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9 Juin 1974 – Miguel Angel Asturias, écrivain au service de la dénonciation sociales

ImageLe romancier et journaliste guatémaltèque lauréat du prix Nobel Miguel Angel Asturias : «Dans mes romans, la nature prend une qualité de personnage»ImageMiguel Angel Asturias (1899-1974) est un poète, écrivain et diplomate guatémaltèque. Il est lauréat du prix Nobel de littérature en 1967, et président du jury du festival de Cannes en 1970.ImageRomancier et conteur, il est le promoteur du réalisme magique, influencé à l’origine par le surréalisme, et alimenté par la mythologie indigène, la terre elle-même, le « tellurique », et la lutte des paysans contre le joug impérialiste.  ImageAsturias poursuit des études de droit et participe à la lutte contre la dictature de Manuel Estrada Cabrera. Il passe sa thèse, voyage en Europe puis s’installe à Paris où il étudie à la Sorbonne où il est influencé par le surréaliste André Breton.  Dans ses romans et poèmes, qui lui valent le prix Lénine de la paix en 1966 et le prix Nobel de littérature en 1967, Asturias ne cesse de condamner l’impérialisme. Ses œuvres principales sont, « Monsieur le Président » (1946), « Une certaine mulâtresse » (1963), « l’Ouragan » (1950), « Les Hommes de Maïs », « Le Pape Vert » et « Légendes du Guatemala ». Asturias reçoit le Prix Nobel de littérature en 1967 « pour son accomplissement littéraire éclatant, profondément enraciné dans son caractère national et dans les traditions des peuples Indiens d’Amérique latine ». Il est également traducteur des textes sacrés des Mayas.ImageVers les années 1940, Borges en Argentine, Onetti en Uruguay et Miguel Angel Asturias provoquent un changement. Leurs œuvres témoignent d’une véritable création artistique.  Asturias, lui, intègre d’emblée l’univers indien, le merveilleux maya-quiché, les correspondances mystérieuses de la mentalité primitive, totalement absentes de la logique occidentale.undefined Les mythes indiens s’intègrent dans la réalité quotidienne, ils servent aussi à créer une littérature engagée, mais le sens poétique guide la main de l’auteur. Il ne s’arrête pas à la dénonciation, mais élabore un monde qui est celui de l’Amérique latine métisse tout entière.  Le nom de Miguel Angel Asturias restera lié au « réalisme magique » dont il est l’un des représentants majeurs. Quelque controversée qu’elle soit, cette formule demeure à ses yeux la meilleure définition de l’art.ImageCélèbre pour ses romans « Monsieur le Président » « El Señor President » qui décrit la vie sous un dictateur impitoyable et « Les Hommes de Maïs », « Hombres de Maíz » qui défend la culture et les coutumes mayas.

En 1967, il est devenu le deuxième latino-américain à remporter le prix Nobel de littérature.

Événements historiques

1967-12-10 L’auteur guatémaltèque Miguel Angel Asturias reçoit le prix Nobel de littérature à Stockholm

Miguel Angel Asturies (1899-1974) Miguel Angel Asturias Rosales (1899-1974). Guatemalan writer, journalist and diplomat. Nobel Prize in Literature, 1967 Stock Photo - AlamyMiguel Angel Asturies (né le 19 octobre 1899 à Guatemala City, Guatemala—décédé le 9 juin 1974 à Madrid, Espagne) Poète, romancier et diplomate guatémaltèque, lauréat du prix Nobel de littérature en 1967 (&voir; Nobel Lecture: « The Latin American Novel : Témoignage d’une époque ») et le prix Lénine pour la paix de l’Union soviétique en 1966. Ses écrits, qui combinent le mysticisme des Mayas avec une impulsion épique vers la protestation sociale, sont considérés comme résumant les aspirations sociales et morales de son peuple. Image
En 1923, après avoir obtenu son diplôme en droit du Guatemala de l’Université de San Carlos, Asturias s’installe à Paris, où il étudie l’ethnologie à la Sorbonne et devient un surréaliste militant sous l’influence du poète français et leader du mouvement André Breton. Son premier ouvrage majeur, Leyendas de Guatemala (1930 ; « Légendes du Guatemala »), décrit la vie et la culture des Mayas avant l’arrivée des Espagnols. Cela lui a valu des éloges de la critique en France ainsi qu’à la maison.
À son retour au Guatemala, Asturias a fondé et édité El diario del aire, un magazine radio. Au cours de cette période, il publie plusieurs volumes de poésie, à commencer par Sonetos (1936 ; « Sonnets »). En 1946, il entame une carrière diplomatique, continuant à écrire tout en servant dans plusieurs pays d’Amérique centrale et du Sud. De 1966 à 1970, Asturias a été ambassadeur du Guatemala à Paris, où il a élu domicile permanent.Image
Dans les années 1940, le talent et l’influence d’Asturias en tant que romancier ont commencé à émerger avec sa dénonciation passionnée du dictateur guatémaltèque Manuel Estrada Cabrera, El señor presidente (1946; Le Président). Dans Hombres de maíz (1949; Men of Maize), le roman généralement considéré comme son chef-d’œuvre, Asturias dépeint la misère apparemment irréversible du paysan indien. Un autre aspect de cette misère – l’exploitation des Indiens dans les plantations de bananes – apparaît dans la trilogie épique qui comprend les romans Viento fuerte (1950 ; Le Cyclone), El papa verde (1954 ; Le Pape vert) et Los ojos de los enterradosAmazon.fr - Monsieur le Président - Asturias, Miguel Angel - Livres

https://www.studymode.com/essays/Miguel-Angel-Asturias-790279.html

https://www.babelio.com/auteur/Miguel-Angel-Asturias/61565

https://www.universalis.fr/encyclopedie/miguel-angel-asturias/

https://www.fnac.com/Miguel-Angel-Asturias/ia26246/bio

https://www.onthisday.com/people/miguel-asturias

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