Étienne Lenoir a conçu le premier moteur à combustion interne à succès commercial au monde Jean-Joseph-Étienne Lenoir (1822-1900), né le 12 janvier 1822, est un ingénieur belge, qui réalisa notamment le premier moteur à combustion interne en 1860 et le premier moteur quatre temps en 1863.En 1859, il dépose son « brevet d’un moteur à gaz et à air dilaté », un moteur à combustion interne à deux temps. Il le fabrique en 1860 et en 400 exemplaires qui servirent notamment pour le premier bateau à moteur en 1861 sur la Seine.
En 1863, il réalise le moteur à quatre temps se basant sur le principe du cycle de Beau de Rochas. La même année, son automobile avec moteur à gaz circule sur 18 km de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures. Il déposa aussi de nombreux brevets : un procédé de production d’émail blanc l’amélioration de la galvanoplastie le freinage électrique pour wagons la signalisation pour voies ferrées l’étamage du verre le tannage du cuir la bougie d’allumage pour moteur en 1876.Chimiste et inventeur autodidacte, Étienne Lenoir a construit le premier moteur à combustion interne pratique, avec des soupapes permettant à la fois l’admission d’un mélange air-carburant et la sortie des gaz d’échappement. Propulsés par un mélange d’éthylène, d’hydrogène et de méthane, environ 500 moteurs de Lenoir ont été construits et utilisés dans des applications industrielles fixes (tours, pompes et imprimerie, etc.) en Angleterre et en France. En 1862, Lenoir a installé un moteur à combustion interne sur une voiture et a fait un court voyage d’essai à environ la moitié de la vitesse de marche normale, ce qui a inspiré Nikolaus Otto et d’autres, conduisant au développement de l’automobile.L’hommage européen à l’inventeur Etienne Lenoir
Le moteur à explosion a été inventé en 1860 par Etienne Lenoir, né à Mussy-la-Ville. La Belgique lui rend hommage les 29 et 30 mai. Des véhicules de toute l’Europe vont y converger : parades, shows, expos en folie.
C’est l’inventeur aux 80 brevets, dont le moteur à explosion et la bougie d’allumage. Etienne Lenoir est né à deux pas de la frontière française de Gorcy, en 1822 à Mussy-la-Ville. La province belge du Luxembourg et son gouverneur vont lui rendre hommage le week-end des 29 et 30 mai 2010, à l’occasion du 150 e anniversaire de son invention la plus marquante en 1860, le moteur à explosion.Installé à Paris dès 1838 et côtoyant le monde des arts et métiers, Etienne Lenoir avait déposé sa trouvaille de génie, portant brevet, au ministère du Commerce et des Travaux Publics. Il portait sur un moteur à air dilaté par la combustion du gaz d’éclairage enflammé par l’électricité. Jean-Pierre Monhonval, qui présidait déjà en 1985 le comité Lenoir pour le 125 e anniversaire, espère attirer environ 30 000 personnes. «On est obligé de créer des parkings à Mussy et à l’extérieur pour accueillir tout le monde. L’arrivée des véhicules historiques se fera par Musson. » M. Monhonval, spécialiste de Lenoir et qui a rédigé un livre (épuisé) sur l’inventeur, annonce un budget «blanc» pour cette organisation de taille. L’entrée sera gratuite les deux jours, y compris aux diverses expositions à Mussy et à Musson. « Sauf pour les baptêmes de l’air où le prix sera fixé par Médias Sphère Nous avons ajouté des montgolfières à la fête car elles symbolisent l’envol des inventions de Lenoir. »Maison natale et mémorial
Une plaque commémorative rappelle au village l’existence de la maison natale d’Étienne Lenoir. Derrière l’église, le mémorial a été dressé en 1985. L’artiste Fernand Tomasi, de Meix-Devant-Virton, a travaillé sur un bloc de gré d’Esch-sur-Alzette pesant dix tonnes. L’œuvre est toute une symbolique, représentant des scènes de l’évolution de l’automobile jusqu’à sa transformation. La sculpture démontre que le progrès ne s’arrêtait jamais depuis les inventions Lenoir.Le moteur d’Étienne Lenoir
