Honoré de Balzac et la Comédie Humaine «la peinture de la société » 
Honoré de Balzac (1799-1850), né Honoré Balssa est un écrivain français. Fils d’un secrétaire au Conseil du roi et directeur des vivres, il est employé, pendant ses études, chez un notaire où il est imprégné des drames familiaux et financiers. À 20 ans, il passe son baccalauréat de droit, mais décide de se consacrer à la littérature. Après avoir reçu des critiques négatives vis-à-vis de son drame « Cromwell », il se lance dans le roman-feuilleton, signant Horace de Saint-Auban ou Lord R’Hoone. En 1823, il rencontre une voisine de ses parents, Laure de Berny (qui a 15 ans de plus que lui). Ils s’aimeront pendant plus de 10 ans. Laure va initier le jeune aux milieux aristocratiques et l’aider dans ses entreprises (maisons d’édition, imprimerie…).
La Comédie Humaine
En 1829, il écrit Les Chouans, le premier roman qu’il publie sous son propre nom. Cela deviendrait la première entrée dans son œuvre déterminante pour sa carrière : une série d’histoires entrelacées illustrant diverses facettes de la vie française pendant les périodes de la Restauration et de la Monarchie de Juillet (c’est-à-dire d’environ 1815 à 1848). Lorsqu’il publie son prochain roman, El Verdugo, il utilise à nouveau un nouveau nom : Honoré de Balzac, plutôt que simplement « Honoré Balzac ». Le « de » était utilisé pour désigner les origines nobles, Honoré l’a donc adopté afin de mieux s’intégrer dans les cercles respectés de la société. Dans de nombreux romans qui composent La Comédie Humaine, Honoré a oscillé entre des portraits saisissants de la société française dans son ensemble et les petits détails intimes de la vie individuelle. Parmi ses œuvres les plus réussies figurent La Duchesse de Langeais, Eugénie Grandet et le Père Goriot. Les romans variaient énormément en longueur, de l’épopée de mille pages Illusions Perdues à la nouvelle La Fille aux yeux d’or. 
Vie sociale et familiale
Malgré sa vie professionnelle obsessionnelle, Honoré a réussi à avoir une vie sociale florissante. Il était populaire dans les cercles de la société pour ses prouesses en matière de narration, et il comptait d’autres personnalités célèbres de l’époque – dont son collègue romancier Victor Hugo – parmi ses connaissances. Son premier amour était Maria Du Fresnay, une collègue écrivain qui était malheureusement mariée à un homme beaucoup plus âgé. Elle enfanta la fille d’Honoré, Marie-Caroline Du Fresnay, en 1834. Il avait également eu une maîtresse antérieure, une femme plus âgée du nom de Madame de Berny, qui l’avait sauvé de la ruine financière avant son succès romanesque. 
Son mari beaucoup plus âgé mourut en 1841 et Honoré se rendit à Saint-Pétersbourg, où elle séjournait, en 1843 pour la rencontrer à nouveau. Parce qu’ils avaient tous les deux des finances compliquées et que la famille d’Ewelina se méfiait du tsar russe , ils ne purent se marier qu’en 1850, date à laquelle ils souffraient tous les deux de problèmes de santé. Honoré n’a pas eu d’enfants avec Ewelina, bien qu’il ait engendré des enfants d’autres affaires antérieures.
À 32 ans, il est célèbre dans toute l’Europe et s’éprend de la comtesse Hanska, l’une de ses admiratrices. Ils commencent une longue correspondance et se rencontrent en Suisse. Elle devient veuve en 1841, Balzac espère réaliser son rêve et se marier avec elle, mais son projet se trouve sans cesse retardé. Et c’est en 1850, qu’ils se marient enfin. Entre-temps, il voit sa candidature à l’Académie française échouer plusieurs fois, malgré le soutien de Victor Hugo. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé, avec La Comédie Humaine l’une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française. Il obtiendra d’ailleurs la Légion d’honneur en avril 1845. Il mourut, sans avoir pu achever « La Comédie Humaine », laissant un certain nombre de livres inachevés, et un nombre encore plus importants de livres non commencés. Son travail d’analyse sociale et l’humanité de ces personnages lui valurent l’admiration des plus grands écrivains.
La Comédie humaine – En 1845, Balzac décida de réunir toute son œuvre sous le titre: La Comédie Humaine, titre qu’il emprunta peut-être à Vigny… 
En 1845, quatre-vingt-sept ouvrages étaient finis sur quatre-vingt-onze, et Balzac croyait bien achever ce qui restait en cours d’exécution. Lorsqu’il mourut, on retrouva encore cinquante projets et ébauches plus ou moins avancés. Vous ne figurez pas ce que c’est que La Comédie Humaine ; c’est plus vaste littérairement parlant que la cathédrale de Bourges architecturalement, écrit-il à Mme Carreaud. Dans l’Avant-propos de la gigantesque édition, Balzac définit son œuvre : La Comédie Humaine est la peinture de la société. »
Mort et héritage littéraire
Honoré n’a joui de son mariage que quelques mois avant de tomber malade. Sa mère est arrivée à temps pour lui dire au revoir et son ami Victor Hugo lui a rendu visite la veille de sa mort. Honoré de Balzac mourut tranquillement le 18 août 1850. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris, et une statue de lui, le monument Balzac, se trouve à une intersection à proximité. Le plus grand héritage laissé par Honoré de Balzac est l’utilisation du réalisme dans le roman. La structure de ses romans, dans laquelle l’intrigue est présentée dans un ordre séquentiel par un narrateur omniscient et un événement en provoque un autre, a eu une influence sur de nombreux écrivains ultérieurs. Les érudits littéraires se sont également concentrés sur son exploration des liens entre le statut social et le développement du caractère, ainsi que sur une croyance en la force de l’esprit humain qui a perduré jusqu’à ce jour.
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