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16 décembre 1809 – Antoine François, comte de Fourcroy, chimiste français

Em 15/06: ANTOINE FRANÇOIS FOURCROY - BiografiasIdentités scientifiques à la bibliothèque – Antoine-François, comte de FourcroyAntoine-François, conde de Fourcroy • Biografias • Quimicafacil.netVie et travail LAVOISIER (Antoine-Laurent). - Traite Elementaire de chimie, presente d ...Fourcroy est né à Paris, fils d’un apothicaire de la maison du duc d’Orléans. Sur les conseils de l’anatomiste Félix Vicq-d’Azyr, il entreprend des études de médecine (1748-1794), et après de nombreuses difficultés dues au manque de moyens, il obtient enfin, en 1780, son diplôme de médecin. L’attention de Fourcroy a été tournée spécifiquement vers la chimie par JBM Bucquet (1746-1780), professeur de chimie à la faculté de médecine de Paris. En 1784, Fourcroy est choisi pour succéder à P. J. Macquer (1718-1784) comme maître de conférences en chimie au collège du Jardin du Roi, où ses cours connaissent une grande popularité. Fourcroy a été l’un des premiers convertis aux vues de Lavoisier, qu’il a aidé à promulguer par ses propres écrits volumineux. Chemical Composition of the Human BodyLe catalogue des articles scientifiques de la Royal Society énumère cinquante-neuf mémoires de Fourcroy seul, et cinquante-huit écrits avec d’autres, principalement LN Vauquelin. La publication de Fourcroy en 1785, Entomologia Parisiensis, sive, Catalogus insectorum quae in agro Parisiensi reperiuntur …, coécrite avec Étienne Louis Geoffroy, fut une contribution majeure à l’entomologie systématique. Cependant, bien que le nom de Fourcroy figure sur un grand nombre de mémoires chimiques mais aussi physiologiques et pathologiques, il fut autant un pédagogue et un organisateur qu’un chercheur originel. Pendant qu’il était membre des comités d’instruction publique et de salut public, et plus tard, sous Napoléon, directeur général de l’instruction, Fourcroy a joué un rôle de premier plan dans la création d’écoles tant pour l’enseignement primaire que secondaire, les études scientifiques étant spécialement prévues.The Philosophy of Chemistry, or Fundamental Truths of Modern Chemical Science, Arranged in a New Order; By A. F. Fourcroy. Translated from the French of the Second Edition, Signed by the Author. (Paperback)Fourcroy mourut à Paris le 16 décembre 1809, le jour même où il avait été créé comte de l’empire français. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.A Normative Study of the Synovial Fluid Proteome from Healthy Porcine Knee Joints | Journal of Proteome ResearchLes cinq portraits recueillis mettent en scène Antoine-François, comte de Fourcroy (1755-1809), montrent le chimiste à deux périodes distinctes de sa vie. Bien que les portraits ne soient pas datés, deux d’entre eux représentent clairement un homme plus jeune, photographié avec ses cheveux noirs bouclés sur le dessus de sa tête. Les trois autres, portant tous la même image de Fourcroy, montrent un homme dont la racine des cheveux a reculé et qui a l’air physiquement plus âgé et bien vêtu. Comme en témoigne le passage du temps entre les deux séries de portraits, au cours d’une vie qui n’a duré que 54 ans, Fourcroy a pu établir et maintenir un rôle de premier plan dans la communauté scientifique française et la grande société française.  