses soldats. La situation est très tendue, et pourrait faire défection. Donc c’est le Hezbollah ou les milices irakiennes qui combattent », ajoute-t-il.Il n’est pas le seul à dire que l’armée d’Assad se consacre avant tout à collecter des pots-de-vin et à terroriser la population locale , mais qu’elle est assez déficiente sur le champ de bataille. Début septembre, Mikhail Khodarenok, un expert militaire russe à la retraite et publication semi-officielle Gazeta.ru a déclaré qu’il était impossible de réformer les forces armées syriennes. « Les généraux d’Assad ne croient pas que leurs troupes pourraient ramener l’ordre dans le pays sans aide militaire étrangère. Ils ne prévoient pas d’opérations à grande échelle, il y a un manque de munitions et d’équipements modernes, et la peur de subir des pertes importantes et un résultat négatif de ce combat », a écrit Khodarenok .« Lorsque l’Iran a réalisé les problèmes profonds d’Assad, Qassem Soleimani [le commandant en chef des gardiens de la révolution] s’est rendu en Russie et a demandé à Poutine de s’impliquer . Les Russes bombarderaient des cibles pour l’Iran afin de faciliter les progrès sur le terrain », a déclaré Ghobadi. « Les deux pays partagent la même perspective stratégique. Mais alors que la Russie a des intérêts régionaux, pour le régime iranien c’est une question de survie », dit-il.
« Une indication de l’importance de la guerre en Syrie pour l’Iran est le niveau de participation des gardiens de la révolution. La plupart des hauts gradés ont été envoyés en Syrie et participent aux combats, comme Hossein Hamedani, mort à Alep en octobre dernier », précise-t-il. Il est loin d’être le seul haut responsable iranien tombé en Syrie.« L’Iran est profondément impliqué en Syrie, pour de nombreuses raisons. Il y a une motivation religieuse évidente, qui est la défense du chiisme, mais gardez également à l’esprit que pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak, le seul pays qui a soutenu l’Iran était la Syrie, et ces choses ne sont pas oubliées », explique Pedro Bathrooms. Et maintenant, avec l’approbation de la communauté internationale, l’Iran prend le contrôle d’une grande partie du Moyen-Orient contre les puissances sunnites du Golfe, dans des pays comme le Yémen, le Liban, l’Irak, et aussi, bien sûr, la Syrie », dit-il.
« Pensez qu’aujourd’hui les affrontements entre pouvoirs ne se font pas directement, mais par l’intermédiaire de nombreux acteurs interposés », explique Banos. « Dans ce cas, il y a un affrontement entre les grandes puissances régionales du Golfe, l’Arabie saoudite d’un côté et l’Iran de l’autre, une lutte pour le pouvoir , mais aussi une prédominance de l’une des deux grandes branches de l’islam », dit-il.Mais Ghobadi dit que pour l’Iran, la question va bien au-delà d’une simple question de stratégie régionale. « Le régime iranien considère que son importance actuelle repose en grande partie sur la survie d’Assad. En février, [l’ayatollah] Ali Khamenei a déclaré : « Si nous ne combattons pas dans les villes de Syrie, nous devrons lutter contre l’opposition dans nos villes ». Cela prouve l’importance qu’ils attachent à ce conflit. C’est beaucoup plus élevé pour l’Iran que la simple politique régionale », a déclaré le porte-parole de l’opposition. « Ils croient que s’ils se retirent, ils verront les leurs chuter très rapidement. »
https://www.ncr-iran.org/en/news/terrorism-a-fundamentalism/secret-bases-inside-iran-in-syria/