Plus d’un siècle après la mort de son créateur, l’espéranto n’est pas enterré L’insuline est mise sur le marché pour les diabétiquesLes Canadiens Frederick Banting (1891-1941) et Charles Best (1899-1978) découvrent l’insuline en 1921 et testent le remède sur un chien diabétique. Banting recevra le prix Nobel de médecine en 1923 qu’il partagera avec Best, écarté de cette distinction.L’histoire de l’insuline remonte à la mise en évidence expérimentale du rôle du pancréas dans la genèse du diabète sucré chez le chien, par Oskar Minkowski et Josef Von Mering, en 1889. Stimulés en outre par les résultats encourageants de l’administration d’extraits de thyroïde dans l’hypothyroïdie, plusieurs chercheurs s’efforcent d’isoler la «sécrétion interne», ou hormone du pancréas, qui devrait permettre de traiter le diabète de la même façon.Avant la découverte de l’insuline (1921), les personnes diabétiques étaient condamnées à mourir. Sa découverte, due à la belle collaboration de F. Banting, C. Best et J. Mac Leod, fait depuis des miracles en sauvant à travers le Monde des milliers de personnes d’une mort certaine.
L’insuline, c’est quoi ? L’insuline est la première protéine dont on a pu déterminer entièrement la structure chimique. L’insuline est une protéine fabriquée et sécrétée par les cellules béta des îlots de Langerhans du pancréas.Pour faire simple et court : l’insuline est la clef qui permet au glucose (= sucre) de passer de notre sang à nos cellules. Sans cette clef, le glucose reste à la porte dans le sang ; et les cellules (du notre corps) manquent d’énergie. Elles vont donc puiser là où elles peuvent à savoir les graisses. Tout cela, explique donc les principaux symptômes du déclenchement du diabète de type1 : soif intense (pour venir diluer le surplus de sucres dans notre sang) – du coup on urine beaucoup, l’amaigrissement (on puise notre énergie dans les graisses), et la fatigue. Le diabète de type1 étant dû à un dysfonctionnement de la fabrication de l’insuline, il nous faut donc (c’est vital) nous l’administrer via des injections quotidiennes. Tout au long de la journée, les besoins physiologiques en insuline varient, et ce que l’on soit diabétique ou non. En fin de nuit, par exemple, les besoins en insuline sont plus élevés qu’en début de nuit, ceci s’expliquant par le jeu des hormones. On comprend mieux alors ce ‘rebond glycémique’ que l’on peut observer en fin de nuit, et du coup une hyper au réveil. Pour nous diabétiques de type1, trouver nos bonnes doses insuline basale (= besoins de base en insuline) est notre 1e challenge. La mesure du glucose en continu (CGM) est une précieuse aide pour cette 1e mission. A ce 1e challenge, on ajoute notre vie : le fait qu’on bouge (plus ou moins), qu’on mange (plus ou moins), et que nous avons des émotions (plus ou moins) qui nous ‘demandent’ des quantités d’insuline différentes. Et, parfois la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, car tout joue sur notre glycémie. Bref, un challenge au quotidien.L’insuline, son Histoire 11 janvier 1922 – La première injection d’insuline à l’homme. Les premières injections d’extraits pancréatiques sauvent Leonard Thompson, garçon de 14 ans atteint d’un diabète au stade de coma. C’est une première mondiale.
1923 – Le prix Nobel de Médecine est décerné à Banting et Mac Leod. Banting le partage avec Best, Mac Leod avec Collip. La même année, des laboratoires se mettent à produire de l’insuline extraite de pancréas de bœuf et de porc, qui ont une insuline très proche de celle de l’Homme.1935 – Mise au point par Hagedorn et Fisher de l’insuline Protamine Zinc, première insuline d’action lente.
Mise au point et commercialisation en 1950 de la Neutral Protamine Hagedorn, insuline d’action intermédiaire encore aujourd’hui largement utilisée sous le nom de NPH ou dans les mélanges préétaplies (ou Prémix).
1978 – Les laboratoires Eli Lilly réussissent le clonage du gène humain de l’insuline, étape importante pour produire de l’insuline par génie génétique.
1980 – L’insuline de porc est humanisée en modifiant le seul acide aminé qui la distingue de l’insuline humaine.1982 – La première insuline humaine obtenue par génie génétique, apparaît sur le marché. Contrairement aux insulines extraites de pancréas animaux, celle-ci est véritablement de l’insuline humaine.
1986 – Les laboratoires Novo choisissent la levure Saccharomyces cerevisiae plutôt que le colibacille pour exprimer le gène humain de l’insuline et obtenir l’hormone industriellement.Apparition en France des nouvelles insulines dont la structure a été modifiée pour changer leur rapidité d’action : les analogues rapides / ultra rapides (1997) et les analogues lents/ ultra lente (2003).
Et aujourd’hui nous attendons avec impatience les « ultra ultra rapides », telle que la BioChaperone® Lispro de Adocia (société française biopharmaceutique spécialisée dans le traitement du diabète). À ce jour, BioChaperone Lispro U100 a été testé avec succès dans quatre études cliniques.L’insuline, ses modes d’administration
L’insuline peut être administrée soit
via un schéma de multi-injections quotidiennes,
via une pompe à insuline.Aujourd’hui, il en existe plusieurs sur le marché français: Medtronic, Roche, Animas, Cell Novo et l’Omnipod.
Les deux dernières étant sans tubulure.L’insuline
En 1923, l’insuline est devenue généralement disponible pour les diabétiques ce jour-là. Il a été découvert pour la première fois en 1922. Aujourd’hui, l’insuline est utilisée quotidiennement dans le traitement du diabète. L’insuline, une hormone naturelle et vitale pour le métabolisme des glucides dans le corps, est fabriquée par le pancréas. Une surabondance d’insuline provoque un choc insulinique et entraîne une variété de symptômes, y compris le coma. Il est extrait du pancréas de moutons, de bœufs et d’autres moyens, y compris la synthèse en laboratoire.
https://worlddiabetestour.org/fr/diabete/l-insuline-notre-vie
https://www.universalis.fr/encyclopedie/decouverte-de-l-insuline/