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10 FÉVRIER 1763 et 1841 – Deux événements les plus marquants au Canada

Why were the French unable to retake the colony of Canada they lost during the Seven Years' War? - Quora1 – LE 10 FÉVRIER 1763 – FIN DE LA GUERRE DE SEPT ANS, LA FRANCE RENONCE AU QUÉBEC The French and Indian War The Seven Years War - ppt video online download2 – LE 10 FÉVRIER 1841 – L’ACTE D’UNION EST IMPOSÉ À TOUS LES CANADIENSLife in Upper & Lower Canada - ppt download10 février 1763 : En position de force à cette époque, le Royaume-Uni est le grand bénéficiaire du traité de Paris. Ce dernier marque la fin du premier empire colonial de la France, qui cède à ses adversaires la Nouvelle-France (Québec), la Louisiane et la quasi-totalité de ses possessions en Inde. C’est aussi un tournant pour le Royaume-Uni qui prend alors la place de la France comme puissance européenne dominante. En 1853, dans la Revue des Deux Mondes, le voyageur et écrivain Théodore Pavie publiait « À propos d’une histoire française du Canada publiée à Québec ». « Le sentiment de répulsion pour le vieux monde, qui s’appelle de nos jours américanisme, ne germe point dans le cœur des Canadiens, et quand même leurs voisins leur en feraient un reproche, nous devons leur en faire un mérite. Absorbée dans les flots croissants d’une population imbue d’idées nouvelles et qui leur est peu sympathique, ils sont ombrageux à l’endroit de leur nationalité effacée. »Seven Years War: Facts, Definition & Treaties - HISTORY - HISTORYLa France évincée de l’outre-mer  6.11 The Seven Years' War – Canadian History: Pre-ConfederationLe traité est négocié au nom du roi Louis XV par le Premier ministre, le duc Étienne de Choiseul. Il se solde par la quasi-disparition du premier empire colonial français : perte de la Nouvelle-France La présence française en Amérique du Nord avait commencé de se racornir avec le traité d’Utrecht de 1713 et la cession de l’Acadie à l’Angleterre ; cette colonie nord-américaine allait plus tard donner naissance aux provinces de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Lors du traité d’Utrecht, la France avait perdu aussi ses bases de pêche de Terre-Neuve et les territoires de la baie d’Hudson, très riches en fourrures, malgré les exploits réalisés par le Canadien Pierre Le Moyne d’Iberville et ses frères pour conserver ces territoires à la France.  Avec le traité de Paris de 1763, la France cède cette fois à son ennemie la Nouvelle-France, principale implantation française en Amérique du Nord. Le roi George III la débaptise par la Proclamation royale du 7 octobre 1763 et elle devient officiellement « The Province of Quebec ». La France ne conserve dans le golfe du Saint-Laurent que le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, dédié à la pêche à la morue.  Le sacrifice de Montcalm devant la ville de Québec est passé par pertes et profits. – Perte de la LouisianeRoyal Proclamation of 1763 | The Canadian EncyclopediaUn an avant le traité de Paris, la France avait secrètement cédé à l’Espagne la Louisiane occidentale, c’est-à-dire la rive droite du Mississippi (jusqu’aux Montagnes Rocheuses) ainsi que La Nouvelle-Orléans. Il s’agissait pour Paris d’offrir une compensation à son alliée malencontreusement entraînée dans la guerre de Sept Ans.  Par le traité de Paris, la France cède à l’Angleterre ce qui lui reste de la Louisiane, autrement dit la rive gauche du Mississippi. The Union Act of 1841  Upper and Lower Canada were united under one government  Equal representation in the Assembly  Upper Canada's. - ppt downloadElle ne conserve plus dès lors en Amérique du nord que le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.  Notons que l’Espagne restituera la Louisiane occidentale à la France en 1800. Trois ans plus tard, ce vaste territoire fera l’objet du « Louisiana Purchase » entre Napoléon Bonaparte et Thomas Jefferson. Il est maintenant recouvert par treize États des États-Unis. – Les Indes orientales Aux Indes, la France cède à l’Angleterre la quasi-totalité de ses possessions. Elle conserve tous justes cinq comptoirs qui feront rêver des générations d’écoliers : Pondichéry, Chandernagor, Yanaon, Karikal et Mahé. Triste épilogue de la brillante entreprise diplomatique de Dupleix. – Îles et comptoirs La France récupère Belle-Île ainsi que la Martinique, la Guadeloupe et ses comptoirs d’Afrique (Saint-Louis du Sénégal, Fort-Dauphin de Madagascar…).

