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8 Avril 217 – Caracalla l’empereur romain

Caracalla. - ppt téléchargerCaracalla a surnommé plus tard « l’ennemi commun de l’humanité »LES 10 MEILLEURES Activités à Rome - 2022 - ViatorCaracalla (188-217) fut empereur romain de 211 à 217 de notre ère. Né Lucius Septimius Bassianus, fils de Septimius Severus et Julia Domna, il devint co-dirigeant avec son père en l’an 198 et seul dirigeant après la mort de son père en 211 et de son frère Geta plus tard la même année. Dans son édit de 212, la Constitution Antonine, il accorda la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire. Cela fonctionna bien en tant que propagande, et en même temps, cela augmenta les recettes fiscales de l’État. Suivant les conseils de son père, il chercha avant tout le soutien de l’armée romaine, partageant les difficultés avec ses soldats en campagne. Ses campagnes dans la partie occidentale de l’Empire romain permirent de sécuriser les frontières et le rendirent populaire auprès de l’armée, mais sa campagne contre la Parthie à l’est connut moins de succès. Il fut assassiné par son préfet prétorien, Macrin (r. de 217 à 218 de notre ère).ImageJeunesseWhite bustCaracalla naquit Lucius Septimius Bassianus le 4 avril 188 de notre ère à Lugdunum (Lyon) où son père Septime Sévère (r. de 193 à 211 de notre ère) était gouverneur de Gallia Lugdunensis pendant les dernières années de l’empereur Commode (r. de 180 à 192 de notre ère). Lorsque Caracalla avait sept ans, son nom fut changé en Marcus Aurelius Antoninus. Son père, devenu empereur, souhaitait ainsi lier la nouvelle dynastie des Sévères à celle des Antonins. Le nom « Caracalla » était considéré comme un surnom et faisait référence à un type de cape que portait l’empereur (le surnom était à l’origine utilisé de manière péjorative et ne fut jamais le nom officiel de l’empereur). Au moment où son nom fut changé, Caracalla devint l’héritier officiel de son père, et en 198 de notre ère, à l’âge de dix ans, il fut désigné comme co-dirigeant aux côtés de Sévère (bien qu’un co-dirigeant très junior !).undefinedDès son plus jeune âge, Caracalla était constamment en conflit avec son frère Geta, qui n’avait que 11 mois de moins que lui. À l’âge de 14 ans, Caracalla épousa la fille de Plautianus, ami proche de Sévère, Fulvia Plautilla, mais ce mariage arrangé ne fut pas heureux et Caracalla méprisait sa nouvelle épouse (Dion 77.3.1 affirme qu’elle était une  » créature sans vergogne « ). Bien que le mariage ait donné naissance à une fille unique, il prit fin brutalement lorsqu’en 205 de notre ère, Plautianus fut accusé et condamné pour trahison et exécuté. Plautilla fut exilée puis mise à mort lors de l’accession de Caracalla (Dion 77.5.3).Thermes de Caracalla (Maison d'opéra - Roma, italie) | Opera Online - Le site des amateurs d'art lyriqueEn 208, Septime Sévère, ayant entendu parler des troubles en Grande-Bretagne, pensa que c’était une bonne occasion non seulement de faire campagne là-bas, mais aussi d’emmener avec lui ses deux fils qui menaient une vie libertine dans la ville de Rome. La campagne, pensait Sévère, permettrait aux deux garçons d’être exposés aux réalités du pouvoir, leur fournissant ainsi une expérience qu’ils pourraient utiliser pour succéder à leur père. En Grande-Bretagne, Geta aurait été chargé de l’administration civile, tandis que Caracalla et son père faisaient campagne en Écosse.CaracallaBien que Caracalla ait acquis une expérience précieuse dans le domaine militaire, il semble avoir révélé un côté encore plus sombre de sa personnalité et, selon Dion Cassius, il aurait tenté au moins une fois de tuer son père pour pouvoir devenir empereur. Bien qu’il ait échoué, Sévère admonesta son fils, laissant une épée à sa portée et le mettant au défi de terminer le travail qu’il avait bâclé auparavant (Dion Cassius 77.14.1-7). Caracalla recula, mais selon Hérodien, il essaya constamment de convaincre les médecins de Sévère de hâter la mort de l’empereur mourant (3.15.2). Quoi qu’il en soit, l’empereur mourut à Eboracum (l’actuelle York) en février 211 de notre ère. Le dernier conseil de Sévère à Caracalla et à Geta fut : « Soyez bons l’un envers l’autre, enrichissez les soldats et moquez-vous de tout le reste » (Dion Cassius 77.15.2).

