La guerre du PacifiqueOpération 2e bataille de la mer de JavaLa bataille de la mer de Java en 1942 a été une victoire majeure pour la marine impériale japonaise, mais des sources japonaises montrent que ce fut aussi un réveil brutal concernant les tactiques de torpille et de dépassement de la marine.Dans la nuit du1er à 2 mars 1942, le croiseur lourd britannique HMS Exeter, endommagé le 27 février lors de la bataille de la mer de Java, accompagné des destroyers HMS Encounter et USS Pope, tentent de rejoindre l’île de Ceylan, pour être réparé. A 9h35 l’escadre britannique rencontre une escadre japonaise, comprenant les croiseurs lourds Nachi et Haguro, ainsi que trois destroyers. Les bâtiments alliés prennent la direction du nord et tentent d’augmenter leur vitesse, mais de nouveaux navires sont repérés venant du nord-ouest. Cette nouvelle escadre nippone est commandée par le contre-amiral Ibo Takahashi et comprend les croiseurs lourds Ashigara et Myoko, ainsi que deux destroyers supplémentaires. A 10h20 les navires japonais arrivent à portée et commencent à tirer. Les destroyers alliés délivrent un nuage de fumée pour protéger l‘HMS Exeter. Ils tentent ensuite une attaque à la torpille. A 11h20 l’HMS Exeter est fortement endommagé et sa vitesse tombe à quatre nœuds. Ordre est donné aux deux destroyers de s’échapper. A 11h40 l’HMS Exeter coule après que le destroyer Inazuma se soit rapproché de lui pour le torpiller. Les croiseurs japonais tournent alors leurs tirs sur le HMS Encounter, qui est rapidement coulé. Le USS Pope quand à lui parvient à se cacher.A 12h50 des avions du porte-avions léger Ryujo trouvent l’USS Pope et le coulent par des attaques de bombardiers en piqués. Dans le même temps, le destroyer HNLMS Evertsen, qui devait accompagner les croiseurs USS Houston et HMAS Perth, est pris à parti par des destroyers japonais dans la baie de Bantam, et est forcé de s’échouer près de Seboekoe Besar. L’équipage s’enfuit dans les terres pour éviter d’être fait prisonnier. Avec la disparition de ces quatre navires supplémentaires, c’est la fin de la présence navale alliée dans les indes néerlandaises, laissant la voie libre aux forces japonaises pour conquérir le restant des colonies hollandaises.L’impérialisme japonais À l’origine du conflit entre Japon et Etats-Unis se trouve l’expansionnisme nippon. Celui-ci tire sa source dans le décollage économique du Japon à partir de l’ère Meiji, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Devenant une puissance économique importante en Asie, le pays développe alors un regain de fierté qui le pousse à une politique impérialiste. Ainsi, en 1875, il occupe l’archipel des Kouriles. En 1895, il enlève Formose (Taïwan) à la Chine puis, en 1905, la Corée devient protectorat japonais avant d’être annexée en 1910. En 1918, le Japon est dans le camp des vainqueurs en raison de l’annexion des possessions allemandes dans le Pacifique. En 1929, la crise économique mondiale redonne un coup d’accélérateur à l’expansionnisme nippon. En effet, le pays, privé de ressources, est victime du protectionnisme des autres Etats, qui lui ferment ainsi leurs marchés, donnant ainsi aux Japonais l’impression d’être rejetés. En outre, l’augmentation de la population constitue un vrai problème pour le Japon qui doit nourrir sa population. Ces deux facteurs font émerger l’idée d’une expansion territoriale et commerciale dans tous les esprits. Le Japon décide de se créer une « aire de coprospérité », c’est-à-dire un vaste empire autour du Pacifique, avatar asiatique de l’« espace vital » nazi en Europe, et développe une économie de guerre. Par ailleurs, l’instabilité politique à l’intérieur du pays favorise l’accession des militaires au pouvoir en 1936. Dès 1931-1932, la Mandchourie est annexée. En 1935, la province chinoise de Jehol est envahie. En 1937, un banal incident déclenche une guerre ouverte entre la Chine et le Japon, au cours de laquelle ce dernier commet des crimes de guerre en nombre. La victoire nippone assure à l’Empire du Soleil levant la maîtrise du nord et du centre de la Chine.Sur le plan diplomatique, le Japon signe, en 1936, le pacte anti-kominternien avec l’Allemagne nazie, officiellement dirigé contre l’Internationale communiste mais permettant de gagner un allié face à une URSS qui pourrait contrecarrer ses plans. Le 27 septembre 1940 est conclu le pacte tripartite entre l’Allemagne, l’Italie fasciste et le Japon. Mais ce dernier, ayant constaté l’alliance entre Staline et Hitler étalée au grand jour lors du pacte germano-soviétique d’août 1939, signe un traité de neutralité avec l’URSS en avril 1941, afin d’avoir les mains libres en Asie.Bientôt, l’impérialisme japonais vient heurter les