La leçon du soulèvement iranien, Ni Shah, Ni Mollahs«Il y en a qui luttent quelques jours. Ils sont estimables. Il y en a qui luttent des années. Ils sont indispensables. Il y en a qui luttent toute leur vie. Ils sont irremplaçables !» Bertolt BrechtNi Shah, Ni MollahsCe Slogan que nous avons entendu partout depuis septembre 2022, après le début du soulèvement national en Iran, prouve le mécontentement profond du peuple d’Iran envers le régime théocratique actuel qui a dirigé le pays pendant plus de quatre décennies. Les manifestations ont fait remonter à la surface la profonde frustration et la rage qui couvaient sous la surface depuis de nombreuses années. Le régime iranien a répondu par la violence, la répression et des politiques économiques qui ont conduit à une pauvreté généralisée. Malgré ces défis, le peuple Iran exige des changements et est déterminé, comme jamais auparavant, à poursuivre la lutte pour établir une république libre et démocratique en Iran.Dans toutes les étapes de l’évolution de cette vision, c’est le peuple d’Iran qui, avec confiance et courage, a arraché la forme de cette pensée d’un rocher dur et informe, lui a donné forme et lui a insufflé l’esprit de la révolution, comme un sculpteur patient qui crée son projet. Dans le processus dynamique de création des œuvres, l’attitude du sculpteur s’adapte constamment : il rase, choisit et encore rase et choisit. La créativité, l’amour, la patience et le sacrifice sont les outils de cet art. Les sacrifices permanents du peuple d’Iran surtout ceux des femmes étaient connus et reconnus par le monde entier. Il a utilisé les «outils» et a commencé la sculpture de la «révolution». Il a appelé ses amis et a gravé cette idée sur la pierre brute de l’époque. Du cœur du roc dur et informe de la négation de la charia et de la monarchie, il a sorti cette œuvre merveilleuse, l’a embellie et lui a insufflé la vie ; Quelle respiration. ! Il a décoré ce corps de valeurs qui ont été emportées par le vent de l’oubli.Des valeurs telles que la persévérance sur les principes, le dévouement, l’honnêteté, le courage et la pureté philosophique. La stature de cette belle et magnifique œuvre a captivé le monde d’aujourd’hui et rempli de peur les mollahs et les chauvins enragés de l’ancienne monarchie. « Que tout soit brisé contre nos vérités ! » «Quelles maisons avons-nous encore à construire ?» (Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra) ou encore La vérité est que le marché est plein de clowns (Nietzsche)
Le prix de ces «clowns» est également très bas. Ils sucent comme des mouches venimeuses une blessure sanglante.Les consciences collectives du peuple d’Iran «Au-dessus de la mêlée»
En effet, sans la volonté héroïque des figures de la révolution, les femmes Iraniennes, ces «démons et monstres» n’auraient pas encore été révélés. Si une ligne claire a été tracée dans la sphère politique de l’Iran aujourd’hui, nous le devons à cette idée. Si aujourd’hui l’aristocratie puante de la charia et de l’ancienne monarchie a été démantelée dans le champ de vision, nous sommes redevables de cette pensée iranienne. La réaction de la royauté et de l’aristocratie a été bloquée et leur secret a été exposé.L’essence de ce mot n’est rien d’autre que la laïcité. Le même projet qui a eu lieu au Siècle des Lumières avec des concepts tels que la tolérance et le démantèlement du cadre d’abus entre la religion et de l’État.
C’est la croyance profonde du peuple d’Iran en une vision du monde universelle et humaniste.Cette vision de l’homme et de la société a à l’ordre du jour la tolérance et l’intégration de toutes les composantes de la société. Cette idée est tolérante envers ses opposants et dissidents. Elle défend également leurs droits légitimes, légaux, éthiques et honnêtes. Selon les mots de Voltaire, «Je ne suis pas d’accord avec votre opinion, mais je suis prêt à donner ma vie pour que vous puissiez exprimer votre opinion.»C’est ainsi que les gens comprennent le concept de «République Démocratique» derrière toute l’étroitesse d’esprit, le factionnalisme et même les divisions. Rosa Luxemburg – Rebelle et visionnaire disait : « La liberté est toujours la liberté de penser autrement. »
Les consciences collectives du peuple d’Iran s’emploient déjà à combler cette lacune et cette béatitude qui inonde l’âme, notre champ, l’âme humaine, qu’il faut abriter et nourrir.Ensemble le peuple d’Iran avec ses différentes ethnies, telles que les Kurdes, les Baloutches, les Arabes ou bien d’autres, avec sa diversité, poursuit encore ce chemin, bien que les vestiges de l’ancienne monarchie aient trouvé un répit avec le projet de charia en Occident, mais le radicalisme du peuple d’Iran a construit une barrière contre ces deux ennemis historiques. Ni Shah, Ni Mollahs
Cette pensée radicale avec ce slogan et ce principe, aujourd’hui sur la scène du conflit avec le régime théocratique actuel et les restes de l’ancienne monarchie, garantit la poursuite de la révolution.Dominique Attias, présidente de la Fédération européenne des barreaux et vice-boutonnière de Paris, a parlé du peuple iranien et de son désir de liberté et de démocratie. « Le peuple iranien crie non au Shah, non aux mollahs. Ils veulent la liberté et la démocratie. Ils ne veulent pas de lois religieuses imposées. Ils rejettent la dictature de Khamenei et de toutes les factions du régime. Ils disent non au dictateur, au Shah et aux mollahs ».Le bonheur, c’est quand les pensées, les paroles et les faits sont en harmonieLudwig van Beethoven (1770-1827), le génie du cœur fraternel à tous les humains disait : « Si vous voulez être heureux, luttez pour le bonheur des autres, car la joie que nous donnons aux autres nous revient. »Alors avec le peuple d’Iran on cri aussi : Ni Shah, Ni Mollahs et pour un République Démocratique