Le 25 octobre 1944, lors de la bataille du golfe de Leyte, les Japonais déploient pour la première fois des bombardiers kamikaze («vent divin») contre des navires de guerre américains. Cela s’avérera coûteux – pour les deux parties. Cette décision d’employer des kamikazes contre la flotte américaine à Leyte, une île des Philippines, était basée sur l’échec des engagements navals et aériens conventionnels pour arrêter l’offensive américaine.
Le capitaine de vaisseau japonais Motoharu Okamura a déclaré : « Je crois fermement que la seule façon de faire basculer la guerre en notre faveur est de recourir à des attaques en piqué avec nos avions. Il y aura plus qu’assez de volontaires pour cette chance de sauver notre pays. La première force kamikaze était en fait composée de 24 pilotes volontaires du 201st Navy Air Group japonais. 
Les cibles étaient des porte-avions d’escorte américains ; l’un, le St. Lo, fut percuté par un chasseur A6M Zero et coula en moins d’une heure, tuant 100 Américains. Plus de 5 000 pilotes kamikazes sont morts dans la bataille du golfe en abattant 34 navires. Pour leurs raids kamikazes, les Japonais ont utilisé à la fois des avions conventionnels et des avions spécialement conçus, appelés Ohka (« fleur de cerisier ») par les Japonais, mais Baka (« fou ») par les Américains, qui y voyaient des actes de désespoir. Le Baka était un avion propulsé par fusée qui était transporté vers sa cible attaché au ventre d’un bombardier. 
Au total, plus de 1 321 avions japonais ont plongé leurs avions dans des navires de guerre alliés pendant la guerre, des efforts désespérés pour inverser l’avantage croissant des Alliés dans le Pacifique. Alors qu’environ 3 000 Américains et Britanniques sont morts à cause de ces attaques, les dégâts causés n’ont pas empêché la capture alliée des Philippines, d’Iwo Jima et d’Okinawa.
25 octobre 1944 : Ces premières frappes kamikazes 
Le 25 octobre 1944, les premiers kamikazes ont attaqué des navires de guerre alliés lors de la féroce bataille du golfe de Leyte pendant la Seconde Guerre mondiale, menée dans l’océan Pacifique autour des Philippines.
Kamikaze
Les attaques kamikazes étaient une tactique d’attentat suicide japonaise conçue pour détruire les navires de guerre ennemis pendant la Seconde Guerre mondiale. Les pilotes écraseraient leurs avions spécialement conçus directement sur les navires alliés.
C’était une politique désespérée. Motoharu Okamura, qui commandait un escadron de kamikazes, a fait remarquer qu’en 1944, « je crois fermement que la seule façon de faire basculer la guerre en notre faveur est de recourir à des attaques en piqué avec nos avions. Il n’y a pas d’autre moyen. Fournissez-moi 300 avions et je renverserai le cours de la guerre. Dans ces attaques kamikazes, plus de 3 000 pilotes japonais ont été tués et il y a eu plus de 7 000 victimes parmi les personnels américains, australiens et britanniques. Cependant, le vent de la guerre n’a pas été renversé. Le Japon a perdu la bataille du golfe de Leyte, et plus tard la guerre. Le Japon a été contraint d’accepter une reddition inconditionnelle moins d’un an plus tard.
Vivre le kamikaze : « Les avions japonais nous attaquaient de toutes les directions. »
Au milieu du XIIIe siècle, des flottes mongoles ont navigué pour attaquer un Japon impuissant. Alors que les envahisseurs approchaient de la côte japonaise, des vents terribles se levèrent, brisèrent les navires mongols et déjouèrent l’attaque. Ce « Vent Divin » – ce que les Japonais appelaient le « kamikaze » – a sauvé le Japon.
Sept cents ans plus tard, alors que la machine de guerre américaine se déplaçait lentement mais inexorablement à travers le Pacifique vers leurs îles natales, les Japonais ont de nouveau fait appel au kamikaze pour leur salut. Cette fois, le « Vent divin » a pris la forme de pilotes suicidaires qui ont sacrifié leur vie pour s’assurer que leurs avions chargés d’explosifs atteindraient leurs cibles. C’est devenu l’arme japonaise que la marine américaine craignait le plus. 
Les Kamikazes firent leur première apparition lors de la bataille du golfe de Leyte en octobre 1944. En 1945, ils constituaient une menace terrifiante, « la seule arme que je craignais à la guerre », déclara l’amiral Halsey. Leurs attaques les plus dévastatrices ont eu lieu lors de la bataille d’Okinawa, où les pilotes suicides ont infligé les pertes les plus lourdes que la marine américaine ait jamais subies en une seule bataille
Le dernier attentat suicide a eu lieu après la capitulation japonaise lorsque le commandant des forces kamikazes a dirigé un vol de onze avions lors d’une attaque contre des navires américains à Okinawa.
Pour se protéger, les navires formaient un cercle défensif autour du pétrolier chargé de carburant pendant que chacun prenait son tour pour faire le plein. Si l’ennemi arrivait, les marins armés de haches à bord du navire de ravitaillement coupaient les conduites de carburant pour permettre au navire de se mettre en position de combat et aussi loin que possible du pétrolier.
