Chapitre 2 : Une brève histoire du courant de l’évolution

Toutes les ténèbres du monde ne sont pas en
mesure d’éteindre la lumière d’une seule bougie.

Un être prodigue meurt, s’il ne peut pas nourrir la population par son existence.

La connaissance produit la capacité et rajeunit le cœur des personnes.Chapitre 2 : Une brève histoire du courant de l’évolution

Les noyaux inconnus
Commençons par l’endroit où nous sommes assis : vous ne voyez que l’environnement de la salle et les personnes assises, aujourd’hui, à une heure, un jour et une année spécifique. Mais qu’y avait-il, il y a cinq cents ans ? À cette période-là, il y avait peut-être des maisons, des routes, mais ce n’était pas l’ordre dans lequel nous nous trouvons maintenant. Si nous nous transportons, il y a des milliers années, il n’y a aucun doute, cet endroit n’existait pas. Il se peut qu’il n’y ait eu que des villages. Si nous nous transportons, il y a plusieurs millions d’années, il n’y a pas d’êtres humains sur cette Terre. Si nous nous transportons, il y a plus de quatre milliards d’années, il n’y avait pas de vie ! Pouvez-vous imaginer ce qui se passait ici, où nous sommes assis ?
Revenons encore en arrière, parlons de plusieurs milliards d’années où sommes-nous assis ? Quand nous parlons de centaines de millions et de milliards d’années, sur la Terre existaient uniquement les mers, les volcans et les montagnes. Tout cela est confirmé…

En remontant encore plus loin, il y a environ cinq milliards d’années, toutes les particules faisaient partie du soleil. Il y a 15 milliards d’années, il n’y avait rien, un mince nuage de particules hautement dispersées, il n’y avait ni lune ni soleil, ni jour ni nuit. Oui, l’âge de notre univers est d’environ 14 milliards d’années, selon les dernières recherches scientifiques. Comment était alors ce monde dans lequel nous vivons ? Il y a beaucoup de théories et de discussions à ce sujet.Les scientifiques ont mis sur la table des connaissances humaines, différentes idées sur l’émergence de l’univers et sur l’origine, la formation, la conception, la création et la façon dont l’univers s’est formé. Un scientifique vit avec toute la réalité. Il n’y a rien de mieux. Il est donc nécessaire d’accepter la réalité, au lieu de la refuser. Ne serait-ce que pour pouvoir prendre appui sur cette réalité, et aller de l’avant en la faisant évoluer ? Connaître la réalité, c’est l’accepter et éventuellement l’aimer.L’expansion de l’Univers

Grâce à l’avancement des connaissances et des expériences scientifiques rigoureuses, la théorie acceptée est appelée « l’expansion de l’univers ».
Cette théorie, présentée en 1930 par Edwin Hubble (1889-1953), scientifique américain, était basée sur un ensemble d’observations et de principes mathématiques, utilisant « la relativité générale » d’Einstein, qui estimait l’évolution de l’univers il y a environ 13 milliards et 700 millions d’années. Une particule avec beaucoup trop d’énergie dissipée, gaspillée, en raison de la gravité de la compression, un choc explosif soudain, comme on ne l’imagine même pas dans l’esprit humain, se produit à la suite du premier souffle massif ; des transformations d’énergies vers la matière se sont produites. C’est l’apparition de diverses matières et particules. Depuis « le Big-bang », le monde est en pleine expansion avec une vitesse incroyable, une extension qui continue à ce jour.

Edwin Hubble a prouvé que les galaxies se détournent avec une vitesse égale à des dizaines de milliers de kilomètres par seconde. Un pas en avant sur la formation de la galaxie. Depuis des milliards d’années, l’univers est en expansion : les galaxies que l’on observe s’éloignent pour la plupart les unes des autres. Mais quand on remonte le cours du temps, l’univers doit donc être de plus en plus concentré. Ainsi tout l’Univers aujourd’hui observable aurait été, il y a environ 13,7 milliards d’années, réduit à un volume de taille nulle ! C’est le « Big-bang », état purement théorique qui définit l’origine du temps de notre Univers par convention. Il constitue ce qu’on nomme en mathématiques une « singularité » : certaines grandeurs physiques telles que la densité ou la température deviennent infinies.

