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24 Mars 1976 – Renversement de la présidente Isabel Perón en Argentine

Dictature militaire en Argentine (1976-1983) et la conception du terrorisme d’ÉtatPhotographie Illustration map of Argentina with nature, animals and landmarks - Acheter-le sur Europosters.frCoup d’Etat militaire en ArgentineAucune description de photo disponible.
L’armée argentine a organisé un coup d’État contre le gouvernement élu et a évincé le président argentin Isabel M. Perón. L’Argentine est sous régime militaire depuis des années. Isabel a été élue présidente le 1er juillet 1974, après la mort de son mari, Juan Perón, 79 ans. Suite à ce coup d’État, les parties ont été interdites et la répression et la répression ont gouverné le pays.Sin IVA en alimentos básicos...como en la Argentina de Isabel Perón | Diariamente Neuquén - Periodismo que piensaL’histoire de l’Argentine au XXème siècle est jalonnée par les interventions militaires, dont la dictature de 1976-1983 est le point culminant. Tout au long de ces interventions, les moyens répressifs se sont accrus jusqu’à devenir des lieux communs, allant de l’interdiction d’évoquer le nom du président destitué par la junte militaire aux bombardements sur les civils.Il y a 40 ans, le coup d'Etat "en douceur" des militaires "modérés" en Argentine...Le décès de Juan Domingo Perón (1895-1974) avait été suivi, en juillet 1974, par l’accession de sa troisième femme, Isabel, à la tête de l’Argentine. Le leadership de cette dernière est vite ébranlé par une économie en crise et une vague de terrorisme qui déchire le pays.Buenos Aires Times | Never again: Thousands march across Argentina to commemorate coup anniversaryLe coup d’État du 24 mars 1976 est réalisé seulement trois ans après la fin de la dictature de la Révolution argentine (1966-1973). Le général Jorge Videla dirige la junte qui renverse le pouvoir en place d’Isabel Perón. Quatre juntes se succéderont jusqu’à 1983.Isabel Peron turns 90 – DW – 02/04/2021 Un « Processus de réorganisation nationale » est entamé le jour même de la prise de pouvoir. Le parlement est dissout, la Cour suprême remplacée, cinq partis sont interdits ainsi que les « 62 organisations », une coalition composée de divers syndicats.Massacre de TrelewLa peine de mort est rétablie et les sanctions concernant les actions politiques des opposants alourdies. La presse n’échappe évidemment pas à la règle de la dictature : elle est censurée et encadrée par des « Principes et Procédures ». undefinedCes nouvelles lois permettent l’instauration de « l’annihilation » de la subversion dans une optique de « guerre totale », selon les propres mots de Videla. Des milliers de personnes disparaissent, emprisonnées sans procès, parquées dans des camps de concentration. Des véhicules de police circulent et réalisent des kidnappings de masse. Parmi les victimes de rapt, de nombreux parents, accompagnés de leurs enfants, parfois adoptés par la suite.24 mars : 45 ans après le coup d'État militaire, l'Argentine se souvient de la dictature — Les éditions BibliomondeCes actions ont donné naissance au fameux mouvement des «Mères et Grands-mères de la place de Mai » : des familles qui voueront une partie de leur existence à retrouver leurs enfants et petits-enfants disparus. L’inexistence de registres officiels sur les actes commis a rendu difficile le décompte du nombre de victimes. Un chiffre officiel est toutefois accepté à l’unanimité par la communauté internationale : il fait état de 30 000 disparitions.Secret US Intelligence Files Provide History's Verdict on Argentina's Dirty War | The NationLes organisations de défense des droits de l’homme arrivent quant à elles aussi à une estimation de 30.000 disparus, qui est le nombre le plus largement accepté et socialement revendiqué.Il était le visage de la dictature argentineIl faut noter que la junte a participé à l’Opération Condor. Durant cette dernière, les services secrets des dictatures d’Amérique Latine, soutenus par la CIA, collaborèrent afin de traquer leurs opposants. undefinedLes Etats-Unis, mis au courant du coup d’État, se rangèrent donc aux côtés des putschistes. Henry Kissinger -secrétaire d’Etat du gouvernement de G.Ford- déclara vouloir leur apporter de l’aide : le 27 Mars, le FMI accordait un prêt à la junte à hauteur de 127 millions de dollars. La « discrétion » et les mystères entourant la répression sont des facteurs pouvant expliquer le peu de réactions de la part de la communauté internationale face à la dictature argentine.Mondial 1978 : La victoire de la dictature argentine – La GrintaPour expliquer la position de la France, passive elle aussi, la thèse, selon laquelle des tortionnaires argentins de la dictature auraient auparavant été formés par des militaires français et auraient conservé des contacts, est souvent avancée.An Argentine man, who lives in Mexico, hangs photos of people who disappeared during the 'Dirty War' in Argentina during an event commemorating the 30th anniversary of Argentina's 1976 military coup againstLa présidente argentine Isabel Martínez de Perón est renversée lors d’un coup d’État militaire dirigé par Jorge Rafael Videla

https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/la-derniare-dictature-militaire-argentine-1976-1983-la-conception-du-terrorisme-da-tat.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_militaire_en_Argentine_(1976-1983)

https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=462

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/chronologie-de-l-argentine-1816-2010_496102.html

https://les-yeux-du-monde.fr/histoires/9015-la-dictature-militaire-argentine

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