S’il est une des inventions belges les plus importantes, c’est bel et bien celle du moteur à combustion. Il est le fruit des recherches d’un Luxembourgeois, Jean-Joseph Etienne Lenoir à qui l’on doit aussi de multiples accessoires, comme les bougies, les soupapes et autres culbuteurs. Il est donc à la base de l’industrie automobile, voire de la navigation moderne et est considéré par l’Académie française comme l’un des cent plus grands inventeurs de tous les temps. Jean-Joseph Etienne Lenoir est né le 12 janvier 1822, à Mussy-la-Ville, non loin de Virton. À l’époque, il était donc citoyen grand-ducal puisqu’il faudra attendre 1839 pour voir une partie de l’actuelle province du Luxembourg rejoindre la Belgique à peine née. Il est le troisième enfant d’une famille de huit enfants qui vit de l’agriculture et d’une forme de colportage. Son instruction est sommaire. C’est celle de l’instituteur du village qui a bien de la peine à canalisé les ambitions de l’élève. On raconte que, dès l’âge de douze ans, il déclarait : «Quand je serai grand, je ferai des machines, des nouvelles machines, des machines marchant toutes seules !».Comprenant, sans doute, que son avenir n’est pas en Gaume, il se décide à quitter son village où il se sent incompris. Il n’a que seize ans. La légende veut que, à la sortie de Mussy, il se soit déchaussé et qu’il ait jeté ses chaussures dans le fossé́ en clamant : « Je ne veux même pas emmener avec moi un morceau de cette terre qui colle à mes chaussures. Personne dans ce pays ne veut comprendre ce que je veux faire. »
Son avenir est, il le sait, à Paris qu’il rejoint, à pied, en trois mois, s’arrêtant de ferme en ferme, effectuant quelques petits boulots pour pouvoir manger. Il s’installe, en bord de Seine, dans le quartier du Marais, à l’Auberge de l’Aigle d’Or, où il travaille, le jour, comme garçon de café consacrant ses nuits à mener, dans sa chambre, diverses expériences. Il sympathise aussi avec des artisans du quartier ; rencontre un émailleur et devient son ouvrier. Une question se pose à lui : comment obtenir un émail blanc en se privant des oxydes. Il cherche. Et il trouve. Nous sommes en 1847. Il dépose son premier brevet d’invention.Touche à tout, curieux, observateur, il s’intéresse aussi aux hélices, aux appareils de pesage, aux fusils, aux boutons, aux métiers à tisser, à la galvanoplastie, aux étiquettes de jardin, aux cartouches pour lesquels, entre 1850 et 1860, il obtiendra de multiples brevets de perfectionnement. Mais aussi une valorisation surprenante de ses travaux. Tel le groupe ornemental que l’orfèvre Charles Christofle a pu réaliser, sur base d’une de ses inventions, sur la façade de l’Opéra de Paris.Mais notre homme n’a qu’une chose en tête, celle qui le préoccupe depuis son enfance : faire bouger des machines. Il sait qu’une expérience a été faite, au milieu du XVIIIe siècle, par un certain Joseph Cugnot dont le fardier est conservé aux Arts et Métiers. L’engin, comme on l’a évoqué précédemment, bougea mais ses mouvements furent si brutaux qu’il défonça, à son premier essai, le mur de l’atelier où il vit le jour. Il fut rangé aux oubliettes.Lenoir, à l’abri financièrement grâce à ses précédentes inventions décide de se concentrer tout entier à la construction d’un moteur. Il fréquente pour ce faire les cours gratuits des Arts et Métiers ; étudie le fonctionnement de l’engin de Cugnot, mais aussi des machines à vapeur de Denis Papin, de Christian Huyghens ou de Georges Stephenson ou encore les atouts de la bobine d’induction de Heinrich Ruhmkorff et du piston de Street. Il s’intéresse aussi aux nouveaux combustibles gazeux. Il sait que son moteur naîtra de l’assemblage de toutes ces innovations. Il entame ses premières (bruyantes) expériences dans les ateliers de son ami Hippolyte Marinoni, futur créateur des premières rotatives pour l’impression des journaux.
Le 23 janvier 1860, devant une vingtaine de privilégiés, Étienne Lenoir présente le fruit de son travail. Il s’agit, pour faire simple et selon ses explications, d’un cylindre moteur, doté d’un piston, d’une bielle à fourche, d’un arbre coudé, d’un volant tournant à 130 tours/minute et de deux paires de tiroirs en bronze par lesquels on obtient le mélange intime tonnant de l’air appelé du dehors et du gaz d’éclairage allumé par l’étincelle de la bobine de Ruhmkorff, puis l’expulsion des gaz de combustion. C’est à mi-course du piston que le tiroir d’admission se ferme et que l’explosion a lieu, donnant au piston l’impulsion pour l’achèvement de sa course. Le tiroir de décharge correspondant laisse alors échapper les gaz. La même série de phénomènes se déroule derrière la face opposée du piston, commandée par l’autre paire de tiroirs, et l’on obtient le mouvement alternatif du piston, donc la rotation du volant. Une circulation d’eau refroidit les parois du cylindre et les chapelles de décharge.