Si nous reconstruisons l’image de croissance et d’expansion de l’univers dans le passé, nous verrons qu’au fur et à mesure que les galaxies se rapprochent, l’univers devient plus dense, plus compact, impénétrable, plus chaud et plus lumineux. Enfin, nous arrivons au moment où la température et la densité augmentent beaucoup trop, et c’est le premier moment de l’explosion. Tous les éléments plus lourds (au sens du numéro atomique) tel le fer sont dans les supernovas, de gigantesques explosions libérant une énergie colossale. À côté, le soleil est « un nain » dont l’énergie ne forme que les éléments les plus légers.

En cosmologie, l’expansion de l’Univers est le nom du phénomène qui voit à grande échelle les objets composant l’Univers (galaxies, amas…) s’éloigner les uns des autres. À plus petite échelle, l’expansion n’affecte pas la taille des galaxies elles-mêmes, la gravité « intérieure » ayant un effet prédominant.
Nous sommes donc tous le produit d’une grande explosion. Grâce à cette hypothèse, connue et appelée hypothèse de « l’œuf cosmique », notre univers était embryonnaire, ce qui a commencé à se développer plus tard avec l’explosion que nous avons déjà mentionnée.
Bien sûr, nous commençons notre travail depuis du Big-bang. À ce premier moment, où dans l’univers, la première particule apparaît là où les mots « temps » et « espace » ont trouvé un sens existentiel, tout a commencé ! La question de « l’avant Big-bang » a-t-elle un sens ?

En relativité générale, théorie utilisée pour décrire l’évolution de l’Univers dans son ensemble, la question de l’avant-Big-bang n’a pas de sens. Le « Big-bang » est l’origine de l’espace et du temps. Chercher l’avant-Big-bang serait comme chercher le nord du pôle Nord à la surface de la Terre : il n’y en a tout simplement pas. La question serait mal posée.

Définition du «temps» et de l’ «espace»

Il y a plus d’un siècle naissait, en deux étapes, la relativité selon Albert Einstein (1879 – 1955) : en 1905 la relativité dite « restreinte », puis, entre 1907 et 1915, la relativité « générale ». Avec la relativité restreinte puis la relativité générale, Einstein a révolutionné notre conception de l’espace et du temps.
Une caractéristique essentielle de l’Univers est qu’à cette échelle immense, espace et temps ne sont pas séparés. Après le « Big-bang », la matière est apparue suite une explosion hors norme d’énergie, « principe de la transformation d’énergie en matière », et ensuite deux concepts sont nés : le “Temps” et l’“Espace”. Alors on peut dire que :

Le « Temps » est la propriété du continuum de la matière (l’ensemble dont les éléments sont inséparables, et qui constituent un tout).Et l’« Espace » est la propriété de la propagation de la matière (la diffusion, le déplacement, la répartition et l’émission).
Sans matière, les deux concepts n’existent pas.

La matière est partout présente autour de nous. Elle est constituée d’atomes, eux-mêmes construits à partir de « briques plus petites », appelées particules élémentaires. L’origine de la matière présente sur Terre et dans l’Univers est expliquée aujourd’hui par le modèle du Big-bang. Le monde était une bulle de particules très simples. Le nuage dilué du premier élément, l’hydrogène, est la source de toute la vie magique et phénoménale. La première explosion a tout bouleversé, absolument tout. Les grands tourbillons annoncent de nombreuses et fantastiques naissances. Tout a commencé avec la naissance de la première particule !

Du nuage de gaz primaire : un mince nuage d’hydrogène, qui paraît être un rocher, est la source de toute vie absolument fabuleuse. Une matière ressemblant à un vortex comme un cyclone, dispersée et semblable à un tourbillon, et dont la caractéristique la plus importante est son mouvement, son rugissement et son éclatement, c’est-à-dire la révolution !À propos de cette étape, John Pfeiffer a déclaré [From Galaxy to man] : « Le fait fondamental à propos de ce processus de création et de ce flot et écoulement, a pris naissance dans une obscurité surnaturelle. En d’autres termes : à chaque moment, la matière est remplacée sous une forme plus complexe avec la nouvelle propriété. Le monde ne reviendra jamais comme avant ».
Peut-être que si un observateur ignorant était présent, il se serait demandé pourquoi tout le monde parlait avec tellement de passion. Mais aujourd’hui, nous savons qu’il n’est pas déraisonnable de penser que de ce nuage dispersé, on arrive à l’homme social : une révolution qui dure depuis longtemps et qui dure encore de nos jours. La révolution permanente. Les particules de nuage, de toutes petites particules, se sont progressivement réunies sous la force de traction et sont attirées les unes par les autres en raison d’une force spéciale pour laquelle nous n’avons pas encore de nom. Le nuage est devenu dense et compact, à la suite d’interactions internes, son volume a diminué et augmenté. Au début, il était tellement dispersé qu’il aurait occupé plus d’espace que la Terre entière et même notre galaxie sans l’exagération de particules qui existaient. Mais au fil de millions, voire de milliards d’années, on est passé de la galaxie à l’homme « social ».