Elle conserve surtout Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti). C’est la seule colonie à laquelle tiennent les bourgeois de l’époque, y compris les « philosophes », en raison des riches plantations de sucre où travaillent les esclaves (l’île deviendra indépendante 40 ans plus tard).

Traité de Paris [1763]

Paris , Traité de (1763). C’est le traité de paix, signé le 10 février 1763, qui met fin à la guerre de Sept Ans entre la Grande-Bretagne et la France et par lequel la France cède le Canada à la Grande-Bretagne. « Le Canada, avec toutes ses dépendances, ainsi que l’île du Cap-Breton, et toutes les autres îles et côtes du golfe et du fleuve Saint-Laurent, » fut remis à la Grande-Bretagne ; et, en retour, le roi de Grande-Bretagne accorda « la liberté de la religion catholique aux habitants du Canada », accepta que les habitants français du Canada puissent se retirer du Canada sans entrave et donna aux pêcheurs français « la liberté de pêcher dans le golfe du Saint-Laurent » et « la liberté de pêcher et de sécher sur une partie des côtes dul’ île de Terre-Neuve », ainsi que la propriété des îles de Saint-Pierre et Miquelon, « pour servir d’abri aux pêcheurs français ». La Louisiane resta une possession française ; mais les postes français sur le haut Mississippi furent cédés à la Grande Grande-Bretagne, avec tous les territoires occupés par les trafiquants de fourrures français dans le Vieux Nord-Ouest.Pour le texte du traité, voir W. Houston, Documents illustrative of the Canadian constitution (Toronto, 1891).

Le traité de Paris de 1763 a officiellement mis fin à la guerre de Sept Ans (1756-1763) entre la France et la Grande-Bretagne. Par ce traité, la France cède toute la Nouvelle-France à la Grande-Bretagne, à l’exception de la Louisiane, devenue propriété espagnole l’année précédente. De son vaste empire nord-américain, la France n’a conservé que les minuscules îles Saint-Pierre-et-Miquelon au sud de Terre-Neuve ainsi que ses droits de pêche.War of the Spanish Succession - WikiwandImportance linguistique undefinedLa portée linguistique du traité est quasi nulle, car la langue n’était pas un enjeu à l’époque, encore moins pour le français, qui était considéré comme la langue internationale des traités. Le traité de Paris, rédigé officiellement en français, donne aux Canadiens la liberté de professer leur religion catholique (article 4) « en tant que le permettent les lois de la Grande-Bretagne ». Implicitement, le traité reconnaissait la possibilité de le faire en français.Seven Years' War - WikipediaDispositions linguistiquesundefinedARTICLE 2 (SEPARE) Il a été convenu et déterminé que la langue française utilisée dans toutes les copies du présent traité ne deviendra pas un exemple qui puisse être allégué, ou être un précédent, ou porter préjudice, de quelque manière que ce soit, à l’une des parties contractantes. pouvoirs; et qu’ils se conformeront, pour l’avenir, à ce qui a été observé, et doit être observé, à l’égard de, et de la part des pouvoirs, qui sont utilisés, et ont le droit, de donner et de recevoir des copies de comme des traités dans une autre langue que le français ; le présent traité ayant toujours la même force et le même effet, comme si la susdite coutume y avait été observée.