intérêts européens et américains. Dès juin 1940, à la faveur de la défaite française en Europe, le Japon prend pied en Indochine, ce qui lui assure une base pour une offensive ultérieure de grande envergure et lui permet de menacer les Indes néerlandaises dont le pétrole est indispensable à l’économie japonaise. Les Etats-Unis, déjà hostiles aux menées japonaises en Chine, s’inquiètent de cette poussée vers le sud. Ils réagissent en mettant l’embargo sur le kérosène, le lubrifiant et l’acier à destination du Japon et en accordant des crédits supplémentaires aux Chinois. Roosevelt ne peut tolérer l’expansionnisme nippon dans la mesure où les Etats-Unis ont des positions aux Philippines et dans le Pacifique central, avec Guam et Hawaï notamment, et parce qu’ils sont eux-mêmes bordiers d’un océan qui risque de devenir japonais à la longue. De longues négociations s’ouvrent entre Washington et Tokyo. L’idée des Japonais est de mener une attaque contre les Américains pour s’assurer de la maîtrise de la mer et pouvoir ainsi envahir les Indes néerlandaises. Le 24 juillet 1941, le Japon envahit l’Indochine. En réaction, Roosevelt fait bloquer les fonds nippons aux Etats-Unis, ce qui a pour effet de diminuer les approvisionnements du Japon en matières premières. Les pourparlers se poursuivent, tendus. Les Japonais proposent l’évacuation de l’Indochine en échange de la reconnaissance par les Américains de leur situation privilégiée en Chine. Washington refuse. Ce refus lève les dernières hésitations japonaises.Pearl Harbor : « jour d’infamie »
Le 7 décembre 1941, sans aucune déclaration de guerre, entre huit et 10 heures du matin heure locale, la base navale américaine de Pearl Harbor, située dans les îles Hawaï, est prise pour cible d’une attaque foudroyante. Six porte-avions japonais ont traversé le Pacifique nord sans se faire remarquer. Ils lâchent 360 appareils en deux vagues. Leurs avions bombardent la base, tuant 2500 hommes, détruisant 247 avions au sol et plusieurs bateaux. La surprise est totale : personne n’avait imaginé une attaque de la part des Japonais si loin de leurs bases (le Japon est à 4000 kilomètres d’Hawaï). Ce « jour d’infamie » comme le nomme Roosevelt provoque une vague d’indignation aux États-Unis qui déclarent la guerre au Japon le lendemain. Les Japonais, dans le même temps, attaquent les Philippines, la Malaisie, Hong-Kong, les îles de Wake et de Midway. Ainsi, le 10 décembre, à Singapour, la flotte britannique est coulée. Le Japon possède la maîtrise totale de la mer.Les États-Unis entrent dans le conflit mondial mal préparés. Leur réarmement n’a commencé qu’en juin 1940, après la défaite française face aux nazis. Les hommes ne sont pas prêts, la marine vient de subir un coup dur et la machine de guerre ne tourne pas encore à plein régime. Mais la volonté de fer américaine, le rejet absolu du nazisme et la ferme détermination à laver l’affront de Pearl Harbor constituent des atouts décisifs. Les Etats-Unis vont devoir se battre sur deux fronts (Europe et Pacifique). Mais l’hystérie collective reposant sur la peur du « péril jaune » conduit aussi à l’internement, dans des camps, d’environ 120 000 Nippo-Américains, accusés d’organiser la subversion pour faciliter la victoire du Japon.En attendant, la guerre-éclair nippone se poursuit. Hong-Kong tombe le 25 décembre, la Malaisie le 2 janvier 1942, Bornéo le 8 janvier. Singapour s’effondre le 15 février : c’est la plus cuisante défaite britannique. Le général américain MacArthur est contraint d’évacuer Manille dès le 25 décembre 1941. Il se replie dans la presqu’île de Bataan au nord-ouest de Luçon. Il peine à résister, avec les Philippins, à l’offensive japonaise. Les hommes s’épuisent, les munitions se font rares en raison de l’impossibilité de ravitailler les hommes. Ceux-ci, au nombre de 76 000, se rendent le 9 avril 1942. MacArthur, entre-temps, a été rappelé par Roosevelt pour prendre le commandement des forces alliées dans le Pacifique. Au moment de quitter l’archipel, il accomplit son fameux serment : « Je reviendrai… » Les Japonais achèvent la conquête des Philippines par le siège de l’île de Corregidor qui, soumise à un intense bombardement, se rend le 6 mai 1942. En ce qui concerne les Indes néerlandaises, les Nippons investissent Java, Sumatra et Timor en février 1942. En mars, Batavia tombe et les 80 000 hommes de l’armée néerlandaise se rendent. En même temps, les Japonais prennent Rabaul et les îles Salomon et débarquent en Nouvelle-Guinée : ils menacent ainsi les côtes nord de l’Australie. À l’ouest, ils achèvent la conquête de la Birmanie début 1942 et menacent ainsi l’Inde. Ils prennent enfin pied sur les îles Aléoutiennes, à portée de l’Alaska.