Quant au système d’allumage, il est constitué́ par deux éléments d’accumulateurs Bunsen fournissant le courant basse tension à une bobine d’induction créée par Ruhmkorff. Le courant est transformé́ en haute tension qui alimente des bougies fabriquées par ses soins.
La démonstration fait sensation. Dans les médias de l’époque, on parle d’une ère nouvelle pour la force motrice, d’une invention révolutionnaire. Pourtant Lenoir n’est pas tout à fait satisfait de son travail. Si son moteur a des avantages (comme la suppression de la chaudière ou une mise en route aisée), il conserve aussi quelques défauts. Étienne Lenoir n’aura de cesse d’améliorer son brevet, portant le numéro 43624. L’un des plus importants de l’histoire de l’automobile. Pas moins de 380 moteurs vont sortir, dans le courant de l’année 1860, des ateliers de la société Lenoir-Gautier. Dès 1861, il équipe un bateau d’un moteur de 2 CV. En septembre 1863, il dote un véhicule automobile d’un moteur de 1,5 CV, qui va lui permettre d’effectuer un trajet de 18 kilomètres en trois heures. En 1865, il fournit à un magnat de la presse parisienne un moteur de 6 CV lui permettant de mouvoir un bateau de 12 mètres de long sur la Seine. Mais son invention entre très vite dans le domaine public. En Allemagne, deux ingénieurs, Nikolaus August Otto et Eugène Lagen, vont créer, à partir du moteur Lenoir, un moteur à 4 temps d’un meilleur rendement.
Qu’à cela ne tienne. Même s’il continue à s’intéresser à la commercialisation de ses différents moteurs, Lenoir va déposer des brevets pour une multitude d’autres inventions. Il y en aura septante-cinq : du pétrin mécanique au compteur à eau, en passant par l’électrographe, le torréfacteur, l’engrais destructeur du phylloxera, une brosse pour le lavage des voitures, une technique d’étamage du verre et, même, un « buffet rafraîchisseur destiné à maintenir frais toutes espèces de produits, vins, comestibles, fruits, etc. ». L’ancêtres du frigo !
Malade, Étienne Lenoir décède le 4 août 1900, ne laissant aucune descendance. Il repose, comme bon nombre de savants belges émigrés à Paris au prestigieux cimetière du Père-Lachaise. Mais sa tombe est abandonnée. Ses inventions, elles, sont exposées au très riche conservatoire des Arts et Métiers à Paris. Elles y occupent une place de choix. Et pour cause. Quelques semaines avant sa mort, l’Automobile Club de France n’avait pas hésité à lui offrir sa plaquette de vermeil « en reconnaissance de ses grands mérites en tant qu’inventeur du moteur à gaz et constructeur de la première automobile du monde. » Pouvait-on rendre plus bel hommage ?
En Belgique, son souvenir est rappelé par quelques noms de rues et monuments, notamment à Arlon, à Virton et à Mussy-la-Ville. Un de ses concitoyens, Jean-Pierre Monhonval lui a aussi dédié une très fouillée biographie.
Jean-Joseph-Étienne Lenoir
Jean-Joseph-Étienne Lenoir était un inventeur belgo-français qui a conçu le premier moteur à combustion interne à succès commercial au monde. Il s’installe à Paris où son travail de galvanoplastie le conduit à d’autres inventions électriques, dont un télégraphe ferroviaire. Lenoir a breveté son premier moteur en 1860. Ressemblant beaucoup à une machine à vapeur à double effet, il tirait une charge non comprimée d’air et de gaz d’éclairage avec un système d’allumage de sa propre conception. L’un de ces moteurs propulsait un véhicule routier en 1863 ; un autre dirigeait un bateau. En raison des conceptions améliorées de Nikolaus Otto et d’autres inventeurs, le moteur Lenoir est devenu obsolète et seuls environ 500 moteurs Lenoir ont été construits. Le moteur Lenoir n’était pas assez efficace et l’inventeur est mort pauvre.
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