Caracalla devient empereurCaracalla La mort de Geta [empereur romain (211–212) avec son frère Caracalla] En 211, Caracalla devint empereur avec son jeune frère Geta. La relation entre les deux frères ne ressemblait pas à la relation amoureuse de Marc Aurèle et Lucius Verus 50 ans plus tôt, et il semble que les deux frères conspiraient constamment l’un contre l’autre afin que l’un d’entre eux puisse devenir le seul empereur. ImageLorsque les deux frères essayaient de prendre des décisions ensemble, ils se chamaillaient constamment, étant en désaccord sur tout, des nominations politiques aux décisions juridiques. En effet, selon Hérodien, les choses s’envenimèrent tellement entre les deux frères qu’ils divisèrent entre eux non seulement le palais impérial, mais aussi essayèrent de convaincre les cuisiniers de l’autre de mettre du poison dans la nourriture, il fut également proposé de diviser l’empire entre eux : une partie orientale et une occidentale. Selon Hérodien, ce n’est que grâce à l’intervention de la mère des garçons, Julia Domna, que ce plan ne fut pas réalisé.Architecture & Landmarks in Rome | rome.comNéanmoins, Caracalla décida de se débarrasser de son frère. Dion Cassius décrit une tentative ratée d’assassinat de son frère lors des Saturnales, après quoi Caracalla organisa une rencontre avec son frère et sa mère dans les appartements impériaux, apparemment pour se réconcilier. Au lieu de cela, lorsqu’il se présenta dans la chambre de son frère avec des centurions, Caracalla demanda à ses hommes d’assassiner Geta qui tentait de se cacher dans les bras de sa mère. Malgré son choc et son chagrin, Caracalla interdit à sa mère pleurer Geta. Ainsi, en 212, Caracalla était seul empereur et, selon Dion Cassius, le meurtre de son frère fut suivi d’une purge des partisans de Geta totalisant environ 20 000 morts, dont l’ancien préfet prétorien Cilo et le juriste Papinian. Caracalla, lorsqu’il expliqua ses actions au Sénat, affirma qu’il se défendait contre Geta et rejeta l’idée que le concept de deux empereurs gouvernant l’Empire romain puisse fonctionner, déclarant que :Le tragique destin de l'empereur romain d'ascendance arabe Caracalla…Votre devoir, sénateurs, est de rendre d’abord grâce aux dieux qui vous ont du moins conservé un de vos princes, et de bannir ensuite toute division, toute discorde, pour réunir sur un seul empereur vos affections et vos légitimes espérances. Jupiter, qui seul possède l’empire parmi les dieux, n’a aussi voulu donner à la terre qu’un seul maître. (Hérodien 4.5)Evolution empire Romain | La classe d'OlivierLe Sénat romain ne pouvait que trembler devant ses paroles. Geta fut dûment damné de la mémoire, et toute référence à lui en public fut effacée ; mentionner son nom était considéré comme un crime.Tripadvisor | La majesté des ruines à Rome: des thermes de Caracalla au Ponte Rotto proposé par Book Your Italy DMC | ItalieCaracalla et l’armée à l’ouestSi Caracalla choisit de ne pas suivre le conseil de son père d’être bon envers son frère, il prit certainement pris très à cœur de satisfaire l’armée romaine…..Audioguide THERMES DE CARACALLA - Introduction - Guide Touristique | MyWoWoConclusion