Midway : le tournantTarawa : le début du reflux japonais
La contre-offensive alliée débute peu de temps après. En effet, le 7 août, les Américains débarquent sur l’île de Guadalcanal : 11 000 marines s’emparent de l’aérodrome, amorçant le début d’une bataille acharnée qui dure jusqu’en février 1943. Durant la bataille, les Américains parviennent à remplacer leurs bâtiments plus rapidement que leurs ennemis. Lorsque l’île est reprise, ce sont 6000 Japonais sous-équipés et épuisés qui l’ont évacuée. Les Etats-Unis font montre, à l’occasion, de leur supériorité aéronavale. Suite à cette victoire, les Américains reprennent les îles Salomon. Le général MacArthur poursuit son offensive en Nouvelle-Guinée et aux Philippines. De mai à août 1943, les Américains reconquièrent les Aléoutiennes.À l’automne 1943, l’amiral américain Nimitz déclenche une offensive sur l’île de Tarawa, dans l’archipel des Gilbert. Il dispose d’une supériorité militaire évidente grâce à une marine composée de porte-avions, chacun escorté par une batterie de croiseurs, de cuirassés et de destroyers. La bataille de Tarawa, en novembre, se solde par une victoire mais au prix de très violents combats. Tarawa constitue un second grand tournant dans la guerre car c’est à partir de cette date que survient une série de débarquements successifs dans différentes îles tenues par les Nippons. C’est à ce moment que commence réellement le reflux japonais.Mais chaque débarquement constitue une terrible épreuve. Les combats sont d’une violence inouïe. Si la prise de Kwajelein, dans les îles Marshall en février 1944, a été plus aisée que prévue, les autres conquêtes sont beaucoup plus compliquées. Le 15 juin 1944, une bataille navale ouvre l’offensive contre les Mariannes. La flotte japonaise est rapidement battue. Puis 130 000 Américains débarquent. Il leur faut vingt jours pour s’emparer de la place de Saipan : les Nippons luttent sans reculer, laissant 26 000 morts et comptant moins de 2 000 survivants. C’est seulement au mois d’août que les Américains occupent définitivement Saipan, Guam et Tinian. L’avantage est décisif car c’est à partir de ces îles que les bombardiers B-29 vont bombarder directement le Japon. En septembre, l’île de Peleliu, dans les Palau est prise, toujours à l’issue de très violents affrontements. Puis l’offensive de Nimitz rejoint celle de MacArthur aux Philippines, défendues par 350 000 Japonais. En octobre, le débarquement dans le golfe de Leyte est la dernière grande bataille navale de la guerre : la victoire de l’US Navy assure aux Etats-Unis la maîtrise des mers. MacArthur reprend les Philippines en février 1945 après avoir tué 300 000 Nippons, ce qui donne une idée de la dureté des combats. Mais il a tenu sa promesse : il avait dit en 1942 qu’il reviendrait.
Les kamikazesDe son côté Nimitz lance sa « marche sur Tokyo » en commençant par la conquête de l’île d’Iwo Jima, située à mi-chemin entre le Japon et les Mariannes. Elle devra servir de relais aux avions qui vont larguer leurs bombes sur Tokyo et les grands centres industriels et portuaires du Japon. L’attaque commence en février 1945. Il faut un mois et demi et 4 500 morts aux Américains pour s’assurer la maîtrise de l’île. En face, 21 000 Japonais ont été tués.Puis l’étape suivante est Okinawa, dans l’archipel des Ryukyu, territoire japonais. Le combat début le 1er avril. C’est l’une des batailles les plus dures du conflit qui débute. Les Américains, soutenus par une flotte britannique, doivent faire face à 120 000 Nippons fanatisés. Pendant 87 jours, les combats sont d’une immense férocité : il faut se battre pour chaque mètre carré, parfois dans de terribles corps-à-corps. Le bilan est éloquent : 110 000 morts japonais et 11 000 tués américains. Seulement 7 400 hommes sont faits prisonniers. Mais la perte d’Okinawa signifie pour le Japon qu’il est perdu.Celui-ci joue encore une dernière carte : celle des kamikazes. Les premières attaques d’avions-suicide datent de la bataille de Leyte au cours de laquelle des pilotes, fanatisés à l’extrême, ont jeté leur avion sur des porte-avions ennemis, réussissant à en couler deux. Cette tactique s’inscrit pleinement dans le bushido, ce code d’honneur du samouraï que nous avons évoqué plus haut. L’état-major japonais décide alors d’en faire une véritable stratégie. Ainsi, il recrute des volontaires dans les grandes écoles et les universités qui reçoivent une instruction sommaire dans le domaine du pilotage, puis sont envoyés à la mort. Les kamikazes sont utilisés massivement lors de la bataille d’Okinawa. Le choc psychologique est réel pour les Américains. Les dégâts occasionnés ne sont pas négligeables non plus. Toutefois, ces sacrifices se révèlent inutiles dans la mesure où ils n’enrayent pas la progression américaine.
