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5 Mai 1996 – Ai Qing, l’un des meilleurs poètes de la Chine contemporaine

ImageAi Qing, prisonnier politique de 1961 à 1978, du symbolisme à la révolution culturelle en chine Ian Boyden on Twitter: "Wonderful poem by Ai Qing regarding walls. https://t.co/GEgY3cK2ks https://t.co/mzaAN103gi" / TwitterAi Qing (1910-1996), est un poète chinois souvent considéré comme l’un des meilleurs poètes de la Chine contemporaine. Ai Qing s’est d’abord consacré à la peinture avant de partir en 1929 se perfectionner en France. C’est là qu’il a écrit son premier poème. De retour en Chine, en 1932, il rejoint la Ligue des artistes de gauche à Shanghai.Beyond Eurocentrism: The International Political Economy of the Great Proletarian Cultural Revolution in China (1954-1976) | Global Studies PhD Lecture Series En mai 1942, il participe aux Causeries sur l’art avec Mao Zedong. Il est nommé rédacteur en chef de la revue Littérature du peuple et responsable des universités unies du nord de la Chine. Après s’être battu aux côtés des communistes avant la prise du pouvoir en 1949, il est, comme beaucoup d’intellectuels, victime du «mouvement anti-droitier» de 1957 et exilé pendant plusieurs années dans une ferme du nord-est de la Chine, puis dans un camp de travail du Xinjiang (nord-ouest).

Dans les années 60, il est pris dans la tourmente de la Révolution culturelle (1966-1976). Ce n’est qu’en 1978, après le retour au pouvoir de Deng Xiaoping, que le poète est autorisé à publier ses écrits, après vingt et un ans de silence. Ces poèmes, à tendance patriotique, comme le Nord et Mort pour la seconde fois, ont été traduits dans le monde entier. Il n’est pas autorisé à publier ses œuvres avant 1978 (Le Drapeau rouge en 1978, Le Mur, Le Colisée de Rome en 1979…).

Il fait un deuxième séjour en France en juin 1980 (il compose à cette occasion Paris, Le Moulin rouge, Les Champs-Élysées, La matinée de Nice, Monte-Carlo et La valse Europa, et le président de la République François Mitterrand lui décerne en 1985 le titre de chevalier des Arts et Lettres. Vice-président de l’Association des écrivains chinois, organisme officiel, il était marié et père de huit enfants, cinq fils et trois filles. Il est le père de l’artiste contemporain Ai Weiwei.

Toujours baignée à des sources paysannes, et nourrie d’idéal révolutionnaire, la poésie de Ai Qing, simple, libre, saisie au vif de l’émotion, retient par son lyrisme profond et sincère : elle nous fait partager de brefs moments de vie et témoigne, par le rythme de ses grandes fresques cadencées, des malheurs et de l’espoir des hommes et des femmes de la Chine contemporaine.

https://next.liberation.fr/culture/1996/05/06/deces-d-ai-qing-poete-chinois_172533

https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/63965

http://projet.pcf.fr/75037

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