Elements of Chemistry, and Natural History: To Which Is Prefixed the Philosophy of Chemistry : De Fourcroy, Antoine Francois: Amazon.de: BooksNé à Paris le 15 juin 1755, il y a 262 ans à ce jour, Fourcroy était le fils d’un apothicaire issu d’une famille noble qui avait décliné dans les années précédant sa naissance. Après avoir quitté l’école à l’âge de 15 ans, il trouva du travail dans un bureau où il aurait été enclin à rester sans une rencontre avec l’anatomiste Félix Vicq-d’Azyr (1748-1794). Peu de temps après leur rencontre, Fourcroy entreprend des études de médecine à la Faculté de médecine de Paris avec l’aide financière des membres de la Société Royale de Médecine, dont Vicq-d’Azyr est le secrétaire. Il a terminé avec succès son diplôme de médecine en 1780, mais plutôt que de poursuivre une carrière de médecin, Fourcroy s’est tourné vers la chimie.ImageÀ la fin du XVIIIe siècle, le domaine de la chimie connaît une période de changements rapides que Fourcroy lui-même décrit comme une « grande révolution ». Le rôle de Fourcroy dans cette révolution chimique était principalement en tant qu’éducateur. De l’obtention de son diplôme en 1780 jusqu’au début des années 1790, il donne un cours de soixante-dix conférences dans son propre laboratoire, dont les premières sont publiées sous le titre Leçons élémentaires d’histoire naturelle et de chimie.(Paris, 1782). Un thème commun à toutes ses conférences était la relation entre la chimie et l’histoire naturelle et leur application à la médecine. Il reçoit sa première nomination publique de professeur de chimie à l’École royale vétérinaire d’Alfort en 1783, qui dure jusqu’en 1787, tout en succédant également à PJ Macquer (1718-1784) en 1784 à la chaire de chimie du Jardin du Roi où il enseigne chaque été à un large public qui appréciait son impressionnante capacité à donner des conférences habilement sur un sujet en évolution rapide. En 1785, il est élu à l’Académie Royale des Sciences où il entre en contact avec certains des esprits scientifiques les plus importants en France de son temps.Applications of Ionic Liquids in the Food and Bioproducts Industries | ACS Sustainable Chemistry & EngineeringL’un des leaders les plus influents de la révolution chimique de la fin du XVIIIe siècle était Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) dont la théorie anti-phlogistique du rôle de l’oxygène dans la combustion et l’adhésion aux méthodes quantitatives plutôt qu’qualitatives étaient quelques-unes des principales changements dans le domaine de la chimie qui ont marqué cette période. Preuve de ces changements, Fourcroy lui-même a passé quelques années à enseigner à ses étudiants à la fois la théorie phlogistique qui prévalait à l’époque (selon laquelle il y avait un élément combustible appelé phlogiston contenu dans des corps combustibles qui était libéré lors de la combustion) et la nouvelle théorie anti-phlogistique radicale de la théorie Lavoisier. (Que la combustion nécessite un gaz qui a une masse telle que l’oxygène) avant d’être conquis par Lavoisier en 1786. La plupart de sa deuxième édition de conférences publiées, rebaptisée Élémens d’histoire naturelle et de chimie (Paris, 1786), a été écrit avant 1786, il a donc annoncé sa conversion à la nouvelle façon de penser dans une introduction spécialement écrite. Ses Principes de chimie (Paris, 1787) ont été le premier manuel écrit entièrement selon la théorie anti-phlogistique.