En outre, le Japon est affaibli. Sa marine commerciale et sa flotte militaire sont anéanties. Il est privé de ressources – combustibles, matières premières, alimentation – : depuis le 28 juillet, les Américains imposent un blocus de l’archipel nippon. Les bombardements qu’il subit de la part des Américains sont terribles. Les principales agglomérations sont totalement détruites, faisant des milliers de morts. Ainsi, dans la nuit du 9 au 10 mars 1945, 1 700 tonnes de bombes sont larguées sur Tokyo : 38 kilomètres carrés sont rasés et 83 000 personnes sont tuées.Les généraux MacArthur et Marshall envisagent d’effectuer plusieurs débarquements sur les côtes japonaises, et notamment à Tokyo, étalés sur une période allant de la fin 1945 au printemps 1946. Mais dans cette éventualité, les Etats-Unis devront encore subir, selon les estimations, la perte d’un million d’hommes pour une conquête qui ne s’achèverait qu’à la fin de 1946. Or, le 16 juillet 1945, une expérience réalisée dans le Nouveau-Mexique s’est révélée concluante : une bombe atomique a explosé, dégageant une force équivalente à 13 000 fois l’explosif le plus puissant à l’époque. Informé, le président Truman décide d’utiliser cette nouvelle arme afin d’hâter la fin du conflit. Le 6 août, une première bombe est larguée sur Hiroshima, tuant 80 000 personnes et en blessant 70 000. Le 9 août, une seconde bombe est lâchée sur Nagasaki, où 35 000 personnes trouvent la mort. Le choc psychologique est immense chez les Japonais. L’empereur Hirohito demande l’armistice. Celui-ci est signé le 2 septembre 1945.Opération 2e bataille de la mer de Java
La bataille de la mer de Java en 1942 a été une victoire majeure pour la marine impériale japonaise. Le volume 26 de Senshi Sōsho récemment publié, Les opérations de la marine dans les Indes orientales néerlandaises et le golfe du Bengale, contient des sources japonaises traduites qui donnent un aperçu des tactiques japonaises et de l’appréciation de la bataille par le commandement naval. Le déroulement de la bataille s’est avéré être un réveil brutal pour les Japonais car il a remis en question toute leur tactique et leur tactique de torpilles.
Dr WGJ Remmelink*
Beaucoup a été dit et écrit sur la bataille de la mer de Java. Pour les lecteurs étrangers, cependant, un compte rendu complet du côté japonais manquait jusqu’à présent. Comme nous le savons tous, la bataille a été une victoire majeure pour la marine impériale japonaise. Néanmoins, le communiqué officiel du quartier général impérial était remarquablement laconique. L’absence de tout détail, à l’exception de la mention explicite de la durée de la bataille, montre que le haut commandement de la Marine était déconcerté, voire consterné, par la durée de cette bataille de près de huit heures. Les batailles décisives n’étaient pas censées durer aussi longtemps. C’est quelque chose qui a également frappé Samuel Morison, le premier historien occidental de la bataille.[1] ‘Que [la bataille] ait duré si longtemps était,’ à ses yeux,
Sans rien enlever à la valeur et à la détermination de Doorman et de ses hommes, nous savons maintenant qu’il y avait d’autres facteurs qui ont déterminé de manière cruciale la durée de cette bataille. Comme toutes les marines de l’entre-deux-guerres, la marine japonaise était obsédée par l’idée d’une bataille décisive qui se déciderait en quelques minutes en raison des grands progrès réalisés dans le tir des canons et des torpilles. Cela a conduit à une doctrine navale de base qui était liée aux gros canons et aux navires capitaux. Mais ici, les Japonais étaient désavantagés. Le traité naval de Washington de 1922 avait plafonné la force relative des navires capitaux entre les États-Unis et le Japon à un rapport de 5: 3, ce qui plaçait la force de la flotte japonaise à 60% de la flotte américaine. Les ratios du traité naval de Washington ont conduit à des années de querelles au sein de la marine japonaise avec des têtes plus chaudes exigeant au moins la parité avec les Américains et des têtes plus froides soutenant que le Japon ne pourrait jamais gagner une course aux armements contre l’Amérique. En 1936, les têtes brûlées l’ont emporté et le Japon s’est retiré du deuxième traité naval de Londres, le laissant libre d’étendre sa marine. Cependant, au cours des quatre années qui ont précédé le déclenchement de la guerre, il a gaspillé une grande partie de sa capacité à construire deux super cuirassés, qui ne joueraient aucun rôle réel pendant la guerre.
