Ariel 6, un Satellite scientifique, a été utilisé pour la recherche astronomique et a fourni des données jusqu’en février 1982. C’était le dernier satellite Ariel à être lancé.Ariel 6 (UK 6) était le sixième et dernier satellite de la série Ariel. Ce satellite a été lancé le 2 juin 1979 sur une orbite quasi circulaire de 625 km et inclinée à 55 degrés. L’objectif de cette mission était d’entreprendre des études en astrophysique des hautes énergies. Deux expériences de rayons X, une expérience de rayons cosmiques et trois expériences technologiques ont été réalisées. Le vaisseau spatial a été stabilisé en rotation, avec l’axe de rotation commandé dans une séquence d’orientations pour répondre aux exigences de l’expérience en rayons X.Ariel 6, connu avant le lancement sous le nom d’UK-6, était un satellite britannique et américain lancé en 1979 dans le cadre du programme Ariel. Il était exploité par le Science Research Council, qui est devenu le Science and Engineering Research Council en 1981. Ariel 6 a été utilisé pour la recherche astronomique et a fourni des données jusqu’en février 1982. C’était le dernier satellite Ariel à être lancé.Conception de satellitesOpérationsLe vaisseau spatial a été fabriqué par la société Marconi, et avait une masse de 154,5 kilogrammes (341 livres).CapteursL’expérience principale, le détecteur de rayons cosmiques, pouvait détecter des rayons cosmiques lourds avec un numéro atomique supérieur à 30. La sphère en aluminium doublée d’acrylique de 480 millimètres (19 pouces) de diamètre était remplie d’un mélange gazeux d’oxygène, d’azote et d’hélium. De lourds rayons cosmiques ont pénétré la sphère et ont excité le gaz pour produire une lumière de scintillation ; l’acrylique produit un rayonnement Cerenkov. Ces émissions ultraviolettes ont été détectées avec 16 photomultiplicateurs. Le traitement des données pour séparer les deux différents types d’émissions ultraviolettes a été effectué en comparant la luminosité et la durée des émissions. L’amplitude du signal a été utilisée pour déterminer le numéro atomique du rayon cosmique. Contrairement aux expériences aux rayons X, cette expérience n’avait pas d’exigences de pointage autres que celles requises pour le contrôle thermique.Les deux autres expériences étaient des télescopes à rayons X. L’un a détecté des rayons X à basse énergie et l’autre des rayons X à haute énergie.
MissionLancementUne fusée porteuse Scout D-1 (SN S198C) a été utilisée pour lancer Ariel 6 depuis la zone de lancement 3A au Wallops Flight Center. Le lancement a été effectué avec succès à 23:26:00 UTC le 2 juin 1979. Une fois que le satellite a atteint l’orbite, il a été renommé d’UK-6 à Ariel 6.Opérations
Ariel 6 fonctionnait sur une orbite terrestre basse de 599 sur 653 kilomètres (372 sur 406 mi) , à une inclinaison de 55,0 ° et avec une période orbitale de 97,22 minutes à compter du 15 juillet 1979. Le satellite a fourni des données jusqu’en février 1982. Il s’est désintégré de l’orbite et est rentré dans l’atmosphère le 23 septembre 1990.Résultats
Les interférences des signaux radar ont empêché le satellite de pointer correctement et ont affecté les données qu’il a renvoyées.L’argent pour les systèmes de lancement de la NASA
De 1979 à 1983, tous les fonds destinés aux systèmes de lancement de la NASA provenaient des crédits de recherche et de développement (R&D). À partir de l’année fiscale 1984, le Congrès a autorisé un nouveau crédit, le Space Flight, Control, and Data Communications (SFC&DC), afin de séparer les fonds pour les activités liées à la navette spatiale. Cette appropriation était en Ce crédit répondait à une recommandation d’octobre 1983 du Conseil consultatif de la NASA, qui demandait que les budgets de fonctionnement, les installations et le personnel nécessaires au soutien d’une navette spatiale opérationnelle soient « séparés » du reste des programmes de la NASA. Le conseil soutenait qu’une telle action accélérerait la transition vers des opérations plus efficaces, aiderait à réduire les coûts et faciliterait le transfert des opérations de la STS à la NASA.Le SFC&DC était utilisé pour la production et le développement des capacités de la navette spatiale, les opérations de transport spatial (y compris les ELV) et les activités liées aux systèmes de communication et de données des réseaux spatiaux et terrestres de communications et de systèmes de données.
La plupart des données de cette section proviennent de deux sources. Les chiffres programmés (réels) proviennent des estimations budgétaires annuelles préparées par la Division des opérations budgétaires de la NASA, Bureau du contrôleur. Les données sur les soumissions de la NASA et l’action du Congrès proviennent de l’historique chronologique des soumissions budgétaires publiées pour chaque année fiscale.Histoire de l’aviation et la conquête spatiale
Inroduction
Si la conquête de l’espace figure dans le chapitre Histoire de l’aviation, c’est tout simplement que l’espace est le prolongement naturel de l’aéronautique. Les premiers hommes à voler dans l’espace étaient tous des pilotes chevronnés qui ont tous subis une sélection draconienne et un entrainement sévère pour voyager dans l’espace.L’exploration du système solaire avec des sondes fera l’objet d’une autre page.