En ce jour historique, le 25 octobre 1944, les premiers pilotes suicides kamikazes attaquent l’US Navy pendant la Seconde Guerre mondiale
Des avions-suicides kamikazes envoyés par le Japon impérial désespéré ont hurlé du ciel au-dessus du détroit de Surigao aux Philippines, terrifiant les marins américains, pour la première fois en ce jour de l’histoire, le 25 octobre 1944. « Les Américains qui ont été témoins de ces premières attaques kamikazes étaient horrifié et secoué, mais ce n’était que le début », a écrit l’historien James P. Duffy l’année dernière pour le magazine American Héritage, dans un passage adapté de son récent livre, « Return to Victory ». À la fin de la Seconde Guerre mondiale à l’été 1945, environ 130 navires de guerre américains ont été coulés ou endommagés par des kamikazes, selon plusieurs sources d’histoire militaire.
EN CE JOUR DANS L’HISTOIRE, OCT. 24 1861, Pour la première fois pas moins de 3 000 hommes et femmes militaires américains ont été tués, et des milliers d’autres blessés, dans les attentats-suicides. Environ 5, 000 pilotes de kamikazes japonais se sont suicidés, selon une estimation du National Air and Space Museum. Le porte-avions d’escorte USS St. Lo a été le premier navire ciblé par un escadron d’environ une demi-douzaine de kamikazes. Les avions de combat japonais Zero ont été dépouillés de leur équipement normal et remplis de plus de 500 livres d’explosifs. « Les dégâts de l’attaque ont été si graves que le St. Lo a coulé en seulement 30 minutes », a rapporté le National World War II Museum. 
« Sur 889 membres d’équipage à bord, 134 ont perdu la vie lors de la première attaque kamikaze de la Seconde Guerre mondiale. » Le survivant de St. Lo, Orville Bethard, a déclaré au musée que les avions-suicides japonais frénétiques hurlaient à plein régime, à des vitesses de plus de 300 milles à l’heure. Des kamikazes ont également frappé les porte-avions d’escorte américains USS Kalinin Bay, USS Kitkun Bay, USS Santee, USS Suwannee et USS White Plains, selon le site Web Naval History and Heritage Command ; les attaques ont tué près de 300 marins américains et en ont blessé des centaines d’autres lors de ces premiers attentats-suicides horribles le 25 octobre seulement.
Le nom kamikaze est traduit par « vent divin ». C’est une référence historique au Japon à un typhon qui a soudainement détruit une flotte mongole au 13ème siècle et a sauvé la nation insulaire de l’invasion. « La détermination fanatique des pilotes japonais a transformé leurs avions en missiles à guidage humain », a rapporté le Naval History and Heritage Command. « Bien que ces résultats n’aient pas empêché la défaite du Japon aux Philippines, ils ont largement dépassé ce que les Japonais ont réalisé avec les seules tactiques aériennes orthodoxes.
Cela a garanti une plus grande utilisation des kamikazes à l’avenir. Les Japonais ont lancé par coïncidence les attentats-suicides le jour de la Saint-Crispin – un anniversaire historique dans l’histoire de la guerre mondiale. Le roi Henri V a mené des archers anglais dans la célèbre bataille d’Azincourt le 25 octobre 1415. Son discours inspirant de la Saint-Crispin avant la victoire choquante de l’Angleterre sur la France a été immortalisé dans la littérature par William Shakespeare dans « Henry V ». « De ce jour jusqu’à la fin du monde / Mais on se souviendra de nous / Nous sommes peu nombreux, nous sommes quelques-uns, nous sommes une bande de frères », a déclaré Henry V dans le récit de Shakespeare, tout en ralliant ses troupes au combat. L’expression «bande de frères» évoque des compagnons d’armes aujourd’hui. Il est devenu le titre de l’histoire des États-Unis de l’historien Stephen Ambrose en 1992 
La victoire a eu un impact durable sur la prolifération du christianisme en Europe pendant des siècles suivre. L’émergence des kamikazes le jour de la Saint-Crispin, le 25 octobre 1944, dans la bataille du détroit de Surigao pendant la Seconde Guerre mondiale a été l’une des rencontres clés de la bataille plus large du golfe de Leyte. C’est, selon certains, la plus grande bataille navale de l’histoire mondiale. La bataille du golfe de Leyte s’est avéré une victoire américaine écrasante qui a effectivement détruit la puissance maritime et aérienne japonaise – tout en lançant les derniers mois désespérés, frénétiques et effrayants de la Seconde Guerre mondiale.
Le 27 octobre 1944, lors la bataille du golfe de Leyte aux Philippines, des pilotes japonais ont pour la première fois menée des opérations suicides avec leurs avions chargés d’explosifs en frappant leurs avions sur des navires de guerre alliés. Ce type d’opération suicide, qui a été conçu depuis les origines de l’agression du Japon, n’a finalement pas réussi à réduire la condamnation internationale du Japon de son agression contre ses voisins. Le Japon a appelé l’opération, qui a duré jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, «kamikaze». Kamikaze signifie «vent divin», le vent commandé par Dieu. Environ 3800 kamikazes japonais, la plupart très jeunes, ont sacrifié leur vie pendant la Seconde Guerre mondiale pour couler quelque 60 navires ennemis et en endommager près de 400. La propagande en a fait des héros, mais ces pilotes-suicides étaient-ils vraiment des volontaires prêts à mourir pour leur pays ?
Le Japon tire son nom d’un événement historique qui, il y a sept siècles, a coulé de tels navires transportant des troupes mongoles essayant d’occuper le Japon, protégeant ainsi le Japon de l’invasion mongole.
L’Histoire du Japon où il désigne des typhons en partie légendaires qui, en 1274 et en 1281, auraient mis en déroute la flotte de Kubilaï Khan et stoppé les tentatives d’invasions mongoles.
https://www.history.com/this-day-in-history/first-kamikaze-attack-of-the-war-begins
https://education.nationalgeographic.org/resource/first-kamikaze-strikes