10 février 1841 – Proclamation de l’Union Act à MontréalLife in Upper & Lower Canada - ppt downloadÀ la suite des violentes rébellions de 1837-1838 dans le Haut et le Bas-Canada, Lord Durham est envoyé dans les colonies en 1838 pour déterminer les causes de l’agitation. La solution qu’il recommande dans le rapport Durham (1839) est d’unifier le Haut et le Bas-Canada sous un seul gouvernement. Lord Durham propose une province unie afin de développer un système commercial commun. Un Canada combiné aurait également une majorité globale anglophone, ce qui aiderait à contrôler les forces de division que Lord Durham voit dans le Bas-Canada majoritairement francophone. L’union faciliterait également la mise en place du gouvernement responsable qu’il préconise. La Grande-Bretagne accepte l’union, mais pas le gouvernement responsable.Life in Upper & Lower Canada - ppt downloadPour tenter d’assagir le Haut-Canada anglophone et le Bas-Canada francophone, le Parlement de Westminster vote le 23 juillet 1840 l’Union Act (« Acte d’Union »).  La loi entre en application le 10 février 1841. En réunissant les deux provinces au sein d’une même entité, le Canada-Uni, elle vise rien moins qu’à dissoudre la minorité québécoise francophone dans un ensemble anglo-saxon. Le projet va faire long feu et, vingt-cinq ans plus tard, chacun va se résigner à une fédération plus équitable, le Dominion du Canada.

Aspirations démocratiques contrariéesL'Acte d'Union (1840) et ses conséquences | AlloprofPar l’Acte constitutionnel de 1791, la monarchie anglaise s’est assuré la loyauté de ses sujets canadiens, d’une part la majorité francophone établie dans la province du Bas-Canada, autour de Québec et Montréal, d’autre part la majorité anglophone d’immigration plus récente, établie dans la province du Haut-Canada, autour de Toronto, anciennement York (voir la carte). Dans les années 1820, toutefois, les uns et les autres aspirent à des institutions plus démocratiques et plus représentatives. Ils s’exaspèrent du peu de cas que le gouvernement fait des assemblées élues. En 1834, au Bas-Canada, Louis-Joseph Papineau, chef du Parti patriote et président de l’Assemblée législative, fait adopter Quatre-vingt-douze Résolutions. Life in Upper & Lower Canada - ppt download Il réclame davantage de démocratie et dénonce en particulier le Pacte de famille qui lie certains élus francophones aux riches possédants anglais.  Mais ses résolutions sont rejetées en bloc.  Des mandats d’arrêt sont lancés contre les chefs patriotes et les force à l’exil.  L’année suivante, de nouveaux soulèvements armés se produisent au sud de Montréal. La répression est brutale. Douze Patriotes sont pendus.  Pendant ce temps, dans le Haut-Canada, des colons écossais profitent du départ des troupes anglaises pour se rebeller à leur tour.   La répression est là aussi brutale avec une vingtaine d’exécutions.A Brief History of Labour Unions in Canada & The Role of Labour Unions Cooperative Education Pre-Place Orientation Ms. Wilson-Clark. - ppt downloadUne loi punitiveundefinedNommé en janvier 1838 gouverneur général de l’Amérique du Nord britannique, Lord Durham envoie au Parlement de Westminster un célèbre rapport dans lequel il désigne les racines du mal : « deux nations en guerre au sein d’un même État. »  Et la solution lui apparaît d’évidence : « Si l’on estime exactement la population du Haut-Canada à 400 000 âmes, les Anglais du Bas-Canada à 150 000 et les Français à 450 000, l’union des deux provinces ne donnerait pas seulement une majorité nettement anglaise, mais une majorité accrue annuellement par une immigration anglaise ; et je ne doute guère que les Français, une fois placés en minorité par suite du cours naturel des événements abandonneraient leurs vaines espérances de nationalité. » Westminster décide donc le 23 juillet 1840, par un Acte d’Union, de réunir le Haut et le Bas-Canada en une seule colonie, appelée Canada-Social Studies 10:Durham Report. What was the Durham Report? Lord Durham was sent to the Canada in 1838 to investigate the causes of the rebellions and. - ppt downloadL’ Acte d’Union , généralement appelé Acte d’Union , regroupe le Haut-Canada et le Bas-Canada sous une même assemblée. Les deux Canadas, appelés la « Province du Canada », deviennent officiellement le Canada-Uni avec l’ Acte d’Union . Le Haut-Canada et le Bas-Canada (Québec) étaient par la suite légalement connus sous le nom de Canada-Ouest (Ontario) et Canada-Est (Québec).Responsible Government Economics Political Factors Pros/Cons Achieved - ppt downloadC’était la première fois que la Grande-Bretagne (devenue le Royaume-Uni) interdisait l’usage du français dans un texte constitutionnel. L’Acte constitutionnel consacre l’anglais comme seule langue officielle de la législation et des documents législatifs publics, le français n’ayant aucune valeur réelle (article 41). Cependant, l’usage du français dans les débats parlementaires n’était pas interdit.Le Canada de 1840Dispositions linguistiques ImageARTICLE 41 Et qu’il soit décrété, Que depuis et après ladite Réunion desdites Deux Provinces tous Brefs, Proclamations, Instruments pour convoquer et convoquer le Conseil Législatif et l’Assemblée Législative de la Province du Canada, et pour les proroger et les dissoudre, et tous brefs d’assignation et d’élection, et tous brefs et actes publics quelconques relatifs audit conseil législatif et à ladite assemblée législative, ou à l’un d’eux, et tous les retours de ces brefs et instruments, et tous les journaux, entrées et actes écrits ou imprimés, de quelle que soit leur nature, dudit Conseil législatif et de ladite Assemblée législative, et de chacun d’eux respectivement, et tous les procès-verbaux et rapports écrits ou imprimés desdits Conseil législatif et Assemblée législative respectivement, seront en langue anglaise seulement :À condition toujours que la présente loi ne soit pas interprétée comme empêchant la réalisation de copies traduites de ces documents, mais aucune copie ne doit être conservée dans les archives du Conseil législatif ou de l’Assemblée législative, ni être réputée en aucun cas avoir la force de un enregistrement original.