En 1787, Lavoisier collabore avec Fourcroy et deux autres chimistes convertis à sa théorie, Louis-Bernard Guyton de Morveau (1737-1816) et Claude-Louis Berthollet (1748-1822), sur un projet de réforme de la nomenclature chimique, publié sous le titre Méthode de nomenclature chimique (Paris, 1787). Fourcroy était le plus jeune des quatre hommes, à 32 ans, et sa contribution à l’ouvrage était principalement une explication de la table de nomenclature qui y était incluse. L’explication de Fourcroy de l’objectif du groupe, citée d’une traduction anglaise par James St. John publiée en 1788, était de « sélectionner dans plusieurs classes de composés, un nombre considérable d’exemples bien choisis, de manière à permettre à toutes les personnes, par la l’aide d’une étude simple et facile, pour appliquer notre méthode de dénomination à toutes les compositions connues dans la science, ou à celles qui pourront être découvertes dans l’avenir. C’était un plan de normalisation de la nomenclature chimique qui s’étendrait même aux découvertes futures dans le domaine. L’ouvrage fut rapidement traduit et diffusé dans la communauté scientifique, aidé par la troisième édition des conférences de Fourcroy.

Accompagnant cette période de révolution scientifique, le bouleversement politique de la Révolution française, qui a commencé en 1789. Fourcroy a participé à l’élection de nouveaux fonctionnaires, mais il a professé le désir de rester scientifique plutôt que de devenir lui-même un élu. Néanmoins, il est élu suppléant en 1792 et est appelé à siéger à la Convention le 22 juillet 1793, après l’assassinat de Jean-Paul Marat (1743-1793). Fourcroy devint membre du Comité d’instruction publique de la Convention et s’impliqua plus dans son nouveau rôle que ses réticences antérieures ne l’auraient suggéré. Portrait by Louis-André-Gabriel Bouchet (1801)En tant que membre de la Convention, Fourcroy a soutenu les politiques qui ont supprimé les académies et expulsé les contre-révolutionnaires de leurs rangs avec la conviction qu’il pouvait organiser des commissions de scientifiques pour poursuivre par eux-mêmes le travail le plus important. Son objectif n’était apparemment pas de supprimer les universitaires eux-mêmes, mais dans le climat politique existant, il était difficile pour ces commissions d’accomplir réellement beaucoup. En 1793, son collaborateur fréquent Lavoisier est arrêté et le 8 mai 1794 il est jugé et exécuté. Il y a des preuves que Fourcroy a fait appel à Robespierre au nom de Lavoisier, mais si c’est le cas, il n’a pas réussi. Heureusement pour Fourcroy, il maintint sa place dans la société jusqu’à la Révolution et en 1799, Napoléon nomma Fourcroy au conseil d’État, où il put poursuivre son travail scientifique en tant que conseiller et travailler à la proposition d’un nouveau système éducatif pour la France. En 1808, Fourcroy est fait comte de l’empire et il meurt l’année suivante, en règle, le 16 décembre 1809. L’histoire de Fourcroy est définie par deux révolutions, l’une scientifique et l’autre politique, qui ont toutes deux élevé son statut et préservé son nom tout au long de sa vie et jusqu’à aujourd’hui.

Antoine François, comte de FourcroySystème Des Connaissances Chimiques, Et de Leurs Applications Aux Phénomènes de la Nature Et de l'Art, Vol. 10 (Classic Reprint) : Fourcroy, Antoine-François: Amazon.in: किताबें

Antoine François, comte de Fourcroy (15 juin 1755 – 16 décembre 1809) était un chimiste français et un contemporain d’ Antoine Lavoisier Fourcroy a collaboré avec Lavoisier, Guyton de Morveau et Claude Berthollet sur la Méthode de nomenclature chimique , un ouvrage qui a contribué à normaliser la nomenclature chimique .Château de ChanteloupLa vie et le travail Système des Connaissances Chimiques, Et de Leurs Applications aux Phénomènes de la Nature Et de l'Art, Vol. 7 (Classic Reprint): Antoine François Fourcroy: 9780666972088: Amazon.com: Books

Fourcroy est né à Paris, fils d’un apothicaire de la maison du duc d’Orléans. Sur les conseils de l’anatomiste Félix Vicq-d’Azyr (1748-1794) il entreprit des études de médecine, et après de nombreuses difficultés dues au manque de moyens il obtint finalement son diplôme de docteur en 1780. Il enseigna la chimie de (1783-1787) à l’Ecole Vétérinaire d’Alfort. L’attention de Fourcroy fut tournée spécifiquement vers la chimie par JBM Bucquet (1746-1780), professeur de chimie à la faculté de médecine de Paris. En 1784, Fourcroy est choisi pour succéder à PJ Macquer (1718-1784) comme maître de conférences en chimie au collège du Jardin du Roi, où ses conférences ont atteint une grande popularité.