Tactique et doctrine navale japonaises
Les Japonais ont cependant conçu une tactique pour surmonter leur infériorité en nombre de navires capitaux. C’était la soi-disant tactique de « distancer l’ennemi ». L’idée était de frapper l’ennemi au début d’une rencontre décisive avec des tirs d’obus concentrés à longue portée à une distance à partir de laquelle l’ennemi ne pouvait pas riposter. En temps voulu, ce concept a été appliqué à l’utilisation de torpilles, de sous-marins et, bien sûr, d’avions navals. Dans le cas des torpilles, les Japonais disposaient d’une arme véritablement révolutionnaire, une torpille à oxygène pur d’une portée maximale de 40 km, mais plus généralement tirée à une portée de 20 km, ce qui était encore le double de la portée de la plupart des torpilles alliées. De plus, comme l’oxygène est soluble dans l’eau, il ne laisse pratiquement aucun sillage visible. En 1940, la nouvelle torpille a été placée sur tous les croiseurs et la plupart des destroyers, tandis qu’en même temps, les tacticiens navals japonais avaient également élaboré une nouvelle tactique de torpille, la tactique de tir dissimulé à longue distance. Il a fallu que les unités avancées japonaises tirent entre 120 et 200 des nouvelles torpilles sans veille sur la ligne de bataille ennemie à une distance d’au moins 20 km. Les Japonais supposaient que la plupart de ces torpilles tirées à une telle portée iraient loin de la cible, mais si seulement 10% réussissaient, il y aurait entre douze et vingt coups sur l’ennemi, le jetant dans la confusion.
Cela serait ensuite suivi d’un assaut rapproché d’escadrons de destroyers. Des exercices rigoureux ont donné aux Japonais la confiance que dans les rencontres croiseur contre croiseur, leurs torpilles seraient décisives. Il a fallu que les unités avancées japonaises tirent entre 120 et 200 des nouvelles torpilles sans veille sur la ligne de bataille ennemie à une distance d’au moins 20 km. Les Japonais supposaient que la plupart de ces torpilles tirées à une telle portée iraient loin de la cible, mais si seulement 10% réussissaient, il y aurait entre douze et vingt coups sur l’ennemi, le jetant dans la confusion. Cela serait ensuite suivi d’un assaut rapproché d’escadrons de destroyers. Des exercices rigoureux ont donné aux Japonais la confiance que dans les rencontres croiseur contre croiseur, leurs torpilles seraient décisives. Il a fallu que les unités avancées japonaises tirent entre 120 et 200 des nouvelles torpilles sans veille sur la ligne de bataille ennemie à une distance d’au moins 20 km. Les Japonais supposaient que la plupart de ces torpilles tirées à une telle portée iraient loin de la cible, mais si seulement 10% réussissaient, il y aurait entre douze et vingt coups sur l’ennemi, le jetant dans la confusion. Cela serait ensuite suivi d’un assaut rapproché d’escadrons de destroyers. Des exercices rigoureux ont donné aux Japonais la confiance que dans les rencontres croiseur contre croiseur, leurs torpilles seraient décisives. il y aurait entre douze et vingt coups sur l’ennemi, le jetant dans la confusion. Cela serait ensuite suivi d’un assaut rapproché d’escadrons de destroyers. Des exercices rigoureux ont donné aux Japonais la confiance que dans les rencontres croiseur contre croiseur, leurs torpilles seraient décisives. il y aurait entre douze et vingt coups sur l’ennemi, le jetant dans la confusion. Cela serait ensuite suivi d’un assaut rapproché d’escadrons de destroyers. Des exercices rigoureux ont donné aux Japonais la confiance que dans les rencontres croiseur contre croiseur, leurs torpilles seraient décisives.
Comment tout cela s’est-il déroulé dans la bataille de la mer de Java et l’amiral Doorman et sa flotte ont-ils eu la même chance que l’amiral Helfrich pensait avoir ? Si Doorman avait fait face à l’escorte originale du convoi, il aurait eu une chance considérable, mais cinq jours avant la bataille, le vice-amiral Takahashi, le commandant japonais, a commencé à entretenir des doutes sur la force alliée restante et a décidé d’ajouter le 5e croiseur. Division et le 2e Escadron de destroyers à l’escorte du convoi d’invasion de Java et leur ordonna d’être prêts le soir du 26. Cela a augmenté la force de l’escorte à deux croiseurs lourds, deux croiseurs légers et quatorze destroyers contre la flotte de Doorman de deux croiseurs lourds, trois croiseurs légers et neuf destroyers. Mettre en ces termes, Doorman avait un croiseur léger de plus mais cinq destroyers de moins que les Japonais. En termes de puissance de feu, cependant, les Japonais étaient de loin supérieurs, notamment en termes de torpilles.La doctrine navale japonaise prescrivait que les convois et les navires de guerre ne devaient pas continuer tant qu’un commandement suffisant de l’air n’avait pas été établi. L’armée, cependant, a poussé à accélérer le calendrier d’invasion autant que possible. Finalement, la Marine cède et laisse partir les convois alors même que le commandement aérien n’est pas encore suffisamment établi sur les aires de débarquement. En conséquence, les convois d’invasion de l’ouest et de l’est de Java ont pénétré dans la mer de Java à un moment où les Japonais soupçonnaient que les Alliés avaient encore des forces aériennes, et la force de frappe de Doorman était encore en grande partie intacte.
