« l’homme aux lunettes d’écailles » sous l’empire du rire
Harold Lloyd restera, dans la mémoire collective, associé à deux « logos » de forme circulaire : ses lunettes d’écaille rondes, dont il allait affubler le personnage de ses nombreux films (quelque 600 comédies, pour la plupart muettes) ; l’horloge à laquelle il s’agrippe, suspendu dans le vide, dans Safety Last ! (« Monte là-dessus ! »), réalisé en 1923 par Fred C. Newmeyer et Sam Taylor. Une scène à laquelle il sera souvent rendu hommage, notamment par Martin Scorsese dans Hugo Cabret (2011).
Illustre comique américain, dans la lignée de Charles Chaplin, on le reconnait avec son canotier et ses lunettes écailles. Il a marqué les esprits avec la célèbre scène dans laquelle il se retrouve suspendu dans le vide accroché aux aiguilles d’une horloge dans le film Monte là-dessus ! Il a tourné dans près de 200 films muets et parlants entre 1914 et 1947.
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— ☃🩵Paula Rachel🩵☃ (@mylemonysoul) February 22, 2024
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Dès l’adolescence, il commence à faire du théâtre puis débute au cinéma après avoir déménagé en Californie. Une collaboration commence rapidement avec la société de production de Thomas Edison, puis avec celle du célèbre acteur et réalisateur Hal Roach. Lloyd travaille beaucoup et devient l’acteur le plus populaire du studio Hal Roach. Lloyd a plusieurs partenaires à l’écran, contribuant à sa renommée : Bebe Daniels à partir de 1914, Mildred Davis de 1919 à 1923 (il l’épouse cette même année) et Jobyna Ralston.
En 1921, le comédien fait ses premiers pas derrière la caméra. Son coup d’essai, Marin malgre lui, est un succès. Il enchaine avec Grandma’s Boy, l’un des temps forts de sa carrière, confiera-t-il ensuite. En 1923, Lloyd est au sommet de sa carrière, à tous les sens du terme ! C’est en effet cette année-là qu’il se retrouve suspendu aux aiguilles d’une horloge qui le rendra célèbre dans le monde entier, le film Monte là-dessus, sans doute l’un des plus connus de sa longue filmographie. L’année suivante est marquée par la fin de sa collaboration avec Hal Roach. En plus d’être acteur et réalisateur, il devient producteur indépendant de ses films en fondant sa propre société, Harold Lloyd Film Corporation.
Harold Lloyd « l’homme aux lunettes d’écailles » sous l’empire du rire
Quelques-uns de ses films les plus aboutis voient le jour à cette période : Ca t’la coupe, Vive le sport !, Le Petit frère… Harold Lloyd, devenu le spécialiste du film comique à suspense, enchaine les longs métrages à toute allure et écrire son autobiographie dès 1928, An American Comedy. Cette même année, il tourne son dernier film muet : En vitesse. « Quel phénomène ! » est son premier film parlant, tourné en 1929. C’est un très grand succès, le public étant curieux de découvrir enfin la voix de l’acteur ! Mais la carrière commence à décliner peu après, alors que la dépression sévit aux Etats-Unis : il tourne un peu moins et sa popularité baisse, tout comme le niveau de ses économies. Il se voit obligé de vendre ses studios et finit par mettre un trait sur sa carrière d’acteur.
Harold Lloyd’s « Safety Last »- 1923
Il se lance par la suite dans la photographie et en tant qu’animateur radio. Il fait une dernière apparition dans le film de Preston Sturges, produit par Howard Hughes, Oh! Quel mercredi. En 1953, il reçoit un Oscar pour l’ensemble de sa carrière. Il décède le 8 mars 1971 à Beverly Hills, à l’âge de 77 ans.
https://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-12724/biographie/
http://evene.lefigaro.fr/celebre/biographie/harold-lloyd-28330.php
https://www.universalis.fr/encyclopedie/harold-lloyd/