Maintenant, pendant cette agitation, la congestion, l’engorgement et l’explosion ont déchiré le nuage d’origine.
La force de gravité a une liaison avec la matière séparée. Les électrons ont été capturés par leurs noyaux et les conditions ont été préparées pour créer de grandes structures. La matière pouvait maintenant apparaître comme une masse galactique dense et épaisse.Initialement, des points plus denses créent la « masse » de galaxies. Ensuite, cette masse, avec les matières de son environnement, a grossi de plus en plus. Finalement, ce processus a conduit à la création de grandes galaxies lumineuses. Maintenant, l’Univers n’a plus la forme d’une bulle primitive. Or, le vaste espace de faible densité comprend en son intérieur une lampe lumineuse qui est nommée la galaxie. Les astronomes estiment qu’il y a entre 100 milliards et 200 milliards de galaxies dans l’univers connu. Une seule galaxie, comme la Voie lactée, peut contenir plus de 200 milliards d’étoiles normales. Dans un coin si l’on peut imaginer «un coin», on voit aussi notre propre galaxie, la Voie lactée. Notre système solaire appartient aussi à cette galaxie.

Chaque galaxie elle-même est aussi un univers. Un univers dans lequel de nouveaux phénomènes mettent en mouvement une existence en mutation. Là où la gravité force la matière errante à se concentrer, elle crée l’étoile de la création. Des étoiles qui scintillent, brillent et flamboient dans de beaux moments.
Quelle belle et fabuleuse histoire ! Dès le début à ce jour, d’un moment à l’autre, l’un après l’autre, c’est une surprise remarquable !
De petits morceaux de nuage des toutes petites particules se sont très rapidement contractés et resserrés dans l’espace. Après un certain temps, les gaz contractés dans ces parties ont commencé à brûler sous haute pression.

Mais ce n’est pas le genre de brûlures qui a détruit quoi que ce soit, mais quelque chose de nouveau. De la combustion constante de l’hydrogène, de l’hélium s’est formé. De même, la température de l’étoile montait de plus en plus haut. L’un après l’autre, d’autres éléments sont nés : carbone, azote… fer… Ils ont eux-mêmes participé efficacement à la composition et à la création des étoiles suivantes. Les interactions au cœur des éléments se sont poursuivies ainsi que le passage des éléments légers aux éléments lourds. Des éléments tels que l’or et le plomb ont été créés. Au dernier stade de la construction de ces étoiles, la deuxième génération des matières, ou éléments extrêmement lourds, les éléments radioactifs, a été créée : elle utilise également ses matières de la même génération pour fabriquer et former plus tard notre soleil. Lorsque nous regardons l’incroyable et fantastique histoire de l’Univers, il y a près de cinq milliards d’années, il y avait une galaxie, la Voie lactée. À un moment donné dans un point de la galaxie, des nuages d’atomes se promènent et se baladent dans l’espace interstellaire, interplanétaire et dans les poussières cosmiques. Ces éléments ont été mélangés après refroidissement. À ce stade, cette partie de la galaxie est froide et sombre. À ce froid extrême, environ moins de 180 degrés Celsius, des gaz sont devenus liquéfiés et des liquides sont devenus solides. Donc, le froid n’était pas sans raison. C’était un processus qui préparait l’arrivée des cristaux. En plus du mouvement mécanique, dans le contexte de la physique de la nature, la chimie (le mouvement interne dans l’atome) est activée à ce stade. Maintenant les atomes, sous forme de cristaux, ont perdu leur plénitude, systématiquement côte à côte, et ont été touchés. À cette phase, le cristal est une nouvelle forme de mouvement de la matière produite et apparue par l’évolution.