Caracalla était l’un des individus les moins séduisants à avoir jamais été empereur de Rome. Il était cruel, capricieux, meurtrier, délibérément grossier et dépourvu de toute forme de loyauté filiale, à l’exception de celle de sa mère Julia Domna, qui mourut peu après son assassinat. Dion Cassius 79.23 affirme que Julia Domna, peut-être atteinte d’un cancer du sein et désespérée par la mort de son fils, se donna la mort. C’est certainement l’image que nous donnent Dion Cassius et Hérodien. Bien que certaines des informations contenues dans ces récits puissent être enjolivées, elles mettent néanmoins en lumière la tendance croissante des empereurs à dépendre davantage de l’armée, croyant qu’ils pouvaient agir comme bon leur semblait envers le reste de la population, à condition de satisfaire les soldats.Two thirds of all Roman emperors died violently during their first year of rule, study shows | Daily Mail OnlineCe n’est pas entièrement la faute de Caracalla qui suivait les conseils de son père et souhaitait sincèrement être considéré comme un soldat et un conquérant de la même veine qu’Alexandre le Grand plutôt que comme le « roi philosophe » incarné par Marc Aurèle (r. de 161 à 180). Si sa politique militaire dans l’empire d’Occident put contribuer à la sécurité de cette région pendant plusieurs années, sa politique orientale fut autodestructrice et inutile. Si Caracalla avait suivi la formule d’Auguste (r. de 27 av. J.-C. à 14 ap. J.-C.) et maintenu un équilibre entre l’armée et les échelons supérieurs de la société romaine, il aurait peut-être eu plus de succès. Quoi qu’il en soit, les décennies suivantes, une période connue sous le nom de Crise du IIIe siècle, verront se succéder de nombreux empereurs dits de caserne qui adoptèrent le tact de Caracalla et dépendirent trop du soutien de l’armée pour soutenir leur régime, et ce à leurs propres risques et périls.Les thermes de Caracalla - MARENOSTRUMCaracalla a l’une des pires réputations de tous les empereurs romains. De nombreux historiens antiques lui étaient très hostiles et Edward Gibbon le surnomma plus tard « l’ennemi commun de l’humanité ». Pourtant, son règne a été considéré par au moins un auteur romain comme l’apogée de l’Empire romain. Coupable de nombreux meurtres et massacres (dont ceux de son propre frère, de son ex-femme et de sa fille), il était cependant populaire auprès de l’armée, améliorant leur solde et cultivant l’image d’un partage de leurs difficultés. undefinedÉtonnamment, il s’agit de la première biographie complète de ce personnage haut en couleur en anglais. Ilkka Syvanne explique comment les sources anciennes biaisées, combinées aux statues sévères de l’empereur, ont créé une image déformée de l’homme, puis reconstruit les événements réels, en particulier ses campagnes militaires et ses réformes, pour offrir une vision équilibrée de son règne. La biographie offre la première vue d’ensemble complète des politiques, événements et campagnes militaires du règne et explique comment et pourquoi ceux-ci ont contribué à la crise militaire du troisième siècle.ImageEmpereur romain Caracalla (188-217)

Empereur romain d’origine punique et syrienne de 198 à 217. On se souvient de lui comme l’un des empereurs les plus notoires et les plus désagréables en raison des massacres et des persécutions qu’il a autorisés et incités dans tout l’Empire. Il est également l’un des empereurs qui a commandé un grand bain public à Rome, qui reste aujourd’hui une attraction touristique majeure.ImageÉvénements historiques

  • 0211-02-04 L’empereur romain Septime Sévère meurt à Eboracum (York) en Angleterre, laissant l’Empire romain entre les mains de ses deux fils querelleurs, Caracalla et Geta
  • 0217-04-08 L’empereur romain Caracalla est assassiné (et remplacé) par son préfet de la garde prétorienne, Marcus Opellius Macrinusundefined

https://livre.fnac.com/mp35629866/Caracalla-A-Military-Biography

https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-10335/caracalla/

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