La Terre dans le système solaire
Notre planète, la Terre, a une circonférence de : 42.000 km et un diamètre de 12.756 km. Elle tourne en 23 h 56 min autour de son axe dont l’inclinaison est de 23°43′ par rapport au plan de l’écliptique. Elle gravite autour du Soleil, situé à environ 150 millions de km, en 365,25 jours. Son satellite naturel, la Lune, évolue à une distance moyenne de 370.000 km. L’atmosphère est l’enveloppe gazeuse de la Terre. Son épaisseur est difficile à définir puisque sa densité s’atténue lentement, mais on peut avoir des satellites évoluant (pas longtemps !) à partir de 250 km d’altitude. Les corps qui traversent l’atmosphère sont soumis à l’attraction terrestre mais aussi à des frottements. L’atmosphère est très dense surtout dans les 100 km les plus proches, formant ce que l’on appelle la « sphère de Karman ».– de 0 à 5.000 mètres : les petits oiseaux, les oiseaux migrateurs et les petits avions (aéro clubs)
– vers 9.000 mètres : les avions de ligne (Airbus, Boeing…)
– à 17.000 mètres évoluait le Concorde
– à 40 km : les ballons stratosphériques
– à 300 km : la navette spatiale américaine, et les satellites espions– vers 400 km : les stations spatiales. La station ISS
– de 600 km à 800 km : les satellites d’observation
– à 35.768 km : les satellites géostationnaires
L’espace extra-atmosphérique ou cosmos est la partie qui se situe au-delà de l’atmosphère terrestre et qui n’a pas de limite.
Les évolutions des engins spatiaux.Les orbites sont les trajectoires parcourues par les engins spatiaux qui tournent autour de la terre (ou autour d’autres planètes).
Selon leur distance par rapport à la terre, il y a :
– les orbites circulaires qui peuvent être polaires ou équatoriales ou d’incidences différentes, on distingue les orbites circulaires basses (200 à 1.000 km), utilisées pour les vols habités et pour les satellites d’observation, et les orbites circulaires hautes (surtout pour les satellites de navigation).
– les orbites elliptiques, avec apogée (point distal) et périgée (point proximal)– les orbites géostationnaires, situées à 37.568 km.
La vitesse d’un satellite dépend de son altitude. D’après une Loi de Kepler, une orbite est parcourue à une vitesse d’autant plus faible que son altitude est plus élevée.Sur ce schéma la trajectoire est elliptique ce qui permet de constater que, pour une durée identique (t), les distances parcourues sont plus faibles lorsque le satellite est éloigné de la Terre.
À 250 km d’altitude un satellite évolue à environ 7,75 km par seconde et fait le tour de la Terre en 1 h 30.
À 36 000 km d’altitude on tombe à 3 km par seconde et une durée de 24 h pour un tour !Un satellite (artificiel) est un engin qui a été placé en orbite autour d’un astre de masse plus importante.
On distingue des satellites :
– d’astronomie,
– de navigation,
– de météorologie (à défilement ou géostationnaires),– de télécommunication,
– militaires (d’observation, de surveillance ou de reconnaissance);
Les satellites sont alimentés par l’énergie lumineuse solaire convertie en énergie utilisable par effet photovoltaïque, par des batteries ou par des piles à combustibles.
1957 – Les premiers succès sont soviétiques
La R-7 Semiorka « Petit 7 », est la toute première fusée, mise en œuvre par Sergueï Korolev, à avoir placé un satellite en orbite autour de la Terre.
1957 – Premier vol habité par un chien – Union Soviétique
1958 – Les premiers succès des États-Unis1961 – Premier vol humain en orbite – Union Soviétique
1962 – Premier vol humain en orbite – États-Unis
1964 – Programme Gemini États-Unis
1965 – Sortie dans l’espace ou sortie extravéhiculaire soviétique
1965 – Sortie dans l’espace ou sortie extravéhiculaire américaine
1965 – Programme Diamant Français
1966 – Programme Apollo États-Unis1967 – Programme Soyouz Union soviétique
1969 – Premiers pas sur la Lune États-Unis
1970 – Les premiers succès Chinois1971 – Programme Saliout – Union soviétique
1971 – Programme SkyLab – États-Unis
1975 – Rencontre orbitale Apollo – Soyouz
1981 – Navette spatiale États-Unis
1986 – Station spatiale Mir
1986 – SAFER – États-Unis1988 – Programme Ariane Europe
1988 – Navette spatiale soviétique
1996 – Ariane 5 – Ariane 5 est un lanceur de l’Agence spatiale européenne (ESA)
1998 – Station spatiale internationale (ISS)
2003 – Premier vol en orbite – Chine
2008 – Sortie dans l’espace ou sortie extravéhiculaire chinoise
2012 – Mars Science Laboratory – États-Unis
Mars Science Laboratory est une mission d’exploration de la planète Mars à l’aide d’une astromobile (rover) baptisé Curiosity.
2013 – Lapin Jade – Chine
Pour rattraper son retard sur Moscou et Washington, Pékin lance de la base de lancement de Xichang sa première sonde destinée à se poser sur la Lune baptisée « Lapin de Jade ».
Tourisme spatial
Le tourisme spatial commence à se développer. Il est bien sûr réservé aux personnes particulièrement fortunées qui peuvent débourser plusieurs millions pour participer à l’aventure spatiale. C’est donc avant tout une entreprise commerciale. Plusieurs sociétés développent de tels projets.
Et demain ?
En mars 2021 le robot Perseverance de la NASA a parcouru ses premiers mètres sur la planète Mars. Et puis… Et puis pourquoi pas des humains sur Mars avant 2050 !