D’autre part, la force de gravité a lentement rapproché des éléments interstellaires et les a forcés à s’effondrer. Une grande transformation à partir de laquelle une étoile est née : Le soleil ! Le soleil était fortement contracté et chauffé et, dans ces conditions, les atomes d’hydrogène fusionnaient et formaient de l’hélium en permanence. Ce processus libérait beaucoup d’énergie nucléaire et le soleil commençait à briller et s’illuminer. Il a brillé jusqu’à ce jour et il brillera encore. Après la formation du soleil, les planètes en orbite se sont formées autour de lui. L’une d’entre elles était la Terre. Une planète qui n’était pas initialement gracieuse, calme et bleue dans sa forme actuelle, mais c’était plutôt une planète brûlante en orbite autour du soleil.

Dans une telle situation, la terre était très turbulente, bruyante, agitée et avait fondu à cause de la chaleur du soleil, de 4 000 degrés Celsius, dans son centre. Au cours de cette évolution, des éléments lourds et des couches plus lourdes gisent et s’étirent vers le centre de la Terre, formant des couches et des croûtes de la Terre. Finalement, cette couche supérieure, sur laquelle nous nous trouvons maintenant, est devenue assez froide et solide. À la suite de ces interactions et de ces actions réciproques, des nuages massifs, extrêmement denses et compacts extrêmement hauts, résultant de la combinaison de l’hydrogène et de l’oxygène, constituaient ce que nous appelons aujourd’hui la vapeur d’eau. Et puis quand la croûte et l’espace se sont refroidis, il a plu, mais quelle pluie ! Il a plu pendant des millions d’années. Ainsi, les fosses ont été remplies, les mers et les océans se sont formés.
D’autre part, ces mers possédaient toutes sortes de minéraux. Le meilleur endroit pour de nouveaux changements. La lumière du soleil et la foudre ont permis la formation de matières organiques. Le Nouveau Monde : on est passé des minéraux au monde organique. (Chimie du carbone)L’acide aminé, la base de la vie

Plus tard, au cours de centaines de millions d’années, des composés organiques divers sont nés ; durant ce processus, il y avait des molécules entourées d’une fine membrane qui agissait comme une souche ; les ingrédients comme les acides aminés donc jouent un rôle important dans la formation d’un Nouveau Monde. Dans la phase finale de l’évolution de cette étape, un phénomène nouveau apparaît : la vie. Une nouvelle étape ! L’évolution biologique.
Le carbone est la brique fondamentale des molécules biologiques. Toutes les molécules organiques la constituant sont formées d’un squelette carboné. Ces molécules vont assurer des fonctions essentielles dépendantes de leur structure et de leur localisation au sein de la matière vivante. Jusqu’à présent, il n’y avait pas de vie dans le monde, et personne n’aurait pu deviner que le premier nuage conduirait à la vie, en regardant le nuage d’origine ! Une étape après cela, une autre membrane génétique a été ajoutée, dédiée à la production de gènes tels que lui-même. L’être vivant se reproduisait (Le gène est un facteur héréditaire présent dans le noyau des cellules). En tant que tel, le premier organisme vivant et la première cellule ont été créés au cours de l’évolution du monde que nous voyons. Environ quatre milliards et demi d’années s’étaient écoulés depuis la formation du système solaire. Il y a environ 2,8 à 3,2 milliards d’années : le début du mouvement biologique, le début de la procédure de la vie !Le courant de l’évolution pousse l’univers avec émerveillement vers l’avant. Il y a environ 3 milliards d’années, en pleine transformation, le mouvement biologique a commencé : le début de la vie ! Après quelque temps, cette merveille émergente est allée sur la voie de l’évolution, elle est arrivée à une intersection avec deux chemins différents : La Photosynthèse et la respiration. La vie a choisi l’ensemble les deux chemins. La base photosynthétique était basée sur la chlorophylle et la respiration sur l’hémoglobine. À partir de ce moment-là, les chemins des molécules vivantes ont été séparés. Les molécules à base de photosynthèse ont été directement alimentées sous les océans par l’utilisation de la lumière du soleil et la fermentation du gaz carbonique. Ce sont des cellules végétales.