Les Japonais s’attendaient à pouvoir couvrir le convoi et le débarquement avec leurs unités terrestres aériennes et d’hydravions du sud de Célèbes et du sud de Bornéo. Le 27 février, cependant, le mauvais temps dans ces régions a immobilisé pratiquement tous leurs avions. Cela ne s’appliquait pas aux restes de l’armée de l’air alliée à Java, mais il ne semble pas y avoir eu de tentative coordonnée pour soutenir la force de frappe de Doorman, à part une attaque inutile de trois bombardiers en piqué américains avec dix ou onze avions de chasse. sur les quelques destroyers d’escorte du convoi japonais.[5] Ces avions auraient peut-être été mieux employés dans une attaque directe contre les navires lents du convoi, ou encore mieux en soutien de la Doorman’s Striking Force, qui venait de s’engager dans la bataille. Mais avec la coordination et les communications du côté allié telles qu’elles étaient, même les quelques messages de reconnaissance atteignirent Doorman trop tard ou pas du tout. En conséquence, la bataille de la mer de Java du 27 février a pris la forme d’une bataille sol-sol classique avec pour seuls avions dans les airs les avions de repérage des croiseurs japonais. La raison pour laquelle la flotte alliée n’avait pas emmené ses propres avions de repérage reste un mystère. La propre demande de Doorman pour une couverture d’avion de chasse est restée lettre morte, et ainsi la chance a été perdue d’éliminer les avions de repérage japonais qui l’ont suivi tout au long de la bataille.Le livre de jeu japonais
Une fois que les flottes adverses se sont rapprochées, la bataille s’est déroulée selon le livre de jeu japonais. Ou comme un commentateur japonais l’a décrit après la guerre : « La flotte ennemie était comme un petit oiseau traqué par un aigle prédateur, et sa destruction n’était qu’une question de temps. La division de croiseurs japonais a fonctionné dans un ordre parfait, tout comme lors des exercices annuels de l’océan Pacifique….’
Bien qu’il s’agisse d’une description un peu trop dramatique par un officier, qui lui-même n’était pas présent, lorsque l’on regarde la reconstitution japonaise des premières phases de la bataille, on voit une mise en œuvre claire de la tactique japonaise de « dépassement ». D’abord les tirs concentrés d’obus à longue portée à des distances de plus de 20 km. Ensuite, les lancements de torpilles dissimulées à longue portée, bien que dans ce cas, le 4e escadron de destroyers japonais s’étaient ouverts plus tôt à une distance plus proche. Dans la première phase de l’engagement, qui a duré environ 50 minutes, la flotte japonaise a tiré près de 1500 obus[7] et 39 torpilles. Un nombre de torpilles inférieur à celui prescrit par la doctrine tactique, mais c’était parce que le croiseur Nachi n’avait pas pu tirer les siennes en raison d’un prétendu dysfonctionnement. En fait, il s’agissait d’une erreur humaine. Quelqu’un avait déjà ouvert la soupape de pression d’air principale des tubes lance-torpilles. Lorsque l’ordre est venu d’ouvrir la vanne, ils n’ont pas pu l’ouvrir davantage et ont signalé un dysfonctionnement. Les torpilles du Nachi joueront cependant plus tard un rôle majeur dans la dernière phase de la bataille. Sur les 39 torpilles de la première phase, une seule a touché une cible, le destroyer hollandais Kortenaer. La plupart des quelque 1500 obus tirés sont tombés sans danger dans la mer. Seulement deux cibles touchées, l’une a touché le croiseur néerlandais De Ruyter, mais s’est avérée ratée et n’a pas explosé, l’autre, cependant, a touché le croiseur lourd britannique Exeter dans la salle des machines et l’a fait dévier de la ligne. L’Exeter était le deuxième navire en ligne et incertain de ce qui s’était passé, les autres navires l’ont d’abord suivi, jetant la ligne de bataille alliée dans la confusion. Quand le portier,
