Définitions de l’homme selon quelques philosophes de l’Antiquité à nos jours
Aristote (384-322 av. JC) disait que l’homme est un animal qui parle.
L’agnosticisme pense que l’homme n’a pas la capacité de connaitre et dit qu’on ne sait pas. Les dualistes désignent notamment les théories sur les relations entre l’âme et le corps, dont la plus connue est celle du philosophe R. Descartes (1596-1650) qui disait « je pense donc je suis. »
Thomas Hobbes (1588-1679), philosophe anglais s’appuie sur une vision très négative de l’Homme et disait que « L’Homme est un loup pour l’homme », Tandis que J.J Rousseau (1712-1778) et sa conception de l’homme selon laquelle, l’homme par sa nature est bon, mais la société le rend mauvais et le corrompt.
Ludwig Feuerbach (1804-1872) en tant que matérialiste mécanique disait que « l’homme est ce qu’il mange essentiellement » et pour Sigmund Freud (1856 – 1939) l’homme est un animal sexuel, mais selon Karl Marx (1818-1883) « les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde : il s’agit désormais de le transformer ». À ce propos Victor Hugo (1802-1885) disait : « Tout ce qui augmente la liberté, augmente la responsabilité ».
L’uniformité mène à la mort. On n’a peur de rien dans la vie autant que de l’uniformité. La première personne à agir et mettre en mouvement, d’autres naîtront et paraîtront après lui. On sait que nous sommes en danger, mais on risque de mieux connaître. Les anciens nous conseillent d’éviter le danger. Mais notre engagement nous a appris que celui qui ne risque pas n’a rien et qu’il est vide. Nos blessures sont les meilleures choses que la vie nous ait données, parce que chacune est un pas en avant.
Notre vie ne s’améliore pas par hasard, elle s’améliore par le changement. La plus grande découverte de notre génération a été de s’apercevoir qu’un homme peut changer sa vie en modifiant sa façon de penser. On peut encore poser la question suivante : si le changement n’est pas nécessaire, alors pourquoi cette capacité existe-t-elle en nous ? C’est à nous d’organiser le moment du changement, de le déterminer et de l’écrire.
La fertilité, la créativité d’une âme exaltée, curieuse est insatiable.
Voici la définition de l’homme un point de vue évolutif :
« L’homme est une créature intelligente, indépendante, consciente et libre. »
Le sens de l’être dans la vie de l’homme
L’homme a besoin profondément d’un sens dans sa vie. Angoisse de la séparation et besoin de la surmonter : L’homme se trouve confronté à la solution d’un seul et même problème : comment surmonter la séparation, comment accomplir l’union, comment transcender sa propre vie individuelle et trouver l’unicité ? …. En ce sens, la séparation est source d’extrême angoisse.
L’homme est obligé de choisir son propre chemin dans sa vie. Si l’homme n’y arrive pas, il ne peut pas trouver l’adaptation nécessaire et il se perd. La bataille perdue, il n’arrivera nulle part et finalement futilité, faux pas, folie, nihilisme, anarchisme. Mais l’homme ne peut pas déterminer comme ça sa vie, alors qu’est-ce qu’il faut faire ? Sa solitude lui semblait moins triste que cette chaîne d’habitudes qui vous attache pour la vie à un être pour qui vous êtes un objet de haine, ou, (bien pire !) pour qui vous n’êtes rien. S’il ne s’adapte pas avec le monde, il va disparaître comme d’autres espèces et l’évolution et son existence s’arrêtent. Comment l’homme peut-il faire pour que cet inconnu devienne connu ? Il a donc besoin d’un sens. L’équation de la vie humaine ne peut pas être résolue sans un sens. L’homme qui tourne sur lui-même n’a pas de sens dans sa vie. Le sens donne une direction et une conception dans la vie de l’homme. Celui qui a une ferme détermination change le monde selon sa volonté. Là où se trouve une volonté, il existe un chemin.
La mesure de la vie, c’est l’amour. Toute théorie de l’amour doit commencer par une théorie de l’homme, de l’existence humaine. Devant la douleur, il n’est plus ni vainqueur ni vaincu. On ne prouve sa victoire que par sa grandeur d’âme. Et la plus haute force est celle de la bonté.
L’homme n’est là que pour aimer et être aimé, que pour l’amour à tout point de vue. L’amour, précisément, est essentiel dans l’existence de l’homme. L’homme ne peut avancer qu’en développant sa raison, en trouvant une harmonie nouvelle. Qui aime bien se donne entièrement à tous ceux qu’il aime. L’amour, justement, est la réponse au problème de l’existence humaine. Le remède de tous les problèmes de l’humanité est uniquement l’amour et rien que l’amour.
Il ne peut d’ailleurs se limiter au plan personnel de l’acquisition et du développement des attitudes qui ont été décrites dans ce chapitre. Il est inévitablement et inséparablement lié au plan social. Si « aimer » signifie avoir une attitude aimante envers chacun, si l’amour est un trait de caractère, il doit se manifester non seulement dans notre relation à nos proches, mais aussi dans nos contacts professionnels et dans nos relations d’affaires. Il n’existe pas de « division du travail » entre l’amour envers les siens et l’amour envers les étrangers. Au contraire, le premier conditionne le second. Prise au sérieux, cette vérité entraînera sans aucun doute un changement profond dans les relations sociales auxquelles nous sommes accoutumés.
Les humains sont obligés de trouver les solutions avec deux contraintes permanentes : la première celle de la nature et la deuxième celle de la société ; mais ils ne peuvent résoudre aucun problème sans aimer. L’art d’aimer est un processus très long à apprendre tout au long de la vie. Sans amour, l’humanité ne pourrait survivre un seul jour.
Source:
La Symphonie de L’évolution ; Femmes, les fleurs des rêves [pages 115-118]