Les molécules qui parcouraient les voies respiratoires produisaient de l’énergie en obtenant des matières riches et de l’oxygène. Ce sont des cellules animales. À partir de ce moment, la vie a commencé à évoluer de deux manières, l’une dans le monde animal et l’autre dans le monde végétal. Dans une autre étape, les cellules se sont regroupées pour former des organismes polymorphes, des organismes multicellulaires plus complets !
À présent, les cellules se sont rapprochées, créant une nouvelle étape sur la branche de l’évolution. La cellule est une unité fondamentale, structurale et fonctionnelle des organismes vivants. Elle peut remplir toutes les fonctions de l’organisme, à savoir le métabolisme, le mouvement, la croissance, la reproduction ou encore la transmission de gènes. C’est une entité vivante qui fonctionne de manière autonome, tout en restant coordonnée avec les autres. On en distingue deux types :

Les cellules eucaryotes qui possèdent un noyau contenant le matériel génétique (par exemple : l’homme, la levure).

Les cellules procaryotes qui sont dépourvues de noyau ; leur matériel génétique est donc libre dans la cellule (par exemple : les bactéries).

La fondation de l’anatomie avec des cellules spécialisées a commencé. Par exemple, le corps avait des membres tremblants qui rendaient impossible de bouger. Certaines parties, à elles seules, ont créé des points sensibles à la lumière. Dans l’intervalle, certaines cellules ont été chargées de diffuser des informations entre les différentes composantes du corps. Les cellules, qui ont évolué vers des formes plus complexes, sont devenues des cellules nerveuses.

C’était le précurseur de quelque chose qui, après des millions d’années, était devenu imbriqué, à l’apogée de l’évolution. Un phénomène a transformé l’univers et l’existence, ce qu’on appelle aujourd’hui le « cerveau » et la conscience qui en est le produit.
Les multiples facettes des organismes vivants, comme le fait de partager les tâches des cellules, sont très étonnantes. Il semble qu’un peintre a mélangé des couleurs variées pour créer un chef-d’œuvre.
Au fil des millions d’années de mouvements constants, la cellule dense a produit des vertébrés. Une révolution dans l’évolution biologique !

Après ce saut et cette mutation, il y a au moins 500 millions d’années, les mers sont devenues des hôtes pour les organismes émergents : le poisson ! Après le poisson, des amphibiens ont marché sur la planète bleue.
Vous voyez, l’atelier de l’évolution est occupé par l’artiste peintre, passionné, qui ne cesse pas un instant.
Ensuite, des amphibiens, intermédiaires entre la mer et la terre, se sont déplacés de la mer à la terre. Et là, leurs prédécesseurs qui étaient des reptiles, sont devenus les oiseaux. Enfin, à l’un des sommets de l’évolution, les mammifères et de nouvelles espèces, comme les chats ; aujourd’hui, ce genre d’espèce est appelé « pré-singes ». Ces pré-singes se sont développés rapidement dans différentes branches.
Une de ces branches s’est terminée chez les gorilles et les chimpanzés. La vie évolue, des formes les plus simples aux plus organisées : du singe à l’homme. Une tentative réussie de se libérer du quadrupède et de marcher debout. C’est une histoire très compliquée ! Beaucoup de points et de détails sont encore sombres et vagues, mais il est certain que le courant de l’évolution est passé par ce chemin-là.
Il y a environ 8 millions d’années, les « préhumains » d’Afrique de l’Est étaient capables de se débrouiller seuls en étant debout. Une révolution dans l’évolution de la biologie ! Se tenir debout signifie la transformation du bassin, le raccourcissement du haut du corps, les changements de vitesse et la position de la tête sur la colonne vertébrale.
Les humains ont fini par se rendre compte qu’en lançant des pierres et des bâtons, ils pouvaient tuer des animaux. L’homme partageait sa chasse : un signe du début d’une nouvelle ère : le premier partage du travail, la responsabilisation et la vie sociale ! Un Nouveau Monde est en train d’émerger. Le monde humain commence ! L’homme social est né.