Loi de l’UnionConfederation timeline | Timetoast timelines La Loi de l’Union, appelée plus généralement Acte d’Union (d’après la traduction de l’époque) regroupait les deux colonies du Haut-Canada et du Bas-Canada en une seule assemblée. Ainsi, les deux Canadas, appelés «Province du Canada», devinrent officiellement le Canada-Uni par la Loi de l’Union. Le Haut-Canada et le Bas-Canada (Québec) seront désormais appelés juridiquement le Canada-Ouest (Ontario) et le Canada-Est (Québec). L’article 41 proscrivait l’usage du français et consacrait l’anglais comme seule langue officielle de la législation et des documents publics de la législature. C’était la première fois que la Grande-Bretagne, devenue le Royaume-Uni, proscrivait l’usage du français dans un texte constitutionnel. La traduction française n’avait alors aucune valeur juridique, mais les débats parlementaires n’étaient pas interdits. La Loi de l’Union, adoptée le 23 juillet 1840, fut proclamée à Montréal le 10 février 1841.

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/cndconst1840.htm

https://www.revuedesdeuxmondes.fr/10-fevrier-1763-fin-de-guerre-de-sept-ans-france-renonce-quebec/

https://www.herodote.net/10_fevrier_1763-evenement-17630210.php

https://www.herodote.net/10_fevrier_1841-evenement-18410210.php

https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/province-du-canada-1

http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/encyclopedia/TreatyofParis1763-QuebecHistory.htm

https://www.uottawa.ca/clmc/treaty-paris-1763

https://www.uottawa.ca/clmc/union-act-1840

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