Le commandant japonais sur place, le contre-amiral Takagi, pense naturellement que c’est le moment de porter un coup décisif et donne l’ordre « toute charge ». Pendant ce temps, le site de la bataille était couvert d’écrans de fumée tandis que la flotte alliée tentait d’abord de protéger l’Exeter, puis se remettait en ligne après Doorman. Pour alléger la pression, Doorman ordonna aux trois destroyers britanniques de contre-attaquer, une action au cours de laquelle l’Electra fut perdu mais pas avant d’avoir infligé de lourds dégâts au destroyer japonais Asagumo. Il a également permis à l’Exeter de se retirer à Surabaya et l’a fait escorter par le destroyer hollandais Witte de With. Après avoir reconstitué sa ligne de bataille, Doorman s’est échappé vers le sud-est tandis que les quatre destroyers américains ont tiré toutes leurs torpilles sans effet sur les Japonais poursuivants. Peur d’être attiré dans un champ de mines,
Si l’on peut admirer l’habileté de Doorman à reconstituer sa ligne de bataille, il ignorait très certainement à quoi il avait échappé. Au cours de cette phase de la bataille, les Japonais ont tiré quelque 800 obus.[8] Les systèmes de contrôle de tir japonais quelque peu obsolètes avaient du mal à suivre les cibles qui naviguaient dans et hors des écrans de fumée. Mais ce n’étaient pas des tirs d’obus sur lesquels les Japonais comptaient. Au cours de cette phase, ils ont tiré pas moins de 98 torpilles. Avec les 39 torpilles de la première phase de la bataille de jour, ils avaient tiré près de 140 torpilles sans résultats visibles. Après que la première vague de torpilles suivant l’ordre de « toute charge » ait été tirée et que rien ne se soit passé, le contre-amiral Takagi avait regardé ses officiers et demandé « que faire ensuite ? Comme personne n’avait de réponse claire, ils avaient simplement continué l’engagement. De toute évidence, quelque chose s’était mal passé. Ce qui aurait dû être un exemple classique de combat sol-sol décisif, d’ailleurs pratiqué lors des exercices annuels, s’est transformé en flop. Au lieu d’avoir été effacée de la surface de la mer, la flotte de Doorman était encore en grande partie intacte. Doorman avait perdu son principal atout, le croiseur lourd Exeter et trois destroyers, mais avec quatre croiseurs et six destroyers, sa force n’était pas négligeable et bientôt il a été signalé qu’il suivait une route vers le nord-ouest en essayant d’atteindre le convoi japonais autour du nord.
Pendant la bataille, les Japonais n’ont jamais découvert ce qui n’allait pas avec leurs torpilles, mais ce fut un choc que leur arme principale et leur tactique principale n’aient pas produit les résultats escomptés. Et s’ils n’avaient pas affronté Doorman et sa formation quelque peu désordonnée, mais la pleine force de la flotte américaine du Pacifique ? Dès que la flotte est revenue au Japon, les torpilles restantes ont été examinées et testées. Il s’est avéré que des équipages de torpilles trop zélés avaient manipulé le mécanisme de déclenchement des fusées. Craignant qu’ils ne se déclenchent pas à l’impact, ils les avaient réglés à un niveau légèrement inférieur pour s’assurer qu’ils s’actionneraient à l’impact. En conséquence, plus d’un tiers des torpilles lancées s’étaient autodétruites sous l’impact des vagues une fois sorties de la zone de sécurité. Ou comme le contre-amiral Ōyagi, une autorité des torpilles, remarqua plus tard : « C’était un regret éternel que nous ayons fourni à chaque navire un ajusteur de sensibilité pour les fusées. » Heureusement pour Takagi, toutes ses torpilles n’avaient pas été réglées à un niveau inférieur aux normes, et il en aurait bientôt besoin.Les décisions du portier
L’obscurité était tombée et Doorman s’approchait rapidement sur une route vers le nord-ouest. Takagi n’avait pas encore rassemblé ses forces et était en fait mort dans l’eau en essayant de récupérer ses cinq avions de repérage. Le portier l’a presque surpris. Arrachant le dernier avion des eaux, Takagi a immédiatement accéléré à vingt-huit nœuds et s’est préparé pour le bombardement. Cependant, la 2e division de destroyers est venue naviguer entre lui et Doorman, lançant quatre torpilles sans effet. Doorman a alors probablement conclu qu’il ne serait pas en mesure de déborder les Japonais et s’est tourné vers tribord en mettant le cap vers le sud en direction de la côte de Java. Sur son chemin, les quatre destroyers américains se sont retirés à Surabaya. Leur commandant avait apparemment décidé qu’avec toutes leurs torpilles parties, il n’y avait pas grand intérêt à s’accrocher.