Qui a pensé à ce qui est arrivé depuis le premier nuage, il y a 14 milliards années ? Dans le même temps, avec l’émergence des animaux, les plantes aussi se sont développées sur Terre, et en mer. Merveille après merveille ! La plus belle pensée ne trouve rien de valable, sauf avec des œuvres qui la perfectionnent.
La classification des sociétés humaines

Cette dernière espèce, l’humain, est la plus étonnante de toutes, et elle l’est toujours encore. Qui ne pourrait être stupéfait, sidéré et étonné de lire cette histoire dans toute sa splendeur et sa richesse ?
Après être devenus humains, affranchis de l’harmonie animale avec la nature, nous sommes devenus conscients de nous-mêmes. Nous sommes désormais confrontés au mouvement social et intellectuel, à la suite de la vie de l’animal, sur lequel une nouvelle vie est établie.
La vie humaine primitive était très simple, si simple que les moindres différences sociales que nous voyons aujourd’hui ne pouvait pas exister.
Ni classe, ni exploitation ni exploité, ni exploiteur. Quelle douce vie était-ce ! Un paradis ! Mais « cette vie paradisiaque » était dans l’inconscience totale. Ils chassaient ensemble, vivaient ensemble, mangeaient ensemble et se reproduisaient. La vie était encore si simple qu’il n’y avait rien à exploiter. Donc, cette « égalité » était très fragile, car inconsciente. Beaucoup de choses que nous pensons avoir été dans la vie humaine depuis le premier jour n’étaient pas du tout. Pas de gouvernement, pas d’armée, absolument pas besoin de tout cela ! Plus tard, ces nouvelles espèces ont travaillé en groupes et cela a augmenté la productivité. De nouveaux outils ont toutefois été découverts pour développer le niveau de la vie lors de la création de la surproduction. Avec le développement de l’outil, l’exploitation a émergé. Lorsque l’exploitation est devenue le sujet, les émotions endormies au sein de l’homme, jusque-là socialement local, ont trouvé cet endroit pour s’exprimer. Et de plus en plus, l’arrogance se développe ; alors l’histoire de l’exploitation commence : les catégories sociales et l’histoire de la classification. Peut-être pourrions-nous nommer spécifiquement en premier l’esclavage. Les esclaves de masse sont opprimés en faveur de leurs maîtres. Les pyramides d’Égypte, la Muraille de Chine, les palais légendaires, tous ont été créés par des esclaves. L’armée du travail ! Travail d’esclave. L’esclavage a continué pendant des milliers années voire davantage. Les civilisations les plus anciennes se sont développées à l’Est et particulièrement en Mésopotamie ; le système de l’esclavage a été mis en place beaucoup plus tôt à l’est qu’à l’ouest. Il y a environ 4 000 ans, l’esclavage régnait dans diverses régions du Moyen-Orient, et en Afrique.
L’esclavage a duré plusieurs milliers d’années. Pendant ces années, la couleur du sang des esclaves a coulé. Exploitation absolue et totale, même Aristote disait que « l’esclave est un outil vivant » : abus et tyrannie gratuite, crimes sans fin, crimes sans châtiment. Pour Aristote, les outils sont de deux types, vivants et inanimés (les esclaves faisaient partie des outils vivants). Peu à peu, au cours des luttes des esclaves, inspirées par les gens libres, pour se libérer, le système de l’esclavage a perdu sa souveraineté dans de nombreuses communautés. Le maître est devenu un seigneur et l’esclave est devenu un paysan majoritairement. Au cours de l’Histoire, les progrès techniques permettent d’accroître la production.

Le système féodal et seigneurial ne poussait pas naturellement la paysannerie au point de devenir l’esclave de l’ancien système. Tuer un paysan n’était pas si simple que tuer un esclave. On pouvait très facilement tuer l’esclave. C’était très naturel. Quoique les paysans avaient plus de revenus que les esclaves, la lutte a continué. La scène du monde n’a jamais été vide de révolution et de lutte pour la justice sociale.

Si nous pouvons utiliser ces mots maintenant : exploitation, abus, exaction, tyrannie, escroquerie, pressurage, cela n’était pas censé être durable du tout. Les grandes guerres paysannes, encore une fois dans le domaine du progrès technique et de la croissance instrumentale dans une partie du monde, ont conduit à la substitution du capitalisme et de la production industrielle au système féodal.

Dès le 15ème siècle, de petits ateliers et des usines ont été installés dans certains pays européens. L’émergence de ces usines était due aux progrès de la technologie. Ensuite, l’homme découvre la force de la vapeur et les progrès relatifs de la science mécanique. Les appareils et les machines accomplissent une partie du travail que les humains effectuaient manuellement, avec plus de rapidité et d’efficacité.