Fourcroy fut l’un des premiers convertis aux vues de Lavoisier, qu’il contribua à faire largement connaître par ses propres écrits volumineux. Le catalogue des articles scientifiques de la Royal Society énumère cinquante-neuf mémoires de Fourcroy seul, et cinquante-huit écrits avec d’autres, principalement Louis Nicolas Vauquelin. La publication de Fourcroy en 1785, Entomologia Parisiensis, sive, Catalogus insectorum quae in agro Parisiensi reperiuntur, co-écrite avec Étienne Louis Geoffroy, fut une contribution majeure à l’entomologie systématique.  Bien que le nom de Fourcroy figure sur un grand nombre de mémoires chimiques mais aussi physiologiques et pathologiques, il fut autant un pédagogue et un organisateur qu’un chercheur originel. En tant que membre des comités de salut public et d’instruction publique de la Convention, Fourcroy a également joué un rôle de premier plan dans l’élaboration d’une loi qui affecterait l’enseignement médical en France. Fourcroy a collaboré avec le médecin François Chaussier créé un rapport qui serait à la base de la loi de 1794, qui intégrait la médecine et la chirurgie et créait des écoles de santé qui enseignaient ces deux domaines à tous les étudiants. Avant cette loi, l’enseignement médical était hétérogène dans toute la France, avec plusieurs collèges et universités différents fonctionnant selon des normes différentes. La loi poussée par Fourcroy a unifié le système français de formation médicale sous une autorité centralisée et a conduit à la délivrance de licences nationales des années plus tard.  Plus tard avec Vauquelin, il identifia un métal dans un résidu de platine qu’ils nommèrent « ptène ».

Controverse

Par sa conduite en tant que membre de la Convention, Fourcroy a été accusé d’avoir contribué à la mort de Lavoisier. Le baron Cuvier, dans son Eloge historique de Fourcroy, a repoussé de telles accusations. La onzième édition de l’Encyclopédie Britannica dit que bien qu’une participation active, bien que secrète, ne puisse être prouvée contre Fourcroy, il peut difficilement être acquitté de son indifférence temporisée.

Antoine François, comte de Fourcroy (1755-1809)The Philosophy of Chemistry, or Fundamental Truths of Modern Chemical Science, Arranged in a New Order; By A. F. Fourcroy. Translated from the French.: De Fourcroy, Antoine Francois: 9781171392002: Amazon.com: BooksChimiste français qui a contribué à une révision majeure de la nomenclature chimique. Il collabore avec Antoine Lavoisier, Guyton de Morveau et Claude Berthollet pour publier Méthode de nomenclature chimique (1787). Son éducation avait inclus la médecine, à laquelle il appliquait la chimie dans l’étude de divers fluides et solides du corps humain et animal. Fourcroy a montré qu’il y avait une plus grande proportion d’azote dans les fibres musculaires que dans toute autre partie du corps, ce qui était vrai pour les carnivores ou les herbivores. En 1789, il avait trouvé de l’azote dans de nombreux légumes, indiquant que la présence d’azote chez tous les animaux provenait de la nourriture plutôt que de l’air. Avec Vauquelin, il étudie l’urine et caractérise l’urée (1799), nom qu’ils forgent.

https://blog.library.si.edu/blog/2017/06/15/whole-man-scientific-identities-dibner-library-antoine-francois-comte-de-fourcroy/#.Y5n6b-GZPcs

https://www.factmonster.com/encyclopedia/science/bios/chemistry/de-fourcroy-antoine-francois

https://www.chemeurope.com/en/encyclopedia/Antoine_Fran%C3%A7ois%2C_comte_de_Fourcroy.html

https://peoplepill.com/people/antoine-francois-comte-de-fourcroy

https://todayinsci.com/12/12_16.htm#death 

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