En atteignant la ligne de profondeur de 20 m, Doorman s’est dirigé vers l’ouest le long de la côte. En chemin, il a perdu le destroyer britannique Jupiter qui a probablement heurté une mine hollandaise. Ce que Doorman ne savait pas, c’est que les Japonais l’avaient perdu. Il était toujours suivi par un avion de repérage du croiseur Naka, mais cet avion avait perdu le contact radio avec sa base. Pour la première fois de la bataille, Doorman avait échappé aux Japonais. Quelques milles avant le cap Awarawar, Doorman se dirigea de nouveau vers le nord, une route qui le conduisit à travers le site de la bataille de jour. En passant à l’endroit où le Kortenaer avait coulé, son dernier destroyer restant, le British Encounter, reçut l’ordre de prendre les survivants à bord et de les amener à Surabaya. Les quatre croiseurs restants ont continué à se diriger vers le nord.
Nous pouvons nous demander pourquoi Doorman a décidé de se diriger vers le nord sur un parcours qui l’a conduit à travers le site de bataille de jour. S’il était allé plus à l’ouest avant de se diriger vers le nord, il aurait pu déborder les Japonais et trouver le convoi, seulement protégé par quelques destroyers. Bien sûr, il ne savait pas où se trouvait le convoi et supposait probablement que les Japonais savaient où il se trouvait. Même s’il avait trouvé le convoi, on peut encore se demander s’il aurait pu le couler juste avec des tirs d’obus. Les Japonais avaient découvert qu’il était pratiquement impossible de couler des cargos et des navires de transport avec des tirs d’obus. Leurs obus blindés voleraient simplement à travers le dessus de ces navires, perçant des trous mais n’explosant pas. Dans tous les cas, ils avaient besoin de torpilles pour terminer le travail. Les croiseurs de Doorman, à l’exception peut-être de Perth, ne transportaient pas de torpilles.
Quoi qu’il en soit, le cap que Doorman a pris l’a envoyé directement dans les croiseurs lourds japonais Nachi et Haguro, qui avaient commencé à naviguer vers le sud à sa recherche. Les deux croiseurs japonais ont immédiatement inversé leur cap et, sur un parcours parallèle, une lente bataille au canon s’est ensuivie. Les croiseurs japonais commençaient à manquer de munitions. Cependant, ils avaient toujours des torpilles et c’était l’occasion pour le chef des torpilles des Nachi de racheter son honneur avec les torpilles qui n’avaient pas été tirées pendant la bataille de jour en raison d’un soi-disant dysfonctionnement. Le Haguro a tiré quatre torpilles et le Nachi huit, dont deux ont trouvé leurs marques en coulant les croiseurs hollandais De Ruyter et Java. C’était la fin de la bataille. Houston et Perth, probablement sur les ordres de Doorman, se sont détachés et ont pris un cap vers le sud-ouest jusqu’à Batavia,Pour les Japonais, l’issue de la bataille ne faisait aucun doute. Moins d’une heure et demie après le naufrage du De Ruyter et du Java, le vice-amiral Takahashi est arrivé sur les lieux avec deux autres croiseurs lourds et deux destroyers tandis que de Bali un autre croiseur et quelques destroyers avaient été convoqués. Même si De Ruyter et Java n’avaient pas été coulés, Doorman aurait fait face à une force écrasante. Le déroulement de la bataille, cependant, a été un réveil brutal pour les Japonais car il a remis en question toute leur tactique et leur tactique de torpilles. Depuis Pearl Harbor, ils s’étaient sentis invincibles, mais une petite flotte alliée disparate avait montré qu’ils étaient après tout vulnérables et que leur principal concept tactique était défectueux. Pas étonnant que le quartier général impérial n’ait pas été content.
Enfin, Doorman a-t-il eu une chance ? Je ne pose cette question que parce que l’amiral Helfrich, son commandant, pensait qu’il l’avait fait, quoique petit. Helfrich n’a donné aucune raison pour laquelle il pensait que Doorman avait une chance et je doute qu’il en sache assez sur la marine japonaise pour faire une supposition éclairée. Sur le papier, comme nous l’avons vu, Doorman n’avait pas beaucoup de chance, mais les batailles ne se déroulent pas sur le papier, et des circonstances imprévisibles, telles que les intempéries qui ont immobilisé les forces aériennes navales japonaises, les Japonais manipulant les fusées de leurs des torpilles et d’autres erreurs ont quelque peu égalisé les chances. Une grande partie de cela, cependant, a été annulée par le manque total de soutien aérien et de reconnaissance alliés.
Un coup dur a été la perte de l’Exeter si tôt dans la bataille. Elle était le meilleur atout de Doorman et sans elle, sa flotte perdit beaucoup de son punch. Nous pouvons allonger cette liste et même y ajouter quelques questions « et si », mais je ne pense pas que ce soit très fructueux. La bataille s’est déroulée comme elle l’a fait, et même avant la bataille, Doorman a dû se rendre compte que malgré les chances contre lui, ce serait toujours imprévisible. Ou comme le disait Napoléon, « On s’engage et puis on voit ». Doorman et ses hommes se sont engagés avec une détermination et une vaillance qu’on ne peut qu’admirer, et qui à mes yeux, en tant que Hollandais, méritaient un peu plus de chance.
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