Mais la force qui anime l’usine était le bras de l’ouvrier.
Dans le nouveau système, le propriétaire de l’usine, dans le but de réaliser plus de profits, a cherché à augmenter le temps de travail de l’ouvrier et à abaisser son salaire. Cette forme d’exploitation, exaction et escroquerie, a eu lieu dans le nouveau système capitaliste. Maintenant, dans ce nouveau système, le paysan a cédé sa place à l’ouvrier et le maître a cédé sa place au patron de l’usine ou au chef d’entreprise. Le travailleur ne dépend plus de la terre, il vend sa force de travail. Il semble aussi être libre de vendre ou de ne pas vendre, mais ses compulsions l’assurent de vendre. Le travail des ouvriers consiste à être rattaché à la machine et pour échapper à une angoisse à agir d’une certaine façon et à accepter les conditions du travail.
Mais nous avons toujours une longueur d’avance à certains égards, le « Nouvel Age » commence : « l’âge des travailleurs et des faibles, l’ère du nouveau mouvement révolutionnaire mondial, c’est-à-dire les mouvements qui constituent la force principale des faibles. » Mais le capitalisme se développe aussi. D’une part, la technique s’est développée et, d’autre part, les marchés intérieurs sont devenus saturés. Les puissances ne peuvent plus « vendre » toute la production, et inévitablement, le capital franchit les frontières nationales, se dirige vers d’autres pays et se mondialise. Le capitalisme est ainsi sorti des États régionaux et nationaux et a créé un continuum mondial. Cela signifie une unité unifiée qui exploite simultanément des peuples hors de ses frontières. Cependant, l’évolution n’a jamais cessé de progresser et a fourni à chaque étape le moyen de briser la barrière et de progresser. La même chose est vraie aujourd’hui. Les peuples opprimés fondent des résistances et des organisations révolutionnaires : ils exhortent à rompre la barrière du colonialisme et à ouvrir la voie de la perfection. Donc, sur la base de ce que nous avons fait dans le passé, nous pouvons dire que nous allons enfin mettre le géant à genoux, même si ses armes sont redoutables ! Si les animaux prédateurs, le tonnerre, l’ignorance, les maladies, les tremblements de terre et les volcans étaient capables d’arrêter la race humaine ; le fanatisme, l’intégrisme, la colonisation moderne en sont-ils capables aussi ? C’est impossible, car l’homme est obligé d’avancer sur sa route vers l’infini que nous expliquerons dans le chapitre suivant. Nous allons sans aucun doute passer à une société où il n’y aura aucune nouvelle oppression, aucune nouvelle guerre des classes, aucune nouvelle sorte d’exploitation. Au même moment que la théorie de la « sélection naturelle » de Charles Darwin pour l’étape biologique de l’évolution, du point de vue sociologique aussi, une analyse de notre société à travers l’analyse matérialiste Karl Marx (1818 – 1883) est publiée à propos de l’évolution sociale. Malgré les erreurs sur certains de ses concepts et ses conclusions, il serait intéressant de rappeler que sa théorie reste un outil puissant théorique de prospective analytique.

Qui peut imaginer que le premier nuage d’hydrogène puisse se développer à ce point-là ! Nous sommes au crépuscule du système capitaliste actuellement, qui ne répond plus par sa théorie aux problèmes de la société, à savoir les injustices sociales dans tous les domaines.
Doit-on s’arrêter à l’une de ces étapes, alors que l’histoire nous guide vers un sommet magnifique, magistral et somptueux, dont nous parlerons plus tard !

Il faut croire au lendemain lumineux après une nuit sombre, qui arrivera certainement.

Ce n’est pas une conversation imaginaire, illusoire : nous ne pourrions même pas être en mesure de l’imaginer, simplement parce que nous ne pouvions pas dès le premier jour, deviner les 10 à 15 milliards d’années à venir ; mais il n’y a pas de doute sur une chose : cette victoire est le chemin lui-même et la perfection évolutive permanente du développement. Quelle bonne nouvelle !
Les hommes instruisent douloureusement, brutalement, mais leur leçon se grave plus profondément. C’est l’histoire de l’évolution entière, toute la science vient de l’homme. Le progrès poussait comme un arbre puisant ses racines dans la chair de la vie, et dans ses profondeurs, ces racines se mêlaient à celles d’un autre arbre tout aussi séculaire. Sur chaque branche une floraison éclatante de pensées, un magnifique épanouissement de mots sonores apparaissaient.
On avait conscience de notre développement. S’il y a encore des doutes sur l’avenir, il faut penser à ce que nous étions et à ce qui nous est arrivé. D’où venons-nous ?